Bonjour!

alors comme promis, voilà des chapitres bonus! vous pouvez en tenir compte ou non!

je pense en faire d'autres!

ils seront légers, plutôt humoristique et il n'y aura pas grand chose de sérieux!

enjoyyy

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Je l'ai rencontré il y a près de cinq ans maintenant. 

Elle avait 17 ans, et j'en avais 18. Deux gamins alors.

Il y a cinq ans jamais je n'aurais pu penser qu'elle deviendrait aussi importante dans ma vie.

Et pour cause, elle était très loin du genre de filles qui me plaisait habituellement. Toujours engoncée dans des pulls surdimensionnés, quasiment asociale, peu bavarde, j'avais même mis des semaines avant de me rendre compte de son existence.

Et pour réaliser que c'était une fille qui ne me ressemblait aucunement.

Je l'avais trouvé franchement banale. Pas laide mais pas magnifique non plus il y a cinq ans.

Je la trouvais irritante, agaçante, rabat-joie. Elle était trop simple, trop sérieuse, trop préoccupée par des choses que je trouvai inintéressantes.

J'avais méprisé cette fille et nous nous étions mutuellement détesté pendant longtemps. 

Et pourtant,en ce moment, c'est bien mes bras qui entourent négligemment sa taille, et c'est bien ses cheveux bruns qui me chatouillent le torse en ce moment.

Si j'avais pu dire à l'Alec adolescent qu'il finirait sous le joug du tyran brun qu'il ne pouvait supporter alors, il m'aurait ri au nez.

Et en dépit de tout ça, elle est maintenant celle qui est allongée endormie près de moi, dans notre lit commun, au beau milieu d'un pavillon à Rio de Janeiro, après que j'ai fait le choix de tout abandonner pour la suivre.  

De timides rayons de soleil venaient percer l'intimité de notre chambre. Et j'imaginais déjà la ville se réveiller bruyamment.

Elena s'agita dans son sommeil et je baissais ma tête vers elle.

Je ne sais même pas quand est-ce que j'ai fini par tomber amoureux d'elle. Seulement que plus le temps passait, plus je la trouvais pas si banale que ça.

La première chose que j'avais remarqué, c'était à quel point, sous ses habits informes, elle était quand même potable. Puis c'était ses cheveux que je trouvais longs et soyeux. Ses mimiques. Son caractère opiniâtre. Puis tout chez elle.

 "-Arrête de me fixer comme ça, tu me fais peur, marmonne Elena en ayant toujours les yeux fermés.

-Bonjour à toi aussi mon cœur, je réponds un brin sarcastique.

-Qu'est-ce que tu mijotes encore? marmonne-t-elle en ouvrant ses yeux bruns.

-Je me rappelais à quel point tu avais un beau cul, je réplique.

-Obsédé va, dit-elle en commençant à s'étirer et à me balancer un oreiller au visage.

Abandonner mes habitudes pour me faire maltraiter par une folle furieuse, si ça c'est pas insultant.

Je devais être taré.

Pourtant, Elena vient s'approcher de moi et se recroqueville contre moi en baillant, et je me dis qu'être taré, ce n'était pas si mal que ça en fin de compte:

-Au fait, j'ai une soirée à laquelle je dois impérativement y aller pour le journal.Tu veux bien m'accompagner s'il te plaît?

Elena travaille dans un journal local et en parallèle gère l'école de son association, et je ne l'ai jamais vu aussi épanouie.

-Si tu veux, je répond en haussant les épaules.

-Tu es génial, dit-elle en m'embrassant rapidement sur la bouche et avant de sortir du lit.

Je souris légèrement et Elena continue:

-Tu travailles aujourd'hui?

-Oui, Javier a besoin de moi et m'a demandé de l'aider.

Elena s'arrête de s'activer un instant, me regarde et murmure:

-Tu t'entends vraiment bien avec Javier pas vrai? 

J'hausse les épaules mais ne peut m'empêcher de penser qu'elle a raison.

Javier, mon employeur actuel est incroyable. Il s'était pris d'affection pour moi, et j'en étais venu à le considérer quasiment comme un père et lui ne me traitait pas comme un employé, mais m'estimait réellement, ne cessant de me pousser au-delà de mes limites.

-Je suis soulagée tu sais, dit Elena, J'avais peur qu'en venant ici, tu le regretterais aussitôt.

Je comprend l'inquiétude d'Elena. Les débuts ici, ont été particulièrement difficiles pour moi. Je m'étais retrouvé pauvre comme le dernier des hommes du jour au lendemain, et ma fierté en avait pris un grand coup.

Devenir un employé destiné à obéir m'avait profondément mis hors de moi. Moi, un employé? Alors que j'étais celui qui commandait d'habitude?

J'avais essuyé les échecs les premières semaines et mon ego m'avait valu bon nombre de licenciements.

Puis j'étais tombé sur Javier, qui sans me traiter comme un chien, estimait mes capacités et me traitait en égal.

-Ouais, c'est cool. C'est un bon boss.

-Tant mieux, je suis heureuse pour toi Alec, dit Elena en me souriant grandement. Bon, je dois vraiment y aller, à ce soir, reprend-t-elle en sortant rapidement de la chambre.

***

-Pourquoi tu boudes Alec? demande Elena

-Je ne boude pas, je marmonne en faisant tourner négligemment la coupe de champagne entre mes mains.

Cela faisait un bon bout de temps que nous étions ici et autant de temps que je fusillais du regard tous les hommes de l'assemblée.

Parce que je venais de découvrir que quasiment tous les collègues d'Elena étaient des putains d'hommes. Et ça m'énervait.

"Il n'y pas tant de femmes que ça dans ce milieu, blabla avait dit Elena"

Mouais, n'empêche que je n'aimais pas ça.

-Je stresse Alec. Je dois faire un discours devant tout le monde et mon patron estime que ma prestation sera déterminante pour la suite. Et si tu savais à quel point il est exigeant! Je n'ai surtout pas envie de faire mauvaise impression!

-Tu vas gérer comme d'habitude Elena, et ton patron s'en rendra compte

-Si tu le dis. Bon je vais rapidement aux toilettes, je reviens, dit Elena.

Elle s'éloigne et je ne peux m'empêcher de la contempler du regard.

Elle était quand même magnifique ce soir, moulée dans sa robe longue.

Même trop magnifique.

"-Belle vue hein?

Je me tourne brusquement pour voir un homme avec un grand sourire bien trop blanc pour être naturel:

-Je peux vous dire que voir une jolie femme dans ce milieu d'hommes est un enchantement, dit-il en riant. Surtout quand elle présente des atouts non-négligeables dit ce con en regardant ce que moi seul pouvait regarder.

-Ah ouais? Eh bien écoute-moi bien espèce de merdeux, cette fille-là est avec moi donc la prochaine fois que tu regardes ses fesses qui sont ma propriété privée, je t'enfonce ta tête dans un mur et je te fais avaler ton sourire en plastique, c'est clair? je menace avec agressivité. 

Le Merdeux ne pipe mot et me fixe la bouche ouverte:

-Eh bien, j'ignorais qu'elle avait un compagnon! Mais sachez que je tiens énormément à elle, et que je ne me permettrais jamais de toucher mais me contente de regarder avec les yeux!

Je m'apprêtais à lui dire que je voulais bien me permettre de lui crever les yeux mais c'est à ce moment-là qu' Elena décida de revenir:

-Oh Alec, je vois que tu as rencontré mon patron Mr Hujina! Mr Hujina je vous présente Alec Harding, mon compagnon.

Et merde.

Génial, je venais d'agresser le patron d'Elena et qui la faisait littéralement flipper. Si elle savait que je venais de le menacer de la sorte, elle me couperait les parties génitales en petits morceaux.

Je suis un homme mort.

-Oui, effectivement votre compagnon me faisait part de ses talents de boxeur, c'était très intéressant! réplique le Merdeux avec ironie.

Hein?

-De boxeur? J'ignorais qu'Alec faisait de la boxe, murmure Elena en haussant les sourcils.

Putain, je hais ce Merdeux.

-Oui, et ton patron me disait à quel point il appréciait tes qualités et je lui disais justement qu'il devait les exploiter avec précaution sinon quoi, les conséquences seraient difficiles à assumer, je rétorque en le fixant.

-Oh c'est très gentil, s'exclame Elena sans se douter une seconde que je suis à deux doigts de frapper le Merdeux, et je décide de m'approcher d'elle dans un geste possessif.

-J'en suis parfaitement conscient sachez-le. Les qualités d'Elena sont indéniables, dit le Merdeux.

Je vais le buter.

J'enroule mon bras autour d'Elena, et la serre fermement en le toisant:

-J'en suis ravie. J'ai le privilège de bénéficier de ses qualités tous les jours, et c'est un vrai plaisir! Elena est surtout incroyablement généreuse vous savez!

-J'avoue qu'autant de compliments me mettent mal à l'aise, répond alors Elena d'une voix gênée alors que le Merdeux me jette un sale regard avant de répliquer:

 -Je dois vous laisser, et je vous souhaite bonne chance pour tout à l'heure Mademoiselle Parks dit le Merdeux en s'éloignant.

C'est ça, casse-toi!

-Des talents de boxeur? J'ignorais que tu en avais fait, dit alors Elena. Enfin, enfin c'était quand même très biza...

-Roh dis-toi que j'ai sympathisé avec ton boss tu devrais m'être reconnaissant!  Bon tu viens manger, j'ai faim, je dis en esquivant le sujet et en espérant secrètement qu'Elena ne comprenne jamais ce qui s'était passé.

***

-Arrête d'être stressée comme cela!

-J'y peux rien Alec! J'ai tellement peur! Les gens sont tellement exigeants ici et ils me jugeront d'autant plus parce que je suis une fille!

-Détend-toi Elena!

-Non! Tant pis, je n'irais pas! Viens, on rentre Alec, je ne peux vraiment pas, c'est au-dessus de mes forces, dit Elena en me fixant paniquée.

-Hé! Tu dois juste de détendre, tu es beaucoup trop nerveuse et tendue! Relaxe-toi!

-C'est facile à dire pour toi! Tu connais des méthodes de yoga peut-être?

***

Elena est la première à sortir les cheveux ébouriffés, la bretelle de sa robe tombant sur son épaule, et les pommettes rouges de l'effort que nous venons de fournir et de honte.

Elle se place rapidement devant le miroir en se coiffant rapidement tandis que je remet ma cravate.

Je viens derrière elle pour remettre sa robe en place tandis qu'elle balbutie:

-Je n'arrive pas à croire que l'on a fait ça ici. 

-Il faut bien une première fois à tout mon coeur. Et puis au moins tu es bien détendue maintenant, pas vrai?

-Oui mais quand même! Tu imagines si quelqu'un nous avait entendu?

Ouais j'aurais bien voulu que Petit Merdeux nous entende histoire qu'il comprenne que le champ n'est pas libre!

-Eh bien on lui aurait expliqué que tu es une fille anxieuse, et qu'on sécrétait de l'endorphine en utilisant le sexe pour t'aider à te relaxer. Tout simplement.

-Mais bien sûr! Et tout ça pendant que toi et moi étions complètement nus j'imagine! Et puis depuis quand tu t'y connais en matière de chimie toi?

-Je m'y connais en matière de sexe nuance. Et tu le sais bien pourtant?

-Tu m'énerves Alec Harding!

Je ris puis je lui murmure:

-La prochaine fois, on pourrait essayer les vestiaires du centre commercial.Et puis avoue que c'est plus efficace que le yoga non?

-Lance encore une vanne du genre Alec, et je te castre.

-Toujours aussi charmante mon amour, je lance avec ironie. Bon sortons, c'est bientôt ton tour!

Elena soupire mais acquiesce:

-Tu vas assurer Elena. Tu es littéralement une des filles les plus intelligentes que je n'ai jamais vu. Tu vas les subjuguer, je te jure.

Elena sourit timidement puis se tourne vers moi et m'enlace fermement:

-Merci Alec. 

-Allons chérie, je t'ai déjà dit ne pas me remercier pour tout ce qui concerne le sexe.

Elena me frappe le bras en riant et avant de sortir, je lui dis:

-Au fait, ton patron-là, je l'aime pas. Fais gaffe à lui.

-Comment ça? Vous aviez pourtant l'air d'être cordiaux plus tôt non?

-Ouais mais non. Il te regarde mal et j'aime pas ça.

-Tu dois te faire des idées Alec! Pourquoi s'intéresserait-il à moi? Il est marié et sa femme est magnifique!

-Parce que tu es son employée et que tu représente un espèce de fantasme pour ce Merdeux!

-N'importe quoi, quand j'étais ton assistante, on ne...

Elena s'arrête et je dis alors:

-Tu peux pas savoir combien c'était bandant, aussi j'ai le droit d'être...

-Arrête tes allusions salaces et ravale ta jalousie Harding!

-Je ne suis pas jaloux, je suis attentionné!

-Tu es complètement taré oui.

-C'est toi qui dis ça? Dois-je te rappeler la fois où tu avais voulu...

-Très bien Alec! Tu as gagné! Sache que je ferais encore plus attention si cela peut te faire plaisir!

-Merci mon amour, je murmure alors que nous sortons des toilettes.

Et comme je l'avais dit, Elena a assuré lors de son discours. Je n'avais pas tout compris mais c'était elle qui utilisait le plus de mots difficiles et qui était la plus jolie, donc j'en ai conclu qu'elle avait surpassé tous ses collègues.

Et en me rappelant de la matinée, du soleil inondant notre chambre, en voyant Elena rayonnante et rouge de fierté face aux applaudissements qu'elle récolte,  je me dis que des matins comme cela et des visions comme celles-là valaient bien tous les sacrifices que j'avais fait  

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helloo

un chapitre plein de cutance

la prochaine fois, vous verrez comment Alec se confrontera avec le grand-père d'Elena! ;)

vous avez aimé?

je continue ou pas haha?

je vous aime bande de lions azur moucheté.