Chapitre 73

HEYY

BONNEANNEE!!!

au fait Unique a eu deux ans il y a quelques jours! :D

Enjoyyy



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Une sonnerie stridente vient sonner la fin de mon cours de sciences politiques, et je me lève rapidement.

Je ne prend pas la peine de parler à qui que ce soit et je sors aussitôt du grand amphithéâtre, en me faufilant parmi la foule d'élèves bavardant gaiement.

Je souffle d'agacement et de tristesse mêlés quand je vis à quel point je paraissais pitoyable.

En cinq mois ici, je n'ai même pas pris la peine d'être un minimum sociable. Je me contente seulement de répondre brièvement lorsque l'on me parle, mais n'ébauche aucune volonté d'amitié.

Je repoussais toutes tentative d'amitié malgré moi, tant et si bien que les autres étudiants me voyaient donc comme la petite américaine asociale et bizarre.

Mais je m'en fichais royalement.

J'étais arrivée à un point de ma vie où je pouvais être considérée comme une nymphomane, une asociale, une psychopathe, ou qu'importe,cela me passait au-dessus de la tête.

De toute façon, qu'est-ce que cela importait? Sitôt que j'aurais ma licence, je serais libre d'en faire ce que je veux.

Je m'étais déjà empressé d'envoyer des dizaines de lettres dans des locaux différents, et je voulais juste une chose: avoir enfin ma licence et partir.

Cinq mois.

Cinq mois que j'étais ici.

En cinq mois, j'avais réussi à me hisser dans les premières de la fac, j'avais eu des bonnes appréciations et je savais que cette fois je n'aurais aucun mal à avoir ma licence.

La cérémonie de diplôme se déroulait vers la fin de la semaine, et après enfin, je serais en vacances pendant lesquels je serais chez mes grands-parents.

C'était l'occasion idéale pour tenter de renouer clairement avec ma famille. Les tensions demeuraient très vives après ce qu'il s'était passé avec Alec, et je redoutais comme j'attendais avec impatience cet événement.

Cinq mois.

Ce n'était rien. Mais c'était en même temps tellement long.

Je jetais un regard sur mon poignet

Il était près de midi et je ferme les yeux, mélancolique:

Il devait être neuf heures là-bas.

Il devait commencer sa journée, tyrannisant tous ses employés, en râlant surces derniers.

J'esquisse un sourire.

Il me manquait énormément.

J'espérais seulement qu'il allait bien.

Avant mon départ, Alec et moi nous étions mutuellement promis de ne pas prendre de nouvelles l'un de l'autre et de ne pas chercher à nous revoir. Notre relation se révélait bien trop compliquée et nous étions persuadés que nous faisions le bon choix.

Mais plus le temps passait, moins j'en étais convaincue. Je me rendais bien compte que la douleur de la rupture avait un impact sur mes relations avec les autres.

Il suffisait de voir à quel point j'étais devenue asociale!

Et plus le temps passait, plus je me renfermais sur moi-même.

Alec me manquait tellement.

Et pourtant il fallait que je l'oublie.

La journée, c'était plutôt facile : je me donnais à corps et âme dans le travail.

Mais le soleil tombé, c'était beaucoup plus difficile.

Je ne pouvais plus compter les nuits où je restais prostrée à penser à lui.

Combien de fois avais-je voulu me jeter sur mon téléphone pour entendre sa voix ?

Impossible de dénombrer toutes mes appels avortés au bout de quelques secondes ni mes crises de larmes silencieuses.

Et plus le temps passait, plus le besoin d'une présence réconfortante se faisait urgent.

Je voulais seulement revoir ma famille, des gens qui tenaient à moi, à défaut de pouvoir voir Alec.

Je voulais tellement qu'il soit avec moi. Qu'il dorme tous les soirs avec moi. Qu'il m'embrasse avec démesure.

La promesse que nous nous étions faite me pesait lourdement sur la conscience et je la regrettais de plus en plus.

Mais qu'en était-il de lui?

Moi je retournais à ma petite vie d'étudiante, et Alec restait Alec Harding. Peut-être même qu'il avait officialisé sa relation avec Caitlin et que j'étais tombé dans l'oubli définitivement dans l'esprit des médias.

Enfin qu'importe ? Si Alec était plus heureux en suivant cette voie-là,c'était tout ce qui comptait.

Son bonheur était tout ce qui comptait.

Seigneur,il fallait que j'arrête de penser à lui!

J'espérais seulement que cette fille se rende compte de la chance qu'elle avait,même si je ne pouvais empêcher une vive jalousie m'éteindre en pensant à ces deux-là ensemble.

Tant qu'il allait bien, alors qu'importe ce que moi je pouvais ressentir.

Je marchais plus rapidement dans les couloirs de l'université. Les allées étaient bondés, bruyants, et pourtant jamais je ne m'étais sentie aussi seule.

Il devait faire un froid polaire là-bas. Cassidy devait être en train de pester contre la neige, et Damon devait être en train de trouver une formidable inspiration dans ce paysage hivernal.

Et Ayana avait du accoucher depuis un bon bout de temps.

Quand je pense que nous avions prévu des tas de plans pour ce bébé, et que dorénavant, ils ne verront pas le jour.

Comme quoi, les choses pouvaient prendre une tournure incroyable en quelques temps.

Une fois dehors, je contemplais d'un regard neutre le temps plutôt doux et les décorations festives qui ornaient les murs de l'université.

J'aurais tellement voulu ressentir les mêmes émotions qu'auparavant envoyant tout le monde si joyeux à l'approche de la fin de l'année.

Et mon humeur s'assombrit aussitôt lorsque je vis un couple s'embrasser timidement devant un muret.

Je détournais rapidement le regard et je soupirais.

Combien de temps je mettrais à l'oublier cette fois ?

Lors de notre dernière rupture, j'avais continué à être désespérément amoureuse de lui pendant deux ans,telle une pauvre idiote de roman à l'eau de rose.

Mais là...

Je savais que je souffrirais pendant des années avant de passer à autre chose.

Des milliers de kilomètres nous séparaient à présent, et pourtant,jamais il n'avait été aussi présent dans ma vie. Il hantait mes journées et mes nuits.

Mais je devais l'oublier. J'y étais obligée.

Je m'étais pourtant résignée à notre rupture.

Pourtant,parfois,comme c'était le cas maintenant, des bouffés de haine et de désespoir venaient m'envahir.

C'était injuste!

C'était injuste que nous ayons eu à nous séparer à cause de tous ces histoires.

Au fond, nous ne faisions rien de mal, nous ne faisions que nous aimer.

Et pourtant, nous demeurions trop différents pour rester ensemble. On dérangeait trop, et j'en étais parfaitement consciente.

Il fallait que je l'oublie.

Pour mon propre bien, il fallait que je l'oublie ou j'allais devenir folle.



-Mademoiselle Parks !

Je me retourne pour voir un homme de la quarantaine, avec des lunettes vissées sur le nez :

-Oui Monsieur Darwell ?

Mon professeur principal esquisse un immense sourire et s'exclame :

-J'ai une excellente nouvelle pour vous ! Vous savez que votre dossier malgré le récent faux-pas que vous avez commis est excellent, et que le corps professoral était plus que fier de le soumettre à toutes les grandes maisons de journalisme ?

-Oui,répondis-je prudemment en me figeant à la mention du "faux-pas"

-On a une demande des plus incroyables pour vous.

Les yeux de mon professeur brillent de fierté et d'admiration et il continue :

-Figurez-vous que Le Times est plus que désireux de vous rencontrer et est prêt à vous fournir une période d'essai.

J'écarquillais les yeux et ne peux que dire :

-Mon Dieu, c'est incroyable, c'est un des journaux les plus prestigieux au monde.

-Effectivement Mademoiselle, vous avez une formidable opportunité qui se présente à vous ! IL est évident que vous devez sauter sur l'occasion,continue mon professeur en me tendant une enveloppe.

J'hoche rapidement la tête, ne saisissant pas encore l'ampleur de la chose,et je m'empare de l'enveloppe, alors que mon doyen s'éloigne.

Evidemment que c'était une occasion de rêve.

J'aurais été stupide de dire le contraire. Je devrais être folle de joie.

Et pourtant...

Bizarrement je ne ressens rien.



J'arrive enfin dans ma modeste petite chambre étudiante, et je me défais de mon épais manteau.

Je balance l'épaisse enveloppe sur ma table et tente pour l'instant de l'ignorer.

Mon portable se met à vibrer et lorsque je vois le destinataire du message, je ne peux m'empêcher d'esquisser mon premier sourire de la journée



[De:Danny]:

Regarde ce que ta sale crapule a encore fait



J'ouvris la pièce jointe, et je ris en voyant une photographie de Lechat entrain de vandaliser un panier à fruits posé sur une table.



[A:Danny]:

Laisse-les'amuser un peu et mon bébé n'est pas une crapule



[De:Danny]:

Sale zoophile. Quoi de neuf sinon ?



[A:Danny]:

Rien d'intéressant. Et toi avec Ethan ?



[De:Danny]:

Eh il n'y a pas de « avec Ethan », je reste juste dans son appartement car le notre est encore la cible de petites crapules, c'est tout.



Je lève les yeux au ciel et répond par un smiley moqueur.

Comme si je n'avais pas remarqué que entre ces deux-là, se dissimulait quelque chose.

Dire que même mon stupide colocataire filait le parfait amour.

Génial, il ne me manquait plus qu'à me vautrer dans la solitude.

Et dire que je n'avais même plus mon chat pour me consoler!

Je continue d'échanger des messages avec Danny puis je me motive afin de terminer les quelques dissertations que je devais rendre.

Travailler me permettait au moins d'éviter de penser à autre chose.

Ce n'est que lorsque je vois le paysage sombre à travers la fenêtre de ma chambre que je me rendis compte de l'heure avancée.

J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir pour laisser passer ma colocataire,une grande fille aux traits asiatiques et aux magnifiques cheveux ébène

Li m'adresse un rapide coup de tête formel, et commence à s'agiter dans la pièce pour dénicher des vêtements.

Mais son regard avise rapidement l'enveloppe sur mon bureau, et elle étouffe un juron lorsqu'elle vit le logo à son coin :

-Mais non ? Tu as eu une réponse du Times ?

-En fait, je ne les ai jamais contacté, c'est eux qui sont venus vers moi, j'étais plus tenté par des petits journaux locaux et...

-Putain le Times t'a contacté et toi tu veux encore être dans un petit journal de merde ?

Je ne dis rien et elle rétorque :

-Eh bien, t'en as de la chance, dit-elle, et je ne peux m'empêcher de discerner son regard plein d'envie. Je serais toi, je sauterais sur l'occasion. Tu as devant toi les portes de la gloire.

Encore une fois, je ne répondis pas, me contentant de soupirer.

Li me fixe puis secoue la tête d'incompréhension. Puis elle sortit aussitôt, comme tous les soirs,qu'elle passait dans la chambre de son petit ami.

Et,de nouveau, j'étais seule.

Je tente de finir ce que j'étais en train de faire, mais la motivation n'y est plus.

L'échange que j'avais eu avec elle devait être le plus long que nous ayons eu.Li était une fille exubérante et populaire, et j'étais littéralement transparente près d'elle.

Notre proximité expliquait d'ailleurs comment je pouvais lui parler.

Et force était de constater que son absence tous les soirs était une bénédiction pour moi.

Je n'aurais pas supporté qu'elle m'entende la nuit, en train de veiller misérablement et de sangloter car je ne pouvais supporter la solitude.

Cela aurait été bien trop humiliant. Je me persuadais pourtant que c'était ridicule à mon âge de pleurer comme une gamine, mais c'était la première fois que je retrouvais dans un milieu aussi froid, où je ne connaissais personne.

La première fois que je me sentais aussi seule.

De quoi réaliser qu'une de mes plus grandes peurs était bel et bien la solitude.

Cela faisait quatre mois que ma seule compagnie était cette putain de solitude.

Vicieuse et sournoise, qui me rappelait comment elle pouvait faire mal tous les soirs. Elle se vautrait dans mon lit tous les soirs, me rappelant combien j'étais pitoyable, quand j'essayais de fermer les yeux.

Je savais que je subissais les contrecoups de mon histoire calamiteuse avec Alec que ce soit ma dispute avec mes parents, celle avec mes amis, ou encore, de façon plus douloureuse, ma rupture avec Alec.

Je retardais le plus tard possible le moment où je devais dormir, et commençai à lire.

J'entendais en bruit de fond, une fête étudiante qui devait se dérouler à l'étage en dessous de ma chambre.

La musique était vive et les éclats de rire nombreux. L'ambiance semblait électrique et joyeuse contrastant terriblement avec le silence pesant et presque macabre de ma chambre.

Je devrais être heureuse. J'avais grâce à cette lettre l'avenir tracé devant moi.

Mais rien. Je ne ressentais rien.

J'étais  juste vide.

J'étais pitoyable.

Résignée, j'éteins ma lampe de chevet, et me glisse dans mes draps.

Et comme d'habitude, je ne ferme pas les yeux. Car sinon, c'est lui que je vois. Lui que je vois en train de m'embrasser, de me bercer, de me chuchoter ses allusions perverses, et débiter ses maladroits mots d'amour.

Il fallait que je l'oublie.

Mais l'évidence resurgit comme tous les soirs

Je ne l'oublierai jamais. Il était devenu parti intégrante de moi.

Et comme toutes les nuits depuis quatre mois, je me recroqueville surmoi-même. Mon dos est rapidement secoué de soubresauts et je sens rapidement mes joues trempées.



***


-Tu es sûre de n'avoir rien oublié ma chérie? demande ma grand-mère de sa voix chaleureuse.

-Non,mamie,j'ai tout ce qui faut, dis-je en déplaçant le combiné sur mon autre oreille.

Je peste contre ma valise coincée dans une des rames de l'escalator et ma mamie continue:

-Chérie?Chérie!cria ma grand-mère.

-Oui,pardon mamie, tu disais?

-Toi tu es bien distraite! Tant mieux, cela va te ressourcer de passer du temps avec nous! Ton grand-père a chassé des pièces magnifiques et qui vont être succulentes pour les repas! J'ai tellement hâte que tu sois là ma chérie!

-Oui, moi aussi mamie, j'ai vraiment envie de vous voir

-Net'inquiète pas ma chérie, Ce sera l'occasion idéale pour que tu renoues le dialogue avec tes parents!

Je l'espérais sincèrement.

J'étais fermement décidée à profiter de ce temps pour reparler avec mes parents.

Mon histoire avec Alec était définitivement terminée, autant que je répare les quelques dégâts qu'elle avait engendré.

-En tout cas, j'ai appris que tu avais reçu une réponse du Times, c'est ça?

-Oui Mamie, il me propose un petit truc chez eux en janvier.

-Mais c'est génial ça! Tu vas devenir une journaliste réputée ma chérie! Tu rentres dans la crème de la crème!

Je marmonne une réponse rapide puis réplique d'une traite :

-Je dois te laisser mamie, mon avion arrive bientôt.

Ma mamie me harcèle de dernières recommandations, et je raccroche enfin.

Je m'affale dans le dossier de la chaise et je pose mon regard sur l'immense baie vitrée qui lassait apparaître une rangée d'avions prêts au décollage.

Le mien se trouvait parmi l'un d'eux, et j'allais y embarquer dans quelques temps.

J'allais passer mes vacances chez mes grands-parents mais j'appréhendais l'après.

Comme le disait ma grand-mère, effectivement, c'était génial.

N'importe qui aurait tué pour avoir ma chance.

Et il y avais de quoi : on m'offrait un poste doré qui m'assurait un salaire mirobolant en échange de quelques articles tapés à la main sur des événements d'actualités et mondains.

J'avais juste à accepter et à me prélasser confortablement dans des sièges rembourrés avec un salaire plus que raisonnable à la clé.

J'avais devant moi les portes de la gloire, comme disait Li.

C'était le rêve de tous les étudiants de ma promotion d'avoir cette opportunité.

Mais était-ce le mien ?

Je n'en savais strictement rien.

Je m'imaginais agir et changer le cours des choses

Plus je réfléchissais, plus le monde parfait et douillet qui m'ouvrait ses bras si je disais "oui", me tentait de moins en moins.

J'étais perdue désormais.


Mon téléphone sonne, m'arrachant de mes pensées angoissées, et je fronce les sourcils, étonnée de l'appelant.

C'est impossible.

Je prend une inspiration et décide de prendre l'appel:

-Allô? Damon ? C'est toi ? Je balbutie.

-Salut Elena, souffle Damon.

Je me fige littéralement.

Jelui ai tellement menti à lui et aux autres, et je m'en sens tellement coupable :

-Je suis désolée, je dis aussitôt en même temps que Damon.

Nous échangeons un rire gêné et je commence :

-Je n'aurais jamais du vous mentir autant. J'ai été une amie pitoyable pour vous et je sais que je vous ai énormément blessé, et je...

-Calme-toi Elena. Tu n'es pas la seule à avoir des torts. C'est vrai, je t'en ai énormément voulu, je ne comprenais pas tes actes et comment tu avais réussi à oublier ce qu'Alec a...

-Ne me parle pas de lui, s'il te plait, je murmure. Ne dis pas de mal de lui, je ne pourrais pas le supporter, je veux oublier sinon je vais devenir folle.

-Excuse-moi Elena. Je suis désolé de mon silence. Je me suis montré égoïste en ne cherchant même pas à te comprendre. J'aurais du comprendre plus tôt qu'Alec et toi étiez vraiment amoureux et qu'au fond vous ne faisiez pas grand-chose de mal.

Je ferme les yeux et je sens que je vais pleurer s'il continue à le mentionner.

-Arrête Damon, arrête de me parler de lui s'il te plaît ! Tout ça n'a plus aucune importance désormais ! Alec et moi nous reverrons probablement plus jamais, et c'est mieux comme ça !

-Elena...

-De toute façon c'est ce que vous vouliez tous non ? Alors s'il te plaît, arrête de dire son nom!

Damon soupire et murmure doucement:

-Dis-moi Elena, tu n'as pris aucune nouvelles d'ici pas vrai ?

-Non,je n'en ai pas ressenti le besoin, pourquoi ?

Et aussitôt je sens que quelque chose cloche. Sa voix était beaucoup trop prévenante.

Il se passait quelque chose.

-Elena,écoute-moi! Il faut que je te dise quelque chose

Le ton mesuré mais qui demeurait étrange m'interpelle rapidement et confirme mes intuitions :

-Damon,qu'est-ce qui se passe ? Tu me fais peur

Il soupire puis semble hésiter :

-J'exagère sûrement Elena, enfin je ne sais pas, mais je pense qu'il faut que quelqu'un te le dise

-Damon! Qu'est-ce qui se passe ?

-C'est Alec, et lorsqu'il dit cela, je me lève d'un coup, fébrile.

-Alec? Comment ça?

-Putain Elena, je suis aussi dérouté que toi, et je ne lis pas ce genre de trucs mais il défraye les chroniques depuis des mois d'après les filles, et pas de la meilleures des façons, je dois dire.

-Comment ça ? Où veux-tu en venir? Je m'écris, l'angoisse commençant à m'étreindre.

-Il y a eu cette histoire avec cette fille avec qui il était fiancé mais finalement non, car elle était enceinte, ou je ne sais pas vraiment. Puis cette affaire de procès avec son frère.

-Comment ça? Il ne s'est pas marié avec Caitlin? Pourtant il m'a assuré que... Je ne comprend pas, quel procès Damon, Explique -moi!

-Ce n'est pas tout Elena, je... Alec pète littéralement un câble. Il n'arrête pas d'accumuler les frasques en tout genre, il joue le con cet imbécile et sa sœur m'a appelé en pleurant Elena. Il fout littéralement sa vie en l'air, j'ai essayé de la raisonné mais il m'a envoyé balader !

Je sais que ça fait longtemps que nous nous parlons plus, mais Alec reste tout de même mon ancien meilleur ami, et je m'inquiète sincèrement pour lui.

-A ce point ? Mais qu'est-ce qui'il a encore fait cet idiot ?

-Il passe son temps à prendre des risques inconsidérés, à se souler et être violent. Il pète complètement les plombs. Sa sœur est paniquée. Il a eu un accident il y a quelques jours, et

L'inquiétude m'étreint rapidement.

-Quoi ?Un accident ? Tu...

-Ils'en est sorti Elena, réplique Damon avec douceur. Mais il s'en est fallu de peu.

Je pousse un soupir de soulagement, mais l'angoisse resurgit rapidement.

Qu'avait donc Alec à se mettre autant en danger et inquiéter autant ses proches ?

Il m'avait promis que tout irait bien ! Alec Harding était un idiot ! Comment pouvait-il agir de la sorte sans se soucier de ses proches ?

-Je vais essayer de l'appeler Damon, je vais essayer de le raisonner,merci, merci de m'avoir prévenu.

Et quelques minutes plus tard, je compose fébrilement le numéro d'Alec, en me rongeant impatiemment les ongles. Cela faisait cinq mois que je n'avais pas osé faire ça, mais maintenant j'attendais avec impatience qu'il décroche.

Mais mon appel n'aboutit à rien d'autre qu'un stupide message m'informant du ait qu'il avait changé de numéro.

Mon Dieu, mais qu'est-ce que faisait Alec ?

J'allais le tuer!

Un petit tintement retentit dans l'aéroport et un message de la compagnie aérienne m'informe alors que l'embarquement de mon avion était imminent.

Mais moi j'étais tétanisée.

Alec n'allait pas bien, et je ne pouvais m'imaginer passer mes vacances tranquillement sans me faire un sang d'encre pour lui.

Sa situation m'inquiétait terriblement. Je savais que nous nous étions fait une promesse mais je ne pouvais pas fermer les yeux sur ça !

Un deuxième appel signalant l'imminence de mon vol, retentit me pressant dans mes interrogations.

Cela faisait cinq mois que j'essayais de l'oublier et là, j'étais prête à renvoyer en l'air tous mes efforts.

Mais au fond, peu importait. Alec n'allait pas bien, or je savais que mon propre bien passait par le sien.

Et pourtant, je ne pouvais pas revenir comme ça.

Un dernier appel retentit pour déclarer l'imminence de mon vol.

Mais j'avais pris ma décision. Et j'espérais seulement que je ne décevrais pas définitivement les gens auxquels je tenais

 Désolée Alec.

Désolée de rompre notre promesse.



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cc!

Aloorrs que pensez vous de ce chapitre?

-Le début?

-Alec?

-Elena?

-Damooon?

-La  fin?

-La suite? :D

N'hésitez pas à commenter et voter si vous avez aimé!

héhé encore bonne année! je vais maintenant commencer à bosser car la rentrée est bah c'est dans deux jours :D :D



Je vous aime bande d'okapi bleu pervenche.








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