Entretien #5 : Ricardo Navarro Montoya

E : Après quelques mois sans entrevue, je vous souhaite la bienvenue à celle-ci ! Pour l'honneur, et puisque c'est son anniversaire, j'ai l'honneur de m'entretenir avec nul autre que Ricardo Navarro Montoya !

R : Merci, vraiment, c'est cool ! Mais, ce n'est pas nécessaire de présenter mon nom entier, on peut m'appeler Nav, ça va droit au but.

E : Ah, d'accord, je note ! Il y a une certaine raison derrière ce diminutif ?

R : Pas vraiment, c'est juste comme ça ! Je trouve que ça sonne bien. En tout cas, merci de me recevoir aujourd'hui !

E : Ça me fait absolument plaisir, crois-moi ! Commençons donc avec la base : quel âge as-tu, aujourd'hui ?

R : Hier, j'en avais 14. Alors maintenant, une année de plus !

E : D'accord. Parle-nous un peu plus de toi. Qu'est-ce qu'on doit absolument savoir à ton endroit ?

R : Hum... Je pense que je peux dire que je suis une personne qui fait assez wallflower. Dans ma vie, j'ai eu à déménager, donc à changer d'école, très souvent, ce qui fait que je n'ai pas encore eu la chance de me faire des amis de manière « durable » si je peux le dire comme ça... Mais j'aimerais bien en avoir ! Ça me permettrait d'être moins seul par moments. Point bonus s'ils sont adeptes de roulettes !

E : Pardon, de roulettes ?

R : Oui! J'ai des rollers que j'utilise pour une très grande partie de mes déplacements et je me débrouille bien sur des skates, quand j'ai l'occasion d'en faire. Je m'en sers pour rentrer chez Alison, ma tutrice légale, pour aller et revenir de l'école, pour aller travailler... Aussi pour me divertir aux endroits appropriés dans les parcs.

E : OK, dans ce sens ! Je vois.

R : Désolé, ça ne devait pas être évident !

E : Pas de souci, vraiment ! Est-ce que je peux te demander comment tu as commencé à en faire ?

R : Vraiment par hasard ! Avant de passer d'une famille d'accueil à une autre, j'ai passé une petite partie de mon enfance en foyer collectif, avec plusieurs autres garçons comme moi. Un jour, nous avons reçu des dons de jouets et, parmi eux, une paire de rollers qui ne faisait qu'à moi. Évidemment, les autres gars ont voulu que je les porte et... Ça m'a plu. Bien sûr, mes pieds ont grandi, mais j'ai une paire qui m'est très fidèle dont je ne me séparerai pas au premier obstacle.

E : Même dans le cas d'une catastrophe majeure ?

R : Il faudrait qu'elle soit vraiment de la plus haute importance pour que ça arrive ! Et vu que je mène une vie assez tranquille, je ne pense pas que ça deviendra une réalité.

E : OK. Allons vers des sujets plus joyeux. As-tu des plans d'avenir déjà bien fixés ?

R : En ce qui concerne une carrière ? Je ne suis pas encore tout à fait décidé. J'hésite entre quelques options.

E : Lesquelles ?

R : Le premier choix vient avec un sous-choix. Avocat, mais soit à la défense des enfants, qu'ils soient considérés défavorisés ou non, ou à l'immigration, pour en faciliter le processus. Sinon, une autre orientation qui pourrait m'intéresser, ce serait de créer ma propre entreprise... mais je ne sais pas encore de quel type. Comme je l'ai dit, je ne suis pas encore décidé.

E : Pas de problème, c'est purement hypothétique, comme question. Puisque le temps file, de toute façon, je vais te poser des questions de type ceci-ou-cela. J'imagine que tu comprends, rien qu'au nom, de quoi il en découle. Alors, tu es prêt ?

R : Prêt comme jamais !

E : Vite ou lent ?

R : Vite.

E : Épicé ou doux ?

R : Épicé !

E : Terre ou air ?

R : Terre.

E : Et en dernier... Printemps ou automne ?

R : Automne pour ma part.

E : Parfait, c'est tout pour la période de questions ! As-tu une dernière chose à ajouter avant qu'on ne termine tout ça ? Quelque chose que tu aurais oublié de mentionner ou bien quelque chose à dire précisément aux personnes qui nous lisent ?

R : Je peux trouver... Ah, oui ! Je ne sais pas vraiment si je suis intéressant ou non, il faut m'excuser, je ne suis pas trop habitué à parler de moi-même, surtout à des gens que je ne vois ou n'entends même pas. Mais j'ai été ravi de me présenter à vous et j'espère que vous m'appréciez quand même ! C'est bon, ça ?

E : C'était parfait. Merci beaucoup pour le temps que tu m'as accordé aujourd'hui. Et joyeux anniversaire, encore !

R : Merci à toi !

E : Et pour vous qui nous lisez... Vous aurez la chance de le découvrir davantage dans ma future trilogie, Universelle ! Merci d'avoir été là !

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