Chapitre 4
Joyeuses fêtes de fin d'année à tou.s.tes !
Un peu plus d'un mois s'est écoulé depuis la publication du dernier chapitre, mais pour ma défense... je prépare une certification, au boulot, en ce moment, je fais 39h/semaine, je vais au sport, j'ai adopté un chien... bref, je suis loin de la petite vie étudiante que j'avais quand j'ai commencé à publier du IronDad (ça remonte, putain).
Mais je fais au mieux. Pour vous situer un peu, l'autrice a publié récemment le chapitre 15, j'espère rattraper ça rapidement.
Je me suis fixé un objectif d'écriture par semaine, parce que j'ai envie de 1) poster plus régulièrement, 2) commencer une nouvelle traduction incroyable, 3) finir d'écrire mon fix-it de No Way Home, et 4) vous faire PLAISIR.
Bref.
Je vous tiens au courant.
Sur ce, je vous souhaite une très bonne lecture, et à très vite !
*
Chapitre 4
Quelqu'un frappa à la porte de la chambre de Peter au moment où il finissait de résoudre la dernière équation de son problème.
- Je peux rentrer, gamin ? demanda la voix de Tony de l'autre côté de la porte.
- Bien sûr, répondit-il.
Son père entra dans la chambre, une expression tendue sur le visage. Il se demanda si c'était pour la même raison qu'il avait vu un air similaire sur celui de Pepper.
- Tu fais tes devoirs de maths ? demanda Tony quand il fut suffisamment proche pour voir le cahier ouvert et la feuille de papier avec le problème résolu juste à côté.
Peter hocha la tête.
- Je viens juste de le finir.
Tony ébouriffa ses cheveux.
- Tu veux que je regarde tes réponses ?
- Non, c'est bon, répondit Peter en essayant d'arranger ses cheveux désordonnés.
Son père le regarda d'un air attendri pendant un moment, l'amusement se mélangeant à l'inquiétude sur son visage.
Peter fronça les sourcils.
- Tout va bien ?
- Oui, tout va bien, répondit rapidement Tony, mais il y a quelque chose dont il faut qu'on parle.
Le cœur de Peter remonta jusque dans sa gorge. Tony avait-il découvert les plans de Peter pour changer de nom ? Était-il mécontent ? Mais comment l'avait-il appris ? Pepper n'aurait rien dit. Peut-être quelqu'un d'autre ? Ou était-ce juste l'étrange capacité de son père à savoir absolument tout ce qui se passait dans sa Tour ? Peut-être que FRIDAY avait cafté ?
- Heum qu'est-ce que – qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il en essayant de ne pas paraitre aussi nerveux que ce qu'il était vraiment.
Son père soupira, repoussant ses devoirs sur le côté pour pouvoir s'asseoir à leur place sur le bureau.
- T'as regardé la télévision récemment ? demanda Tony.
Peter cligna des yeux. Ce n'était pas du tout ce à quoi il s'était attendu.
- Heum, j'ai regardé quelques épisodes de Vendre ou Rénover, hier soir.
- Je croyais t'avoir dit que cette émission allait te faire rouiller le cerveau.
- J'aime bien.
Tony secoua la tête avec un soupir, mais Peter vit qu'il n'en avait pas grand-chose à faire.
- Et aujourd'hui ? Tu as regardé la télé, aujourd'hui ?
- Non. Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ?
Est-ce qu'il y avait eu une catastrophe mondiale dont il n'était pas au courant ?
- Oui... et non, répondit Tony.
- Waw, c'est cryptique, ça, plaisanta Peter en essayant de détendre l'atmosphère lourde qui avait envahi la pièce. Est-ce que tu vas me le dire ou je suis censé deviner ?
Tony prit une profonde inspiration, comme pour se donner du courage, avant de répondre :
- Quelqu'un a publié une photo.
- Ok...
Cette réponse était toute aussi vague.
- Une photo de nous.
La bouche de Peter s'ouvrit en grand alors qu'il essayait d'assimiler les mots qui venaient d'être prononcés, et ce qu'ils signifiaient.
- Quoi ? Mais qui pourrait – quand est-ce que –
Il ne parvint qu'à exprimer des phrases incomplètes, mais son père sembla le comprendre parfaitement.
- Un assistant au gouvernement a fait fuiter une photo où on est tous les deux sur le canapé, après la signature des Accords. Ça fait la une des journaux, répondit Tony.
Peter grimaça. Oh. C'était mauvais.
Tony continua :
- C'est diffusé en boucle sur tous les médias. Tout le monde veut savoir qui tu es et le lien que tu as avec moi.
Peter fronça les sourcils, les yeux rivés sur ses devoirs de maths pendant un court instant, tandis qu'il essayait d'assimiler la nouvelle.
- Qu'est-ce que – qu'est-ce que ça veut dire ? demanda-t-il en levant les yeux pour croiser le regard inquiet de Tony.
Tony s'humecta les lèvres et répondit lentement :
- Ça veut dire... qu'on va devoir faire encore plus attention à ce qu'on ne nous voie pas ensemble, à l'avenir.
- Mais pourquoi ? S'ils savent déjà qui je suis ?
Peter ne comprenait pas vraiment. Pourquoi devaient-ils faire attention si quelqu'un avait déjà vendu la mèche ?
- Non. Ils ne savent pas, répondit son père en secouant la tête. La photo n'est vraiment pas de bonne qualité. Moi-même, j'arrive à peine à distinguer que c'est toi. Ils savent seulement que j'étais assis à côté d'un gamin quelconque.
Peter fronça le nez, car la description ne lui plaisait pas.
- Alors qu'est-ce qu'on va faire ?
- Rien. On ne va rien faire et laisse les choses suivre leur cours, et ça finira par se calmer. On ne dit à personne qui tu es, ni la relation que tu as avec moi. Mais comme je l'ai dit, il va falloir qu'on fasse attention. On ne peut pas sortir ensemble en public pour l'instant. Une seule bonne photo, et ils sauront qui tu es.
- Et ça serait mal, commenta Peter, mais cela ressembla à une question.
Tony fronça les sourcils en répondant :
- Oui, Peter, ce serait mal. Si la presse découvre que tu es mon fils, ils te harcèleraient non-stop, et ça ne durerait pas que quelques semaines. Ça serait pour toujours. Le fléau d'être un Stark.
Peter déglutit fortement, pensant aux papiers qu'il venait juste de signer et qui faisaient de lui un Stark.
- Et ça ne serait même pas ça, le pire, expliqua Tony, semblant touché. Certaines personnes pourraient te voir comme un moyen de m'atteindre. Tu ne serais jamais en sécurité, et ce n'est pas ce que je veux pour toi.
- Ils peuvent essayer, sourit Peter en essayant de rassurer son père, mais je suis Spider-Man. Je ne suis pas si facile à atteindre.
- Ne sous-estime pas ces malades, rétorqua Tony en secouant la tête. Ce n'est pas un risque que je suis prêt à prendre.
- Donc, si on ne fait rien, pourquoi tu m'en parles ? demanda-t-il.
- Parce que je veux que tu sois au courant. Au cas où il se passerait quelque chose, je veux que tu saches à quel point c'est sérieux.
- Ok. J'imagine que c'est logique.
Les sourcils de Peter se froncèrent quand une autre pensée lui traversa l'esprit.
- Attends. C'est pour cette urgence que Pepper a dû rentrer ?
Tony acquiesça.
Peter se sentit immédiatement coupable. A cause de lui, à cause de quelque chose qui le concernait, Pepper avait dû rentrer précipitamment pour en gérer les conséquences.
Tony dut voir la culpabilité sur son visage.
- Ne t'inquiète pas, gamin. Comparé à certaines choses que j'ai faites, ça, ce n'est rien. Et le plan est simple. On ne fait rien. On ne confirme pas et on ne nie pas, on ne fait aucune déclaration. Il n'y a littéralement aucun travail supplémentaire pour Pep.
- Je ne sais pas, marmonna Peter. Elle avait l'air stressée.
Tony secoua la main, comme pour lui dire que ce n'était rien.
- Ça va aller pour elle. Crois-moi. Cette femme est coriace.
Cela lui tira un sourire.
- Je sais.
- Bien, répondit son père en ébouriffant ses cheveux, et Peter grogna, se plaignant pour la forme. Tu as fini tes devoirs, non ?
- Ouais.
Ce n'était pas vraiment un mensonge. Il avait terminé les problèmes sur lesquels il travaillait, mais il avait encore une montagne de travail à finir avant la fin des vacances de Noël.
- Qu'est-ce que tu dirais de descendre à l'atelier avec moi, pour qu'on travaille sur quelques améliorations de mon armure ?
- J'en suis, répondit Peter en se levant de sa chaise, toujours impatient de travailler sur l'armure d'Iron Man.
Tony se leva du bureau et enroula un bras autour de ses épaules tandis qu'ils sortaient de sa chambre, puis se dirigeaient vers l'atelier. Cela aurait dû être réconfortant, mais Peter ne se sentait pas complètement à l'aise. Même si Tony avait essayé de le rassurer, il n'arrivait pas à se sortir de la tête le regard troublé sur le visage de son père.
*
- Hey, Ned, répondit Peter au téléphone, allongé dans son lit.
Tony l'avait envoyé se coucher une heure plus tôt, mais il n'arrivait toujours pas à dormir. Cet appel était une interruption bienvenue de sa contemplation du plafond.
- Mec, tu passes à la télé ! Tu es célèbre ! s'exclama Ned avec excitation.
Peter grogna et se frotta les yeux.
- Tu as vu les infos ? Genre, littéralement tout le monde parle de toi. Je suis pote avec une célébrité !
- J'ai pas encore vu, mais j'en ai entendu parler, soupira Peter. Et personne ne doit savoir que c'est moi, Ned. Tu dois le garder pour toi. Tu ne dois même pas en parler à tes parents, compris ?
- Oh, mec, gémit Ned. T'es sérieux ?
- Oui. Je suis sérieux, insista Peter. Tony va péter les plombs si quelqu'un découvre que c'est moi sur la photo.
- Tu ne penses pas que quelqu'un va finir par deviner ?
- Je ne sais. Tony pense que non. J'imagine que la photo est vraiment mauvaise.
- Mh, fit Ned. Ouais, c'est vraiment trouble. Je pense que je n'aurais pas deviné que c'était toi, sauf que je savais que c'était toi.
Peter eut un raclement de gorge moqueur.
- Ça craint, quand même, mec. Je pensais devenir célèbre par procuration, dit Ned d'un ton déçu.
Peter sourit d'un air amusé.
- Je ne crois pas que ce soit comme ça que ça se passe.
- J'avais déjà pensé à une super description pour mon Twitter.
- Uh huh.
- Tu veux savoir ce que c'est ?
- Bah oui, pourquoi pas ?
- J'aurais mis « Meilleur ami d'Ironkid. Ami des Avengers ». T'en penses quoi ?
- Je pense que tu devrais encore travailler dessus, rit Peter. Et mon nom ne serait pas Ironkid.
- Tu rigoles ? Les médias ne sont pas du tout créatifs. S'ils découvrent que t'es le fils d'Iron Man, je suis presque sûr qu'ils te surnommeraient Ironkid.
Peter fit une grimace de dégoût.
- Oh mon Dieu, j'espère que non. C'est une raison suffisante pour s'assurer qu'ils ne découvrent rien.
Ned rit à travers le téléphone.
- Alors j'imagine que pour le moment, je dois m'en tenir à rester secrètement le geek dans le fauteuil de Spider-Man ?
- Et meilleur ami de Peter Parler. Désolé.
- C'est pas grave. Je préfère ce rôle-là de toute façon.
Peter entendit l'honnêteté dans la voix de Ned.
- De toute façon, on sait tous les deux que c'est mieux de travailler dans l'ombre plutôt que dans la lumière des projecteurs.
- Ouais, et puis ça pourrait avoir l'air sympa au début, mais après ce serait super chiant de ne plus pouvoir aller nulle part sans être reconnu.
- Ouais, t'as raison. Même si, cela dit, je pense qu'on pourrait avoir de super billets pour le Comic-con si les gens savaient qui tu étais.
- Tony peut s'en procurer pour nous, rétorqua Peter en roulant des yeux. Et si personne ne sait qui je suis, on pourra y aller sans avoir à faire une foule déchainée, et s'amuser pour de vrai.
- J'imagine que tu marques un point, acquiesça Ned.
Peter entendit le murmure de voix étouffées à travers le téléphone.
- Heum, désolé, mec, mais ma mère dit que je dois me coucher, dit Ned. Je t'appelle demain.
- Ok. Bonne nuit, Ned, répondit Peter avec un sourire.
- Bonne nuit.
Peter rebrancha son téléphone à son chargeur et le déposa sur la table de nuit. La fatigue le poussa à refermer ses paupières, et se repositionna contre son doux oreiller. Parler à Ned l'avait finalement aidé à se calmer. Le sommeil ne fut plus si long à trouver.
*
- Qu'est-ce que ça fait ? demanda Ross avec un sourire mauvais en plantant un couteau tout droit dans sa cuisse.
Peter ne put retenir un cri de douleur. Il essaya instinctivement de retirer l'objet, mais il n'arrivait pas à bouger les bras. Ils étaient attachés derrière son dos, et il était assis, impuissant, sur une chaise.
- Ça fait mal, hein ? continua Ross avec un plaisir évident, tandis qu'il faisait tourner lentement le couteau dans la plaie.
Ça brûlait. Des chocs électriques lui parcouraient la jambe.
- Stop, gémit-t-il en essayant de se plier en deux, mais comme il était attaché, il put à peine baisser la tête de quelques centimètres.
Ross eut un ricanement moqueur.
- Tu veux que j'arrête ? Oh, non. On commence à peine, persifla-t-il avant d'arracher le couteau de sa cuisse.
C'était presque aussi douloureux que lorsqu'il était entré la première fois, et Peter cria de nouveau. Il haleta, tandis que le sang s'écoulait de la plaie, beaucoup trop vite.
Ross se pencha vers lui et appuya la pointe du couteau ensanglanté contre sa poitrine dénudée.
- Non, supplia-t-il. S'il-vous-plait.
Le coin des lèvres de Ross se releva en un sourire diabolique et il appuya.
Peter vit le sang s'échapper autour du couteau qui s'enfonçait dans sa peau.
- Non !
Il essaya de se défaire, mais il ne pouvait pas, et Ross fit descendre le couteau à travers sa poitrine pour dessiner une longue ligne rouge.
Peter ne pouvait s'en empêcher. Il pleurait maintenant. Ça faisait mal. Et il y avait tellement de sang qui s'écoulait de sa poitrine et de sa jambe. Il allait mourir. Oh mon Dieu. Ross n'allait pas s'arrêter. Il allait continuer jusqu'à ce qu'il meure lentement.
L'homme plaça le couteau quelques centimètres sous la ligne de peau tranchée et répéta le processus, dessinant une nouvelle plaie tâchée de rouge. Peter ne voulait pas regarder mais il ne put s'en empêcher. Les blessures étaient suffisamment profondes pour qu'il puisse apercevoir le blanc de ses os en-dessous.
- Arrêtez. Arrêtez ! S'il-vous-plait, suppliait-il à travers ses sanglots.
Ross l'ignora et continua son petit jeu, faisant glisser le couteau le long de sa peau pour faire une troisième entaille.
Peter hurla. Il ne voulait pas mourir. Il ne voulait pas.
- A l'aide ! Quelqu'un, s'il-vous-plait ! Au secours ! s'époumona-t-il durement, même s'il savait que c'était inutile.
Il était seul avec Ross.
- Personne ne va venir te sauver, railla Ross. Pas même ton papounet.
Peter gémit à ces mots. Il voulait son père. Ross enfonça de nouveau son couteau dans sa poitrine.
- Papa ! hurla-t-il cette fois, fermant les yeux, fort, face à la douleur.
Il savait que c'était inutile et que Ross avait raison. Tony n'allait pas venir le chercher, mais il ne pouvait s'empêcher instinctivement de l'appeler.
- Papa ! A l'aide ! S'il-te-plait. Papa !
Ross agrippa ses épaules et le secoua fermement. Pourquoi Ross avait-il arrêté de lui faire du mal ? Les yeux de Peter s'ouvrirent d'un seul coup avec confusion.
Au lieu de Ross, tout ce qu'il parvint à distinguer était une ombre penchée au-dessus de lui, lui agrippant les épaules.
- Tout va bien, le rassura cette ombre.
Ce n'était pas Ross. Peter cligna des yeux et reconnut immédiatement son père. Il prit rapidement conscience de son environnement. Il était dans sa chambre. Dans son lit. Il passa une main sur sa poitrine, mais il n'y avait rien. Sa jambe allait bien aussi. Il n'avait mal nulle part. C'était juste un mauvais rêve. Ross ne le détenait plus. C'est vrai. Tony l'avait sauvé. Et Ros était mort.
Tony était assis sur le bord du lit, et Peter ne perdit pas une seconde pour s'asseoir et enrouler ses bras autour de l'homme.
- Tout va bien, répéta doucement son père contre ses cheveux.
Peter ferma les yeux et se laissa bercer.
- Je suis désolé, marmonna-t-il.
Il n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, mais Tony était en pyjama, alors Peter savait qu'il l'avait réveillé.
- Shhh, répondit son père en passant une main dans son dos.
Après une longue minute d'un silence réconfortant, Tony dit :
- Tu m'appelais.
Peter savait que c'était autant une question qu'un constat. Son père lui offrait une chance de parler de son cauchemar, mais il n'allait pas le forcer.
- J'étais de nouveau là-bas, chuchota Peter contre la poitrine de Tony. Avec Ross.
Tony émit un bruit indiquant son déplaisir, mais Peter continua.
- Il me faisait du mal et il ne voulait pas arrêter et je n'arrivais pas à me libérer et personne n'arrivait pour me sauver et je voulais juste que tu sois là.
- Je suis là, dit Tony en le serrant plus fort. Tu es en sécurité.
- Ça avait l'air tellement réel, marmonna Peter.
- Ça ne l'était pas.
Tony posa une main sur l'arrière de sa tête, dans ses cheveux.
- Tu n'es plus là-bas. Et Ross n'est plus là. Il ne te fera plus jamais de mal.
- Je sais. C'est stupide. Je suis désolé.
- Ce n'est pas stupide, le contredit fermement Tony. Ce que tu as vécu était traumatisant. Quelqu'un t'a kidnappé, t'a gardé en otage, et t'a fait du mal. Je serais surpris que tu ne fasses pas de cauchemars. Mince, moi-même je fais des cauchemars.
- C'est vrai ? demanda Peter en s'écartant, et il vit que c'était la vérité dans les yeux de son père.
- Ouais, répondit Tony en essayant de sourire avant de poser sa main sur sa joue, mais il eut juste l'air triste. Evidemment. Quelqu'un t'a enlevé à moi et t'a fait du mal dans le seul but de m'atteindre. C'est la définition exacte de mon pire cauchemar.
- Vraiment ?
- Oui. Vraiment, murmura Tony en caressant sa joue avec son pouce. Tu es la personne la plus importante à mes yeux. Combien de fois va-t-il falloir que je te le dise pour que tu commences enfin à me croire ?
- Beaucoup de fois, répondit Peter avec un sourire. Peut-être parce que j'adore l'entendre.
Tony souffla un rire et ébouriffa ses cheveux avec la main qui se trouvait sur sa joue.
- Tu as l'air d'aller mieux.
- Oui, acquiesça-t-il.
Il se sentait vraiment mieux. Avec son père près de lui, la peur qu'il avait ressentie dans son cauchemar semblait bien loin.
- Merci.
- Tu penses pouvoir être capable de te rendormir ? demanda Tony. Il est encore très tôt.
- Je pense, oui, répondit-il même s'il n'était pas vraiment sûr.
Le bâillement qui lui échappa quelques secondes après sembla contredire ses doutes.
Tony acquiesça et se leva, replaçant son oreiller pour lui avant de le guider gentiment vers l'arrière pour qu'il se couche. Une fois installé, son père remonta la couverture jusqu'à son menton et chassa les cheveux qui étaient sur son front avant d'y déposer un léger baiser.
- Essaie de dormir, chuchota son père.
- Mhhh, répondit simplement Peter, ses yeux se fermant déjà.
Il s'attendait à ce que la porte se referme quand Tony partirait, mais au lieu de ça, quelques moments après, il sentit l'autre côté de son lit s'abaisser. Peter ouvrit les yeux et regarda, les sourcils froncés, son père se coucher à côté de lui.
- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il.
- Shhh, dors, dit Tony en tendant la main vers lui pour le forcer à fermer les yeux. J'empêche les cauchemars de revenir.
- Les miens ou les tiens ? plaisanta Peter.
Tony rit.
- Les deux.
- Bonne nuit, papa.
- Bonne nuit, mon grand.
- Je t'aime, marmonna-t-il alors que le sommeil l'envahissait irrépressiblement.
- Je t'aime aussi, répondit son père en retour, et Peter entendit la tendresse et l'amour dans sa phrase. Dors, maintenant.
- Mmmh, répondit simplement Peter.
Avec son père à côté de lui, une sensation de sécurité l'envahir, et il n'eut aucun mal à se rendormir.
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