Chapitre 33

??: "Comme on se retrouve !!"

Je m'arrêta puis me retourna avant de reculer, m'éloignant le plus possible de Jack.

Jack: "Contente de me voir ?"

Je le regarda avec dégoût.

Jack: "Fait pas ce regard."

Il plaça une mèche de cheveux derrière mon oreille et je le repoussa.

Jack: "Comment ça tu sors avec mon cousin. Qu'est-ce qui te fais croire qu'il est une bonne personne ?"

Moi: "Comment tu peux dire ça de ton propre cousin ?"

Jack: "C'est simple : on s'aime pas."

Moi: "C'est pas évident d'avoir un connard comme cousin."

Il rigola puis replongea ses iris bleues dans les miennes.

Jack: "Tu semble si sûre de toi. Tu penses que c'est un bon mec mais t'es-tu déjà demandé s'il n'avait jamais aimé une autre fille, avant toi. Une fille comme... Léna."

Moi: "C'est sûrement du passé."

Jack: "Je peux t'assurer que non."

Moi: "T'as une preuve ? Non. Alors tu ferme ta putain de gueule et tu me laisses tranquille, à moi et à lui."

Je me retourna mais il m'attrapa le poignet, me retournant vers lui.

Jack: "Quand tu comprendras, ne viens pas pleuré vers moi."

Moi: "Il faudrait déjà que je pleure."

Jack: "Je rigole pas, Claudia."

Moi: "Je rigole pas, non plus, Jack."

J'avais insisté sur son prénom.

Moi: "Maintenant, si tu veux bien, je vais rentrer chez moi pour voir mon petit ami."

Il me lâcha le poignet et j'en profita pour partir au plus vite.

J'ouvris mon casier puis y déposa des livres avant d'en prendre d'autres.

Mon casier se referma avant qu'un visage n'apparaisse.

Moi: "Loren..."

Loren: "Claudia !"

Moi: "Je peux t'aider ?"

Loren: "Oui, malheureusement."

Moi: "Je t'écoute..."

Loren: "Quitte Martinus ! Il est à moi ! Il ne t'aime pas !"

Je rigola.

Moi: "C'est tout ce que t'avais à me dire ?"

Je referma mon casier puis rangea mes livres dans mon sac.

Loren: "Si tu veux rester en vie, pendant encore un moment, je te conseille de le quitter et tout de suite."

Moi: "Et bien, il se figure que je ne compte pas le quitter."

Loren: "Je vais te tuer !"

Moi: "Qu'es-ce qui te retiens de le faire, maintenant ?"

Elle me lança un regard noir.

Moi: "Au revoir, Loren."

Je me retourna puis marcha dans le couloir.

??: "Mademoiselle Gomez !!"

Mon prof de musique s'arrêta devant moi.

Moi: "Oui ?"

M. Millkovich: "Je voudrais te parler, tu as une minute ?"

Moi: "Bien sûr."

M. Millkovich: "Comme tu le sais, nous adorons ta voix. C'est pourquoi j'ai pensé que tu ferais un super duo avec Jack. Il a une excellente voix."

Je me figea.

Moi: "Avec... Avec Jack ?"

M. Millkovich: "Oui. Je lui en ai déjà parlé et il est d'accord."

(-C: bien sûr qu'il l'est !)

M. Millkovich: "Alors ?"

Moi: "Est-ce que je pourrais y réfléchir ?"

M. Millkovich: "Tu n'as pas besoin de réfléchir. C'est soit oui, soit non."

Je sais que si je dis oui, je vais le regretter mais j'ai envie de savoir de quoi il parlais, à propos de Tinus. Pas que je n'aie pas confiance en lui mais... Chaque fois que je prononçais le nom de Léna, il disparaissait. Il ne parlait pas d'elle. Il n'aimait pas aborder le sujet. Pourquoi ?

Moi: "Ok."

M. Millkovich: "C'est oui ?"

Moi: "Oui."

M. Millkovich: "Passe demain, avant les cours, à mon bureau. Et sois là dix minutes avant."

Il disparut de mon champ de vision.

Mais qu'est-ce que je viens de faire ? Putain ! J'ai confiance en Martinus. Alors pourquoi j'ai accepté ? C'est pas comme ça que j'obtiendrai des réponses.

Je quitta l'école puis me dirigea vers chez moi.

Marcus et Martinus avaient dû partir plus tôt, problème au studio ou je ne sais quoi. Quant aux autres... Je leur ai dit de ne pas m'attendre.

J'ouvris la porte puis monta directement en haut.

Je referma la porte puis attrapa mon téléphone.

Martinus: "Allô ?"

Moi: "Oui. C'est moi."

Martinus : "Je sais que c'est toi, mon ange."

Moi: "Tu rentres quand ? J'ai besoin de te parler."

Martinus: "Je sais pas. Ça va ?"

Moi: "Oui, oui. Je voulais juste te parler."

Martinus: "Je passe chez toi vers 20:00, ok ?"

Moi: "On peut se retrouver quelque part ?"

Martinus: "Oui. Où ?"

Moi: "Devant le Starbucks, 20:00."

Martinus: "J'y serai."

Je raccrocha puis me laissa tomber sur le lit.

J'ai besoin de réponses et pas qu'à ce problème.

Moi: "Mais qu'es-ce que j'ai fait ?"

Je réfléchis bien à ce que je m'apprêtais à faire puis me leva avant de descendre.

Maman: "Tu vas où ?"

Moi: "Je dois aller faire un truc important."

Mario: "Tu rentres pas trop tard."

Moi: "C'est noté."

Je quitta la maison.

Il a dit qu'il était en stage dans un garage.

Je sais lequel...

**

Moi: "Jack !"

Le concerné détourna ses yeux du groupe de garagistes puis se retourna vers moi.

Son sourire s'agrandit.

Jack: "Je t'ai tellement manqué que t'as dû venir jusqu'ici."

Moi: "Je viens pour te parler !"

Je croisa mes bras sur ma poitrine.

Il quitta le groupe puis s'approcha de moi.

Moi: "Je veux que tu me parles de cette Léna."

Jack: "Jalouse ?"

Moi: "Non ! Je veux juste une réponse."

Jack: "Je sais pas grand chose. Je sais juste qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre et qu'il avait eu un problème avec Loren, je crois et après ça, elle est partie."

Moi: "Quel problème ?"

Jack: "Qu'es-ce que j'en sais. Demande-le lui."

Je baissa les yeux.

Jack: "Ou peut-être qu'il ne veut pas t'en parler. C'est pour ça que t'es venue ?"

Moi: "La raison pour laquelle je suis ici, ne te regarde pas."

Jack: "Comme tu veux mais sache que tu me dois quelque chose."

Moi: "Je ne te dois absolument rien."

Jack: "Je ne donne pas d'information gratuite. Avec moi, tout à un prix."

Moi: "Je ne te rendrai aucun service. T'es pas mon pote."

Jack: "T'as changé depuis Noël."

Moi: "Je n'ai pas changé."

Jack: "Si. Et ta mère s'en ait même rendue compte."

Moi: "Qu'est-ce que ma mère vient faire ici ?"

Jack: "Elle ne t'as pas dit que l'on s'était rencontré en Suède ?"

Moi: "Tu la suis, maintenant ?"

Jack: "Pure hasard, chérie."

Moi: "Ne commence pas avec tes surnoms."

Il rigola puis reprit son sérieux.

Jack: "Je ne suis pas ton ennemi, Claudia. Je cherche juste à t'aider. J'en sais beaucoup plus que tu ne le pense."

Moi: "Alors si t'en sais autant, dis-le moi."

Jack: "Tu le sauras en temps voulu."

Je rigola.

Moi: "Tu crois que je vais attendre assise que les réponses viennent ?"

Jack: "C'est ce que tu devrais faire."

Moi: "Non, c'est pas ce que je devrais faire. Je veux ces réponses et je les aurai."

Jack: "N'en sois pas si sûre."

Moi: "Au revoir, Jack."

Je me retourna pour partir.

Jack: "La vérité peut être dure à supporter."

Dure à supporter ?

Je repris mon chemin.

Je sais déjà quelques truc sur cette certaine Léna. Mais ce n'est pas ça qui m'inquiète le plus. J'ai repensé au rêve que j'avais fait : celui où ma mère tuait mon père. Je dois savoir la vérité. J'ai l'impression que plusieurs choses m'ont était cachées et j'ai besoin de réponses.

Je me dirigea vers l'hôpital puis pénètra à l'intérieur.

Commençons par le commencement.

(-C: c'est dur d'y revenir.)

Moi: "Bonjour. J'aurais une question."

Réceptionniste: "Je vous écoute."

Moi: "Il y a quelques années, un homme et une jeune fille se sont retrouvés ici, suite à un accident de voiture. Et je voulais savoir si vous aviez des informations sur cet accident."

Réceptionniste: "Oui mais c'est confidentiel. Et en quoi cela vous intéresse ?"

Moi: "C'était moi, la petite fille."

Réceptionniste: "Oh... Toutes les condoléances."

Moi: "Merci."

Réceptionniste: "Malheureusement, je ne peux rien pour vous."

Moi: "Je vous en prie. J'ai vraiment besoin de réponses."

Elle m'observa un instant puis soupira.

Réceptionniste: "Vous ne direz à personne ?"

Moi: "Personne."

Réceptionniste: "Bien, suivez-moi."

Elle se leva de sa chaise et je la suivit.

Nous descendîmes au sous-sol. Elle ouvrit une porte.

Réceptionniste: "Je suis dans le couloir. Les dossiers sont par ordre alphabétique."

Moi: "Merci."

Réceptionniste: "Dépêchez-vous."

J'entra dans la pièce puis la porte se referma.

J'ouvris tiroir « GA - GU » puis fouilla.

Une fois que j'eus le dossier à mon père en main, je l'ouvris puis pris chaque pages en photo.

Je le feuilleta avant que la porte ne s'ouvre brusquement.

Réceptionniste: "Sortez."

Je rangea le dossier puis quitta la pièce.

Moi: "Merci, une fois de plus."

Je quitta l'hôpital puis rentra chez moi.

Je ne pris pas le temps de retire mes chaussures que je m'attaqua à mon ordinateur.

Je tapa « Accident de voiture, 08 octobre 2008 » sur la barre de recherche.

Je cliqua sur le premier article.

« Le 08 octobre 2008, le soir, un camion rentra en collision avec un véhicule [...]. Un homme y perdit la vie mais nous avons pu sauver la jeune fille, âgée de seulement cinq ans [...]. La police pense que ce n'était pas un accident mais plutôt un meurtre. Le coupable n'a jamais été retrouvé [...]. »

Je rechercha d'autres informations mais n'y trouvis rien qui puisse m'aider.

Ma mère était sortie juste après m'avoir enfermée, ensuite mon père débarque puis un accident se produit et le lendemain, ma mère apparaît.

Tout est lié ! J'en suis sûre. Ça ne peut qu'être elle !

Moi: "MARIO ?"

Mario: "OUI ?"

Moi: "VIENS-LÀ, S'IL TE PLAÎT."

La porte s'ouvrit.

Moi: "Tu travailles pour la police, non ?"

Mario: "Oui, pourquoi ?"

Moi: "Ferme la porte."

Il referma derrière lui puis s'appuia contre celle-ci.

Moi: "J'ai besoin de réponses. J'aimerais comprendre comment cet accident de voiture c'est produit mais pour ça, j'ai besoin de ton aide."

Mario: "Je ne peux rien faire, Claudia."

Moi: "Je sais mais je te demande d'essayer. Je suis sûre que vous avez des informations utiles pour moi."

Marion: "Nous savons que ce n'était pas un accident."

Moi: "S'il te plaît. Promis, je ne dirai rien à ma mère."

Il parut peser le pour et le contre.

Mario: "Je vais voir ce que je peux faire."

Moi: "Merci et surtout, ne lui dis rien."

Mario: "Je garde ça secret."

Il quitta la pièce.

Il ne me resterait qu'à demander aux amis à ma mère. Mais je suis pas sûre d'y arriver, elles en a tellement.

Les affaires de papa !

Je retira ma veste puis quitta la pièce.

Je retira mon pendentif en forme de clé puis ouvris la porte.

Voilà pourquoi mon père m'avait donné cette clé : pour ouvrir la porte de son bureau.

Je referma derrière moi puis observa la pièce.

J'ouvris tous les tiroirs à la recherche de quelque chose qui puisse m'aider à découvrir la vérité.

Je m'arrêta sur une lettre.

Je tira la chaise en arrière puis m'y installa confortablement.

Je déplia le papier puis commença ma lecture.

« Claudia, ma chérie,

Si un jour tu trouves cette lettre c'est que quelque chose s'est produit. Je savais qu'un jour, tu voudrais savoir la vérité. C'est pourquoi j'ai laissé des indices, que tu trouveras au fur et à mesure que tu enquêtes. Je vais commencer par t'expliquer le début de cette histoire.

J'avais rencontré ta mère lors d'une soirée, au Portugal. Elle était là, en vacances, devant mes yeux. J'avais tout de suite su que se serait elle que je voulais épouser. Quelques années plus tard, j'ai découvert une chose qui m'a brisé de l'intérieur. J'ai découvert que ma femme, ta mère, avait eu une liaison avec mon frère. Oui, mon frère, Jackson. Ils avaient eu une fille ensemble. Elle m'avait fait croire qu'elle partait en voyage d'affaires mais je savais qu'elle partait pour ne pas que je découvre cette grossesse. Mais je le savais déjà et elle n'en savait rien. Un an après, tu es née. Tu étais la plus belle chose sur cette planète. Tu étais magnifique. Ta mère était heureuse mais ça n'avait pas duré longtemps, car plus tu grandissais, plus elle te haïssait. Je n'ai jamais compris pourquoi.

Tu sais déjà un bout de l'histoire. Tu dois être au bord de la crise de panique.

Tu as une sœur.

Je t'aime. Papa. »

Les larmes coulaient en abondance.

J'ai une sœur qui est fille de mon oncle qui n'est autre que Jackson ?

Non, ce n'es pas possible. Pourtant, je sais que mon père ne mentait pas.

Je me leva puis quitta la chambre, sans oublier de refermer la porte.

Je quitta, une fois de plus, la maison et me dirigea vers le studio - là où serait Jackson.

Je suis désolée les garçons.

J'entra dans le studio puis me dirigea, furax et les larmes aux yeux, vers Jackson.

Jackson: "Clau-"

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que mon poing avait déjà atterrit sur son visage.

Moi: "Tu le savais ! Tu le savais et tu m'avais rien dit !"

Jackson: "Je savais quoi ?"

Moi: "FAIT PAS L'IGNORANT ! TU SAVAIS QUE J'AVAIS UNE SŒUR PARCE QU'ELLE EST TA PUTAIN DE FILLE ! T'AS BAISSÉ AVEC MA MÈRE ! T'AS EU UNE FILLE AVEC ELLE ! AVEC LA FEMME À TON FRÈRE ! TU M'AS CACHÉ QUE T'ÉTAIS MON ONCLE ! TU M'AS REGARDÉ DANS LES YEUX ET TU M'AS DIT QUE T'ÉTAIS UN SIMPLE POTE À MON PÈRE !"

Jackson: "Tu ferais mieux de te calmer, Claudia."

Moi: "DE ME CALMER ? JE VIENS DE DÉCOUVRIR QUE J'AI UN ONCLE ET QU'IL A EU UNE PARTIE DE JAMBES EN L'AIR AVEC MA MÈRE ! ET LE PIRE, C'EST QUE T'AS EU UNE FILLE AVEC ELLE ! UNE FILLE... UN ENFANT..."

Les larmes n'arrêtaient pas de couler.

Jackson: "C'est ta mère qui m'y a forcer."

Moi: "Et toi t'as accepté !"

Jackson: "J'avais pas le choix, Claudia. Elle m'avait menacé de mort."

Moi: "Tu me dégoûte !"

Jackson: "Laisse-moi tout t'expliquer."

Moi: "Je veux pas de tes excuses !"

Je lui asséna une violemment claque. Sa tête tourna sur le côté.

Moi: "Elle aurait dû te tuer et t'enterrer !"

Je lui tourna le dos puis quitta le studio.

??: "Claudia ?"

Je m'arrêta.

Moi: "J'ai pas envie d'en parler."

Martinus: "Il vient de se passer quoi, là ?"

Je me retourna vers lui.

Moi: "Tu veux savoir ce qui vient de se passer ? Je viens de découvrir que j'ai une sœur qui n'est même pas la fille à mon père. Je viens de découvrir que cette pute qui m'as servi de mère avait couché avec mon oncle qui en réalité était juste devant mes yeux."

Martinus: "Calme-toi. Pas besoin de réagir comme ça."

Moi: "Tu veux que je réagisse comment ? J'ai une sœur ! Une putain de sœur ! Je sais même pas son prénom, ni même où elle est !"

Martinus: "Laisse-le au moins t'expliquer."

Moi: "Non. J'ai pas besoin de ses explications."

Martinus: "Il a dit qu'il avait été menacé de mort."

(-C: et si Loren avait menacé de tuée Léna ? Elle t'a bien dit qu'elle allait te tuer.)

Moi: "Comme Léna, peut-être ?"

Il se figea.

Moi: "Je sais qui elle est. Jack m'a raconté ce qu'il savait sur elle."

Martinus: "T'as été voir Jack ?"

Il contracta la mâchoire puis serra les poings.

Moi: "J'avais besoin de réponses. Chaque fois, que j'ouvrais ma bouche pour dire ne serait-ce que Lisa et Léna, tu disparaissais."

Martinus: "J'avais pas envie d'en parler."

Moi: "Et moi, j'avais besoin de réponses. Je savais que t'allais être dans cet état mais j'ai préféré y aller. Tu sais pourquoi ? Parce que je tiens à toi et que j'ai pas envie que tu sois mêlé à mes problèmes. J'avais déjà rencontré une certaine Léna et elle était pas fleur bleue. J'avais besoin de savoir si c'était elle ou pas."

Martinus: "Et c'était elle ?"

Moi: "J'en sais rien ! Je sais pas si c'est la sœur à Lisa dont t'étais amoureux mais je sais que t'étais amoureux d'une Léna."

Martinus: "C'était la sœur à-"

??: "Martinus ! On doit rentrer !"

Moi: "Je suis désolée d'avoir interromput votre réunion avec Jackson et je suis aussi désolée de ne pas te l'avoir demandé à toi mais tu disparaissais à chaque fois, j'ai pas eu le choix... J'ai trop souvent été déçue. Passe une bonne soirée."

Je lui embrassa la joue puis me remis en marche, avec comme destination : le cimetière.

**

Moi: "Pourquoi tu l'as pas quitté ? Pourquoi tu m'as rien dit ? Même si j'étais petite. Je ne t'en veux pas parce que je sais que tu l'as fait pour mon bien. Je t'aime plus que tout, papa."

Je déposa la bouquet dans le vase puis embrassa la petite photo de lui.

J'observa une dernière fois la tombe puis quitta les lieux.

Les mains dans les poches de ma veste, j'avançais dans les rues. C'était bientôt la fin de la journée et je n'avais pas envie de rentrer. Je n'avais pas envie de revoir le visage de la femme qui a menti de cette manière à mon père.

Cette femme que j'avais aimé depuis mon enfance, celle que j'avais eu pour modèle, celle qui était un exemple à suivre... En réalité, elle n'était qu'une menteuse qui maltraite sa propre fille depuis neuf ans. Elle n'a jamais cru en moi parce qu'elle croyait sûrement plus en ma sœur. Elle avait préféré la garder loin de moi, loin de mon père. Elle avait caché les preuves à tout le monde, sauf à mon père. Elle l'avait fait souffrir de la pire des manières. Elle l'avait brisé de l'intérieur. Je veux venger la mort de mon père mais pour ça il faut que je sache qui l'a tué. Je suis sûre que c'est elle mais je n'ai aucune preuve de ce que je dis. Il me faut chercher, il me faut faire des recherches, il fait que je creuse.

Je m'arrêta, remarquant la présence de Loren, à l'autre bout de la rue.

Elle marchait aux côtés d'un homme. Aux côtés de... Lui ?

Non, non. Ne me dites pas que Loren est la fille à....

??: "Excusez-moi."

Je sursauta puis me retourna.

Moi: "Oui ?"

J'aurai peut-être mieux fait de ne pas me retourner.

Alex: "Alors ? Contente de me revoir ?"

Je me figea sur place. Je n'arrivais plus à bouger, mon cerveau ne répondait plus, mon cœur battait à tout rompre dans ma cage thoracique, mes mains étaient devenues moites, ma respiration devenait saccadée.

Moi: "Al- Alex..."

Alex: "En chair en en os, princesse."

**

Je suis vraiment désolée si je ne poste pas de manière régulière. Les cours ont repris et ça va être un peu plus dur pour poster mais je vais faire de mon mieux.

Vous pensé que c'est qui la sœur à Claudia ? Et cette Léna ?

♥️♥️

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