Chapitre 37
Hey!
Chapitre assez long et riche en rebondissements pour me faire pardonner de mon absence! :(
Lisez la petite note de fin s'il vous plaît!
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ºPoint de vue d'Alec
-Je vais être en retard! pesta Elena en sortant de la douche, une serviette encore nouée sur sa taille.
Je la regardais amusé, tandis qu'elle jurait encore une fois.
Je me trouvais encore dans notre lit et je m'étalais paresseusement dans les draps froissés en étouffant un baîllement.
Je m'adossais confortablement aux oreillers et contemplais Elena s'activer.
Cette dernière fouillait dans ses tiroirs et en ressortit fièrement un jean sombre et un gros pull presque informe.
Elle défit rapidement sa serviette, maintenant peu soucieuse de ma présence et je dévorais du regard chaque parcelle de son corps.
C'était incroyable de voir combien, même après tout ce temps, je la désirais encore.
Elle enfila en sautillant sur place son pantalon, en tirant avec ses doigts sur les lanières de son jean.
Puis elle mit cette chose qui lui servait de pull, recouvrant ainsi, à mon plus grand regret, sa poitrine.
-Mon Dieu, je vais vraiment être en retard, gémit-elle en regardant l'heure sur sa montre.
-C'est ça les parties de jambes en l'air en semaine mon coeur, et je t'ai déjà dit que tu pouvais m'appeler Alec. ricanais-je.
Elle me fusilla du regard et grogna en préparant son sac.
-C'est de ta faute! Si tu avais gardé tes sales pattes loin de moi, je me serais réveillée à temps.
-Que je sache, tu n'as pas dit non, rétorquais-je. Tu étais même très partante.
Elle émit un claquement réprobateur de la langue et mit son sac à travers son épaule.
-J'y vais, bonne journée, s'écria Elena en passant la porte.
-Tu as oublié quelque chose, m'écriais-je.
Elle revint dans la chambre en fronçant les sourcils et se tapa le dos de la main sur le front.
-Ah oui, mon cahier de Sciences sociales! Merci Alec, répondit-elle avec un grand sourire, en cherchant le dit cahier.
Je grognais. Elena avait beau être très intelligente, il y avait des moments où elle était peu clairvoyante.
-Je ne parlais pas de ça Ele. Je veux mon bisou.
Elle cligna des yeux et soupira en s'approchant du lit.
-Quel enfant tu fais!
Elle se pencha sur moi, et m'embrassa rapidement sur la joue. Mais je la retins par le bras et embrassais ses lèvres.
Bientôt ce baiser se mua en quelque chose de plus passionnée. Elle lâcha un soupir exalté et je basculais en arrière de sorte à ce qu'elle fut couchée au-dessus de moi. Je glissai mes mains sous son énorme pull mais elle gémit en se détachant:
-Alec, je dois vraiment y aller.
Elle se leva du lit, à mon plus grand regret et remit maladroitement de l'ordre dans sa tenue.
-Cette fois, j'y vais vraiment. En fait tu n'as pas cours aujourd'hui?
Je secouai la tête:
-Non, mais je dois voir mon père cet après midi.
-Ton père? s'écria-t-elle d'une voix plus alerte.
Je fronçai les sourcils devant sa réaction puis répondis:
-Oui mon père. Il doit me parler apparemment.
-Oh.
Elle baissa la tête et je m'approchais d'elle en me levant du lit
-Je sais que ça c'est pas très bien passé la dernière fois au restaurant, mais ne t'inquiète pas tu ne le reverras sûrement plus.
-Oui. Sûrement, grogna-t-elle.
Je la regardais quelques instants: depuis quelques temps, elle se renfrognait à la mention de mon père. Sûrement suite au dîner de la dernière fois. Mais même ceci était étrange
-Je dois y aller pour de bon, dit-elle alors. Au revoir.
-Au revoir, murmurai-je.
Elle partit et je retournais de nouveau au lit, afin de me reposer de cette nuit qui fut assez... active disons.
***
Je sortis de la maison, et montais en voiture.
Enfin j'arrivais devant mon ancienne maison.
Je garais ma voiture près des autres et saluai Megan, un de mes chauffeurs qui entretenait les autres voitures.
J'entrai en saluant rapidement les quelques membres du personnel que je croisai, et arrivai devant le grand bureau de mon père.
J'inspirai profondément et serrai mes poings qui devenaient moites à cause de mon anxiété.
Je m'encourageai mentalement à la perspective de la confrontation avec mon père et toquai:
-Entrez, résonna la voix de mon père
J'entrai et je vis alors mon père derrière son bureau et assis devant lui, Alexander.
Je fronçais les sourcils.
Qu'est ce que ce crétin fichait là?
-Alec, tu es enfin là! Assieds-toi donc.
Je m'assis l'air méfiant en face de mon père et près d'Alexander.
-Bonjour Alec, dit mon cousin hypocritement.
-Alexander, saluai-je en tentant de cacher mon animosité.
-Eh bien? Tu ne me souhaite pas un joyeux anniversaire?
Je fronçais les sourcils.
Ah oui. C'est vrai. Ce crétin fêtait ses 24 ans aujourd'hui.
24 putain d'années qu'il polluait cette planète.
Youpi.
-Tant mieux pour toi Alexander, grognai-je.
-Justement Alec, je voulais te parler de ça, cela te concerne aussi.
Je fronçais les sourcils. En quoi l'anniversaire de cet enfoiré interférait-elle dans ma vie?
-Alexander a eu 24 ans aujourd'hui et c'est pourquoi je lui ai révélé quelque chose d'important avant que tu arrives.
Je regardais Alexander en fronçant les sourcils.
Celui ci regardait mon père avec un semblant d'admiration entremêlé de joie.
Il esquissa un sourire et se tourna vers moi:
-Bonjour mon frère, susurra Alexander.
Je fronçais les sourcils davantage en serrant les poings d'incompréhension.
-Quoi? Mais qu'est-ce que tu racontes?
Mon père émit un souffle méprisant et débita ses paroles qui achevèrent de bouleverser mon existence:
-Alec, Alexander n'est pas ton cousin, il est ton demi-frère.
Je sentis le monde s'écrouler autour de moi. Toute mon existence tomba comme un château de cartes.
Mon frère? Non. Non. Non ce n'était pas possible!
-Ce n'est pas possible! hurlais-je en me levant. Tu mens!
Mon père me regarda parfaitement calme et dit:
-Inutile d'hurler comme un stupide enfant Alec. Et si cela est possible. Il se trouve que j'ai plus ou moins eu une aventure avec la mère d'Alexander il y a 24 ans.
-Une aventure? crachais-je. Une aventure? Tu trompais Mère avec les premières traînées venues et tu t'es permis d'avoir ce bâtard? hurlais-je en pointant du doigt Alexander qui restait calme et paisible en me fixant.
-Tais-toi Alec! dit mon père d'une voix tranchante. Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas! Tu n'étais même pas né à cette époque! Voilà l'éducation de ta mère: tu es devenu qu'un espèce d'idiot incapable de contrôler ses émotions!
-Je t'interdis de parler de Mère! Hurlais-je.
-Je ne t'ai pas annoncé ceci pour que tu fasses ton cinéma Alec! dit mon père d'une voix calme.
Il soupira et reprit:
-Sache que maintenant, tu n'es plus le seul à être apte à reprendre l'entreprise. Alexander est maintenant susceptible d'hériter.
J'hallucinais:
-Quoi? Mais l'entreprise est à moi! Elle ne peut pas être à ce bâtard!
-Ça c'est à notre père d'en décider, rétorqua Alexander en appuyant le mot père.
-Tu n'as pas le droit père! Cette entreprise, j'y travaille depuis des années!
-Cesse de faire l'enfant Alec. Tu dois me faire tes preuves, énonça durement mon père. Tu dois me prouver que tu peux réellement diriger mon empire.
-Je le peux! affirmais-je.
-Eh bien, on verra cela. Alexander mon garçon, sache que je suis fier de tout ce que tu as déjà fait
Je suis fier de toi.
Jamais mon père ne m'avait dit ça.
Et je ne saurais dire si cela me blesse ou pas.
Et maintenant que ce bâtard s'attirait les bonnes grâce de mon père. De notre père.
Le mot me fait grimacer.
On m'a menti pendant toute mon existence.
Toute mon existence est basé sur un mensonge.
Savoir que la personne que vous abhorrer le plus est votre frère et accessoirement la personne qui risque de voler ce pourquoi vous travaillez depuis des années est une horrible sensation.
Je serre les poings et intérieurement je sens la colère et la haine appâter chaque fibre de mon corps.
Je sors brusquement de la pièce tant l'atmosphère devient oppressante, en laissant les deux autres.
Ce n'est pas possible. Tout ceci est un cauchemar.
J'ai juste envie à ce moment là d'une présence réconfortante, et je me dirige vers le cuisines à la recherche de Rosie.
Je la vois de dos et celle-ci me demande surpris:
-Mon poussin, ça ne va pas?
Je ne réponds rien et la prends dans mes bras. Je remarque alors que des larmes coulent légèrement sur mes joues et je les essuie rageusement.
-Rosie. Il m'a menti pendant tout ce temps! Il a trompé maman avec la mère de ce bâtard!
Je lui raconte alors tout ce que mon paternel a dit mais sa réaction n'est pas celle que j'attendais.
Elle me regarde tristement résignée et dit:
-Tu es au courant maintenant au moins...
Je lève ma tête subitement et la regarde. La vérité éclate soudainement.
-Quoi?
-Écoute mon poussin...
-Tu le savais, grognais-je. Tu le savais! Et tu m'as menti toi aussi!
-Mon chéri, ce n'est..
-Tais-toi! La coupais-je en m'éloignant d'elle. Toi aussi tu m'as menti! Comment est-ce que tu as pu? crachais-je. Tu as aussi menti à maman! Tu es horrible!
Les yeux de Rosie commencent à briller et à cet instant cela ne me fait rien.
Ma propre nourrice, ma seconde mère m'a caché ça
Elle m'a menti.
Et je m'en fiche si ce que je viens de dire est blessant.
Ce n'est rien comparé à la brûlure de la trahison.
Je m'en vais de la cuisine et Je me précipite vers ma chambre pour tenter de me calmer.
En vain.
Les objets valsent à travers toute la pièce tant je suis en colère et je ne peux pas m'empêcher de crier ma rage.
Puis je souffle et je vais dans la salle de bain pour me rafraîchir le visage
Celui me fait face dans le miroir et j'ai l'air putain de fou.
Mes traits sont déformés par la haine et ce serait mentir si je disais que je paraissais pas effrayant à ce moment-là. Les larmes dévalent l'allée de mes joues et je me lave le visage pour effacer cette stupide preuve de faiblesse.
Je décide de partir d'ici, de m'en aller de cette prison dorée.
Rien que l'idée de retrouver la maison où je vis avec Elena me rassènere.
Mais Dans un des couloirs je croise malheureusement Alexander.
Mon frère.
Le dégoût et le mépris se peignent sûrement sur mon visage à en voir l'autosatisfaction sur le visage d'Alexander.
-Alec, mon petit frère! s'exclama Alexander d'une voix faussement joyeuse.
-Ta gueule, crachais-je violemment. Tu n'es pas mon frère!
-Malheureusement si Alec. Et nous voilà tous les deux en lice pour reprendre les rênes de l'empire Harding! acheva Alexander d'une voix triomphante.
-L'entreprise est à moi espèce de bâtard!
-Notre père n'est pas d'accord sur ce point. C'est normal après tout, tu es tellement un incapable. Je suis bien meilleur que toi Alec, avoue-le.
Ses mots me poignardent. Si des mots étaient des armes, ma peau aurait déjà saigné de douleur.
La fureur court dans mes veines comme une drogue néfaste et diabolique.
-Tais-toi! Si ta salope de mère n'avait pas écarté ses jambes telle une putain, nous n'en serions pas là!
Ces mots ne semblent pas affecter Alexander. Au contraire, il s'avançe vers moi et bientôt il me fait face. Nos fronts se touchent quasiment et nos yeux s'affrontent en une joute où la haine et la rage sont reines:
-Et bientôt c'est ta petite amie que tu aimes tant qui va les écarter pour moi...
Ces mots me mettent hors de moi et je l'empoigne furieusement par le col, prêt à en découdre:
-Ne parle d'elle! Je t'interdis de parler d'elle. Sale enflure! hurlais-je en lui crachant à la figure.
-Pourquoi Alec? Tu as peur que j'aie raison n'est ce pas? Dis-moi, est-ce qu'elle est plutôt bonne au lit? J'imagine que oui. Je suis sûr que derrière ses airs de sainte, c'est une vraie tigresse, rit-il en enlevant le crachat comme si de rien n'était, toujours aussi calme.
-Ferme-là, hurlais-je en le plaquant au mur. Va te trouver ta propre pute!
-Une pute? réplique Alexander amusé. Vraiment?
Je grogne. Ce connard va maintenant utiliser mes mots contre moi.
Il est très fort ce sale bâtard.
-Tu sais pertinemment ce que je voulais dire! Ne l'approche pas sale chien ou je te jure que...
-Oh mais on verra ça. Toi et moi savons que tu es très impulsif. Et quand un jour tu feras un mauvais pas, c'est moi qui ira consoler ta dulcinée, ricane-t-il.
Alexander chuchote alors en me regardant droit dans les yeux. Et une détermination nouvelle teintée de mépris dansent dans ses yeux:
-Je t'en fais la promesse Alec, ta petite pute va bientôt ouvrir ses cuisses pour moi et crier mon nom. Et quand cela arrivera je penserai à toi, acheva-t-il avec un sourire. De même que lorsque j'aurais en main tous les comptes de l'entreprise. Tu es un raté Alec.
-Ta gueule!
-Mais j'y pense! s'exclame-t-il avec un air faussement surpris. ta petite pute est au courant pour Forbes? Ricane-t-il
Cette dernière phrase est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Je lui fiche un énorme coup de poing, à tel point qu'il saigne du nez
La fureur et le désespoir se sont emparé de moi et Je m'apprêtais à lui en mettre une autre mais un des hommes du personnel intervient et me dégage de lui.
Je regarde haineusement Alexander du regard, qui lui me regardait amusé ,le nez en sang.
L'entendre parler d'Elena en ces termes me rend fou de jalousie et de colère.
Jamais. Jamais de mon vivant Elena ne couchera avec cet enflure.
Et la pensée des mains de ce bâtard sur son corps à elle m'est insupportable.
De même que la pensée de lui sur le siège de l'entreprise qui m'appartient.
Et surtout, le fait qu'Elena soit au courant pour la fille Forbes me glace.
Parce que je sais que si elle découvre la vérité, ce sera sûrement la fin de notre relation.
Et je ne veux pas ça.
Et je vais tout faire pour qu'elle ne sache rien.
Je m'en vais rapidement et me dirige vers le garage.
Je prends ma voiture et démarre alors au quart de tour. Peut être est-ce une mauvaise idée de dans l'état où je suis. Mais à l'instant présent je m'en fiche.
Je démarre au quart de tour en ne respectant plus les vitesses autorisés.
Mes mains jouent nerveusement sur le volant alors que ma colère ne retombe pas
Je fouille alors dans le compartiment de la voiture et trouve la chose qui me permettra de relâcher un moment la pression.
Parfait.
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ºRetour au point de vue d'Elena
Le cours de Sociologie a beau être habituellement mon cours préféré, aujourd'hui je ne parviens pas à rester concentrée.
Les derniers jours ont beau avoir été incroyables avec Alec, ma rencontre avec le père de ce dernier m'ébranle toujours.
Et savoir que ce dernier est en ce moment en train de parler avec l'homme qui a voulu m'acheter me fait frémir.
Et si le père d'Alec réussissait à convaincre ce dernier de ne plus me voir?
Cette pensée me terrifie.
Surtout que l'ombre de cette Caitlin Forbes plane toujours au dessus de mes doutes.
Qui était-elle bordel?
J'ai beau me dire que son père a balancé ça dans le but de distiller le doute dans mes veines- et il y a réussi - J'ai toujours peur qu'Alec m'ait caché quelque chose.
-Quelque chose ne va pas? Me demande Danny près de moi.
Je sors de mes pensées et me tourne vers lui:
-Si. Si tout va bien.
Il me regarde suspicieux mais ne pipe mot.
Le cours se termine rapidement et je sors avec Danny.
Il n'a plus les cheveux violets, maintenant ils sont d'un vert pomme qui offrent un contraste étonnant avec ses tatouages sombres. Et je trouve ça étrange et drôle en même temps.
Il attire toujours les regards curieux des gens, mais il n'en cure.
Des étudiants près de nous écoutent la radio à haute voix, et les premières bribes de l'émission qui passe nous parviennent:
-Et maintenant écoutons le nouveau tube qui promet d'être aussi prometteur que les précédents de Ethan Ayres! cria la voix du présentateur. Tout de suite voici "Broken"!
When I met you, I didn't know how you will change my life
And the sky can fall, and the ground can be collapsed
I know my heart will never be the same.
You and me, it's like fire and ice
You burned my heart and cold apathy catch yours.
And I expected you make me the happiest man
But I am deceiving
Broken, broken. My heart was broken by you.
But despite of your all your imperfections
Despite of your indifference, my heart will always love you.
Maybe I am crazy, maybe I am stupid,
But I know my heart will still be yours
Thought you broken me.
La douce voix d'Ethan me fait frémir. Il chante toujours aussi bien, et les paroles qu'ils a composé lui-même m'émeuvent, tant l'émotion coule de chacun des mots.
De la bouche d'Ethan, ces mots ne sont pas qu'un assemblage de lettres mais l'étalage de ses sentiments les plus enfouis.
Je tourne ma tête vers Danny qui a la bouche pincée. Et ses traits se crispent davantage lorsque des gens s'extasient sur sa nouvelle chanson.
Il marche plus rapidement alors que les autres étudiants s'extasient devant la chanson d'Ethan.
En à peine 1 an, Ethan a pu réaliser son rêve et aujourd'hui le succès l'auréole. Il a déjà collaboré avec de nombreux autres artistes, et son talent n'est pas du qu'à une voix hors-du-commun mais également à la sensibilité de ses écrits.
J'accélère mon pas afin de rattraper Danny qui grogne et je devine que sa mauvaise humeur est dirigé vers Ethan.
J'ai beau avoir voulu discuter plusieurs fois avec lui, rien à faire.
Et je sais tout au fond de moi qu'Ethan est sûrement tombé amoureux, inconsciemment, de Danny.
En témoignaient ses yeux lorsque son nom était mentionné.
Mes yeux avaient la même lueur lorsqu'il était question d'Alec.
Malheureusement pour Ethan, ses sentiments semblent ne pas être partagés.
Ou plutôt ne semblent pas vouloir être partagés..
Danny me quitte alors en maugréant et je lui réponds en soupirant.
Dès lors, les mêmes tourments viennent m'assaillir.
Je lâche un énième soupir et mon portable qui vibre me sort de mes pensées.
-Allô? lâchais-je
-Allô Elena? demande une petite voix
-Ayana? répondis-je d'une voix plus joyeuse. Comment vas-tu?
-Bien et toi? répondit-elle avec chaleur. Cela fait tellement longtemps!
-C'est vrai, aquiesçais-je.
Nous continuons alors à discuter pendant un bout de temps, soucieuses de rattraper le temps perdu.
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas parlé à Ayana et je remarque aujourd'hui qu'avoir une amie me manquait. Si un moment mon amitié avec elle s'était essoufflé, j'ai l'impression que celle-ci reprend de la vigueur.
Nous convenons rapidement d'un rendez-vous pour que l'on se retrouve et je raccroche le sourire aux lèvres.
Je marche pendant plusieurs minutes avant d'arriver à la maison et rentre rapidement mes clés dans la serrure.
Je rentre à l'intérieur en me demandant si Alec n'est pas déjà revenu, et ce que son père a pu lui dire.
Mais je fronce alors le nez tant l'air est saturée d'une odeur
d'alcool?
J'arrive dans le salon et ce que je vois me stupéfie.
Alec est étalé à travers le canapé, les cheveux en bataille et une bouteille à moitié-vide à la main d'un liquide ambré.
Deux autres bouteilles vides, jonchent le sol.
-Alec? Mais que se passe-t-il?
Ce dernier se tourne vers moi et sourit grandement:
-Bonjour mon coeur! s'exclame-t-il d'une voix pâteuse
-Tu as bu Alec? demandais-je nerveuse.
-Nannnn, juste un peu de whisky! Tu en veux? demande-t-il la voix toujours aussi débraillée et avec un ton exagéré tout en buvant une énième gorgée.
-Tu es complètement sôul Alec, tu devrais arrêter, dis-je d'une voix légèrement coléreuse.
-Tu n'as pas à décider pour moi! crie-t-il soudainement. Tu veux savoir ce qui se passe?
Et j'apprends alors par de petites bribes presque incohérentes que Alexander se trouvait être son frère.
J'éprouve une bouffée de pitié pour Alec à ce moment-là et je suis soulagée que son père ne m'ait pas mentionné.
L'état d'Alec me met en rogne tout de même, malgré ce qu'il vient d'apprendre.
-Je suis désolée pour toi Alec, mais boire n'arrangera rien, dis-je sévèrement en lui prenant sa bouteille des mains.
Il se laisse faire et se tourne vers moi, le regard vitreux. Il fait un semblant de sourire amer et triste et se penche vers moi en lâchant un rire acerbe:
-Même Rosie m'a menti! Comment elle a pu me faire ça? Je croyais qu'elle était de mon côté.
-Alec, elle a sûrement fait ça dans ton intérêt
-Ne va pas la défendre! Hurle-t-il. Elle m'a menti!
Il souffle et chuchote en se rapprochant près de moi.
Son souffle chaud émane des effluves pestilentielle d'alcool, et je me recule légèrement.
-Maintenant tais-toi et embrasse moi Elena. Je veux oublier toute cette merde.
Je secoue la tête ne voulant pas avoir ce genre de relation alors qu'il est dans cet état et je tente de me lever afin de lui donner un peu d'eau.
Il me retient alors et je n'ai pas encore eu le temps de réfléchir qu'il prit subitement mes hanches par ses mains et ses lèvres se posèrent durement sur les miennes.
Ses mains me broient les hanches et Alec est très dur dans son baiser.
Je lâche un gémissement de douleur lorsqu'il m'embrasse plus violemment, ce qu'il interprète mal.
Il raffermit sa prise et je peux presque deviner les taches rosés que l'impression oppressive de ses doigts feront sur ma peau.
Je grimace et tente de le repousser doucement, mais en voyant mon attitude récalcitrante, ses yeux se mettent à s'assombrir.
Il me pousse hors du canapé en hurlant:
-Toi aussi tu m'énerves!
Il se lève maladroitement en me fusillant du regard alors que je suis à terre encore sous le choc.
Mais que venait-il de se passer?
Alec s'en va de la pièce alors que je me relève encore abasourdie par cet éclat.
A cet instant, je me demandais presque si je n'aurais pas mieux aimé que le père d'Alec lui reporte notre discussion au lieu de lui avouer ce secret de famille.
Car j'ai le pressentiment qu'il a enclenché la bombe à retardement qu'est Alec.
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Re Hey!
Que dire à part que suis vraiment désolée d'avoir été aussi absente?
Ce chapitre est assez long pour compenser!
Et surtout il se passe pleins de choses!
Combien m'en veulent pour la fin? :') ou pour certains évenements?
Bref; j'ai probablement du perdre pas mal de lecteurs mais bon tant pis.
S'il vous plaît votez et surtout commentez! J'ai parfois l'impression d'écrire dans le vide quand je vois que des "la suite!". Juste que j'aimerais bien en savoir un peu plus sur ce que vous pensez!
Que pensez vous de ce chapitre?
J'essaierai d'être plus présente pour les vacances!
Merci d'avance et merci infiniment pour les plus de 1M43!
Je vous aime bandes d'orques blanc ivoire.
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