Chapitre Treizième, Réveil original
Une lumière vive fit froncer les yeux de Newtiteuf lorsqu'il se réveilla. Le soleil tapait directement dans sa rétine alors qu'il ouvrait les paupières. Il se tourna dans le grand lit et aperçut le coupable de son réveil, les rideaux de la fenêtres étaient ouverts sur le soleil brillant haut dans le ciel. Il ne put malheureusement pas l'observer plus de deux secondes, la rétine de ses globes oculaires ne supportant pas la lumière du jour en si grande quantité dès le réveil.
Les yeux légèrement plus propices à une observation, Julien regarda la pièce dans laquelle il se trouvait.
Les meubles savamment organisés, surmonté d'une grande quantité d'objets de toute sorte, surtout rappelant les jeux vidéos et tout leurs univers tous différents, aussi uniques les uns que les autres de manières toujours nouvelles.
Les posters cachant presque les murs le firent tilter, il se trouvait dans un endroit connu. Il jeta un coup d'oeil au réveil sur la table de nuit à côté de lui, elle indiquait treize heures largement passés. D'un coup réveillé, il paniqua complètement, faisant du bruit en voulant se débarrasser rapidement des couvertures du lit. Il n'avait pas le temps de se demander que faisait-il là où depuis combien de temps il s'était retrouvé dans cette chambre. Il avait déjà raté un bon nombre d'heures de cours aujourd'hui.
Au moment où il s'apprêtait à atteindre la porte de cette immense chambre, celle-ci s'ouvrit doucement. Le visage pâle, les cheveux en bataille, la tête de Sébastien apparut dans l'entrebâillement de la porte.
"Bien dormi Chou ?
- Qu'est-ce que je fais là ? demanda Newtiteuf sans tenir compte des paroles de son professeur, pourquoi il est si tard ?
- Tu ne te souviens plus ? Tu étais très fatigué... Tu te souviens d'hier ?
- Je... réfléchit un instant NT, oui je crois... Tu es arrivé et tu es resté avec moi mais je ne sais plus après...
- Tu t'es à moitié endormi dans mes bras après quelques minutes et donc, expliqua Seb, j'ai préféré te porter jusqu'à ma chambre plutôt que de déranger ton colloc à deux heures du matin...
- Mais la c'est toi que ça dérange ! s'exclama NT, il faut toujours que je te pose problème, je suis désolé...
- Mais c'est rien, ne t'inquiète pas ! assura Sébastien, je n'avais pas de cours aujourd'hui et tu n'as fait que dormir donc tu ne m'as pas dérangé !
- Tu es sur ? Je n'ai rien fait qui aurait pu te faire t'occuper de moi encore plus ? Je n'aime vraiment pas que tu te dérange pour moi...
- Absolument rien ! Je t'ai soigné tes blessures et amené dans mon lit, c'est tout !
- Et toi ? Tu as dormi où ?
- Sur le canapé... Mais il est aussi confortable que mon lit, se justifia Sébastien, je te jure que j'ai bien dormi !
- Mouais... Et pourquoi tu ne m'as pas réveillé ? J'ai raté des heures de cours !
- Oui, j'ai enlevé ton alarme pour que tu dormes, tu devrais mettre un code d'ailleurs, et j'ai prévenu les personnes qu'il faut que tu ne viendrais pas aujourd'hui, tu te reposes aujourd'hui et je m'occupe de toi. Point final, pas de discussion."
NT avait compris que c'était peine perdu que de vouloir insister. Il se laissa retomber sur les draps. Sébastien entra finalement, poussant la porte de son coude, un plateau garni d'un copieux petit-déjeuner entre les mains et un sourire aux lèvres.
"Quoi ?! s'exclama Julien, mais tu m'as dit que tu n'avais rien fait !
- Bah oui, répondit son aîné avec indifférence, c'est rien ça.
- Rien ?! s'offusqua le plus jeune, mais tu te moques de moi ou quoi ? C'est énorme ce truc !"
En effet, le plateau était garni de mets en tous genres, du simple bol de céréales aux petits gâteaux faits maison, fumant encore légèrement et très soignés. Les odeurs sucrées émanaient en abondance jusqu'aux narines du jeune homme couché et son estomac gronda de contentement, il allait être bien rassasié.
"Peut-être, fit Sébastien, son éternel sourire malicieux aux lèvres, mais ton petit ventre à l'air satisfait.
- Gna gna gna, grogna NT en croisant les bras, prenant néanmoins le plateau sur ses jambes, bon, merci."
Sébastien éclata de rire, amusé par la réaction de son ami. NT pouffa un petit peu lui aussi avant de commencer à manger le véritable festin cuisiné pour lui et lui seul.
Le professeur s'était assis sur le lit et observait intensément son jeune élève qui se délectait du plat de mets après une bonne nuit d'un sommeil réparateur.
"Mais pourquoi tu n'as pas voulu que j'aille en cours aujourd'hui en fait ? questionna NT la bouche à moitié pleine.
- Je te l'ai dit, soupira doucement Sébastien, tu en avais besoin. Tu es tombé de sommeil dans mes bras hier et puis tu étais... blessé, finit il en crachant presque le dernier mot.
- Je suis encore désolé... murmura le concerné en baissant la tête.
- J'espère bien, répondit l'aîné en soupirant, et je te surveille de près pour que tu ne recommence pas, de très près.
- C'est flippant ça tu sais ?
- Oui, répondit-il simplement.
- D'accord... Mais du coup tu veux que je reste toute la journée avec toi ou tu me laisseras partir sans vouloir me kidnapper ?
- Tout dépend de toi, et de ton état. Pendant que tu dormais, je n'ai pas osé te soigner de peur de te faire mal mais maintenant je n'ai aucun scrupules ! Tu vas souffrir, petit, déclara Sébastien en se levant, lançant un clin d'oeil au passage.
Pendant que Sébastien allait chercher le nécessaire pour soigner le bras de NT, celui-ci finissait son copieux repas, les pensées orientées tout naturellement vers sont professeur si attentionné.
Il n'était arrivé qu'à la moitié alors que son professeur revenait, une petite trousse transparente à la main, une blouse blanche avec une croix rouge sur le haut gauche, un sourire malicieux aux lèvres.
"Alors, on a un vilain bobo ? susurra l'homme médecin d'une voix mielleuse, je m'en vais te soigner tout ça vite fait moi !"
Le brun couché dans le lit de sont ami soupira en souriant:
"Ça recommence les conneries, Seb, tu peux jamais t'en empêcher hein ?
- Je préfère faire de l'humour si tu vois ce que je veux dire..."
NT baissa la tête, honteux. Toujours cette culpabilité qui le rongeait jusqu'à l'os.
"Je rigole NT !!! s'écria Seb en se jetant sur le lit pour atteindre le jeune homme où le remord avait élu domicile, c'est autant ma faute que la tienne...
- Pourquoi tu dis ça ? s'étonna Julien alors que son professeur le serrait contre lui, c'est moi qui ai fait n'importe quoi et c'est toi qui en est la victime !"
Sébastien stoppa son étreinte et prit le bras mutilé de son élève, l'air ferme et grave. Il souleva la manche et retira le bandage. Les plaies étaient propres mais toujours bien présentes, toutes baveuses de sang plus ou moins sec. Il récupéra la trousse précédemment jetée sur le côté opposé du lit et en sortit un coton ainsi qu'une bouteille d'alcool désinfectant.
Il en imbiba la matière blanche et nuageuse et commença à en tapoter les multiples blessures.
"Je ne suis la victime d'absolument rien venant de toi, je participe, prend part, mais ne subi rien. J'ai aidé, profité, apprécié mais tu ne m'as jamais fait du mal.
- Pourtant je ne t'attire que des ennuis, ne me dit pas que tu aimes ça ?
- Pas forcément les ennuis en eux-mêmes mais ce qui m'arrive avec toi est plutôt plaisant.
- Encore désolé.
- Tais toi, s'écria sèchement l'homme en frottant son bras d'un coup, arrachant un petit cri au détenteur du membre blessé, je n'aime pas que les gens s'excusent alors qu'ils n'ont rien fait.
- Ah bon d'accord... murmura l'étudiant, je m'arrête alors...
- Bonne idée, lui répondit son professeur, mais par contre, je n'ai pas envi ni besoin d'excuse mais je ne dirai pas non à des explications.
- À propos de quoi ?"
Sébastien jeta le morceau de coton à travers la pièce et prit une nouvelle bande propre. Il commença à la dérouler autour du bras, en serrant bien fort.
"De ce qu'il s'est passé, de tout ce qu'il s'est passé hier.
- Je t'ai déjà dit que si j'ai fait ça c'était à cause de la culpabilité, je m'en voulais vraiment.
- Oui, j'ai bien compris ça. Mais justement, pourquoi as-tu tourné la tête ? Enfin... Tu vois non ? termina-t-il les yeux rivés sur le bandage qu'il s'affairait à enrouler, visiblement gêné.
- Je... C'est très compliqué... Je ne sais pas si je pourrais l'expliquer... Tu ne me connais pas vraiment et pour comprendre... enfin essayer, je ne comprends pas vraiment moi même, tu devrais au moins en apprendre plus sur moi...
- Tu t'embrouilles tout seul là, Bichon. Reprend permis le début, fit Sébastien en se redressant, le bandage terminé.
- Je... oui pardon
- Calme toi Bichon. Je ne te dirai rien, je veux juste savoir. Mais sache que si tu n'as pas envie je comprends."
NT ne bougea plus. Les yeux dans le vague, le bras dans le vide, lâché par son professeur m'as toujours en suspension dans les airs, la bouche entrouverte dans une moue un peu ridicule, il réfléchissait intensément.
"Je... hésita-t-il pendant quelques secondes, je ne sais même pas si j'y arriverai... Mais je peux essayer" il se racla la gorge, prit une grande inspiration et commença à parler de lui...
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Coucou mes noiraudes !! Alors ? Comment elle était cette fin ? C'est bien ? Ça vous laisse le loisir d'interpréter comme vous voulez hein ! En tout cas moi je vous fais de gros gros bisous, j'espère que l'histoire vous aura plu et je vous dit à bientôt pour une prochaine !! A plus !!
POUAÇON DAVRRILE !!!
Et oui, quoi de mieux qu'une blague nulle pour un chapitre nul ? C'est logique non ?
Donc, après cet instant obligatoire, désolé pour ce chapitre plutôt court et extrêmement nul... J'essaierai de me rattraper sur le prochain, promis !
Sinon, vous en avez pensé quoi (à part que c'est du gros caca x)) ? Je sais qu'en plus j'ai été méchante de couper là parce que vous allez devoir attendre une semaine de plus pour connaître un peu de la vie de notre petit NT (ou pas en fait... nié nié nié). Bref ! Faites plein de blagues aussi parce qu'on aime ça ! Et des bisous à vous !! En vrai cette fois ! Et à samedi prochain ou quand vous voulez par messages !!
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