[44]Fiérté
Pdv Marion
J'ai tout gâché j'en suis consciente. Mais je ne pouvais pas lui dire mes réels sentiments. Je n'y arrive pas. Je lui ai déjà dis trop de de fois pour au final qu'il m'abandonne. Je n'ai plus confiance. J'ai peur. Peur de l'abandon. Avec tout ce qu'il s'est passé je n'arrive pas à lui faire confiance. S'il m'aime il faut qu'il me le prouve. Et puis il y a cette histoire de lettre. Et si c'était vrai? Je dois parler à mon frère.
Je suis faible. J'aurais tellement voulus que mon père me conseille. Qu'il me prenne dans ses bras comme il le fessait si bien. Mais l'amour est toujours destructeur. J'ai détruit mon père comme Antoine peut le faire avec moi. Parce-que oui je suis belle et bien amoureuse.
***
Cette semaine c'est plutôt bien passé si on oublie le fait que je n'ai pas adressé un mot à Griezmann. Je n'arrive pas à lui faire face. Puis cela n'a pas l'air de le déranger plus que ça. Je fais tout pour refouler mes sentiments même si c'est difficile. D'un côté j'ai envie de revenir vers Antoine car au final il a juste été maladroit mais ma fierté me dicte le contraire. Après tout c'est lui qui m'a le plus déçu. Il ne fait rien pour arranger les choses. Mais j'ai quand même envie de lui pardonner.
Les joueurs sont de plus en plus concentrés lors des entrainements. Ils sont déterminé à rendre fier leur pays. Nous affrontons l'Albanie. Le match commence. Je fais du mieux que je peux pour faire les photos les plus parfaite possible. À la mi-temps les bleus n'ont toujours pas marqué. Didier les reboostent. J'ai confiance en eux. Les supporteurs aussi et ça se ressent dans l'ambiance du stade, les encouragements sont nombreux.
Finalement le ballon touche les filets du camp adverse nous délivrant de ce match. Et l'auteur du but n'est autre que le châtain qui hante mes nuits. Je souris comme une idiote fière du footballeur. Lui qui pensait ne pas être à la hauteur.
***
L'ambiance est au top comme après chaque victoire. Je suis à coté de Paul. Ces dernier temps je ne lui ai pas beaucoup parlé. Il était souvent avec Antoine. Ce que je comprends vu qu'ils sont très proches. Mais je suis contente de pouvoir profiter un peu de lui.
-Alors ptit cœur toujours bien avec nous?
-Super. Je ne pouvais pas mieux imaginer!
-Si tu peux.
Je souffle et tourne ma tête pour regarder la route. Il parle forcément d'Antoine. Mais avant de commencer le stage je pensais ne même pas lui adresser un mot. Alors finalement la situation a pris une autre tournure qui est mieux que celle que j'imaginais si je peux dire ça.
-Marion je sais que c'est difficile mais Grizi souffre autant que toi. Tu la recale comme jamais. Je sais que tu as tes raisons mais avec Erika je te jure qu'il en a finis.
-Je sais Paul. Mais j'ai peur. Ça ne donnera rien de bien si on est ensemble. On a déjà essayé.
-Tu as peur de quoi exactement? C'était il y a dix ans. Vous avez changez depuis le temps.
-De mes sentiments et des siens. Il m'a déjà détruite et les conséquences ont été pire que ce que tu le crois. Ma douleur à causer des dégâts autour de moi. Je prends une grande bouffer d'air. J'ai toujours du mal à en parler. Je fais toujours en sorte qu'on ne pose pas de question sur mon passé. Mon père. Il en ait mort.
Paul caresse ma joue avec son pouce d'un geste rassurant.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé? Il attend une réponse mais je reste muette. Quoi qu'il en soit si tu restes bloqué sur ça tu vas le regretter. Ton père aurait voulu ça? Avec Anto tu seras plus heureuse qu'avec n'importe qui d'autre j'en suis certain. Promet moi d'aller lui parler.
-Promis. Le bus s'arrête signe que nous sommes arrivés.
***
Pour changer nous faisons un tournois Fifa. Je ne suis toujours pas une pro à ce jeux mais pour ma défence, ce sont des footballeurs professionnel qui passent leur vies sur ce jeux. C'est à mon tour de jouer. N'golo regarde la feuille pour voir contre qui je suis. Car oui il sont super organisé.
-Contre Antoine. Bonne chance il est imbattable!
Super ça ne pouvait pas mieux tomber. Après tout, avec le monde qu'il y a autour il ne va rien se passer. J'essaye de me concentrer sur l'écran et non sur Antoine qui vient de se placer à quelques centimètres de moi. Je me retiens pour ne pas humer son odeur. Je me contente de resentir sa présence. Il n'a jamais été aussi près de moi depuis une semaine mais paradoxalement je ne l'ai jamais senti aussi loin, aussi distant. Il ne me lance même pas un regard et met la partie en route. Je le regarde furtivement pendant la partie mais toujours rien. Je ne sais pas s'il est vraiment concentré mais il fait une faute me permettant de tirer un penalty.
-Euh par contre je ne me souviens plus des touches pour les penalties.
Je dis ça en regardant ma manette pour ne pas demander à quelqu'un en particulier -pour ne pas lui demander-. Au fond de moi j'espère qu'il va venir m'expliquer mais vu comment je l'ai rembarré la dernière fois je comprends qu'il ne veuille pas m'aider. Le châtains qu'il souffle. C'est quoi son problème? Si je ne sais pas jouer ce n'est pas de ma faute. Heureusement N'golo viens me sortir de là en m'expliquant comment faire sous le regard perçant du numéro sept toujours agacé. Je remercie le milieu de terrain qui au passage et vraiment une crème. Cette semaine on a fait connaissance et je pense qu'on est devenu amis. C'est le genre de mec ultra gentil qui se laisse marcher sur les pieds à cause de ça.
-Tu as compris.
-Oui merci.
Je regarde l'écran puis suis les consignes de mon ami. Et par chance le gardien à plongé du mauvais côté. Je me redresse et aborde un large sourire contente d'avoir marqué.
-1-0 ba alors Grizou t'as pas la forme on dirait! Le taquine Olivier.
Je le regarde guettant sa réaction. Olivier n'arrange pas vraiment la situation. J'ai l'impression qu'il va exploser. Il pose la manette sur le sol et pars d'un pas décidé dehors.
-Va le voir. Me chuchote Hugo.
Je prends une grande inspiration et me lève.
-J'ai dis un truc qu'il ne fallait pas? Demande Olivier.
Je secoue la tête et sort. Je ne veux pas instauré une mauvaise ambiance dans le groupe mais c'est de ma faute si Antoine est comme ça.
Je m'avance sur le terrain observant Antoine. Il shoot dans le ballon. Je suis loin donc il ne me voit pas. J'en profite pour le détailler. Dieux qu'il est beaux. Je pourrais rester des heures à le contempler que je ne m'en lasserais pas. Surtout que pendant une semaine j'ai tout fait pour ne pas le voir.
Je prends mon courage à deux mains et avance. Mon cœur accélère au fur et à mesure que je me rapproche. Qu'est-ce que je vais bien lui dire? Dans tous les cas j'ai envie de le retrouver. Une absence d'une petite semaine et il me manque déjà. Il faut que j'arrête d'avoir peur. Paul à raison. Sinon je ne serais jamais totalement heureuse.
Je suis à quelques mètres du footballeur, des gouttes perler sur mon front tellement je suis stressé -sexy me diriez-vous-.
- Bravo. Tu as réussis à marquer ton premier but.
Il me regarde sans rien dire. J'essaye de paraitre naturel mais mes jambes menaçent de tomber.
-Toi aussi.
Son ton est neutre comme s'il se fichait de ce que je venais de dire.
-Pourquoi tu es parti?
Toujours aucune réaction.
-Tu ne va pas me dire que c'est parce que j'ai marqué je ne te croirais pas. Tu veux qu'on reste en froid encore longtemps? Je devrais t'en vouloir pour Erika mais je passe au déçu de ça.
Je serre les poings de plus en plus énervé. Je déteste qu'on m'ignore. Mais je ravale ma fierté.
-Je suis désolée pour ma réaction. Mais tes révélations m'ont fait peur. La dernière fois qu'il s'est passé un truc/
-Stop.
Son regard bleu azur rencontre enfin le miens. Mais en voyant le bleu glaciale de ses iris j'aurais finalement préféré qu'il ne me regarde pas.
Pdv Antoine
-Finalement Erika avait raison. Tu es là seulement pour ma célébrité.
Elle se fige et me regarde les yeux grands ouverts.
-Pardon?
-Tu reviens me parler après que j'ai réussis à mettre mon premier but de la compétition. Tu ne trouves pas ça louche?
Je regrette directement mes paroles. Mais le fait qu'elle ait pensé que je lui mentais sur mes sentiments la semaine dernière m'a rendu dingue. Je veux lui faire mal autant qu'elle m'en a fait. Sauf que je ne ressens pas une once de bien être en l'ayant accusé. C'est même le contraire. J'ai honte. Mais maintenant c'est trop tard pour reculer.
- Crois ce que tu veux. Elle affiche un maigre sourire -je sais qu'elle fait ça pour ne pas craquer-. Mais si j'avais eu de mauvaises intentions j'aurais laissé faire Julie. J'aurais essayé de nuire à ta carrière et qui sais que j'en ai eu l'occasion. Est-ce que c'est ce que j'ai fait? Non. Après ce qui s'est passé jamais je ne serais revenu avec l'intention de me remettre avec toi pour ta célébrité. Je ne voulais même pas te parler Antoine merde! C'est toi qui embrasse ton sois disant ex alors que c'est ambigu entre nous et c'est moi la méchante?
Je sais qu'elle à raison. Elle déteste que les gens souffre. Je la regarde de la tête aux pieds. Le polo de l'équipe de France lui va à ravir. Ces cheveux brun tombe en cascade sur ses épaules. Ses lèvres son pincés. Et la seul chose dont je rêve maintenant est de me jeter sur celle-ci. Mais je n'ai pas le droit après ce que je lui ai dis. Le silence commence à devenir pesant. Je ne sais pas quoi dire. J'ouvre la bouche pour émettre un son mais elle me coupe.
-Tu me dégoute. Elle fait demi-tour.
Je passe une main dans mes cheveux. Je devrais arrêter de lui en vouloir elle s'est excusé. Je l'ai touché. Plus que je ne l'aurais imaginé. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle revienne. J'aurais dû être plus intelligent. Elle est revenu vers moi et vu le nombre de fois où je l'ai blessé je devrais lui pardonner.
***
Je tire dans le ballon du plus fort que je peux. Essayant d'effacer ce moment de ma mémoire. Elle n'était même pas en colère. Juste déçu. Jamais je ne me suis autant dégouté.
-Grizi!
Morgan me rejoint en courant. Je le regarde arriver, il a l'air inquiet.
-Tu sais ce que Marion a? Elle est revenu en mode zombie et ne dis plus un mot depuis plus d'une heure.
Je la cherche du regard et la trouve à côté de Clémentine. Son visage est fermé.
-J'ai fais le con Morgan.
Hugo s'avance le front plissé et les poings fermé. Je vais passer un mauvais quart d'heure.
-Mais tu as quoi dans la tête?
-Elle t'as raconté?
-Bien sur qu'elle m'a raconté.
-Tu ne peux pas comprendre Hugo elle m'a bléssé.
-Et toi tu ne l'as jamais bléssé peut être? Tu devrais ramper à ses pieds pour la récupérer et toi tu t'enfonce encore plus. Je ne comprend pas Antoine.
-J'y arrive pas. Je passe une main dans mes cheveux. On s'est fait trop de mal on à cassé quelque chose, j'ai cassé ce truc entre nous.
-Mais répare le au lieux de rester là à me regarder. Tu sais très bien que si tu ne le fais pas avant la fin de la compétition se sera réellement fini entre vous. Et ne pense pas que cette fois ci elle sera gentille avec toi. Parceque si elle retrouve quelqu'un se sera celui qui aura réussit à réparer toute ses blessures, qui lui donnera le meilleure de lui même. Ce ne sera pas toi.
Rien que de l'imaginer avec un autre homme me fou des frissons. Je sais que je dois réagir. Maintenant.
⚽️⚽️⚽️
2066 mots✔
Jpp de Grizi😂
Ne me tuez pas🙃
Bon j'ai du mal à publié en ce moment parceque je n'aime pas ce que j'écris.
Est ce que vous aimez ce chapitre?
J'éspère que ça ne pars pas trop en n'importe quoi j'ai besoin de vos avis🙂
Mais ne vous inquiétez pas pour la suite😌
Bisous bisous
-L
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