Chapitre 72


hello

its me

HELOO FROM THE OTHER SIDDDEEE

NEW CHAP

EH OUI JE VOUS AVAIS PREVENU QUE CE SERAIT LONG A VENIR

J'AI GALERE A L'ECRIRE PUTAIN

BREFOUILLE

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Précédemment dans Unique (roh c'est bon laissez-moi avec mon flow américain, merci bien)

Je sens la main d'Alec serrer la mienne et je lui retourne son étreinte alors que l'angoisse monte en moi:

-On m'a proposé de rattraper tout ce j'ai pu perdre dans une fac affiliée à une académie différente de la mienne. On a du mal à trouver une fac qui acceptait l'accord, mais finalement on a réussi même s'il a fallu aller... loin. Et j'ai accepté Alec. C'est ma dernière et unique chance, comprend-le.

-Qu'est-ce que tu veux dire? répond-il en me fixant nerveusement. 

Son regard tombe rapidement sur les vêtements, puis il reporte sur moi un regard paniqué.

Je n'arrive pas à supporter son regard et je le détourne mais Alec me force à le regarder en m'emprisonnant le visage dans ses mains.

Et son regard terrifié me laisse comprendre qu'il a saisi une parcelle de la vérité et j'ai envie de m'enfuir pour ne pas voir ces yeux emplis de frayeur et d'appréhension.

-Qu'est-ce que tu veux dire? répète-t-il d'une voix plus fébrile.

-Je pars. Je pars demain en Angleterre Alec.


*

°Point de vue d'Alec


"Je pars demain en Angleterre."


Quand elle prononce ces mots, je ne peux que seulement la fixer, en espérant avoir mal entendu.

Mais ses yeux me fixant fermement dans l'attente de ma réaction me prouvent rapidement le contraire:

-Tu quoi? répétais-je lentement.

-Je pars demain en Angleterre Alec, répète-t-elle en détournant le regard.

C'est pas vrai

C'est impossible.

Je baisse mon regard sur la valise grande ouverte sur le sol et le monticule de vêtements à côté.

Non, non, elle ne peut pas faire ça! Elle ne peut pas!

Elle n'a pas le droit de me faire ça!

-Tu veux réellement partir?

-Essaie de me comprendre, dit-elle faiblement.

-Comprendre quoi? Que tu vas me quitter? je répond.

-Non, ce n'est pas ça que je voulais dire Alec!

-Alors quoi? Tu vas partir Elena!

-Je n'ai pas le choix!

-Tu veux mettre fin à notre histoire! Tu veux me quitter bordel!

-Pour te quitter, encore fallait-il que nous soyons un vrai couple Alec! Et ce n'était malheureusement ce n'est pas le cas comme me le rappellent si bien tous ces torchons!

-Je t'avais dit de ne pas les lire Elena, dis-je en m'adoucissant.

-C'est facile pour toi de me dire ça! En attendant ce n'est pas toi qu'on traite de salope et de traînée.

-Je suis désolé, je ne voulais pas... dis-je en me sentant coupable de ce qu'il lui arrivait.

-Et pourtant c'est arrivé... Si tu savais à quel point mes parents m'en veulent. Ils me détestent.

Elena se détourne de moi et je la sens au bord des larmes:

-Elena...

-Tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir envie de m'éloigner de tout ça. J'ai une opportunité inouïe de partir et d'avoir mon diplôme. Je veux juste m'éloigner de tout ça!

Je garde le silence. Bien sûr que j'étais conscient qu'elle vivait mal ce tapage médiatique. Mais jamais je n'aurais pu croire qu'elle envisageait de partir:

-Et nous? murmurais-je. Nous, ça devient quoi?

Elena secoue la tête de gauche à droite et répond:

-Que veux-tu que je te dise? De toute manière, j'ai l'impression que notre relation est vouée à l'échec dorénavant. Avec tout ce tapage médiatique, nous ne sommes plus rien Alec!

-C'est faux.

-Et qu'est-ce que tu me proposes hein? Tu veux te marier et je t'ai déjà dit que je ne voulais pas être ta putain de maîtresse! dit-elle en haussant la voix et en me fusillant du regard.

-Caitlin n'est rien!

-Ce n'est pas ce que tu disais il y a quelques temps, crois-moi, mon départ est la meilleure solution.

-Non, moi je ne veux pas que tu partes, je répète en haussant la voix.

-Et ce dont j'ai envie moi? Tu y as pensé? Pense à moi quelques secondes Alec! Je ne veux pas être ta putain ou je ne sais quoi d'autre!

-Qu'est-ce que tu veux dire? Tu ne veux pas de moi? je souffle en m'approchant de nouveau/

-C'est tout ce qu'engendrera notre relation que je ne veux pas.

Elle me regarde puis me répond doucement:

- Imagine si nous restons ensemble. Les gens ne me traiteront peut-être plus de catin, mais je serais sans cesse jugée, critiquée pour chaque geste que je ferais. Je serais juste une sale briseuse de couple

Je garde le silence et elle reprend:

-Tu es quelqu'un de sur médiatisé Alec. Ta vie entière est une vitrine que tu exhibes au monde entier. Je ne veux pas devenir quelqu'un de médiatisé; Je ne veux pas m'enfermer dans ton monde dorée, et je n'aurais jamais les épaules assez fortes pour supporter tout ça.

Et au fur et à mesure que ses paroles continuent à fluer, je sens ma propre colère fondre, et une immense tristesse m'envahir.

Elle avait raison.

Elle avait tellement raison.

Je faisais preuve d'un égoïsme monstre en voulant l'obliger à s'emprisonner dans la cage dorée dans laquelle j'étais enfermé depuis des années.

Elle était bien trop franche et honnête pour ça.

J'avais été témoin de ce que "les bassesses" dont elle parlait pouvait engendrer.

Ma mère, par exemple, elle n'était pas faite pour ce monde.

Et elle en a payé de sa vie.

Je ne voulais surtout pas qu'Elena vive la même chose.

Je ne voulais surtout pas faire la même preuve d'égoïsme que mon père,en voulant à tout prix la retenir.

-Je... Oui tu as raison, murmurais-je. Tu as totalement raison.

Je me tais. Puis je prends doucement Elena par la taille:

-Je suis désolée. J'aurais tellement voulu que nous deux... cela fonctionne enfin, dit-elle les lèvres tremblantes, le visage enfoui dans mon cou.

-Cela aurait pu tu sais.

-Comment? Mes parents te détestent, ta famille me hait, jamais les gens ne nous accepterons. On finirait par se détester.

-Depuis quand on se fie à l'opinion des autres? On s'en fiche de ce qu'ils peuvent penser de nous!

-C'est ce que tout le monde dit, mais combien le pensent réellement? murmure-t-elle.

Je garde le silence. J'ai envie de lui hurler dessus, de la secouer par les épaules mais son air perdu m'en empêche.

Elle est tout aussi meurtrie par cette situation que moi. Si ce n'est plus.

Elle souffrait énormément de cette situation.

A cause de moi.

-Alors tu vas réellement partir? je demande en lui caressant les cheveux.

-Je n'ai pas le choix, murmure-t-elle de nouveau.

Je me suis fait virer Alec. J'ai tout perdu. J'étais censé avoir ma putain de licence il y a deux jours! Je devrait être aujourd'hui en train de fêter ça avec mes camarades de ma promotion, en train d'envoyer des dizaines de lettres d'embauches, être enfin reconnu en tant que journaliste.

Elle tremble, et je ne peux supporter de la voir dans cet état:

-Au lieu de ça, je me retrouve en couverture de torchons qui se fichent ouvertement de moi, je me fais insulter de tout part, et mes parents et mes amis ne veulent plus m'adresser la parole.

-Je suis désolé, je ne voulais pas que tout ça arrive, je dis alors que la culpabilité me tenaille lentement.

Bordel qu'ai-je fait?

-Il n'empêche que c'est arrivé, dit-elle, et je ne peux m'empêcher que sa voix est teintée d'accusation sourde à mon égard.

-Pardonne-moi Elena, je souffle.

-Mes études ont toujours été une priorité Alec. Je me suis toujours battue pour être dans les meilleurs et avoir ce que je veux, et être accepté dans une des plus grandes écoles de journalisme a été une de mes plus grandes fiertés. Et je ne veux pas laisser passer cette chance, je veux juste que tu me comprennes, finit-elle en se détachant de moi.

Je me passe nerveusement la main dans les cheveux.

Elena avait raison sur toute la ligne.

Je lui avais promis que je la protégerais. Que notre relation serait jamais découverte. Elle m'avait fait confiance et moi, j'avais failli comme un con.

Je l'avais poussé à avoir cette relation avec moi en sachant très bien ce que nous risquions.

Mais je m'étais surestimé. J'avais grandement sous-estimé Alexander surtout.

Comment pouvais-je espérer être quelqu'un de bien pour elle?

Rien que mon nom m'éloignait d'elle. Et maintenant, moi-même je me révélais pas assez à la hauteur.

Alors oui, elle prenait la bonne décision en partant.

J'aurais du me rendre compte plus tôt que tous ces événements n'était que l'élément annonceur de l'échec de notre relation.

Si seulement tout était plus simple. Si seulement Elena n'était pas aussi différente de moi.

Si seulement moi, je réussissais à être assez bien pour elle.

J'avais probablement plus réussi à la faire pleurer que sourire depuis nos retrouvailles.

-Tu as raison, tu dois partir, c'est une opportunité formidable pour toi. Tu dois la saisir, dis-je après l'avoir regardé attentivement.

Elena lève la tête l'air sincèrement incrédule et chuchote:

-Tu penses sincèrement ce que tu dis?

-Oui, vas-y. dis-je en esquissant un sourire. Je suis sûre que tu seras une journaliste incroyable.

Elle esquisse un sourire, et je ne regrette plus mes mots

Après tout, je ne mens pas vraiment.

Elena avait raison de partir, de s'éloigner de moi.

La séparation était bénéfique pour nous deux.

Cela me détruisait de l'admettre mais Elena n'avait pas tort en disant que notre couple dérangeait.

Et je savais qu'Elena ne supporterait pas d'être reniée par ses parents et ses amis, et qu'elle finirait pas me détester.

Or, moi, je ne voulais pas qu'elle me déteste. Je voulais simplement qu'elle soit heureuse.

Et si elle pouvait être heureuse en s'éloignant de moi, alors je devais la laisser partir.

Même si cela me tuait.

-Vas-y pars, n'hésite pas. Tu as une chance que tu dois saisir. Tu seras la meilleure, comme d'habitude, dis-je en souriant pour la rassurer.

En quelques secondes, Elena se jette sur moi, et enroule étroitement ses bras autour de moi:

Je lui caresse lentement le dos et l'embrasse sur le sommet de sa chevelure

Bordel, oui je l'aimais.

Elle était probablement une des seules que j'aimais à ce point.

Un geste que j'effectuerais pour probablement un des dernières fois.

Demain.

Demain, elle ne serait plus là.

***

-Tu as fini de préparer tes affaires? demandais-je alors qu'Elena sortait de sa salle de bain

Elena acquiesce rapidement et je me racle la gorge:

-Tiens.

Elle regarde en fronçant les sourcils la liasse de billets que je tiens entre mes mains:

-Je sais combien la vie d'étudiant peut être difficile d'un point de vue financier quand on n'a pas la chance d'être bien loti, et qui plus est combien il est difficile de commencer une nouvelle vie dans un pays qu'on ne connait pas, alors accepte cet argent. S'il te plaît.

-Je ne peux pas Alec, je me débrouillerais, ne t'inquiète pas, dit-elle en secouant la tête.

Je soupire m'attendant à cette réponse.

Ce qu'elle pouvait être bornée!

Puis dès qu'elle a le dos tourné, je glisse subtilement la liasse dans un recoin de sa valise.

Il fallait bien que je l'aide un minimum.

Moi aussi je pouvais être aussi bornée qu'elle.

Qu'est-ce que cela allait me manquer putain.

Je me rembrunis aussitôt.

Elena partait dans quelques heures. Loin d'ici.

Elle revient dans la chambre et je ne peux m'empêcher de la regarder en silence.

Elle allait tellement me manquer.

Mais c'était pour son bien. Uniquement pour son bien.

Elena croisa mon regard, et je vis qu'elle aussi pensait à la même chose que moi.

Et en quelques secondes, Elena et moi nous jetons mutuellement dessus.

Elena m'embrasse avec passion et je n'hésite pas à lui retourner son étreinte avec autant d'ardeur.

Rapidement je lui défais sa serviette et je la prend dans mes bras pour la jeter sur son lit:

-Ethan et Danny vont nous entendre tu sais, souffle-t-elle alors que je l'embrasse déjà dans le cou.

-Ils vont t'entendre toi, tu as toujours été la moins discrète, mon cœur, dis-je en riant.

Je me met de nouveau à l'embrasser alors que son rire sonne une nouvelle -dernière- fois à mes oreilles.

Elle est aussi empressée que moi, et ses soupirs me rendent fou.

C'est la dernière fois que nous pourrons partager ce moment. Je m'en rend compte désormais.

Et je n'ai plus envie de faire la moindre tentative d'humour. J'ai juste envie de m'enfoncer en elle et de tout oublier.

Nos caresses deviennent de plus en plus enfiévrées et incontrôlées, et dans les limbes du plaisir, je sens juste les larmes d'Elena, tremper mon cou.

Probablement car elle aussi vient aussi de se rendre compte que c'était notre dernière fois.

Notre dernière fois.

Cette pensée-là en tête, je redoublais d'intensité pour la mener vers les étoiles.

Et quand nous nous effondrons ensemble sur le lit, je la sens se recroqueviller contre moi, et sangloter.

Et je ne peux que seulement lui caresser les cheveux tant ma gorge nouée m'empêche de parler:

-Chuut, arrête de pleurer, je sais que ne plus voit mon visage d'ange tous les jours sera une épreuve terrible, mais tu vas t'y faire, tu sais.

Elena commence à rire, et je souris en voyant que j'ai réussi à stopper ses larmes.

Nous gardons le silence pendant quelques secondes. Le silence suffit amplement à établir entre nous un dialogue.

Avec elle, je n'ai pas besoin de mots et d'actes pour parler.

-Je t'aime Alec, je t'aime tellement, murmure-t-elle seulement.

Je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot puis l'embrasse doucement pour lui répondre:

-Je m'aime aussi, je ne peux que te comprendre mon cœur.

-Tu es un idiot tu sais, rétorque-t-elle.

Je lui caresse la joue et plus sérieusement j'ajoute:

-Si je ne m'appelais pas Alec Harding, mais juste Alec, tu penses que nous deux, cela aurait pu être vraiment possible?

-Si j'étais juste Elena, alors oui, sûrement, murmure-t-elle.

-C'est sûr que cela aurait pu être beaucoup plus simple, je dis.

Elena penche son visage vers moi, ses longs cheveux me caressant le torse, et je frissonne:

-Sache que pour moi tu as toujours été "juste Alec". Un grand idiot peroxydé diablement sexy et arrogant.

-Tu admets au moins après tout ce temps que je suis diablement sexy, et ça c'est une victoire ma chère, dis-je en la mettant à califourchon sur moi.

-Tu es stupide, heureusement que tu as une jolie gueule, rétorque-t-elle.

-Tu es une mégère insupportable et susceptible.Et aussi Incroyablement chiante, mais tu as les plus belles fesses au monde, et ça c'est ce que j'aime le plus chez toi, ricanais-je.

Elle me frappa le torse, et je ris allègrement en la voyant rougir, exaspérée.

Qui aurait pu penser que, dans quelques heures à peine, Elena partirait?

Que je ne la reverrais probablement plus jamais?

-Seulement mes fesses Monsieur Harding? susurre Elena avec une voix emplie de sensualité et en se penchant vers moi.

Non.

Non j'aimais tout chez elle. Ses beautés comme ses imperfections.

Même quand elle était chiante au possible, je l'aimais cette cinglée.

J'aimais quand elle me disait qu'elle m'aimait.

J'aimais lorsqu'elle étalait sa putain de culture.

J'aimais lorsqu'elle s'énervait parce que je la faisais sortir de ses gonds.

J'aimais lorsqu'elle riait à ses propres blagues idiotes.

J'aimais qu'elle me fasse sentir unique.

Et j'aimais quand elle voulait me prouver qu'elle n'était plus la fille innocente que j'avais déviergé il y a plus de trois ans, comme elle le faisait maintenant.

Et qu'elle me faisait gémir de plaisir.

J'étais devenu, encore plus qu'il y a deux ans, fou d'elle.

Et je savais que cette fois, me noyer dans l'alcool et les bras d'autres filles n'allait pas être une solution.

Son absence allait me détruire.

Je le savais.

Mais qu'importe, puisque sans moi, elle avait une chance d'être putain d'heureuse.

Et c'était tout ce qui comptait.


***

-Il y a des fois où l'Amour ne suffit pas-

***

-Parfois, deux personnes doivent être séparés afin de réaliser à quel point ils ont besoin l'un de l'autre - Beyoncé


_____________________________________________



héhéhé



Que pensez -vous de ce chapitre?

-Le début?

-Elena?

-Alec?

-La fin?


En tout cas, j'espère que ce dernier chapitre vous a plu, je suis très émue d'avoir fini Unique.

Jamais je vous remercierais assez de cette aventure!

J'espère que toute l'histoire vous a plu et que vous serez encore à pour une prochaine aventure!










MOUHAHAH JE RIGOLEUH

ou pas héhé


nan je déconne, ce chapitre n'est pas la fin bande de blaireaux


brefouille

je suis super drôle non?

ah on me dit à l'oreillette que je devrais fermer ma grosse gueule.

okok

je vous aime quand même bande de lama gris terne.





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