Chapitre 31
La cérémonie était finie et maintenant, nous étions tous dans une grande salle qui nous servait de restaurant.
Marcus dansait avec Ariel, Tinus avec Emma, Sophie avec Angelo, ma mère avec Mario, Anne avec Erik... Et moi, j'étais assise.
??: "Tu veux danser ?"
Un garçon entra dans mon champ de vision.
Moi: "Non, merci."
??: "Aller !!"
Je soupira puis releva la tête.
Moi: "Jack..."
Jack: "Surprise, poupée ?"
Moi: "Qu'est-ce que tu fais ici?"
Jack: "Bah, voyons... Je suis venu au mariage de ta mère."
Moi: "T'es pas de la famille !"
Jack: "Et alors ? Martinus, non plus."
Moi: "Dégage de ma vue !"
Jack: "Pourquoi ? Je suis pas beau à voir ?"
Je me leva.
Moi: "Tu veux quoi ? Me faire chier ? Parce que si c'est ça, tu peux partir. Y a déjà assez de personnes qui me font chier dans ma vie."
Jack: "Je veux juste-"
??: "Un problème ?"
Une main se posa dans le creux de mon dos.
Jack: "Enfaite-"
Moi: "Non ! Il était sur le point de me laisser tranquille. N'est-ce pas ?"
Jack: "À plus, poupée."
Il quitta notre champ de vision.
Martinus: "Il t'as dit quelque chose de méchant ou autre ?"
Moi: "Non, t'inquiètes."
Martinus: "Une danse ?"
Moi: "Je..."
Martinus: "À lui, tu à réussi à lui dire non mais à moi, t'arriveras pas."
Moi: "T'es sûr ?"
Martinus: "Plus que sûr."
Je le regarda dans les yeux, un moment.
Martinus: "Une danse ?"
Moi: "Non."
Nos regards étaient toujours en contact.
Moi: "T'as raison ! J'arrive pas à te dire non."
Je lui pris la main puis le tira vers la piste de danse.
Il rigola.
Il plaça mes mains autour de son cou puis m'attira à lui - ou plutôt me colla à lui.
Ses mains étaient sur mes hanches.
Martinus: "Il s'est passé quelque chose pendant ces trois derniers jours ?"
Moi: "On en reparlera plus tard parce qu'elle peut nous entendre."
Martinus: "Bien sûr, chouchou."
J'observa la salle.
Moi: "Arrête de me fixer comme ça, c'est gênant."
Son rire mélodieux parvint à mes oreilles.
Martinus: "Je peux pas m'en empêcher... T'es trop belle à voir."
Mon regard rencontra le sien.
J'ouvris la bouche mais la referma aussitôt.
Martinus: "C'est moi où tu rougis ?"
Moi: "C'est la lumière !"
J'avais répondu trop vite. Son sourire s'agrandit, dévoilant une rangée de dents parfaitement alignés.
Martinus: "C'est sûrement la lumière."
Il se moquait parfaitement de moi.
Moi: "Te moques pas !! C'est pas de ma faute, si j'aimes pas que les gens me le fassent remarqué."
Il embrassa ma joue puis me fis tourner sur moi-même avant de m'attirer à lui.
Martinus: "Elle est bien cette musique."
Moi: "C'est Us Against The World, ma préférée du moment."
Martinus: "C'est nous contre le monde."
Je posa la tête sur son épaule.
Moi: "Toi et moi contre le monde."
Martinus: "Ensemble ?"
Moi: "Toujours."
La musique s'arrêta mais ne n'avais aucune envie de me détacher de lui.
Je releva la tête pour observer ma grand-mère prendre le micro.
Grand-mère: "Je voudrais dire quelques mots à ma fille. D'abord, je tiens à te dire que je suis fière de toi et de deux je tiens à te dire que je t'aime plus que tout au monde. Tu es la plus belle chose que me soit arrivée dans la vie. Tu as grandi trop vite, à mon goût. Tu savais ce que tu voulais dans la vie et tu te battais pour y arriver. Tu l'as toujours fait. Tu t'es battue pour obtenir cette entreprise, tu t'es battue pour réussir. Tu es un ange. Tu aides les gens. Tu leur donne tout ton amour. Tu te maries à nouveau. Je suis tellement mais tellement fière de toi. Je t'aime fort, ma chérie."
Des applaudissements se firent entendre.
Grand-mère: "Claudia, c'est à toi."
Je le détacha de Tinus puis monta sur scène.
J'avais donné les paroles au DJ pour qu'il les traduise et qu'il les passe sur l'écran.
Moi: "C'est une chanson que j'avais écrit, il y a longtemps, si on veut. Et j'ai envie de vous la chanter."
Je lança un regard au DJ qui lui, hocha la tête.
Les lumières s'éteignirent et se rallumèrent petit à petit.
**
Mettez la musique à partir de là.
(Je sais que c'est pas la meilleure musique et que ça fait bizarre de la mettre mais je l'aime bien...)
**
Moi: "Estoy aquí
Sin nada más
No sé porque
Lo siento así
Parece que
Esta vida no es real
Relámpagos, memorias
Un fuego que me separo
Quieren que yo
Pueda encontrar mi verdad
Pero hay tanto amor alrededor
Y mariposas en mi pelo
Sueños en el aire
Sueños en el aire
Y la llave que abre el cielo
Quiero recordar que la vida es un sueño
Y se hace realidad
Si no dejo de intentar
Aún queda mucho por andar
Quiero recordar que la vida es un sueño
Y en mi corazón siempre guardare un lugar
Por si te llego a encontrar
Al despertar, al despertar
Imagine felicidad
Caminos que, quiero seguir
Y que al andar, me acercan mas y mas
Una canción, memoria
Historias que no conocí
Que suenan en mi
Encontrando mi verdad
Pero hay tanto amor alrededor
Y mariposas en mi pelo
Sueños en el aire
Sueños en el aire
Y la llave que abre el cielo
Quiero recordar que la vida es un sueño
Y se hace realidad
Si no dejo de intentar
Aun queda mucho por andar
Quiero recordar que la vida es un sueño
Y en mi corazón siempre guardare un lugar
Por si te llego a encontrar
Al despertar
Siempre habrá un amanecer
Para que donde de estés
Puedas volar a donde estoy
Esperando encontrar
Lo que le falta a mi libertad
Quiero recordar que la vida es un sueño
Y en mi corazón siempre guardare un lugar
Por si te llego a encontrar
Al despertar."
Tout le monde applaudissaient et je rouvris les yeux
Des larmes avaient coulées sur les joues. Je serrais le pendentif que mon père m'avait offert, dans ma main.
J'observa un instant ma mère puis descendis de la scène.
Je quitta la salle.
Les larmes menaçaient de couler à flot mais je faisais du mieux que je pouvais pour ne pas pleurer.
J'essuia celles déjà présentes puis partis m'asseoir sur l'herbe à quelques pas de la salle.
J'observa le ciel; il devait être plus de dix-sept heures.
Je grelottais mais j'en avais rien à foutre.
Tous les souvenirs faisaient surface.
Je ferma les yeux puis les rouvris, la vue floue.
La faible lueur de la lune suffisait à m'apaiser.
Moi: "Je t'aime, papa."
Je sentis une présence à les côtés. Pas besoin de tourner la tête pour savoir qui c'est.
Martinus: "C'était... Magnifique."
Il observa le ciel.
Je frissonna de froid.
Il retira sa veste puis la posa sur mes épaules.
Moi: "Tu risques pas d'avoir froid ?"
Martinus: "Peut-être mais je veux pas te voir frissonner de froid."
Moi: "Merci."
J'enfila la veste puis huma discrètement l'odeur.
Martinus: "T'as maigri..."
Moi: "Comment tu fais pour le remarquer ?"
Martinus: "Je sais pas. Je le remarque, c'est tout."
Moi: "Ouais. Elle ne m'as pas laisser avalé quoi que ce soit, à part boire de l'eau."
Martinus: "J'en étais sûr. C'est pour ça que je t'ai apporté un gâteau."
Il me tendit l'assiette.
Moi: "Tu manges avec moi ? J'ai pas envie de manger toute seule."
Martinus: "J'ai faim, alors..."
J'attrapa la petite fourchette en plastique qu'il me tendait puis mangea un morceau de la part de gâteau au chocolat.
Je coupa un autre morceau avec la fourchette puis le tendit à Tinus. Il ouvrit grand la bouche puis le mangea.
Martinus: "Merci."
Nous terminâmes l'assiette dans le silence. Seul les bruits de la nature ou de la musique envahissaient l'air.
Martinus: "La chanson... Elle parlait d'un feu... Mais tu n'as jamais étais au milieu d'un feu, n'est-ce pas ?"
Moi: "Oui. Quand j'étais petite."
Martinus: "Comment ça ?"
Moi: "J'étais chez mes grands-parents, les parents à mon père. Mon père était déjà mort. Il ne me restait plus que eux. J'étais en train de jouer dans la chambre d'amis et la maison a prit feu. J'étais dans la pièce et je savais pas comment en sortir. C'est mon grand-père qui m'a sortis de là-bas mais il n'a pas pu sauver ma grand-mère. Et il s'en veut et... Moi aussi."
Martinus: "Pourquoi ?"
Moi: "Je me dis que s'il m'avait laissé, elle serait à ses côtés. Alors qu'il a préféré me sauver moi."
Martinus: "C'est pas ta faute. C'était un accident. T'avais failli y perdre la vie, toi aussi. Tu ne peux pas t'accuser de tout. Rien est de ta faute, rien."
Moi: "Tu dois te dire que j'ai vraiment une vie de merde."
Martinus: "Je me dis juste que t'as un vie différente de la mienne, que t'as souffert pour beaucoup de choses, que t'as essayé de garder la tête haute malgré les obstacles, que tu as perdu des gens qui t'étaient cher mais que tu en as connu d'autres, que t'as avancé dans l'obscurité, sans lumière pour t'éclairer mais que tu retrouves petit à petit le chemin, que t'es toi malgré tout ce qui t'arrive, que tu te force à reste forte alors que tu as baissé les bras depuis longtemps, que t'essayes de vaincre tes peurs, que tu fais des efforts pour avoir une meilleure vie, que tu cherches toujours à faire sourire les gens de ton entourage mais que toi-même t'es triste, que malgré le fait que ta mère te fais subir ces choses, tu lui portes tête... T'es une personne formidable, magnifique... Tu veux tout faire pour les autres et tu veux rien en retour, t'as un énorme cœur mais tu sais pas où le placer, tu rassure les autres fille comme quoi elles sont belles mais toi-même tu te trouves moche, tu te rends pas compte que t'es exceptionnelle, t'es différente des autres et ça te rends encore plus spéciale, tu t'en fous de ce que les autres peuvent penser de toi, tu protège les gens mais tu veux pas qu'on te protège, tu sais te débrouiller seule, tu cherches à ne pas blesser les autres, tu fais croire que tu vas bien alors que tout les soirs tu pleures toutes les larmes de ton corps, tu rassure les autres en leur disant que tout ira bien, tu es capable de t'en prendre plein la figure alors que c'est ton ami qui est coupable, tu fais en sorte que les autres se sentent spéciales, tu restes toujours dans l'ombre, tu cherches pas les ennuis avec les autres, t'avances à ta manière, t'es marrante, mignonne, t'as des qualités que personne d'autre n'a... Pourquoi tu te rabaisse, Claudia ? Pourquoi tu dis tout ça sur toi ? Pourquoi tu fais subir tout ça à ton corps ? Pourquoi vouloir changer ? T'es parfaite à ta manière. Pourquoi baisser les bras ? Pourquoi penser que aucuns de tes rêves ne se réalisera ? Tu voulais me rencontrer et je suis là. Je suis devenu ton meilleur ami alors que j'étais simplement ton idole. Tu dis ne pas croire en l'amour mais pourquoi ? Qu'est-ce qui t'empêche d'y croire ? Qu'es-ce qui t'empêche de te dire que t'es belle et que t'en vaut la peine ? Pourquoi tu la dénonce pas ? Qu'es-ce qui t'en empêche ? Des menaces ? Pourquoi t'évite à tout pris de parler de toi ? Qu'est-ce que tu caches ? Pourquoi des dois t'es distante et juste après t'es de nouveau là ? Pourquoi être si mystérieuse ? T'essayes sans cesse de te cacher, tu crois que personne ne te voit mais moi, je te vois. Tu cherches sans cesse la sortie mais tu te trompes à chaque fois de chemin. Pourquoi tu te sens coupable de tout ce qui ce passe autour de toi ? Et ce que te rabaisser, t'aides à ta sentir mieux ? T'as d'envie de faire pleins de trucs mais t'oses pas. T'es timide et c'est chou mais là, faut vraiment que tu en parles parce que ça va t'hanter toute ta vie. Tu crois que tu réussiras à tout surmonter seule mais t'y arrives pas, même si tu fais de ton mieux. Y a des gens qui pensent à toi, de gens qui veulent t'aider, ses gens qui t'aime pour ce que tu es... Pourquoi t'as peur de t'attacher à ces personnes ? T'as peur de les perdre ? Mais tu les perdras jamais. Parce que si elles sont là, maintenant, y a pas de raison pour qu'elles partent. T'as rien à te reprocher mais pourtant tu le fais. Qu'es-ce qui t'empêche d'être heureuse ? T'as tellement d'émotions à gérer que t'arrive pas à tout contrôler. Tu veux faire croire que tu vas bien, tu souris, tu rigoles, tu t'amuse... Mais au fond, tu l'es pas. Tu pleures toutes les nuits pour la vie que t'aurais rêvé avoir mais que t'as pas. T'aimerai changé les choses mais tu sais pas comment t'y prendre. Tu sais que tu peux demander de l'aide mais tu veux pas. Pourquoi, Claudia ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi ne pas tout dévoiler ? Tu pense que tu finiras par tout oublier mais tu te trompes. Ça reste encré dans ta tête mais principalement dans ton cœur et c'est ça qui te brise petit à petit. Tu tes coupes la peau, en pensant que tout ira mieux, tu vomis parce que tu penses que t'as grosse alors que tu fais même pas quarante kilos. Ton corps tiendra pas longtemps comme ça. Un jour tu finiras par fermer les yeux. Et ça sera trop tard pour réaliser l'erreur. Rends-toi compte de ce que tu fais. Merde, à la fin ! Tu veux pas faire souffrir les gens autour de toi mais c'est en te faisant souffrir que tu les fais souffrir. Tu sais comment les rendre heureux : il te suffit de tout arrêter, de sortir de l'ombre, de quitter ta souffrance, de passer à autre chose. Je veux pas te perdre, Claudia. Alors arrête ça. Arrête tout et recommence à vivre. Tu suffoque un peu plus à chaque fois parce que t'as peur que les gens te quittent, s'ils apprennent ton passé. Je veux pas te faire la morale et encore moins que tu sois fâchée avec moi, à cause de ça mais faut que tu comprennes que je veux pas te voir souffrir, je veux pas te voir disparaitre chaque jour un peu plus, je veux que suis là, à mes côtés, comme je le suis en ce moment. C'est pour ton bien que je te dis ça. Pas pour ton mal. Je veux juste te voir sourire. Un vrai sourire. Alors arrête de pleurer. Arrête de chercher à comprendre qu'es-ce que tu as foiré dans ta vie parce que t'as rien foiré, rien."
Les larmes coulaient en abondance sur mes joues.
Martinus: "Je te dis ça parce que je t'aime. Oui, je t'aime depuis le premier jour que je t'ai vu. Tout avait commencé par un simple« ça va ? » et c'est à partir de ce jour que j'ai développé des sentiments pour toi. Je veux être plus que ton meilleur ami, plus que n'importe qui a tes yeux. Je veux pouvoir t'embrasser jour et nuit, te serrer dans mes bras, te sentir près de moi, encore plus que tu ne l'ai déjà. Je sais je t'es pas prête pour ça mais je serai là, à t'attendre jour et nuit, même sous la pluie, s'il le faut. J'ai été le premier à te faire sourire, le premier à entendre ton rire, le premier à t'avoir embrassé, le premier à t'avoir offert une rose... J'ai été le premier. T'as volé mon cœur et j'arrives pas à le récupérer. T'as peur de me briser le cœur mais quoi que tu fasses, même la pire erreur, je t'aimerai toujours, pour l'éternité. Je te pardonnerai à chaque erreur. Je serai là à chaque épreuve de ta vie. Je t'aiderai à franchir les pires obstacles. Je veux que tu m'ouvres ton cœur, comme je t'ai ouvert le mien. Je sais - ou du moins j'en suis sûr - que tu ressens quelque chose pour moi. Je veux que tu sois à moi et seulement à moi. Je te dis ça parce que je veux faire ma vie avec toi, même si c'est trop tôt pour le dire. Mon plus rêve, c'est de t'épouser, de passer le reste de ma vie à tes côtés. Je serai capable de te demander en mariage, demain ou même maintenant."
Je rigola malgré les larmes.
Martinus: "Je t'aime, Claudia Maria Gomez Carson. Et je t'aimerai toujours."
Moi: "T'es... T'es ser- sérieux ?"
Martinus: "Je l'ai jamais autant été."
Ses yeux brillaient à la lueur de la lune.
(-C: ou peut-être qu'il veut pleurer...)
Moi: "Je... Je t'ai- t'aime aussi."
Il m'embrassa, une fois de plus. Avec plus de passion.
Nous nous détachâmes à bout de souffle.
Il m'attira à lui et je posa ma tête sur son épaule.
Son bras se referma sur ma taille.
Moi: "On est quoi, maintenant ?"
Martinus: "En couple ?"
Moi: "Tu le veux ?"
Martinus: "Je ne rêve que de ça."
Moi: "Alors c'est oui."
Martinus: "Vraiment ?"
Moi: "Vraiment."
Il déposa un chaste baiser sur mes lèvres puis me sera plus fort contre lui.
Martinus: "Maintenant, je pourrais dire que t'es ma petite amie."
Je rigola.
Maintenant, je sais une chose : je veux être avec lui pour le restant de mes jours.
**
J'espère que ce chapitre vous a plu.
♥️♥️
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