Chapitre 41

Écoutez la musique en même temps que vous lisez.

**

• Martinus •

Non ! S'il vous plaît, dites-moi que je rêve ! Tout sauf elle...

Je me précipita vers elle. Je la rattrapa de justesse avant que sa tête ne heurte le sol.

Ses poignets étaient en sang, elle venait de s'ouvrir les veines.

Ses yeux étaient sur le point de se fermer.

Claudia: "Martinus..."

Moi: "Je suis là, mon ange."

Ses joues étaient humides, ses yeux rouges mais le pire c'était l'état de ses poignets.

Moi: "Claudia ? Ouvre les yeux. Reste avec moi, mon ange. Je t'en prie..."

Plusieurs larmes coulèrent sur mes joues mais je n'en avait rien à faire.

Moi: "MARIO !"

Le concerné se précipita à l'étage et lorsqu'il vit l'état de Claudia, il se précipita vers elle.

Il sortit son téléphone et appella les secours.

Elle perdait de plus en plus de sang. Mario déchira son t-shirt puis enroula les morceaux au dessus de son poignet puis appuya sur les blessures.

Une fois que les secours étaient là, ils s'empressèrent de l'amener à l'hôpital.

Mario: "Monte dans l'ambulance, je te rejoins."

Je ne prie pas le temps de le remercier que je montais déjà dans l'ambulance.

Pourquoi j'ai rien fait quand elle voulait m'embrasser ? J'aurais dû la repousser ! Alors pourquoi j'ai rien fait ? Je suis con, bordel ! Je veux pas la perdre ! J'ai besoin d'elle... Elle peut pas me laisser, elle peut pas partir. J'ai foiré ! J'ai foutu la merde. Je voulais pas la faire souffrir. Je voulais pas. Alors pourquoi je l'ai fait ? Qu'est-ce qui m'est passé par la tête pour courir vers Léna, ce matin ? Pourquoi j'étais content de la revoir ? Qu'est-ce que je me haïs pour avoir agi ainsi ! Je m'en veut tellement. Je suis pas sûr de survivre si elle se réveille pas. Pourquoi je la fait souffrir ? Pourquoi je suis con ? Putain, j'avais pas le droit ! Après tout ce qu'elle a vécu... Elle avait confiance en moi et je l'ai fait souffrir. Je veux pas qu'elle meurt. Je veux la voir sourire, l'entendre rire... Je veux voir ses yeux. Ce mélange de couleurs qui ne fait que m'hypnotiser à chaque fois que je croise son regard. Je veux qu'elle ouvre les yeux.

L'ambulance s'arrêta et je descendis suivi par les ambulanciers.

Nous entrâmes dans l'hôpital.

??: "Attendez dans la salle d'attente, s'il vous plaît."

Je me stoppa, la regardant partir.

Je me laissa tomber sur une chaise, la tête entre mes mains, pleurant toutes les larmes de mon corps.

J'ai merdé et je dois l'assumer !

Mon téléphone sonna mais je n'y prêta aucune attention.

Ce que lorsqu'il sonna pour la troisième fois que je me résigna à répondre.

Marcus: "Allô ? T'es où ? Maman et papa te cherchent."

Moi: "Claudia... Elle... Elle..."

Les mots peinaient à sortir.

Marcus: "Elle quoi ? Qu'est-ce qui ce passe, Marti' ?"

Moi: "Elle s'est... Ouvert les veines. Elle... Claudia est aux... Aux urgences."

Les larmes recommencèrent à couler.

Marcus: "QUOI ? Tu bouges pas j'arrives !"

Il raccrocha et je m'effondra à nouveau.

Elle avait besoin de moi et j'étais pas là. Je lui avais promis de toujours être là pour elle. Et j'ai pas tenu ma promesse. Pourquoi j'ai fait ça ? Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Elle méritait pas ça, encore moins venant de la personne en qui elle avait le plus confiance ! Je m'en veux à mort. Je m'en veut d'avoir fait ça. J'aurais dû la retenir et le lui expliquer ce qui c'était réellement passé. J'aurais dû l'empêcher de rentrer chez elle. Pourquoi je l'ai pas fait ? J'ai fait une promesse que j'ai pas su tenir... Et elle en paye les conséquences. Claudia, mon ange, je t'en prie, reviens. Elle était la pour moi et j'ai pas su être là pour elle. Putain ! Je veux pas qu'elle parte ! J'arriverai plus jamais à la regarder dans les yeux. Je serais plus capable de me regarder dans un miroir, après ça. Si le mieux à faire est de la laisser partir avec un autre... Alors je le ferais. Je ferais tout pour la voir sourire, même si je dois la laisser partir. Ça fera mal mais je devrais le supporter. Mais j'ai pas envie qu'elle parte avec un autre ! C'est moi son mec, bordel ! Putain, je sais même plus ce que je raconte !

« Claudia: "Je vais te tuer Martinus !!"

Je rigola et commença à courir. Elle ramassa de la neige, fis une boule et me courus derrière.

Moi: "Ouhhh... J'ai peur !!"

Elle s'arrêta et posa ses mains sur ses genoux puis baissa la tête. Je m'approcha et posa une main sur son dos.

Moi: "Ça va ?"

Claudia: "Très bien et toi ?"

Elle me lança la boule de neige et se mis à courir. Je me mis à lui courir après. Mais malencontreusement elle glissa, je la rattrapa de justesse par la taille mais on glissa tous les deux. J'étais au dessus d'elle, les mains de chaques côtes de son visage.

Ses joues devinrent rouge. Elle est mignonne quand elle rougit. Même sans rougir, elle est belle. Je la trouve parfaite...  »

Tous ces moments passés avec elle...

« Claudia: "Aller. Debout, sale moche."

Je sentis deux bras entourer ma taille puis une tête se poser contre mon dos.

Claudia: "Aller. Faut vraiment que tu te lève."

Moi: "J'ai pas envie..."

Claudia soupira.

Claudia: "Je te fais un bisou si tu te lève."

Moi: "Un seul ?"

Claudia: "Deux, si tu veux."

Moi: "C'est d'accord."

Elle retira ses bras puis je me leva, grattant les yeux.

Moi: "Bisou."

Elle déposa un troisième bisou sur ma joue.

Moi: "Un autre."

Elle rigola puis me redonna un bisou.

Claudia: "Assez réveillé ?"

Moi: "Ouais." »

Les larmes ne s'arrêtaient pas de couler.

??: "MARTINUS !"

Je releva la tête.

Marcus accouru vers moi. Je me leva et il me prit dans ses bras.

Je devinais qu'il avait également pleuré mais pas autant que moi.

« Moi: "Elle est cool ta chambre."

Claudia: "Merci."

Moi: "Tu joues à la play?"

Claudia: "Ouais."

Moi: "C'est bizarre. Enfin je veux dire, t'es pas bizarre mais c'est juste... Tu sais quoi ? Oublie."

Je me sentis rougir. Elle rigola.

Claudia: "T'inquiète j'ai compris."

Moi: "Ok."

Je rigola à mon tour. Et on finit par rigoler ensemble.

Claudia: "Tu veux jouer ? "

Elle pointa la play du doigt.

Moi: "FIFA ? "

Claudia: "Ouais. "

Moo: "Je veux bien."

Elle prit deux manettes et alluma la télé et la play.

Elle me tendis une des manettes. Et je m'assis sur son lit. Elle me rejoingnit peu de temps après.

Moi: "Je parie que je gagne. "

Claudia: "Si tu le dis. " »

Marcus: "Ça va aller... Elle va se réveiller, tu vas voir."

Moi: "Je veux pas la perdre, Marcus. Je veux pas qu'elle meurt. J'ai besoin d'elle. Je la veux à mes côtés pour le reste de ma vie. Qu'est-ce que je suis con, bordel ! Léna était sur le point de m'embrasser et j'ai rien fait."

Ma voix était brisée.

Marcus: "C'est elle qui a voulu t'embrasser, pas toi."

Moi: "Mais je l'es pas repousser."

Marcus: "Elle va s'en sortir."

??: "MARTINUS !"

Je me détacha de mon frère. Mes parents accoururent vers moi, ainsi qu'Emma.

Maman: "Où est Claudia ?"

J'ouvris puis referma la bouche.

Marcus: "Aux urgences..."

Papa: "Viens-là, mon garçon."

Il me serra contre lui. Et je recommença à pleurer. J'arrivais pas à m'arrêter.

Papa: "Elle va s'en sortir."

Moi: "Vous dites tous ça, même si on sait tous que c'est peu probable."

Maman: "Mais non, tu verras. Elle est forte, elle s'en sortira."

Je repoussa brusquement mon père.

Moi: "Justement, elle l'est pas ! Elle est blessé de l'intérieur et j'ai fait qu'empirer les choses ! J'ai merdé, voilà ce que j'ai fait !"

Je bouscula ma mère puis quitta l'hôpital.

J'ai besoin d'air. J'étouffe.

Ils disent tous qu'elle est forte mais aucun ne la connais comme je la connais. Elle l'est mais pas tout le temps. Et je sais qu'elle a fait ça parce qu'elle a baissé les bras. Elle avait mare de se battre, alors elle s'est enfoncé cette lame dans les poignets. Elle voulait faire passer la douleur par une autre. Elle voulait rejoindre son père. Je n'arrive même pas à imaginer ce qui se serait passé si je n'étais pas arrivé à temps. Elle serait sûrement morte à l'heure qui est.

??: "Martinus ?"

Mon frère arriva suivi par le reste de mes meilleurs amis.

Ariel avait les yeux rouges. Marcus essayait tant bien que mal de la réconforter.

Joey: "Aller, viens-là."

Je me précipita vers le groupe. Nous nous fîmes un câlin collectif.

Moi: "J'ai tout foiré."

Lukas: "Tu vas voir, dans quelque temps, tu seras de nouveau en train de l'embrasser."

Dans quelque temps... Cette phrase résonne en boucle dans ma tête. Dans quelque temps mais quand ? Dans une heure, deux jours, un semaine, trois mois, cinq ans ? Quand ?

??: "Monsieur Gunnarsen ?"

Moi: "C'est moi."

Infirmière: "Elle est en chambre 122, vous pouvez aller la voir. Parlez-lui ça pourrait l'aider à se réveiller."

Moi: "Merci."

Elle quitta mon champ de vision. Je regarda un instant le groupe puis me précipita vers sa chambre, évitant de justesse de rentrer dans un infirmier.

J'abaissa la poignée de la porte, d'une main tremblante.

Elle était sur le lit, reliée à plusieurs machines - dont une qui ne cessait de faire des bruits insupportables mais qui nous signalait qu'elle était en vie. Sa peu était plus pâle que d'habitude.

J'entra dans la chambre, refermant la porte derrière moi. Je m'avança doucement et silencieusement vers le lit, comme si je risquais de la réveiller.

Je pris sa main dans la mienne. Elle était terriblement froide.

Deux bandages recouvraient ses poignets. Je n'osais même pas imaginer la cicatrice qui devait être présente sur sa peau.

Je m'installa sur la chaise, à côté du lit.

Moi: "Mon ange... Je suis désolé de t'avoir fait souffrir de la sorte. Je m'en veux terriblement. J'ai besoin de toi. S'il te plaît, ouvre tes magnifiques yeux."

Une larme roula sur ma joue. Je me forçais à retenir les larmes qui menaçaient de couler à tout moment. Je devais être fort. Pour elle, en tout cas.

Moi: "J'ai besoin d'entendre ta voix, de voir ce sourire qui me fait tomber chaque jour un peu plus amoureux de toi, d'entendre ton rire qui me rends encore plus fou de toi que je ne le suis déjà... Mais j'ai surtout besoin de me perdre dans ton regard. La couleur de tes yeux est la plus belle que j'ai jamais vu. Ce mélange de couleurs est juste parfait et surtout hypnotisant. À chaque fois que je croise ton regard, je reste cloué sur place, ne sachant pas comment agir. Tu m'hypnotise avec ton regard..."

Je ferma les yeux un instant puis les rouvris.

Moi: "Je suis sûr que tu m'entends. Du moins, je l'espère."

Le bruit des machines était insupportable.

Moi: "Tu sais, hier soir, j'ai rêvé de toi et de moi. Dis comme ça, ça fait bizarre... J'ai rêvé que je te demandais en mariage et tu sais quelle était ta réponse ? Tu as dit oui. T'avais les larmes aux yeux, tu pleurais. Je t'avais longuement embrassé. Tu sais où on était ? Au bord d'une coline. Depuis là, on voyait toute la ville. C'était magnifique."

Au souvenir de ce rêve, je souris.

Moi: "Je te demanderai en mariage là-bas. Et ça, c'est une promesse que je compte réellement tenir. Mais pour que je la tienne, il faut d'abord que tu te réveilles. Je sais que t'en a mare de te battre... Je n'ai vu que de la tristesse avant que tu ne ferme les yeux. Je sais que tu ne me croirai pas mais... J'ai ressenti ta peine comme si c'était la mienne."

Je souffla un bon coup.

Moi: "Je suis là, maintenant. Et je compte t'aider à surmonter n'importe quel obstacle. Même le pire d'entre tous."

Je me leva de la chaise puis approcha délicatement mon visage du sien.

Moi: "Je serrai capable du pire pour toi. Même de mourir pour toi. Et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime. Je t'aime, Claudia Maria Gomez. Je t'aime plus que ma propre vie. Plus que n'importe quoi."

Je déposa un baiser délicat sur ses lèvres froides.

Son souffle était faible mais réussi tout de même à me faire frissonner.

Je pris délicatement sa main puis la porte à ma joue.

Je ferma les yeux, profitant de ce contact.

J'entrelaça nos doigts ensemble puis embrassa le dos de sa main.

Moi: "Je t'attendrai. Toute la vie, s'il le faut. Mais je t'attendrai. Quoi qu'il arrive."

Je me rassis sur la chaise.

Je posa ma tête sur son ventre. Ma tête suivait le mouvement de sa respiration. J'entendais son cœur batte.

Moi: "Je t'aime, mon ange."

Je ferma les yeux et sans le vouloir, m'endormir, la tête posée sur le ventre de ma petite amie.

**

Ça fait deux jours qu'elle dort. Deux jours que je lui parle. Deux jours que j'ai passé à lui raconter nos souvenirs ensemble. Deux jours que j'attends qu'elle ouvre ses yeux. Deux jours que je suis assis sur cette chaise, à l'attendre... Je n'ai pas pris la peine de rentrer chez moi. Je suis resté là depuis le début. Mes parents avaient insisté pour que je rentre à la maison, me reposer mais j'avais refusé. Ils n'avaient pas eu d'autre choix que d'accepter. Je lui avais promis de rester et je compte rester. Même si elle ne se réveille que dans un an. Quand elle ouvrira ses yeux, je serais là.

Moi: "Ah, oui ! Et la fois où on était à la piscine. Tu te rappelles ? Je t'avais jeté dans l'eau et tu m'avais gueulé dessus parce que tu ne savais pas nager."

Je souris comme un débile.

Moi: "Je n'osais pas te l'avouer mais... Parfois, je fais exprès de te mettre en colère. J'aime bien te voir t'énerver contre moi parce que je sais que si je m'approche de toi, ne serait-ce que d'un pas, tu vas perdre tout tes moyens et ta colère va s'envoler."

J'espère que quand elle se réveillera, elle ne me frappera pas.

Moi: "T'es mignonne quand tu perds tout tes moyens. Tu bégaies, tu recules mais finis par heurter le mur, tu fuis mon regard, tu te mords la lèvre, tu triture tes doigts... J'ai sûrement l'air d'un psychopathe à dire ça mais... Qu'est-ce que j'aime te voir perdre tes moyens devant moi. C'est tellement chou. Je ne peux pas m'empêcher de sourire."

Je rigola légèrement.

Moi: "Si tu n'étais pas endormie, je parierai que tu serais en train de fuir mon regard, de te cacher derrière tes cheveux et surtout, de rougir."

La porte s'ouvrit sur une infirmière.

Infirmière: "Excusez-moi. Je viens changer les bandages."

Moi: "Est-ce que les cicatrices finiront par partir ?"

Infirmière: "Un jour, oui mais ça prendra du temps."

J'hocha la tête puis baissa le regard vers mes doigts entralacés avec ceux de la belle brune.

Infirmière: "C'est votre petite amie ?"

Moi: "Oui. Je peux vous poser une question ?"

Infirmière: "Je vous écoute."

Moi: "Vous croyez qu'elle finira par me pardonner ? J'ai merdé. Je lui avais promis d'être toujours là pour elle mais... J'étais pas là."

La jeune femme posa une main sur mon épaule.

Infirmière: "Si elle vous aime autant que vous l'aimez, elle finira par vous pardonner."

Moi: "Merci."

Elle me sourit puis quitta la pièce.

Elle finira par vous pardonner... Je l'espère au plus profond de moi.

??: "Martinus ?"

Je sursauta puis tourna la tête vers l'encadrement de la porte, où se tenait à présent Marcus.

Moi: "Salut."

Marcus: "Je peux ?"

Moi: "Bien sûr."

Il entra puis referma la porte derrière lui. Il s'approcha du lit de Claudia.

Marcus: "Comme est-ce qu'elle va ?"

Moi: "Pour l'instant tout va bien mais... On sait pas si son cas va empirer ou s'améliorer."

Marcus: "Son cas va s'améliorer, tu verras."

Moi: "Vous dites tous ça... Mais c'est toujours le pire qui arrive."

Marcus: "Faut que tu garde espoir."

Moi: "C'est plus facile à dire qu'à faire."

Marcus: "Enfin bref... Je suis pas venu ici pour ça."

Moi: "Alors pourquoi ?"

Il sembla méditer une réponse.

Marcus: "Ça fait deux jours que t'es enfermé ici, tu devrais rentrer à la maison. Au moins pour te reposer."

Moi: "Non, il est hors de question que je rentre ! Je vais rester ici, avec elle, jusqu'à ce qu'elle se réveille. Même si je dois attendre ma vie ici."

Marcus: "Martinus..."

Moi: "Y a pas de Martinus qui tienne ! Je reste ici et point. La conversation est close."

Il baissa le regard vers ma petite amie.

Marcus: "Comme tu voudras... Je dois y aller, maman et papa m'attende. Tu me dis si jamais elle se réveille."

Moi: "Compte sur moi. Embrasse maman, papa et Emma pour moi, s'il te plaît."

Marcus: "Bien sûr."

Je me leva de la chaise puis le serra dans mes bras.

Moi: "Merci bro'."

Marcus: "C'est normal."

Une fois qu'il eût quitté la pièce, je me coucha aux côtés de Claudia. Le lit était suffisamment grand pour nous deux.

J'enfonça un écouteur dans mon oreille et un dans la sienne. Je lui pris la main et enclenchai la musique : Just a Dream, notre chanson.

Moi: "Tu te rappelle de cette chanson ? C'est la notre. Je voudrais tellement la chanter mais... Je pourrais pas le faire seul."

Je ferma les yeux puis s'en le vouloir m'endormir.

**

Je me réveilla en sursaut.

Une blonde accouru vers moi et ce ne fut seulement après quelques secondes que je compris qui elle était.

Infirmière: "Vous allez bien ?"

Moi: "Euh... Oui. Juste un cauchemar."

Infirmière: "Votre mère est passée et a déposer un sac pour vous."

Moi: "D'accord, merci. Comment va Claudia ?"

Infirmière: "Je dirais mieux. Son pouls n'est plus aussi faible qu'avant."

Moi: "Et c'est bon signe ?"

Infirmière: "En effet."

Elle quitta la pièce et je me laissa retomber sur le lit.

La main de Claudia était moins froide qu'avant mais restait tout de même froide. Sa peau avait repris peu à peu sa teinte habituelle.

Moi: "Mon ange, si jamais tu m'entends, fais-moi signe."

Je l'observais attentivement, attendant qu'elle bouge ne serait-ce qu'un doigt. Mais rien, elle ne bougeait pas.

Je soupira puis quitta le lit.

Je m'apprêtais à libérer sa main mais une pression s'exerça sur la mienne.

Elle serait fort ma main mais gardait tout de même les yeux fermés.

Moi: "Claudia... Mon ange."

La pression se faisait de plus en plus forte.

Moi: "Je suis là."

J'appuia sur le petit bouton rouge situé au dessus du lit.

Une minute après, une infirmière entra dans la chambre.

Moi: "Elle... Sa main..."

Infirmière: "Calmez-vous et exliquez-moi."

Moi: "J'allais libérer sa main et elle l'a serré fort. Elle est en train de la serrer de plus en plus fort. Elle va se réveiller, n'est-ce pas ?"

Infirmière: "C'est déjà un très bon signe."

Moi: "Est-ce qu'il y a quelque chose à faire pour qu'elle se réveille ?"

Infirmière: "Parlez-lui."

J'hocha la tête puis me rassis sur le lit.

Moi: "Claudia, il faut que tu te réveilles. Tu en es capable. T'es plus forte que tu ne le pense. J'ai confiance en toi, je sais que tu y arriveras."

J'embrassa le dos de sa main.

Moi: "Je t'en prie, mon ange... Je ne supporte plus de te voir couchée sur ce lit. J'ai besoin de te voir debout."

Une larme coula sur ma joue ainsi que sur la sienne.

Moi: "Elle pleure..."

Infirmière: "Continuez à lui parler."

Moi: "Je suis pas sûr de survivre si tu n'es pas à mes côtés. Je t'en prie, réveille-toi. Rappelle-toi de tous ces moments qu'on a passé ensemble. Rappelle-toi de la fois où je t'ai dis ce que je ressentais pour toi. Je n'avais jamais été autant sérieux de toute ma vie."

Je pleurais désormais.

Moi: "Ton grand-père aussi, veut que tu te réveilles. Marcus, Ariel, Lukas, Joey, Emma, ma mère, mon père, Sophie, Angelo, Lisa... Tout le monde veut que tu te réveilles."

Je m'approcha de son oreille.

Moi: "Ouvre les yeux, je t'en supplie. Je t'aime mon ange."

Et c'est à ce moment qu'elle ouvrit les yeux.

**

J'ai pleuré en écrivant ce chapitre. J'espère qu'il vous aura plu.

♥️♥️

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