On se rencontre, on se côtoie, on s'apprécie, on s'attache,
On tisse des liens, on s'aime.

Puis on se blesse, on a peur, on cesse,
On s'éloigne, on défait, on pleure et parfois on efface.

Ensuite, on se ressaisit, on se relève et on avance.
Au final, un cycle ? Une réalité à laquelle tous faisons face ?

Tant de choses détruisent l'amour :
La peur d'aimer, la peur d'être blessé,
Les questions stupides de savoir si c'est de l'amour ou juste de l'attirance,
Jusqu'au doute de véritablement aimer.

Au final, qu'est-ce qu'on y gagne à se mentir à soi-même ?
Qu'est-ce qu'on y perd à refuser d'écouter son cœur ?

Qu'est-ce qu'on ne gâche pas en arrêtant d'aimer ?

Trouver des raisons pour cesser d'aimer, c'est beau, mais ce n'est pas la vérité.
Comme penser que ce n'est pas fini, alors que c'est terminé.
Que faire ? Comment savoir quoi faire ?
Et bien, simplement écouter son cœur.

Cesse de réfléchir, arrête de te raisonner et laisse parler tes sentiments.
Ne te dis pas que c'est de la faiblesse, oublie ta fierté,
Laisse ta tête de côté.

Oublie tes erreurs ; tout le monde en fait.
Et même si c'est dur, les secondes chances existent, alors sois fort.
Montre que tu aimes, agis en conséquence.

Cesse de déprimer, arrête de pleurer, de cogiter, de te morfondre.
Avance et avance encore.

Même si tu n'es pas dans son monde, fais-toi une place,
Deviens une lumière si intense que même l'étoile qu'elle est finira par en être éblouie.

Et même si l'on te rejette, sache que tu ne regretteras rien,
Car tu auras fait ce que ton cœur t'aura ordonné de faire.

La tristesse, la peur, la colère, la haine, le désespoir,
La joie, la douleur, l'amertume, le bonheur,
Sont ce qui fait de nous des humains.

Mais le seul sentiment dont nous avons tous besoin, c'est l'amour,
Car il regroupe tous les autres.

À toi, mon cher C (moi-même).