Chapitre 66
Heyy
Bon je reviens avec un nouveau chapitre!
en espérant qu'il vous plaise!
le gif... Matt Bomer aka Alexander
cet homme est bombesque. *bave*
enjoyyy
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[De: Harding, le despote]:
De quelle couleur sont tes sous-vêtements?
Je fronçais les sourcils et pestais en voyant le message que j'avais reçu
Je replaçais une mèche et je répondis
[A: Harding, le despote]
Mais Alec, c'est quoi cette question?!
[De: Harding, le despote]
Une question simple et innocente, alors?
[A: Harding, le despote]
Simple et innocente?!! Tu n'as rien de mieux à faire?! Tu n'es pas censé être en réunion?
[De: Harding, le despote]
Oui c'est le cas. Et je m'ennuie comme un rat mort, on est en train de faire un tour de table et un imbécile prétend qu'il est judicieux de placer des intérêts en Inde, tu te rends compte?
[A: Harding, le despote]
Oui, effectivement c'est terrible, vraiment. Tu m'en vois désolée chéri.
[De: Harding, le despote]
Ton sarcasme glisse sur moi mon coeur. La bave de la grenouille n'atteint pas la blanche hirondelle.
[A: Harding, le despote]
Ce n'est pas plutôt "la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe?
[De: Harding, le despote]
Peu importe, répond-moi de quelle couleur sont tes sous-vêtements?
[A: Harding, le despote]
Alec! C'est quoi cette question? C'est indécent!
[De: Harding, le despote]
Mais je m'ennuie! Laisse-moi au moins fantasmer!
[A: Harding, le despote]
Je ne répondrais pas, c'est indécent comme question!
[De: Harding, le despote]
Blanc?
[A: Harding, le despote]
Non
[De: Harding, le despote]
Noir?
[A: Harding, le despote]
Non!
[De: Harding, le despote]
Rouge?
[A: Harding, le despote]
N O N
[De: Harding, le despote]
Violet?
[A: Harding, le despote]
non non non je ne dirais rien
[De: Harding, le despote]
Bleus?
?
Bleu? Ils sont bleus?!
Ils sont bleus, avoue!
[A: Harding, le despote]
Alec, laisse-moi travailler!
[De: Harding, le despote]
Bleu... Putain, je ne savais pas que tu avais des sous-vêtements bleus.
[A: Harding, le despote]
Très bien Alec, maintenant laisse-moi travailler!
[De: Harding, le despote]
Tu me laisseras vérifier?
[A: Harding, le despote]
Alec!
[De: Harding, le despote]
Mais je m'ennuie :( Ce n'est pas encore mon tour!
[A: Harding, le despote]
Alec, et si tu écoutais ce que disaient les autres associés? Cela peut-être intéressant
[De: Harding, le despote]
Elena, c'est ton genre d'écouter et de prendre des notes. Moi, c'est moi qu'on écoute et c'est moi qui commande.
[A: Harding, le despote]
Tu es incorrigible! Tu es l'homme le plus arrogant que je n'ai jamais vu!
[De: Harding, le despote]
*le plus beau.
[A: Harding, le despote]
Tu m'énerves!
[De: Harding, le despote]
Je sais mon coeur, je sais.
Elena?
Ele chérie?
Tu m'ignores?
Elena Elena Elena
EEEEEEEEEEEE
LLLLLLLLLLLL
EEEEEEEEEEE
NNNNNNNNN
AAAAAAAAA
ELENA ELENA ELENA
ELENAAAAA
ELENA ELENA ELENA
JE SAIS QUE TU LIS MES MESSAGES
ELENNAAAAA
[A: Harding, le despote]
QUOI ENCORE?!
[De: Harding, le despote]
Ah tu me réponds enfin!
[A: Harding, le despote]
Alec, franchement, tu m'empêches de travailler!
[De: Harding, le despote]
Mais non, je t'égaye ta journée.
[A: Harding, le despote]
Tu n'as pas honte de gêner la productivité de ton entreprise en m'empêchant, moi, de travailler?
[De: Harding, le despote]
Sache mon cœur que je suis disposé à me soucier d'une autre sorte de productivité...
[A: Harding, le despote]
Arrête avec tes allusions douteuses et scabreuses Alec!
[De: Harding, le despote]
Quelles allusions? Aurais-tu l'esprit déplacé Ele chérie?
[A: Harding, le despote]
C'est ça, joue à l'innocent! Puis merde, pourquoi est-ce ce que je te répond?
[De: Harding, le despote]
Parce que tu es incapable de te passer de moi, mon amour
[A: Harding, le despote]
La vérité est que tu es très envahissant, nuance.
[De: Harding, le despote]
Mais tu adores que je t'envahisse.
[De: Harding, le despote]
Je ne sais même plus quoi répondre à ça
[De: Harding, le despote]
C'est bien une première ça!
Oh
[De: Harding, le despote]
Quoi?
[De: Harding, le despote]
C'est bientôt mon tour! Je vais enfin pouvoir relever le niveau.
[A: Harding, le despote]
Bonne chance!
[De: Harding, le despote]
Je n'ai pas besoin de chance, j'ai le talent
Mais je veux bien une photo de toi avec tes sous-vêtements bleus pour m'encourager
[De: Harding, le despote]
ALEC!
[De: Harding, le despote]
Ca veut dire oui?
[A: Harding, le despote]
Je vais te tuer!
[De: Harding, le despote]
J'attends toujours ça!
C'est à moi, à plus tard mon amour.
Je retins un sourire à son dernier message et je sens mes joues rosir sous l'émotion.
Alec était vraiment...
Un raclement de gorge me fait sortir de mes pensées et je sursaute de surprise tant et si bien que j'en fait tomber mon téléphone.
Je suis sur le point de me baisser pour le ramasser quand une main aux ongles parfaits saisit mon portable.
Emily prend donc mon portable et se relève mais ses yeux se plissent et je vois que ses yeux ont le temps d'intercepter le dernier message que j'avais reçu.
Paniquée, je lui arrache brusquement mon portable des mains et lance:
-Tu as besoin de quelque chose Emily?
-J'aurais besoin du planning des vacances, dit Emily d'une voix hautaine.
J'hoche la tête et fouille quelques instants puis me saisis du document demandé.
Je lui tends la feuille et elle s'en saisit avec un sec mouvement de main. Elle se penche légèrement et murmure d'une voix basse et vaguement menaçante:
-Tu devrais songer à couvrir tes arrières Elena, on ne sait jamais à quoi s'attendre.
Nous nous scrutons en chien de faïence durant plusieurs secondes et je réponds:
-Autre chose?
-Je suis très sérieuse Elena.
-Et moi je suis occupée, donc du balai, dis-je sèchement.
Elle me fusille une dernière fois du regard et tourne les talons.
Et au fur et au mesure de son éloignement, je sens que mon coeur, sous l'impulsion de l'appréhension, bat frénétiquement.
A cet instant, pour la première fois, j'ai peur. Peur que cette relation avec Alec soit démasquée.
Et pourtant, même si je sais que ce que nous faisons est d'une certaine manière mal, je ne peux envisager une seule seconde la fin de cette relation
***
-Tu as peur, avoue, répète Alec en ne cachant pas son amusement.
-Tu dis n'importe quoi Alec, pestais-je. Je n'ai pas peur!
-Si, insiste-t-il. Ça se voit, rit-il.
Je lui donnais un coup de coude tandis qu'il riait.
-Alec Harding, tu n'es qu'un chieur!
-Mais je ne fais que dire la vérité chérie, ricane-t-il alors qu'il était allongé sur le flanc.
-Je n'ai pas peur! répétais-je sous le rire de ce connard blond.
Cela faisait plusieurs heures que nous étions à l'embouchure de la ville, là où se trouvait une sorte de grand lac surmontée d'une falaise.
Alec m'avait ramené ici histoire que l'on se retrouve et depuis un bon moment, il me défiait de sauter.
Et bien qu'il m'aurait été difficile de l'avouer, j'étais terrifiée par la hauteur qu'il y avait entre l'endroit où nous étions et le lac.
C'était beaucoup trop haut!
-Elena a peur, Elena a peur, chantonna Alec d'une voix nasillarde.
Je le fusillais du regard alors qu'il s'esclaffait.
Cela faisait déjà plus d'une semaine que nous multiplions nos retrouvailles.
Si les premiers temps de notre relation, nous nous voyions trois fois par semaine, cette semaine, nous nous étions vus tous les jours.
Quelque part, je savais que ces retrouvailles plus répétitives exacerbait le danger, mais je ne pouvais m'en empêcher.
Si j'étais de plus en plus anxieuse par rapport à cette situation, mes peurs s'envolaient à partir du moment même où Alec m'accueillait avec un sourire lumineux et en m'embrassant.
C'était peut-être stupide et naïf de ma part, mais j'avais cette impression que dans l'intimité de notre chambre et de ces sorties ainsi que dans les bras d'Alec, rien ne pouvait nous atteindre.
-Tu es juste insupportable, crachais-je.
Un vibration interrompit notre altercation et Alec saisit son portable en ne cessant de se moquer de moi.
Le rire d'Alec s'éteint lentement lorsque ses yeux parcoururent l'écran de son portable.
Ses sourcils se froncèrent et je demandais:
-Alec? Quelque chose ne va pas?
Il ne me réponds pas et il crispe son poing droit et sa mâchoire se contracte.
-Alec? répétais-je inquiète.
Il ferme les yeux puis se tourne vers moi, et son regard s'adoucit:
-Rien, c'est juste un message de mon père. Il me prend la tête et je n'ai clairement pas envie d'y accorder de l'importance.
Il se passe la main sur le visage et l'espace de quelques instants, j'y perçus une lueur d'inquiétude et de colère entremêlées. Il balance brusquement son portable sur sa veste à terre et jure soudainement.
-Tu es sûr que ça va? demandais-je en m'approchant de lui.
Il reporta son attention vers moi, et il sourit:
-Ne t'inquiète pas, tu connais mon père.
Je restais quelques secondes silencieuse tant il semblait préoccupé par le message de son père et il semble s'en rendre compte:
-Vraiment, c'est rien Elena.
-Si tu le dis... murmurais-je peu convaincue.
-Allez, viens on va le faire ensemble, dit-il en se levant.
Il s'approche de moi et nous accule au bord de la falaise:
-Attends Alec, on devrait réfléchir un peu avant de faire ça.
-Je croyais que tu n'avais pas peur, susurre-t-il en nous faisant pencher.
Je sens de nouveau la panique me gagner et je couine:
-Alec, d'accord, j'avoue, j'ai peur! Mais regarde comme c'est haut! Je vais me rompre le cou!
J'entends son rire et il me soude davantage à son torse:
-Ne t'inquiète pas, on va le faire ensemble. Accroche-toi bien à moi, dit-il.
J'hochais la tête, vaguement rassurée par sa présence mais restant tout de même anxieuse.
-Alec, je ne suis pas sûre, cela me fait vraiment peur. C'est dangereux! Est-ce que tu rends compte de la hauteur? Je suis sûre qu'il y a eu des tas d'accidents, tiens d'ailleurs, je...
-Tu me fais confiance? Me coupe-t-il.
-Oui, mais...
-Alors tais-toi et fais-moi juste confiance, mets tes mains sur mes bras et colle-toi à moi.
Je m'exécutais et je repris:
-Et ne saisis pas cette occasion pour me tripoter! ronchonnais-je.
Il rit et m'embrasse doucement dans le cou:
-Tu es prête mon cœur? chuchote-t-il.
J'hoche vaguement la tête et murmure:
-Tu ne me lâcheras pas hein?
-Jamais.
Et nous sautons ensemble d'un grand bond dans la vaste étendue d'eau offerte à nous et nous atteignons la surface dans un grand éclaboussement.
La froideur de l'eau envahit tous mes sens et nous remontons rapidement à la surface à grand renfort de respirations.
Je frissonne alors que les ondes sombres du lac ont déjà écumé la moindre parcelle de mon corps, et je sens deux bras m'étreindre davantage:
-Tu vois? Ce n'était pas si terrible que ça, murmure Alec.
-Ouah, c'était fantastique! répondis-je encore prise sous l'impulsion de l'adrénaline. Il faut que l'on recommence!
-Si tu veux, dit-il en me souriant.
-Comment est-ce que tu connais cet endroit? demandais-je en lui rabattant ses cheveux trempés en arrière.
-J'y venais parfois quand j'étais petit avec ma mère et ma sœur, répond Alec en posant sa tête sur le dessus de la mienne. C'est là que ma mère m'a appris à nager. On y venait secrètement pour ne pas que mon père nous engueule, c'était bien.
-C'est vraiment un bel endroit, murmurais-je en déposant ma tête sur son épaule.
Alec ne répond pas et je le vois l'air visiblement soucieux sur le dessus de ma tête:
-Tout va bien Alec? C'est encore le message de ton père qui t'embête?
Il relève la tête et il pose ses lèvres contre les miennes en entrelaçant nos jambes sous l'eau:
-Tout va bien mon cœur, assure-t-il.
-Ne t'en soucie plus Alec, si ton père ne mesure pas à quel point il a de la chance de t'avoir, c'est son problème, répondis- je en lui embrassant la joue.
Il me caresse les cheveux et dit:
-Qu'est-ce que je serais sans toi?
-Eh bien tu serais un idiot arrogant difficile à vivre.
Amusé, il réplique:
-Et avec toi?
-Tu restes un idiot arrogant difficile à vivre, mais grâce à moi, tu es un peu plus cultivé.
-Tant d'arrogance de votre part Melle Parks, je dois dire que je suis outré.
-C'est parce que j'ai un excellent professeur en la matière, M. Harding, murmurais-je en me penchant pour l'embrasser.
Les lèvres d'Alec capturent les miennes et ses mains serpentent alors le long de mon dos, jusqu'à atteindre mon soutien-gorge.
Et au fur et à mesure que nos caresses se font de plus en plus fiévreuses, je me sens de plus en plus dépendante de l'amour qu'Alec me porte et au bonheur qui me procure. A cet instant plus que jamais, plus encore qu'il y a deux ans, je me sens bien dans ces bras.
***
°Point de vue d'Alec.
Lorsque j'arrive à la terrasse de ce café, je dois me contrôler pour ne pas laisser exploser ma colère en voyant celui qui m'attends, attablé tranquillement.
Cet enculé d'enfoiré d'Alexander est simplement en train de fumer devant un verre d'alcool et il affiche un grand sourire lorsque je me met en face de lui:
-Alec, petit frère, tu vas bien? Dit-il d'une voix hypocrite.
-Ferme ta gueule Alexander, et viens aux faits, crachais-je haineux. C'est quoi ce message?
Quelques heures plus tôt, alors que j'étais avec Elena, j'avais reçu un message de mon soi-disant frère qui assurait "être au courant de ma relation" avec Elena.
Tétanisé, j'avais senti des frissons d'appréhension me parcourir la colonne vertébrale et je m'étais senti obligé de dissimuler la vérité à Elena pour ne pas l'inquiéter.
Alexander savait, je ne sais comment, que je revoyais de nouveau Elena et cela n'était pas bon du tout.
Pas bon du tout.
Et à le voir aussi souriant, je ne pus m'empêcher de craindre ce que son esprit tordu avait manigancé pour me faire chanter.
Il avait la rancune tenace ce con et il allait sûrement se venger de la décision de notre père.
Parce que connaissant ce taré, il allait m'en faire baver.
Et je voulais surtout pas qu'Elena soit de nouveau mêlé à l'esprit tordu de cet enfoiré.
Alexander se contenta de s'adosser à sa chaise et de héler une serveuse:
-Apportez-moi un verre de scotch pour mon frère.
Sitôt qu'elle fut partie, je sifflais:
-Je ne veux pas de ton sale verre Alexander! Je suis venue pour une seule raison.
Il tira une bouffée de sa cigarette d'un geste faussement négligé.
Qu'il se nique bien les poumons et qu'il crève bien comme la merde qu'il est.
-Alors comme ça, tu sautes de nouveau ta petite pute? dit-il.
Je crispe les poings et je crache:
-Ne la confond pas avec ta mère connard.
Il hausse simplement un sourcil et tire une nouvelle bouffée de sa cigarette:
-Tu me déçois petit frère. Vraiment.
-Comment? Comment est-ce que tu es au courant? Demandais-je d'une voix basse.
-J'ai mes sources. Vois-tu j'ai mené ma petite enquête et franchement Alec, tu devrais être plus discret. C'est très mignon votre petit nid d'amour dans cet hôtel, ricane-t-il. Sérieusement, tu aurais pu te creuser plus la tête pour le choix de l'hôtel non? Et le nom de la chambre? Wilson! Prendre le nom de jeune fille de ta mère, c'est tellement pitoyable.
Il s'interromps lorsque la serveuse, revient avec la commande.
-C'est d'un pathétique Alec. Vous êtes un couple pathétique.
-C'est toi qui est pathétique Alexander. Tu as été jusqu'à t'inventer une aventure avec elle, répliquais-je dégoûté.
-J'ai fait ça, moi? rétorque-t-il. Quoique mon invention a fait des merveilles, n'est-ce pas? ajoute-t-il en évoquant notre rupture.
Espèce de pauvre merde.
-Où veux-tu en venir Alexander?
-Tu étais avec elle, juste avant, non? demande-t-il narquois.
Mon silence parle pour moi et il répond:
-Elle est si bonne que ça au pieu? Tu devrais me la prêter, ce ne serait pas la première fois que nous partageons les mêmes putains.
Je sens mes jointures blanchir et je suis à deux doigts d'exploser de colère.
Qu'il parle encore comme ça d'Elena et je..
En voyant sa mine amusée, je comprend vite qu'Alexander prend un malin plaisir à me mettre hors de moi.
Si cela ne tenait qu'à moi, je lui fracasserais son crâne tellement fort qu'il resterait complètement sénile toute sa putain de vie.
-A moins que tu ne sois encore, c'est quoi déjà le mot? Ah oui, amoureux? réplique-t-il avec un rictus méprisant. Elle t'a bien retourné le peu de cervelle que tu avais.
-Ferme ta gueule Alexander. Ferme ta gueule ou je jure que je te défonce la gueule.
-Des menaces, toujours des menaces, petit frère, soupire-t-il. Que dirait Père s'il savait que tu fricotais de nouveau avec cette fille?
-Père n'a pas besoin de savoir ça, articulais-je.
Il esquisse un grand sourire puis joue avec sa cigarette:
-Imagine petit frère. Imagine un instant qu'une personne malintentionné aille glisser quelques mots à la presse à scandale. Imagine le tollé que ce serait qu'Alec Harding, fils d'un des hommes les plus influents au monde se tape sa secrétaire alors qu'il est fiancé. La dite secrétaire passerait pour une grosse salope, non? Les gens peuvent se montrer tellement cruels de nos jours...
Je tente d'afficher un regard impassible mais intérieurement je suis littéralement aux abois. Parce qu'il a raison.
Et il le sait ce connard.
-Après tout, c'est si facile de détruire une vie Alec, d'anéantir tout avenir. Dans notre société, la réputation d'une personne est si facilement traînée dans la boue, pas vrai? ajoute Alexander en écrasant sa cigarette dans un cendrier. Quelques mots et une vie est réduite en poussière, et un avenir complètement gâché,continue-t-il en me fixant tout en ne cessant de s'acharner sur le mégot. C'est presque fascinant.
Je le hais.
Je n'ai jamais autant haï quelqu'un de ma vie. Il est pire que le salopard qui me sert de père, et c'en est presque effrayant.
-Qu'est-ce que tu veux? dis-je en serrant mes poings. C'est une affaire entre toi et moi Alexander, ne mêle pas Elena à ça.
-Et pourquoi pas? Cette petite pute est pourtant bien la source du problème.
-Qu'est-ce que tu veux? répétais-je.
Ce connard sourit. Il sait qu'il me tient, que je suis contraint de me soumettre à ses quatre volontés et il jubile ce con.
Mais hors de question de mettre Elena en danger.
-A ce qu'il paraît, tu as formaté un tout nouveau projet que tu as tenté en Espagne. Et qu'il fonctionnait bien, non? Quelque chose qui concernerait des matériaux pour la promotion des inventions de demain. Une idée brillante, je te l'accorde. Tu gagnes un bon paquet de fric et une assurance dans le milieu grâce à ça.
Je bous intérieurement lorsque je vois où il veut en venir.
-Je veux ce projet Alec.
-Espèce de con, grognais-je, ce projet est à moi, je suis dessus depuis des mois et c'est moi qui ait tout fait du début jusqu'à la fin!
Il ne pouvait pas me demander ce pour quoi je me démenais depuis des mois! Je devais présenter ce projet la semaine suivante, et je savais qu'il allait faire parler de lui et qu'il serait révolutionnaire.
Il ne pouvait pas me demander ça! Avec ce projet, j'avais enfin l'espoir de me détacher du joug de mon père et de fonder mon propre empire!
-Je sais, cela me rend la tâche plus facile, répond-t-il en riant. Alors? Tu choisis ta petite pute ou ton projet?
Je n'ai pas à réfléchir longtemps.
Rien ne comptait plus à mes yeux que la sécurité d'Elena. Je ne réitérais pas les mêmes erreurs qu'auparavant.
Je crache d'un air mauvais:
-Je t'enverrais le dossier demain.
-Je savais que tu allais faire le bon choix petit frère, s'esclaffe-t-il en ne dissimulant pas son triomphe. N'hésite pas à demander à ta petite pute de te remercier comme il faut.
Je ferme les yeux et je dis d'une voix menaçante:
-Ecoute-moi bien Alexander: si tu ouvres ta gueule de merde pour dire la moindre chose qui salirait la réputation d'Elena, crois-moi, tu auras affaire à moi.
Il sourit narquoisement et murmure:
-Oh mais moi, je ne dirais rien.
Il se lève, ajuste sa veste et nous nous fusillons mutuellement des yeux:
-Un conseil, profite bien de ta petite pute Alec tant que vous le pouvez encore. Je te souhaite une fin de soirée aussi merdique que votre couple, petit frère, rit-il.
Il s'en va et je reste figé par cette rencontre sur mon siège.
Merde, merde, merde.
J'étais dans la merde.
Alexander n'allait pas en rester là.
Je fixais le verre de scotch devant moi, et je le bus d'une traite.
Pour la première fois, je me demandais si je ne mettais pas Elena trop en danger à cause de cette relation.
Et si nous nous étions pas trop emballés au risque de nous mettre tous deux sur le sellette.
Nous étions dans la merde.
***
°Retour au point de vue d'Elena.
Après notre baignade, Alec et moi nous sommes quittés et nous sommes respectivement rentrés de notre côté.
J'arrive d'ores et déjà à mon appartement, le sourire aux lèvres, encore émoustillée par les étreintes d'Alec.
Je passais ma main sur un léger suçon qu'Alec qu'avait apposé sur ma peau et je soupirais en remontant mon col, afin de le dissimuler.
-Danny, je suis rentrée, scandais-je sitôt la porte fermée.
Mon colocataire vient à ma rencontre mais son air habituellement nonchalant est étrangement remplacée par une expression plus soucieuse:
-Oh salut Elena, dis tu as quelqu'un pour toi au salon.
Je fronce les sourcils et je me dirige vers le salon:
-Damon? déclarais-je agréablement surprise. Tu vas bien? m'exclamais-je en m'approchant de mon ami.
Mon ami se lève du canapé et il répond d'une voix étrangement trop calme:
-Oui, je vais bien Elena. C'est plutôt moi qui devrait te demander ça, je pensais que tu étais malade.
-Comment ça? répondis-je en fronçant les sourcils.
Damon me regarde l'air incrédule et secoue la tête:
-Elena, tu n'es pas sérieuse? Ne me dis pas que tu as vraiment oublié?
Oublié quoi?
Oh...
Je deviens rapidement cramoisie lorsque je me souviens de ce que j'ai oublié. Damon avait organisé en compagnie de l'ensemble de nos amis, une soirée caritative dans sa galerie.
Or, cela m'était complètement sorti de l'esprit.
-Ta soirée...Je suis désolée Damon, j'ai complètement oublié, balbutiais-je.
-Oui j'ai vu ça, dit-il l'air sincèrement déçue. C'était important pour moi, tu sais. Mon tableau a été bien apprécié. J'aurais bien voulu que tu voies ça, ajoute-t-il avec un sourire penaud.
Il inspira et reprit:
-Tu es de plus en plus absente ces derniers temps. Cassidy et Ayana l'ont remarqué elles aussi. On aurait pensé que tu serais au moins là ce soir, mais apparemment non.
La culpabilité me tenaillait les entrailles. Il était vrai que ces derniers temps, j'étais beaucoup trop accaparé par les rares moments que je passais avec Alec, et que j'en avais presque négligé mes amis.
-Je suis vraiment désolée, c'est que je suis très occupée par le travail, dis-je en baissant les yeux.
Il me dévisage lentement et dit:
-Je sais, c'est ce que tu as dis à Ayana la dernière fois.Et peut-être aussi l'avant-dernière fois. Tu sais Elena, je suis ton ami, si tu as des problèmes, tu peux me le dire, dit-il plus posément.
-Je n'ai aucun problème Damon, je te jure, assurais-je.
Damon se passe la main dans ses cheveux et secoue la tête:
-Si tu veux garder ça pour toi, je comprend. Mais s'il te plaît, évite de me mentir à moi Elena.
Je cligne des yeux ne comprenant pas ce qu'il voulait dire:
-Je pensais que tu travaillais à CM Company non? Pas dans une piscine ? Alors pourquoi as-tu les cheveux trempés?
Je ne pipais mot tant j'étais déstabilisé par cette question.
J'avais omis ce léger détail.
-Il pleuvait? tentais-je pitoyablement.
Il ferme les yeux et je le sens, pour la première fois, presque agacé:
-Elena, je suis sorti dehors moi aussi figure-toi, et il ne pleuvait pas. Ecoute Elena, ce n'est pas grave, d'accord? dit-il avec un léger sourire que je sens forcé. Fais ce que tu veux, tu as ta propre vie après tout. Quand tu me feras confiance, tu sais où me trouver, ajoute-t-il en s'approchant.
Il m'embrasse rapidement sur le haut de la tête et fait mine de s'en aller:
-Attend Damon, dis-je. C'est beaucoup plus compliqué...
-Tu as donc bien des choses à cacher? demande-t-il.
-Je...Oui, si on veut, répondis-je. Mais je ne veux pas que toi ou les autres me jugiez.
-On ne te jugera jamais Elena.
Ça, je n'en étais pas si sûre.
Parmi tous les facteurs qui rendaient compliqué ma relation avec Alec, je ne savais ce qui était le pire: qu'il soit mon ex, fiancé, ou encore qu'il soit mon supérieur.
Et à ce moment, face à Damon, je me rend compte à quel point notre relation peut sembler malsaine vu de l'extérieur.
Pourtant, il y a peine une heure de cela, dans les bras d'Alec, je me sentais inatteignable, comme si nous étions dans notre propre bulle de bonheur.
Mais sitôt retournée dans la réalité, je me retrouvais indubitablement confrontée au jugement des autres et je ne pouvais y passer outre.
-J'ai une relation avec mon supérieur, dis-je en regardant Damon
Après tout, c'était une toute petite partie de la vérité.
Il écarquille les yeux et sa surprise n'est pas difficile à percevoir:
-Attends quoi? Ton nouveau boss, tu as une relation avec? Tu plaisantes?
Je secoue la tête et il soupire en secouant la tête:
-Enfin Elena pourquoi? Tu sais que tu peux être renvoyée à tout moment si ça se sait?
-Evidemment que je le sais Damon! Qu'est-ce que tu crois? dis-je en commençant à hausser la voix.
-Je te pensais plus réfléchie Elena, je ne pense pas que tu saisisses les répercussions de cette relation.
-Evidemment que je sais ce que je risque, dis-je en sentant une boule d'angoisse m'obstruer la gorge. Puis c'est toi qui m'encourageait à débuter une relation non?
-Une relation normale Elena! Pas une relation avec ton patron!
-Je savais que j'aurais rien du te dire. Je croyais que tu ne me jugerais pas? criais-je à bout de nerfs.
-Je ne juge pas Elena, seulement je ne te comprend pas, c'est différent, répond-t-il.
-Il n'y a rien à comprendre Damon. Je suis amoureuse, c'est tout.
Il hoche la tête mais je parviens à cerner la désapprobation dans son regard:
-Peu importe Damon, je suis une grande fille et toi et les autres n'avez pas à dicter mes choix!
-Tu le sais que c'est mal non? chuchote-t-il. Tu devrais cesser Elena, je dis ça pour ton bien.
Je sens des larmes me poindre aux yeux.
Il ne comprenait rien!
-Tu devrais y aller Damon, répondis-je en évitant son regard.
Il soupire de dépit et répond:
- Je pense que tu devrais réfléchir à tout ça, d'accord? dit-il d'une voix douce.
Je secoue vaguement la tête et je l'entends soupirer de nouveau. Quelques instants après, j'entend la porte claquer et je me met à fondre en larmes.
A quoi est-ce que je m'attendais? A une certaine compréhension? Une clémence? de l'indulgence?
J'étais beaucoup trop naïve!
D'une certaine façon, je savais que Damon, très droit et rigoureux sur l'éthique me reprocherait plus la relation illicite avec mon supérieur tandis que Cassidy par exemple, m'en voudrait à mort pour être de nouveau retourné dans les bras d'Alec. Et Ayana, romantique et fervent supportrice des liens sacrés du mariage, serait choquée que je sois avec un homme fiancé.
Et je ne parlais pas de mes propres parents qui eux, me voyaient avec l'homme parfait,bien comme il faut, ce que n'était sûrement pas Alec et que mes parents haïssaient après les événements d'il y a deux ans.
Je m'effondrais sur le canapé et ramenais mes genoux contre moi pour me laisser aller.
J'étais de plus en plus effrayée par la tournure des événements.
J'avais cette désagréable impression que nous nous étions trop laissé emporté par cet amour et le pire était que je n'arrivais pas à regretter. Je ne pouvais pas regretter ces étreintes d'une nuit, ces mots d'amour que me glissait Alec et cette complicité que nous avions retrouvé. J'étais la femme la plus heureuse au monde avec lui. Je me sentais belle et désirée lorsqu'il me regardait.
Je l'aimais, je n'y pouvais rien.
Et pourtant, c'était mal, tellement mal.
Mais c'était si mal que ça d'aimer?
Si j'avais une once de bon sens et de courage, je cesserais dès maintenant cette relation.
Or j'étais tout sauf courageuse. Et mon bon sens était porté disparu au moment même où j'étais dans les bras d'Alec.
J'en venais à me demander quel avenir nous attendait.
Si la notion d'avenir était encore envisageable évidemment!
Je ne pouvais plus arrêter mes sanglots et je pleurais doucement pour ne pas éveiller l'attention de Danny.
-Elinou?
Raté.
Je sentis une présence près de moi et un bras m'enlacer dans le bas du dos:
-Je suis désolée de te déranger Danny, c'est rien d'important, je te jure, dis-je en relevant la tête.
-Tu m'en voudrais si je te disais que j'ai tout entendu? dit-il en me mettant mon chat sur mes genoux
-Non, quelle importance à présent? dis-je en riant amèrement alors que Lechat ronronnait blotti contre moi. Tu peux toi aussi me faire la morale.
-Je ne te ferais pas la morale Elinou, qui je suis pour te faire ça? Je veux dire il y a pire que ça dans le monde comme par exemple les guerres, la famine, les chaussures Crocs et les chats, dit-il en regardant Lechat.
-Si tu veux Danny, et je ne pus m'empêcher de le remercier intérieurement, car il venait de m'arracher un sourire.
-Puis entre nous, est-ce réellement si grave si tu t'envoies en l'air avec ton boss? C'est sûr que ce n'est pas très pratique mais bon entre nous, il n'y a pas de mal à avoir du bon temps non? Et il y a des avantages non? Tu peux essayer de lui soutirer une augmentation entre deux galipettes histoire qu'on répare enfin le chauffage.
Je lui donnais une bourrade, faisant mine d'être choquée, et il l'esquiva en lâchant un rire grivois:
-Je plaisante Elena. Le plus important, c'est qu'il soit gentil avec toi. Il te traite bien?
-Oui, il est très protecteur, dis-je en sentant un sourire me venir aux lèvres. C'est vraiment quelqu'un de bien Danny.
-Tu es vraiment si amoureuse que ça? plaisanta-t-il. Je comprend mieux pourquoi tu étais presque humaine avec moi ces derniers temps. Je devrais le remercier en fin de compte.
-Je suis toujours aimable, répliquais-je.
-Je ne vais rien dire, histoire de garder ma tête intacte, répond-t-il. Enfin, bref, et lui? Il est sincère avec toi? Fais attention quand même, certains hommes peuvent être de vrais cons.
-Oui Danny, il m'aime aussi, murmurais-je en grattouillant l'arrière des oreilles de Lechat.
-Alors tu n'as pas à trop t'en faire pour ça Elena. Tu quitteras ton travail un jour ou l'autre et là vous pourrez être ensemble sans soucis. Damon dramatise un peu mais ça va passer. Tout va s'arranger, Elena.
Si seulement, c'était aussi facile que ça...me dis-je alors que Lechat poussa un grand miaulement.
Si seulement, tout le monde pouvait avoir la philosophie cool de Danny. Or, je me rendais bien compte que cela n'était pas le cas. Les gens s'accordaient davantage à l'avis de Damon.
Mais le soutien de Danny était pour le moment un atout précieux et je lui en étais reconnaissante:
-Merci Danny.
-Allez, efface-moi ces vilaines larmes et on va manger, je vais faire une salade chinoise, ça te va?
J'hochais la tête et je me levais pour l'aider.
Danny avait peut-être raison, tout allait s'arranger.
***
-Elena?
Je lève la tête pour voir que ma collègue Miranda:
-Oui? Tu as besoin de quelque chose?
-Pourrais-tu aller chercher un café pour M. Harding? Il en aurait demandé un selon Emily.
-Vraiment? demandais-je étonnée.
Etrange qu'il ne m'en ait pas demandé un directement
Mais je hochais la tête et me levais:
-Merci Elena, c'est très gentil de ta part.
Je lui sourit avec hésitation et je me dirigeais vers l'ascenseur afin de descendre à la cafétéria.
Arrivée là-bas, je fus accueillie par Natacha, la gérante de la cafétéria:
-Bonjour ma belle, salue-t-elle, cela fait longtemps, pas vrai?
-Bonjour Natacha effectivement, tu vas bien?
Elle hocha joyeusement la tête et me demanda ce que je voulais:
-Tu veux bien me faire un café noir, s'il te plait?
-Préparez-en deux, scanda une voix derrière moi.
Natacha hocha de nouveau la tête et s'attela à la mouture des grains de café.
Je me retournais pour voir le propriétaire de cette voix mais j' heurtais durement ce qui s'assimilait à un torse:
-Excusez-moi, je n'ai pas fait attention, dis-je rapidement.
Je levais la tête et je me pétrifiais littéralement sur place en voyant qui j'avais percuté:
-Je vous excuse avec plaisir Elena.
C'est pas vrai, je dois être en train de cauchemarder.
Face à mon mutisme et ma raideur figée, Alexander se contenta d'afficher un sourire carnassier et de se placer près de moi, pour s'accouder au bar.
Un sourire qui aurait pu faire penser à celui d'Alec pour quelqu'un de moins averti.
Mais comparer ces deux personnes relevait de l'hérésie.
Non pas qu'Alexander était repoussant, au contraire:
Il était d'une beauté terrifiante, diabolique, cette perfection physique cachait un être doté d'un pouvoir de manipulation effrayant.
Un silence mortel s'installa tandis que nous attendions la fin de la préparation de nos cafés.
Mais qu'est-ce qu'il foutait là bordel?!
-Comment allez-vous Elena depuis le temps? demanda-t-il en se tournant vers moi, un sourire éclatant aux lèvres.
Je détournais le regard et regardais obstinément devant moi en disant du bout des lèvres:
-Je vais très bien.
-Vous ne me retournez pas la question Elena? Ce n'est pas très courtois.
-Vraiment? Je n'en ai rien à faire, dis-je sèchement. Fichez-moi la paix.
Il se contente de rire doucement et j'ai plus que jamais envie de m'enfuir en courant.
Natacha revient avec deux grands gobelets et je retiens un soupir de soulagement lorsque je tiens enfin le mien.
Je fais rapidement volte-face mais Alexander m'arrête:
-On ne va pas se quitter comme ça Elena.
-Votre présence me débecte, alors laissez-moi tranquille! soufflais-je durement.
Mais il me retint par le bras et me chuchota à l'oreille:
-Alors, comme ça, on couche avec son patron? Vous n'êtes pas aussi innocente que vous le laissez paraître Elena.
Je pâlis soudainement.
Danny avait tort.
Les choses ne s'arrangeaient pas.
Tout allait de mal en pis.
_____________________
Heyyy
alors qu'en pensez-vous?
-Du début? (bon ça c'était mon petit kiff, hein, je trouvais ça drôle, donc voilà!)
-Du petit moment Alena?
-Alexander?
-Alec?
-Elena?
-La fin?
-Que pensez-vous qu'il aura dans la suite?
Alors juste pour vous prévénenir que je pars dans quelques jours en vacances, pour environ un mois!
et la wifi c'est très peu probable que je l'ai malheureusement.
donc voilà je vous préviens juste mais si j'arrive à avoir de la wifi, j'essaierais d'écrire
mais inutile de m'harceler pour un nouveau chap
S'il n'y en a pas la semaine prochaine, c'est que je ne suis pas là!
brefouille
Je vous aime bande de tigres orange irisé.
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