Chapitre 41
Chapitre peu relu, désolée pour les éventuelles fautes.
En média, comment je vois Damon :)
Pour les connaisseuses c'est bien Liam dans 90210 aka Matt Lanter :)
Enjoy :)
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Alec m'a giflé. Alec m'a giflé.
Le silence s'est échoué dans la pièce. Brusquement et en totale contradiction avec les cris de plutôt.
Alec m'a giflé.
La phrase cogne dans ma tête et mon esprit bourdonne alors que je demeure en premier lieu choquée par ce qui venait de se passer.
C'est en sentant un léger afflux de chaleur que je reprends mes esprits.
Je tiens ma main contre ma joue et la caresse.
-Tu m'as giflé, murmurais-je ne pouvant toujours pas y croire.
Je lève les yeux et voit Alec complètement, et si ce n'est plus que moi, perdu. Il cligne frénétiquement des yeux et Il regarde sa main comme s' il la voyait pour la première fois
Il me regarde alors:
-Elena, je...
Je sors subitement de ma phase de passivité en l'entendant parler et je sens gonfler en moi un énorme et monstrueux sentiment de colère m'envahir.
Elle enfle en moi comme un ballon soufflé à l'extrême.
Et soudain elle explose.
Je me précipite sur lui, et celle-ci parle pour moi avec une virulence jamais égalée auparavant: Ma main cingle violemment sa joue qui rougit alors:
-Tu es juste... Un .... Je... Hurlais-je en perdant mes mots. Comment tu as pu?
Il ne réponds pas son regard toujours posé sur le côté, alors que la marque de ma colère demeure bien visible.
Son absence de réaction me fruste davantage et Ma main réclame encore une fois le défoulement de ma rage, tant et si bien qu' elle se lève une seconde fois prête à se venger de nouveau.
Mais Alec m'arrête le poignet en plein vol et je croise ses yeux bleus.
Nos regards se confrontent pendant quelques instants, en une joute silencieuse.
Mes yeux doivent parler pour moi car un éclair de peine traverse le gouffre de ses orbes.
Je me recule soudainement, et il relâche mon poignet.
-Tu me dégoûtes! vociférais-je
Je lui tourne le dos et je monte dans la salle de bain en n'oubliant pas de m'enfermer.
Je m'adosse quelques instants à la porte et je vais enfin voir mon reflet au-dessus de l'évier.
Le miroir me renvoie mon image. Je l'air complètement hagard et je vois ma joue, légèrement rougie tandis que mes yeux crient à la colère, à l'incompréhension et au choc.
La gifle n'a pas été si violente que cela mais c'est son acte en lui-même qui me choque le plus, me dis-je en tâtonnant ma joue.
Mais une marque légèrement rouge apparaît tout de même, puisque j'ai la peau plutôt pâle de nature. Et elle est la preuve criante et narquoise de l'éclat de colère d'Alec.
Alec m'a giflé. Je ne peux pas y croire.
Tout ça est partie d'une stupide et simple histoire de jalousie.
J'ai toujours su qu'Alec n'était pas un tendre et qu'il pouvait se montrer impulsif, mais jamais je n'aurais pensé que j'aurais à subir de manière physique et corporelle, ses foudre et ses emportements.
J'ouvre le robinet et me rafraîchit rapidement le visage, et quand j'ai terminé, j'inspire, l'eau m'ayant aidé à me sortir des embrumes de mon esprit.
Il n'aurait jamais du faire ça.
Dieu seul sait à quel point je lui en veux d'avoir fait ça.
Soudainement, j'entends le bruit de la poignée de la salle de bain tourner:
-Elena? C'est moi. S'il te plaît ouvre, murmure doucement Alec.
Je ferme les yeux et je ne réponds pas mais il continue:
-Elena, je suis désolée. Je t'en prie, pardonne- moi. Je suis tellement putain de désolé... murmure-t-il, la voix comme éteinte.
-Ele chérie, je t'en prie, je suis vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m'as pris, je suis tellement désolé Elena...continue-t-il d'une voix brisée.
Et je sais qu'il est sincère en disant ces paroles. Mais je ne veux pas lui pardonner, ce serait trop facile. Une partie de moi est contente qu'il culpabilise autant.
-Elena, pardonne-moi par pitié, ouvre au moins cette porte, je veux te parler. Je suis désolé mon coeur.
J'ouvre subitement la porte et je le vois sursauter de surprise. Il me regarde l'air vraiment blessé, et fixe ma joue d'un regard intense.
-Appelle-moi encore une fois "mon coeur" et je me ferai le plaisir de te faire bouffer le tien, dis-je froidement, en le contournant.
Je redescends les escaliers et je le sens qui me suit.
Je prends mon manteau et me dirige vers la porte d'entrée prête à sortir, mais il me retient par le poignet:
-Où vas-tu? Demande-t-il.
-Cela ne te regarde absolument pas, lâche-moi maintenant! crachai-je violemment.
Il me lâche le poignet et sa bouche s'affaisse en un pli triste, et ses yeux se voilent d'une ombre mélancolique.
Bien fait.
Je m'éloigne de lui, ouvre la porte et m'engouffre dehors.
Dès lors je me mets à marcher sans m'arrêter, la confusion régnant dans mon esprit. Chaque pas que je fais, me remet les évènements précédents en mémoire. Et je ne peux réaliser que cela s'est vraiment passé.
Quelques temps plus tard j'arrive dans un espace public et je m'assois enfin sur un banc en serrant mon manteau autour de moi.
Et pour ne rien arranger, le froid claque contre ma peau, alors que je porte encore ma robe.
Le temps presque glacial agresse mes pores et j'essaie de me réchauffer en couvrant davantage mes jambes.
Je tire sur le tissu de ma robe et c'est quand je m'entends renifler et que je vois des tâches plus sombres couler sur le tissu bleu de ma robe que je me rends compte que je pleure.
Génial, manquait plus que ça.
Les ondes humides dévalent les pentes de mes joues et achèvent leur périple sur ma robe, portant en elles tout l'océan de ma détresse intérieur.
Je dois offrir un spectacle bien pitoyable: une fille seule, en tenue de bal et en larmes.
Surtout que je suis particulièrement peu agréable à voir quand je pleure.
Pathétique.
Je ne sais même pas pourquoi je pleure.
Pourquoi cette gifle me touche autant?
J'en veux tellement à Alec.
De m'avoir giflé, et de me faire pleurer.
Je n'arrive pas à croire que je pleure pour ça.
Pourquoi est-ce qu'il ne veut pas essayer de comprendre? Pourquoi veut il à ce point me contrôler?
J'essuie rageusement mes larmes en me maudissant de ma stupide faiblesse.
-Ça va pas Mamzelle?
Je lève la tête et je vois un homme, frôlant la cinquantaine, le dos voûté, portant des vêtements rapiécés et en mauvais état. Son visage est envahie de sa barbe grise et il porte un énorme bonnet en accord avec son allure débraillée en général. Son chien en pas meilleur état que lui est à ses pieds et Je devine à son sac de voyage et surtout à son allure qu'il s'agit probablement d'un Sans abri.
-Si, tout va bien, merci. répondis-je en baissant de nouveau la tête.
Il garde le silence et reprends :
-Je peux? Dit-il en désignant la place vide près de moi sur le banc.
J'hoche la tête:
-Le banc ne m'appartient pas.
Il s'assoit péniblement en lâchant un souffle. Son chien s'assoit à ses pieds et il se tient sagement là:
Aucun de nous ne parle et seuls mes reniflements peu séduisants viennent troubler le silence.
Je vois alors sous mes yeux, une main tendre un paquet de mouchoirs.
Je lève alors la tête et le sans abri de me sourit:
-Vous pouvez les prendre, je vous promets qu'ils sont propres.
J'hésite un peu avant de prendre un morceau de tissu et de me moucher dedans:
-Merci, murmurais-je.
-Vous êtes la première personne qui ne s'éloigne pas de moi, à ma vue, dit-il après quelques temps. Les gens en général évitent ou ignorent souvent les mendiants comme moi.
Je me tourne vers lui et je peux comprendre sa douleur.
Le monde est cruel
-Je suis désolée pour vous, murmurai-je.
Un silence s'installe de nouveau et il reprend:
-Une si jolie demoiselle comme vous ne devrait pas pleurer. C'est pour un homme c'est ça?
-Ouais un truc dans le genre, lâchais-je en riant amèrement.
-Il ne mérite pas vos larmes si vous voulez mon avis.
-Merci, mais je pense que je peux décider de ceci seule, dis-je doucement.
-Vous me faites penser à ma fille, elle aurait eu votre âge la semaine dernière, murmure-t-il d'une voix lointaine. Si elle était encore parmi nous...
Une bouffée de pitié m'envahit à ce moment-là.
C'était sûrement fou de parler comme ça aussi librement avec un inconnu mais pour une raison quelconque, ce vieil homme ne me paraissait pas dangereux.
Et puis après tout, parler avec un inconnu devait être moins fou que de se rendre compte que l'on ne connaissais pas vraiment la personne qu'on aime...
-Je suis désolée. Que s'est-t-il passé? Pardon je me montre trop curieuse.
-Non, c'est bon. Elle est morte d'un cancer à 9 ans. Ma vie a basculé dès lors. J'ai commencé à boire, j'ai perdu mon travail, ma femme m'a quitté, et je n'ai même plus pu boucler les factures. Puis j'ai perdu ma maison et me voilà où j'en suis maintenant, dit-il avec un petit rire en se désignant lui-même. Un petit clochard invisible de tous. Enfin Cobalt est resté, hein Cobalt, dit-il en caressant son chien.
Son récit me fend le coeur et je peux m'empêcher de déplorer les aléas de la vie. C'est tellement injuste. Je me sens réellement mal pour cet homme.
-C'est triste, je suis vraiment désolée pour vous.
-Bah c'est la vie...Et vous? Si ce n'est pas indiscret bien sûr, répondit-il avec un sourire.
Je me sentais légèrement gênée de raconter mon récit mais les mots s'échappèrent de ma bouche sans que je m'en rende compte
-En quelques mots? J'ai un petit ami assez possessif et jaloux, il m'a encore fait une crise de jalousie, nous nous sommes disputés puis il m'a giflé.
-C'est moche, grimace-t-il.
-Ouais, c'est moche.
Plus aucun de nous parle, le chien, Cobalt, commence à me renifler la main et je lui caresse doucement la tête, attendrie:
-Il vous aime bien. Cobalt sent les bonnes personnes. Merci de m'avoir écouté. Cela faisait longtemps.
Je lui souris:
-De rien.
-Il commence à se faire tard. Vous devriez rentrer chez vous, on ne sait pas ce qui peut arriver à une jeune fille seule dans les rues.
Je regarde ma montre et je m'aperçois que bien deux heures se sont écoulées depuis que nous avons quitté la fête d'Ayana.
Ayana. La pauvre, ses fiançailles ont bien failli être gâché par la stupide jalousie d'Alec.
-Oui vous avez raison, dis-je en me levant. Merci à vous aussi, dis-je en souriant. Au revoir.
L'homme me sourit d'un sourire édenté et il se lève à son tour. Je caresse rapidement le chien et je m'éloigne après lui avoir fait un signe de la main.
Cette rencontre a sûrement été l'une des plus insolites de ma vie. Et dire que je ne connais même pas son nom, me rendis-je compte. Je me retourne mais il y a déjà plus personne.
Je soupire et me remet à marcher. Je ne suis pas encore prête à revoir Alec
Et le temps s'est encore rafraîchi et je frissonne.
Où pourrais-je passer le reste de la nuit?
Je songe à aller chez mes parents. Mais je suppose un instant que ma mère doit déjà s'occuper de mon père et si jamais ils apprenaient pourquoi je venais, ils s'inquiéteraient beaucoup trop pour moi.
En réfléchissant de cette manière je me rends rend compte que mes pas m'ont ramené devant l'immeuble où habite Damon. Je me stoppe.
Est-ce vraiment une bonne idée? Indirectement mon amitié avec Damon a conduit à toute cette situation. Et Dieu seul sait comment réagira Alec...
Depuis quand tu tiens compte de l'avis d'Alec? Après ce qu'il t'a fait en plus! Me souffle sournoisement ma petite voix intérieure.
Un accès idiot de rébellion s'empare de moi. Alec va s'énerver? Parfait. Ou même, tant pis.
J'arrive à m'introduire dans l'immeuble grâce à un autre habitant et je sonne à la porte de l'appartement de Damon
J'attends en regardant mes pieds comme si ces derniers étaient d'une importance capitale.
-Elena?
Je lève la tête et je croise le regard surpris et inquiet de Damon. Il est encore dans son costume mais a enlevé sa veste et sa cravate est légèrement dénouée.
-hey, dis-je plus faiblement que je le voulais avec un sourire qui s'affiche crispé.
-Entre, il fait un froid glacial dehors, dit-il rapidement en me laissant le passage. Je viens tout juste de rentrer.
J'entre et me tient alors nerveusement au milieu de la pièce, passive.
Je remarque alors un des murs est orné d'un tableau représentant un paysage hivernal, peint avec une délicatesse et une sensibilité remarquables.
-C'est toi qui a fait ça? demandais-je. C'est magnifique.
-Merci mais je ne pense pas que tu sois là pour me parler de ça n'est-ce pas? Que s'est-il passé Elena? J'ai commencé à m'inquiéter tout à l'heure quand vous êtes partis. Alec était vraiment hors de lui.
-Oui, c'est le cas de le dire, dis-je en serrant mes bras autour de moi.
Damon se rapproche doucement de moi et je sens alors ses mains me relever délicatement le menton.
-Vous vous êtes disputés? Je suis désolé Elena, mais je pense que ça va s'arranger. murmure Damon.
-Non Damon, c'est pas juste une simple dispute. Il m'a giflé, dis-je plus pour moi que pour lui.
-Quoi? Il n'a pas fait ça tout de même? dit Damon d'une voix légèrement plus sévère.
-Si
-Quel idiot, marmonne-t-il. Il est vraiment idiot.
Et c'est bien la première fois que j'entends Damon parler de quelqu'un en termes péjoratifs. Un sourire m'échappe alors.
-C'est bien la première fois que tu dis du mal de quelqu'un, ris-je. Mais oui tu as raison c'est un idiot, soupirais-je en reprenant mon calme. Un stupide idiot.
Je relève la tête en regardant Damon et affiche un petit sourire, qui doit plus ressembler à une grimace actuellement.
-Je me demandais si tu pouvais juste m'héberger le temps d'une nuit s'il te plaît. Mais Je ne veux surtout pas te déranger ,c'est juste que...
-Elena Elena, m'interrompt-t-il, Bien sûr que tu peux rester et sûrement plus d'une nuit, dit doucement Damon , sache que jamais tu ne me dérangeras.
-Merci Damon
Le silence s'immisce entre nous et Damon reprends alors:
-Je n'ai pas grand-chose au frigo mais si tu veux je peux commander quelque chose...
-Non c'est bon, peu importe, je m'en fiche.
-Bien, répond-t-il avec un sourire, je vais me chnager puis je vais réchauffer les plats alors.
Il s'en va en direction de sa chambre, me laissant seule dans son salon
J'en profite alors pour regarder plus attentivement sa décoration: outre les tableaux qu'il a peint, il y a de nombreuses photographies. Je ne peux m'empêcher de sourire en reconnaissant une: une photographie datant de notre dernière année de lycée, à notre voyage de fin d'année. Ou autrement dit, lors de ma première nuit avec ce qui me sert de petit ami.
Nous sommes tous là et chacun a un sourire peint sur le visage. Alec est d'ailleurs près de moi, à m'enlacer par la taille et je peux me rappeler avec minutie les émotions et la joie que j'avais ressentis lors de ces moments.
Pourquoi avait-il donc fallu que tout dérape comme cela?
Je repose le cadre en soupirant, et mon regard est attiré vers une autre: deux adolescents âgés d'une douzaine d'années sont côte à côte et sourient à l'objectif
Je reconnais sans peine Damon et ainsi que de la fille
Sawana (NDA: oui je sais ça fait longtemps), la sublime mannequin qui était aimé par Damon. Je n'avais plus vraiment de ses nouvelles depuis son départ en mission humanitaire. Cela semblait tellement loin.
-Je suis pas très beau sur cette photo, dit alors une voix derrère moi.
Je fis volte-face et voit Damon, dans un tee-shirt blanc et un bas gris ainsi que deux plats à la main, et un sourire penaud aux lèvres.
Il dépose les plats sur une table, et s'approche en grimaçant:
-J'avais ce fichu appareil dentaire
-Moi je te trouve plutôt mignon, concédais-je, enfin vous êtes tous les deux beaux dessus.
Il hausse les épaules et me prends la photo des mains. Il la regarde tristement pendant quelques temps, puis il la repose à plat:
-Il faut oublier le passé et se concentrer sur l'avenir n'est-ce pas? dit-il
J'hoche la tête et j'essaye de trouver un moyen de changer de sujet. Mais Damon s'en charge et s'exclame:
-Tu as faim j'espère?
J'aquiesce et il tapote la place près de lui sur son canapé.
Je le rejoins et commence à manger ce qu'a réchauffé Damon. Nous mangeons en silence et peu après je l'aide à débarrasser.
-Tu veux te changer? Je suppose que avec une robe tu ne dois pas être trop à l'aise.
-Ouais je veux bien.
Il sourit puis me fit signe d'attendre. Il revient quelques instants plus tard avec un tee-shirt orange et un jogging
-Tiens j'ai pris ce que j'avais de plus petit, dit-il. Le verrou de la salle de bain ne marche pas très bien, tu me diras quand t'auras fini.
Je le remercie et je vais dans sa salle de bain pour me changer.
Une fois fini, je m'observe dans le miroir en face de moi: j'ai l'air beaucoup moins perdue qu'à tout à l'heure, et de nouveau je caresse ma joue. La douleur est encore présente ainsi qu'une légère marque rouge , et je sais qu'elle sera gravée à tout jamais dans l'écrin de mes souvenirs.
Je sens alors les prémices d'une nouvelle pluie de larmes menacer déborder de mes yeux.
Je m'insulte intérieurement ne voulant pas que Damon me voie pleurer comme une stupide fillette pour un truc comme ça.
Mais trop tard, celles-ci coulent misérablement et de petits sanglots me secouent.
-Elena? toque alors Damon, je peux entrer?
Je ne réponds pas ou plutôt je n'arrive pas à répondre.
-Elena? dit Damon en rentrant. Oh non Elena, reprend-t-il en me voyant.
Je ne lui répond toujours pas et je le sens me prendre dans ses bras, en m'enlacant délicatement, toujours derrière moi.
Il me serait impossible de dire combien de temps nous sommes restés comme cela alors que tout le long il m'a chuchoté des mots réconfortants.
Mes sanglots se tarissent enfin. Si ma première crise de larme a été animé par la rage et la colère, celle-ci a été plus provoqué par la déception.
Je suis terriblement déçue par Alec. Mais je continue tout de même à l'aimer. Et c'est ce qui est sûrement le pire.
Damon resserre son étreinte sur moi et il embrasse doucement ma joue, comme s'il voulait estomper tout ce qui s'était passé.
Il se détache de moi et fouille alors dans une des armoires de la salle de bain. Il en ressort un tube jaune et il en ouvre le bouchon. Il appuie sur le tube et ce qui est de la pommade en ressort. Il m'interroge silencieusement du regard et après mon consentement implicite, il applique méticuleseument la pommade sur ma joue. Ses doigts font des rotations prévenantes sur ma joue et je ne peux m"empêcher de superposer mentalement la main qui m'a frappé et celle qui met gentiment de la pommade sur ma joue.
Les yeux vert de Damon me regardent avec une tendresse infinie et inconsciemment je ferme les yeux pour mieux sentir la caresse apaisante de ses doigts.
Et pour la deuxième fois, c'est Damon qui est là, à me soutenir. Pour la deuxième fois, Alec n'est pas près de moi. J'espère seulement que il n'y aura pas de troisième fois. Car je sens que je ne pourrais pas le supporter.
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Hey, hey, hey
J'arrête l'histoire.
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NANNN JE RIGOLE! HAHA je suis trop drôle :') non? ok alors j'arrête...
Blague à part, j'ai été débordée de travail d'où le temps de publication lent.
bref que pensez vous de ce chapitre?
-de la réaction d'Elena?
-de celle d'Alec?
-Et enfin du fait qu'elle soit allée chez Damon et ce qui en découle?
Votez commentez et mangez des kiwis.
Je vous aimes bande de cochons marron glacé.
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