[45]Manque

-Le coach nous autorise à faire un pique-nique en forêt après le vélo! Annonce Laurent.

-Trop bien t'as déjà les sacs? Répond Adil.

-Faut les chercher dans la cuisine on part dans vingt minutes et Marion tu viens aussi.

-La dernière fois vous m'avez crevé je refais plus autant de vélo moi.

-Allez Marion pour te changer les idées.

-Hugo...

Il colle son dos à mon ventre et prend mes cuisses pour me porter sur son dos. Je m'accroche à son coup pour ne pas tomber.

-C'était pas une question.

***

On s'est arrêté pour déjeuner et je suis déjà claqué. Je le savais à l'avance mais ils m'ont forcé à venir. En plus je n'ai pas vraiment le moral en ce moment. Mais les gars sont tellement mignons que c'est dur de ruminer seul.

Sinon Antoine reste avec Paul. Ils sont inséparables donc je ne peux pas en vouloir à Paul de ne pas être souvent avec moi en ce moment. Mais à chaque fois que je vois le numéro sept une boule se forme dans ma gorge. Je sais que je n'ai pas été tendre avec lui mais au point qu'il remette mes intentions en cause...

-Arrête de penser ton cerveau va exploser. Me taquine Anthony qui s'assoit à côté de moi.

Je secoue la tête de gauche à droite pour chasser Antoine de ma tête et croque dans mon sandwich.

-Sinon ça te fais quoi d'être en permanence avec des beaux gosses?

-Pas grand-chose écoute.

Il pousse mon épaule et se retourne pour m'ignorer. Un vrai gamin.

-Et venez on fais un action ou vérité! Crie Moussa.

Je n'ai jamais beaucoup aimé ce jeu. Il cause des problèmes à chaque fois que j'y joue.

-T'as quel âge Moussa!

Mais au final tout le monde ais d'accord pour jouer -même si je n'étais pas motivé à la base-. On forme un cercle où je suis entre Martial et N'Golo.

Les gages se suivent à chaque fois plus drôle les uns que les autres. Par exemple Hugo à du lécher les pieds de Samuel, Bacary a avoué que son dessin animé préféré étais Bamby.

Finalement ce jeu est plus drôle que prévu, sans prises de têtes. Mon tour arrive et c'est Anthony qui me pose une question ayant choisis vérité.

-Quelle est le joueur que tu trouves le plus beau? Sans prendre en compte les affinités.

Pas pris te tête je disais? Super je me retrouve confronter aux regards des vingt-trois joueurs. La réponse devrais être simple mais je ne veux pas satisfaire l'égo du numéro sept. Alors sois je mens pour conserver ma fierté ou alors je dis la vérité.

-Hugo.

Pdv Antoine

Mon cœur s'accélère. Hugo? Je suis surpris de sa réponse. J'avoue que je pensais que pour elle j'étais son favoris vu que nous sommes sortis ensemble, mentalement et physiquement. Finalement non. Mais après ce qu'il s'est passé ça aurais été bizarre qu'elle dise mon prénom.

-D'habitude c'est Grizi qui à la côte avec les filles. Olivier me fait un clin d'œil. Je comprends pas pourquoi d'ailleurs.

-Elles ne voient que sa façon de jouer et son physique. Pas la partie personnel ou intime , peut-être que ses fans le détesteraient au final.

Coup de massue. Elle n'est pas tendre avec moi. C'est un message pour me dire qu'elle me déteste?

-C'est vrai mais c'est dur de détester Grizou. Intervient Olivier.

Je tourne la tête vers Marion. Je lui souris faiblement mais son regard est imperturbable. Elle me fixe droit dans les yeux, le regard vide, ne reflétant aucunes émotions. J'en ai des frissons dans le dos. Et dire que c'est moi qui est causé ça.

***

-On repart! Cris Didier. Vous pouvez y aller à votre rythme on se retrouve pour le dîner.

-Tu veux venir sur un de nos vélos Marion? Lui demande Paul.

-Non merci je vais tenir le choc on a fait une bonne pause.

-Clémentine est avec Blaise il a perdu un pari c'est pour ça qu'il doit rentrer avec elle. Tu as juste à te mettre avec quelqu'un non seulement tu nous aide et en plus tu peux te reposer.

-Si c'est pour aider ok.

Elle a accepté. La moitiée du travail est fait. Avec Paul on a prévus des attaches spéciales pour remorquer les vélos. Je laisse Paul attacher le vélo de Marion au miens -elle ne sait pas encore que c'est le miens-.

-Tu t'installe ici et tu t'accroche bien pour ne pas tomber. Lui explique Paul.

-Je ne reste pas sur mon vélo?

-Non c'est trop dangereux. Allé je te laisse avec ton conducteur.

Je m'avance et me place sur le vélo comme si de rien étais. J'attends qu'elle s'installe mais elle ne bouge pas.

-Tu monte?

-Vous l'avez fait exprès c'est ça?

Je baisse le regard. Bien sûr elle n'est pas débile elle a compris notre mascarade. Mais maintenant elle n'a plus le choix. Les garçons sont déjà devant et son vélo est accroché. C'est mon occasion de m'expliquer.

-Je rentre à pieds.

-Marion c'est juste le temps d'un trajet.

-Je ne voudrais pas profiter de toi.

Elle insiste sut le mot "profiter". Comment j'ai pu sortir une débilité pareille.

-Je ne le pensais pas.

Elle ne répond rien et s'installe derrière moi. Nous sommes vraiment coller l'un à l'autre. Malgrès qu'elle se tienne au vélo pour ne pas me toucher plus que maintenant. J'ai l'impression que je n'ai pas pu la sentir contre moi depuis des années, sans parler de son parfum enivrant.

-Tiens mes hanches tu vas tomber.

Elle ne bouge pas. Je démarre, je sais qu'elle ne changera pas d'avis sauf si elle voit qu'elle a vraiment besoin de moi -enfin de me tenir-. Comme je l'avais prévu elle vient s'accrocher à moi lorsqu'on passe sur un endroit cabosseux. Ses bras viennent s'accrocher à mon ventre.

-Ne pense pas que je fais ça par envie.

Mes lèvres s'étirent en un sourire. Elle reste mignonne même en colère.

Pdv Marion

-Accroche-toi bien alors.

Il accélère ce qui me fait pousser un petit cri de surprise.

-Mais tu vas pas bien!

-Plus vite on sera arrivé, plus vite on sera séparé.

-Mouais.

-Tu sais si je t'ai dit ça c'est parce que j'étais en colère. Je t'avais avoué mes sentiments et tu ne m'avais pas cru. Je dis et fais des choses totalement débiles en ce moment. Je ne veux pas que tu gâche ton stage par ma faute alors s'il-te-plait parle, souris et rigole même si ce n'est pas avec moi. Une chose et sûr c'est que je veux arrêter de me prendre la tête avec toi.

C'est vrai que je souriais moins en ce moment mais je profitais tout de même de mon stage.

-Tu ne peux pas blesser les gens parce que tu n'ai pas satisfait de leur réaction Antoine.

-Je sais j'ai réagis bêtement mais je m'en veux.

Je sais qu'il s'en veut mais c'est trop facile à chaque fois il à ce qu'il veut sans rien faire ou très peu.

-Tu me pardonne?

-J'en ai marre que tu me prennes pour une conne.

Il ne se tait tout le long du trajet. Je me concentre sur la route pour ne pas tomber et non sur mon corps collé à celui d'Antoine.

***

Toute la semaine Antoine n'a pas arrêté de me suivre, de me parler. Il était pleins de petites attentions qui bien sûr mon touché même si je ne le montrais pas. Je suis contente qu'il veuille se racheter mais je suis toujours en colère contre lui donc je le repousse à chaque fois.

Il entre dans le salon. Je me colle le plus possible au canapé espérant qu'il ne me voit pas mais bien sûr c'est totalement raté. Il sourit et viens se placer à côté de moi le plus près possible. Je souffle de mécontentement énèrvé qu'il me dérange pendant mon travail. Je fais comme s'il n'était pas là mais c'est peine perdu. Il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille et souffle à son tour.

-Quand est-ce que tu vas me pardonner?

Je tourne la tête vers le châtain qui me regarde droit dans les yeux. Je peux voir toute la peine dans son regard et cela me brise le cœur. De toute la semaine il n'a jamais montrer qu'il étais triste.

-Je ne sais pas Antoine.

-Tu me manque.

Mon cœur s'accélère sans que je ne lui ai donné l'autorisation.

-Tu m'as blessé et je ne sais plus si ce que tu dis est vrai ou pas. Un jour tu me dis que tu m'aime et l'autre tu m'accuse de me servir de toi.

-Si c'est ce que tu veux savoir non je ne pensais pas du tout ce que j'ai dit. J'ai fait le con. J'ai voulus te blesser mais chaque mots que je t'ai dit je les ai regretté dès l'instant où ils sont sortis de ma bouche. Je ne sais plus quoi faire, j'ai tout essayé.

-Laisse-moi du temps je te l'ai déjà dis.

***

20h30

Je sors de la douche vêtu d'une simple serviette. J'allais chercher des vêtements mais me stoppe en voyant des photos éparpillé sur le lit. Je m'avance pour les regarder de plus près qui est rentré dans ma chambre pour les déposer? En avançant petit petit je vois que ce sont des photos de Antoine et moi. Il y en a tellement. Certaine date d'il y a dix ans. Il y a des selfies de nous deux -pas très réussis- des photos où nous faisons des têtes improbable.

Une photo de moi avec un ballon au pied retient mon attention, je ne connaissais même pas l'existance de cette photo. En regardant plus haut sur le lit des photos plus récentes apparaissent. Toujours du footballeur et moi. Une retient tous particulièrement mon attention. Je ris aux éclats et le châtain me regarde. Ses yeux pétillent de joies, il est tellement beau. Je sens une larme couler le long de ma joue. Il me manque. Mais qui à imprimé toute ces photos? Je retourne le cliché pour avoir un indice.

"Parce que tu as toujours été la plus belle à mes yeux"

Mes larmes se multiplient. C'est lui qui a fait tout ça? Je prends alors les autres photos et sur chacune d'elle un mot ou une phrase y est écrite. Je prends le temps de toute les détailler. Personne ne m'a jamais fais un truc aussi mignon.

-Ça te plait?

Je sursaute de surprise pensant que j'étais seul. Antoine est devant moi les mains dans les poches. Il me détaille de la tête au pied. Je sens mes joues chauffer me rappelant que je suis nu sous ma serviette. Le footballeur, lui, l'a déjà remarqué. Il relève la tête et m'offre un sourire timide.

-S'il-te-plait ne me repousse pas je veux juste être avec toi, parler tranquillement.

Je n'arrive pas à décrocher un mot ni même un sourire. Il vient me prendre dans ses bras. Sa douce odeur me chatouille les narines et ce contact réchauffe mon cœur. Je me détache de lui. Il semble triste mais quand je rattrape sa main pour le placer sur mon lit son sourire réapparait. Je lui dis de m'attendre deux minutes le temps que je m'habille.

Je reviens vers lui.

-C'est toi qui à fais ça?

-Oui je me suis dit que c'était mieux que des pétales de roses.

Je ris doucement. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu le Antoine romantique.

-C'est magnifique.

-J'ai été un peu aidé.

Je m'approche de lui et place mes jambes de chaque côté de son bassin de manière à être sur lui. Je colle mon visage au siens et caresse sa joues.

-Je suis pardonné?

-Peut être bien.

Je lui offre un sourire narquois avant de m'approcher lentement de son visage et déposer mes lèvres sur les siennes. Les papillons autrefois endormis dans mon ventre se réveillent et je peux dire que je ne veux être nul par ailleurs ce moment. Je me sent bien avec lui. Le baiser est de plus en plus envieux comme si l'absence de l'autre voulait être rattrapée. Je me détache de ses lèvres à contre cœur mais on ne peut pas aller plus loin. Ce serait trop tôt. Je ne suis pas prête. Le footballeur ne dit rien mais ses yeux parle pour lui, me prouvant qu'il est déçu. Mais ce que j'ai à lui dire est beaucoup plus important.

-Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé Antoine. Je ne veux plus jamais rester loin de toi. Je t'aime.

⚽️⚽️⚽️

2102 mots✔

Il me fatigue ce mec😂🤔

Bon désolé on va dire que les vacances on servis de "pause" pour que la fin de ma fiction sois clair dans ma tête.

Vous pensez quoi de la surprise de Antoine?

De son comportement?

Je voulais absolument poster aujourd'hui vu que c'est mon anniversaire😏😋 (donnez moi votre avis sur ce chapitre se serais mon pljs beau cadeau❣)

Je vais tout faire pour vous poster un chapitre par semaine

Bisous bisous

-L

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