Chapitre 6

Je vous présente à tou.s.tes mes meilleurs voeux pour l'année 2024. Je vous souhaite que tous vos projets se réalisent, et surtout que le IronDad coule à flot 😜

Merci pour votre soutien indéfectible.

Ainsi que je l'annonçais il y a quelques jours, le temps de rattraper mon retard sur la publication de cette histoire je posterai tous les samedis. L'autrice a publié 15 chapitres pour l'instant. J'ai traduit jusqu'au chapitre 11.

Je vous souhaite une bonne lecture. ♥️

Chapitre 6

- Joyeux Noël ! s'exclama Tony à la seconde où Peter mit un pied dans la cuisine, se frottant encore les yeux pour en chasser le sommeil.

L'odeur délicieuse qui s'échappait de la cuisine l'avait réveillé et incité à quitter le confort de son lit chaud.

- Joyeux Noël, répondit-il avec un sourire.

La joie de son père était contagieuse. Il se laissa tomber sur l'un des tabourets et regarda Tony qui finissait de faire ses pancakes.

- Tu as bien dormi ? lui demanda Tony en le regardant, souriant face à ses cheveux complètement sens dessus-dessous.

- Ça va, dit Peter en haussant les épaules.

Il avait fait un autre cauchemar à propos de Ross, mais ça n'avait pas été aussi terrible, et il avait été capable de se rendormir après, alors il ne pensait pas que Tony avait besoin d'être au courant. Il ne voulait pas prendre le risque de l'inquiéter le jour de Noël.

Tony retira la poêle du feu et empila les pancakes sur les cinq autres déjà présents sur l'assiette. Avant de mettre le beurre pour les prochains pancakes, il plaça l'assiette devant Peter, avec le sirop d'érable.

- Tiens. Le petit-déjeuner est servi.

- Festif, commenta Peter avec un sourire.

Les pancakes étaient parsemés de vermicelles rouge et vert.

- C'est de saison, rétorqua Tony en se retournant vers la cuisinière.

Peter secoua la tête avec amusement et ne put s'empêcher de demander, la bouche pleine de pancakes :

- Alors quand Noël sera fini, tu vas arrêter de porter cet horrible bonnet, ou tu as l'intention de t'habiller en Père Noël tous les jours ?

La commissure des lèvres de Tony se tourna vers le haut tandis qu'il tapotait le bonnet de Père Noël qu'il avait sur le haut de la tête comme s'il avait oublié qu'il le portait.

- Quoi ? Ce truc ? J'imagine qu'il faudra qu'il se fasse oublier jusqu'au prochain Noël. Je pense pas avoir le courage ni la barbe qu'il faut pour jouer les Père Noël.

- Hmm, répondit Peter en penchant la tête sur le côté et regarda son père de haut en bas, comme s'il réfléchissait à la question.

- Pas drôle, rétorqua Tony en agitant la spatule pleine de beurre dans sa direction avant de se retourner vers ses pancakes. Continue comme ça et tu verras si le Père Noël t'amènera tes cadeaux.

Peter se retourna sur son tabouret pour regarder dans le salon.

- Huh. On dirait qu'il est déjà passé et qu'il a laissé tous ses cadeaux là.

Des paquets enveloppés dans du papier coloré et brillant jonchaient le sol au pied du sapin. Peter espérait vraiment qu'ils n'étaient pas tous pour lui. Si c'était le cas, c'était beaucoup trop.

- Ouais, et bien le Père Noël les a amenés, mais le Père Noël peut aussi les reprendre, plaisanta Tony en retournant un pancake.

Peter n'avait acheté que quelques-uns des cadeaux présents sous le sapin. Celui qu'il avait fait à son père n'était pas encore là. Les papiers indiquant qu'il changeait de nom, que Pepper lui avait donnés quelques jours avant, étaient enveloppés dans un papier cadeau rouge brillant, retenu par un ruban doré, et cachés sous son lit.

- Ils ne sont pas tous pour moi, si ? demanda-t-il en prenant une autre bouchée, l'assiette de pancakes presque déjà engloutie.

- Tu verras, répondit Tony de façon cryptique avec un sourire.

Il secoua la tête.

- C'est trop.

- Hey, si je veux gâter mon fils, c'est dans mes prérogatives. Et étant donné que c'est notre premier Noël ensemble, il a fallu que je rattrape les Noël pour lesquels je n'ai pas été là.

- Donc tu en as fait des tonnes, soupira Peter d'un air résigné.

- Peut-être un peu.

Tony se détourna de la cuisinière et déposa deux autres pancakes dans l'assiette de Peter, ébouriffant ses cheveux en passant.

- Mais ne t'inquiète pas. Ils ne sont pas tous pour toi. Il y en a aussi pour l'équipe.

- Bien.

- Mais la plupart sont pour toi.

Peter grogna.

Tony s'assit à côté de lui pour manger ses propres pancakes avec un sourire satisfait.

Peter savait que se disputer à propos des cadeaux était inutile, alors il n'essaya même pas.

- Alors, qu'est-ce qui est prévu aujourd'hui ? demanda-t-il à la place.

Tony finit la bouchée de pancakes qu'il avait dans la bouche avant de répondre :

- Et bien, d'abord, j'ai pensé qu'on pourrait manger cet incroyable petit-déjeuner.

Peter eut un raclement de gorge amusé.

- Et ensuite on peut ouvrir quelques cadeaux, sourit Tony. Tout le monde veut faire un grand dîner de Noël, ce soir, mais avant ça, on a la journée pour nous et on peut faire ce qu'on veut. J'aurais peut-être dû te demander plus tôt, mais est-ce que May et toi aviez des traditions que tu veux honorer ?

- Comme quoi ? demanda-t-il, curieux plutôt que blessé à la mention de sa tante.

- Par exemple, est-ce que je dois me changer et demander à FRIDAY de trouver une église pas loin ? demanda son père d'un air moqueur, mais Peter savait qu'il était sérieux.

- Oh.

Il secoua la tête.

- Non. On ne faisait rien de tout ça.

- Ok, acquiesça Tony, mais il semblait attendre qu'il lui en dise plus.

- Heum, d'habitude on ouvrait la plupart de nos cadeaux pendant le réveillon de Noël, mais on en ouvrait d'autres le matin de Noël aussi. Ceux du Père Noël, clarifia Peter.

Même s'il était suffisamment grand pour ne plus croire que le Père Noël était réel, May et Ben avaient refusé d'abandonné cette tradition, alors Peter avait commencé à leur donner des petits cadeaux « de la part du Père Noël » également, même s'ils lui disaient qu'il ne fallait pas.

Le visage de Tony se tordit légèrement.

- Désolé, gamin. J'aurais dû te demander ça plus tôt. On aurait pu ouvrir des cadeaux hier soir.

- Non, ça va, le rassura Peter.

Il s'en fichait. En fait, il appréciait même de faire les choses différemment. Ça rendait les choses plus simples.

- Hier soir c'était sympa. Je n'avais jamais décoré des biscuits avant.

Tony avait toujours cette grimace sur le visage, comme s'il avait mangé un citron, mais il acquiesça.

- Ok. Qu'est-ce que tu fais d'autre, d'habitude ?

- Oh. Et bien, après avoir ouvert nos cadeaux, on prenait le petit-déjeuner, et ensuite on regardait des films de Noël toute la journée.

Il haussa les épaules.

- Et on mangeait des biscuits, qu'on avait acheté au magasin, on buvait du chocolat chaud. Parfois on jouait à des jeux de société.

Ses sourcils se froncèrent en repensant à ces souvenirs.

- Mais on faisait plutôt ça quand Ben était encore là.

- Manger des sucreries et regarder des films, c'est quelque chose que je peux parfaitement faire, acquiesça Tony avant de retourner à ses pancakes.

- Je veux dire, on n'est pas obligés de faire ça, dit Peter en jouant avec les derniers morceaux de pancakes dans son assiette.

- Ok. Tu veux faire autre chose ?

- Comme quoi ?

- Je ne sais pas, répondit Tony en haussant les épaules tout en mangeant. Ce que tu veux, mon grand.

Peter continua de jouer avec les pancakes dans son assiette tout en y réfléchissant. Il ne savait pas ce qu'il voulait faire.

- Qu'est-ce que tu fais d'habitude pour Noël ? demanda-t-il.

- Moi ?

Tony laissa échapper un rire sombre.

- Avant que je me reprenne un peu, tu ne veux pas savoir. C'était pas vraiment de ton âge et ce n'était pas très joyeux.

Peter sentit ses joues rougir. Ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire. Il était parfaitement au courant des choses que son père faisait avant de devenir Iron Man.

- Non, ce n'est pas... je parlais de quand tu étais enfant. Est-ce que ta famille avait des traditions ?

Il essaya de ne pas se démonter en posant la question. Tony ne parlait jamais de ses parents, et Rhodey et quelques autres faisaient de vagues commentaires çà et là, suffisamment pour que Peter comprenne que Tony était loin d'avoir eu une enfance idyllique.

- Quand j'étais enfant..., marmonna Tony pour lui-même tandis qu'il réfléchissait à la question.

Peter remarqua qu'il avait l'air pensif plutôt qu'irrité, et se dit donc que la question n'avait pas été une erreur en elle-même.

- Quand j'étais vraiment petit, les parents de ma mère venaient chez nous, étant donné que mon père n'avait pas d'autre famille. Mais quand j'ai eu dix ans ils sont tous les deux morts, alors on était que tous les trois à la maison, ou alors on partait quelque part en vacances. Maman aimait bien faire ça. Si on était à la maison cependant, on prenait un petit-déjeuner et ma mère nous amenait à l'église. Elle était italienne et très catholique, ajouta Tony avec un sourire.

- Je ne le savais pas.

- Ouais. Mon père et moi, on détestait y aller, mais on le faisait pour elle. Elle avait l'habitude de nous dire qu'on avait de la chance qu'elle ne nous oblige pas à aller à la messe de minuit, rit Tony. Je me rappelle que je détestais m'habiller pour un jour de vacances. Et j'avais toujours faim parce qu'on ne prenait pas notre petit-déjeuner avant de rentrer à la maison. Et ensuite on ouvrait nos cadeaux.

Tony s'interrompit pour prendre une autre bouchée de pancakes avant de secouer la tête.

- Ça c'est quelque chose que je peux dire. On n'était jamais à court de cadeaux.

Peter hocha la tête. Il pouvait l'imaginer.

- Et ensuite on s'asseyait dans le canapé et mon père lisait, et moi je jouais avec de nouveaux jouets ou gadgets, et ma mère jouait du piano. Des chansons de Noël, généralement. Et parfois elle me faisait jouer.

- Tu joues du piano ? demanda Peter, surpris.

- Ouais, sourit Tony, et il avait l'air de se retenir de rire. Tu ne savais pas ça ?

- Non, répondit Peter en fronçant les sourcils. Tu n'as même pas de piano. Si ?

Il regarda autour de lui, comme s'il était possible que son père ait réellement un piano et qu'il ne l'avait simplement jamais remarqué.

Tony rit.

- Non, je n'en ai plus, mais j'en avais un avant. Dans ma maison de Malibu. Il était bien.

Peter se dit qu'il était probablement mieux que bien. Tout ce que Tony possédait était atrocement cher, et Peter avait entendu dire que certains pianos coûtaient plus de 50 000$. Le père de Flash en avait acheté un à sa mère pour son anniversaire, et Flash n'avait pas arrêté d'en parler pendant une semaine.

Tony tourna la tête vers lui, comme s'il venait de se rappeler de quelque chose.

- Mais ensuite je l'ai balancé sur un hélicoptère.

- Quoi ? demanda Peter d'un air surpris.

- Et ensuite la maison a été détruite, continua Tony en s'essuyant la bouche avec une serviette. Et je ne l'ai jamais remplacé, finit-il en haussant les épaules.

Peter cligna des yeux, essayant d'assimiler ce qu'il venait de lui dire. Il devait parler de l'attaque du Mandarin contre sa maison. Enfin, ce n'était pas vraiment le Mandarin, mais un type qui se faisait passer pour lui. Mais ça s'était passé il y a un long moment.

- Pourquoi ? demanda-t-il.

S'il jouait du piano, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il n'en avait pas, surtout quelqu'un comme Tony qui avait la place pour en mettre un, et pouvait largement se le permettre.

- Je n'y ai juste plus repensé.

Peter fronça les sourcils. Il sentait qu'il y avait quelque chose d'autre, mais il ne voulait pas pousser davantage.

- Ok... donc, est-ce qu'on pourrait avoir un piano maintenant ?

Tony cligna des yeux.

- Tu en joues ?

- Non. J'ai toujours voulu apprendre, mais c'était trop cher. Ce serait cool de t'entendre jouer, par contre.

L'expression de son père se radoucit et il pressa son épaule.

- Je t'apprendrai.

- Oh non, tu n'es pas obligé.

- J'en ai envie.

- Ok, acquiesça-t-il avec un petit sourire.

- Qu'est-ce que tu penses de ça ? L'année prochaine, tu pourras me jouer quelques chansons de Noël.

Son sourire s'agrandit.

- Je ne sais pas si je serai assez bon d'ici là.

- J'en suis sûr.

- Ok, mais seulement si tu joues aussi.

Une légère ombre sembla passer sur le visage de son père, même s'il sourit.

- Marché conclu.

- Ça peut être notre nouvelle tradition, ajouta Peter, se rappelant pourquoi ils avaient commencé à parler de piano au début. Avec les pancakes aux vermicelles rouge et vert.

Il enfourna le dernier morceau dégoulinant de sirop d'érable.

- Mmmm.

- Ils sont bons, hein ? demanda Tony en finissant les siens.

- Délicieux.

- Donc, cadeaux et ensuite films sur le canapé ? suggéra Tony en prenant leurs assiettes pour les mettre dans le lave-vaisselle. Tu es sûr que tu ne veux rien faire d'autre ?

Il y pensa de nouveau. Il voulait juste passer du temps avec son père. C'était ce qu'on faisait à Noël. May et Ben lui avaient appris ça depuis qu'il était petit, et quand il avait grandi, il avait compris ce que ça signifiait vraiment. Même s'il avait perdu des gens dans sa famille, il en avait toujours une. Un groupe de personnes qui n'étaient pas reliées à lui, mais qui tenaient sincèrement à lui de la même manière. Et il avait un père qui l'aimait. Tout le monde n'avait pas cette chance à Noël. Il se considérait comme chanceux.

- Attends. Je sais ce que je veux faire, dit-il quand il eut une idée.

- Quoi ?

- Tu penses qu'on pourrait aller dans des centres d'hébergement pour aller voir des enfants ? Peut-être leur offrir des cadeaux ?

- Toi et moi ?

- Iron Man et Spider-Man, clarifia-t-il.

Il savait que sortir en tant que Tony et Peter en ce moment n'était pas une bonne idée, étant donné qu'ils devaient cacher leur relation père-fils.

Les sourcils de Tony se froncèrent tandis qu'il considérait la question.

- Je sais que c'est vraiment à la dernière minute, et je ne sais même pas où on pourrait prendre des cadeaux...

- Ce n'est pas le problème.

- Ok. Heum, quel est le problème ?

- C'est juste que si, dans le futur, la presse découvrait notre relation, il ne leur faudrait pas longtemps pour t'associer à Spider-Man, surtout s'ils nous surprennent ensemble le jour de Noël.

- Oh. Je n'ai pas pensé à ça.

Ça le dérangeait un peu de ne pas y avoir pensé. Honnêtement, il ne s'était pas vraiment inquiété de ce problème avec la presse, dernièrement. Ça s'était calmé et il s'était dit qu'ils continueraient simplement à faire attention pour que personne ne sache que Tony l'avait adopté.

- Laisse-moi voir si quelqu'un d'autre de l'équipe veut se joindre à nous, suggéra Tony en sortant son téléphone pour envoyer quelques messages. On peut même faire des équipes de deux et aller dans différents centres d'hébergement, comme ça ce sera toujours toi et moi, mais ce sera moins suspicieux s'il se passe quelque chose.

- Ça semble être une bonne idée, acquiesça Peter.

Une fois que Tony eut fini d'écrire, il le regarda d'un air tendre.

- Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

- T'es un bon gamin.

Peter haussa les épaules et regarda derrière son épaule, en direction du sapin, pour cacher ses rougeurs. Il n'aimait toujours pas recevoir des compliments.

- Donc... on ouvre les cadeaux ? demanda-t-il avec un sourire impatient.

- On ouvre les cadeaux, acquiesça Tony avec un sourire.

*

- C'est trop, dit Peter pour ce qui semblait être la millionième fois en finissant d'ouvrir un cadeau. Tu m'as offert trop de choses.

- Je n'ai jamais entendu aucun gamin se plaindre autant d'avoir eu des cadeaux. C'est normal ? Je ne pense pas que ce soit normal. Est-ce que je dois te faire examiner ?

Peter roula des yeux.

- Tu aimes ? demanda Tony avec un sourire qui ne l'avait jamais quitté depuis que Peter avait commencé à ouvrir ses cadeaux.

- J'adore, répondit Peter en retournant la boite de Lego contenant le Super Destroyer Stellaire dans ses mains, examinant l'illustration du devant. Mais c'est toujours beaucoup trop.

Peter le posa devant lui et regarda le reste des cadeaux qu'il avait ouverts, essayant d'empêcher sa tête de lui tourner. Parfois il oubliait que son père était littéralement milliardaire, mais il s'en rappelait parfaitement maintenant. Tony lui avait offert non pas un, mais trois sets de Lego très chers, avec une console de jeux vidéos qui n'était même pas encore sur le marché, des jeux vidéos pour aller avec, de nombreux vêtements dont il ne savait même pas quoi faire, une paire de lunettes de soleil qui devait valoir plus que sa garde-robe entière, et un tout nouvel ordinateur portable.

- Laisse-moi juste te gâter cette fois. Je ferai mieux l'année prochaine.

Peter eut un raclement de gorge moqueur.

- Ouais, on verra.

Il se leva pour se diriger vers le canapé et enlacer son père.

- Merci.

- De rien, gamin.

- Désolé, je n'ai rien d'extraordinaire pour toi. C'est difficile de t'acheter quelque chose.

- J'aime tout ce que tu m'as offert. Ne t'inquiète pas, répondit Tony en le serrant contre lui et en lui tapotant le dos.

- Heum, en fait, j'ai encore un cadeau pour toi, dit Peter en s'écartant.

- Oh, j'en ai manqué un ? s'interrogea Tony en regardant sous le sapin.

- Non. Ce n'est pas sous le sapin. C'est dans ma chambre. Je vais le chercher.

Il se leva du canapé pour se diriger vers sa chambre, l'excitation le faisant vibrer d'anxiété.

- Un cadeau secret que tu devais me cacher ? Maintenant je suis vraiment curieux de voir ce que c'est, s'exclama Tony derrière lui.

Peter rit même si son cœur se mettait à battre très fort, l'anxiété le gagnant définitivement. Il se dépêcha de récupérer le cadeau enrobé de rouge et d'or caché sous son lit, et de le ramener dans le salon. Il le déposa simplement sur les genoux de Tony, juste avec un sourire incertain, avant de s'asseoir sur le canapé à côté de son père.

- Tout d'abord, j'adore l'emballage. Pourquoi tu n'as pas emballé tous mes cadeaux avec ces couleurs ? plaisanta Tony, en essayant visiblement d'apaiser le stress de Peter.

- Parce que ce ne sont pas les couleurs de Noël, et ça, c'est pas seulement un cadeau de Noël. Enfin, si, ça en est un... mais pas totalement, dit Peter en essayant de ne pas s'emmêler les pinceaux dans son explication.

- Maintenant je suis encore plus intrigué, répondit Tony en regardant le cadeau qui reposait sur ses genoux.

- Ouvre-le.

Tony retira le ruban, retourna le cadeau et passa un doigt sous le scotch retenant deux morceaux de papier cadeau. Peter déglutit durement quand son père retira le papier enveloppant une simple boite blanche. Tony leva brièvement les yeux vers lui avant de retirer le couvercle de la boite. Il pencha la tête d'un air confus en voyant le tas de papiers.

- On dirait quelque chose que pourrait m'offrir Pepper, plaisanta-t-il en sortant les papiers de la boite. Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ?

- Heum, c'est..., commença Peter en prenant les papiers et en les faisant défiler jusqu'à la fin, où les choses seraient plus claires pour son père, passant les éléments de légalité.

Il lui rendit les papiers.

- Lis cette partie-là.

Tony fronça les sourcils en étudiant les documents dans sa main, tandis que Peter l'observait. Il put voir le moment exact où son père se rendit compte de ce que c'était. Ses sourcils se haussèrent et sa bouche s'entrouvrit sous le choc, avant qu'il ne se tourne vers lui.

- Peter, dit simplement Tony, et Peter ne savait pas si c'était une bonne ou mauvaise chose qu'il ait l'air aussi touché.

Avec un peu de chance, c'était une bonne chose.

- Ça te plait ? Je, heum –

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, Tony enroula un bras autour de lui et le serra contre sa poitrine, l'embrassant sur le haut de la tête.

- J'adore. Je ne peux même pas te dire à quel point j'adore. Mais, mon grand, tu n'étais pas obligé de faire ça.

Peter s'écarta pour pouvoir le regarder, et il put voir que les yeux de son père étaient humides.

- Je sais. J'en avais envie.

- C'est... je...

Tony secoua la tête, ne trouvant pas quoi dire.

- Wow. Je ne me souviens pas t'avoir déjà vu incapable de trouver quelque chose à dire, le taquina Peter, son anxiété s'apaisant parce qu'il avait visiblement eu une bonne idée avec son cadeau.

Il n'avait pas été trop loin.

Tony baissa les yeux sur les documents dans sa main et lut le nom qui y était imprimé.

- Peter Parker Stark. Ça sonne bien.

- C'est ce qu'a dit Pepper.

- Pepper t'a aidé ?

- Ouais, elle a assuré. Elle a dû cacher certaines pages dans d'autres documents à signer quand elle t'a donné d'autres papiers pour Stark Industries. Une bonne chose que tu ne lises jamais rien, pas vrai ? Heum, j'espère que ça ne te dérange pas...

- Ça ne me dérange pas du tout, sourit Tony, ses yeux se plissant dans les coins, et brillant toujours de larmes contenues.

- Bien, parce qu'il n'est vraiment pas facile de t'acheter quelque chose.

Tony rit.

- Maintenant je suis vraiment ton fils, plaisanta-t-il.

Tony le prit dans ses bras.

- Tu étais déjà mon fils, avec ou sans mon nom.

- Ouais, je sais.

Il le pensait vraiment.

- Mais c'est toujours plus agréable, non ?

- Vraiment, répondit Tony en l'embrassant de nouveau dans les cheveux. Je t'aime, mon grand.

- Je t'aime aussi.

- C'est le meilleur cadeau de Noël.

- Parfait, sourit Peter en fermant les yeux.

Tony le serra une nouvelle fois.

- Joyeux Noël, gamin.

- Joyeux Noël, papa. 

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