CHAPITRE IX
Les croissants de Paris
L'excursion des Kwamis avait été riche en émotions ; un blackout, des course en folie, une blonde hystérique avec un mystérieux mannequin, une séance cinéma acceptable, un malentendu suivie d'une partie de poker...
En effet, ils s'étaient tous accorder que leur séjour chez les humains n'avait pas été des plus calme cette fois - non pas qu'ils l'étaient d'habitude non plus. Mais quoi qu'il en soit, la bande de Kwamis avaient accepté à l'unanimité, de passer leur dernier jour dans un petit parc public non loin de la résidence de maître Fu. Ce dernier les avait d'ailleurs contactés dans le but de leur informer du peu de temps qu'il leur restait avant de retourner dans la Miracle Box. Il leur avait même proposer de passer les dernière minute ensemble afin de discuter bien qu'il soit normalement interdit au maître d'interagir avec les Kwami sous leur forme humaine. Mais comme bien d'autres restrictions appliquées par les anciens maitres du temple, celle-là était aussi inutile qu'exagérée.
Ainsi, Fluff avait contacté Alix pour prévoir leur dernier après-midi ensemble. Sass, aidé de Pollen et Plagg, avait préparé un panier de piquenique remplit des plats favoris des Kwamis. Et bien que Pollen fût un peu réticente au début avait finalement apprécié cuisiner quelque chose pour elle. Tikki, quant à elle, n'avait pas eu le droit de s'approcher de la cuisine jusqu'à nouvel ordre et se contenta alors de ranger les affaire de ses amis dans leur boites d'origines. Elle fut bientôt épaulée par Fluff et ensemble rassemblèrent leurs bagages.
Un temps radieux les avait accueillis en cette belle journée et le parc qu'il avait choisi pour se détendre était l'un des endroits les plus chaleureux qu'ils avaient visités à leurs yeux.
« Ça va me faire étrange de retourner dans la miracle box... » Lâcha soudainement Tikki après avoir déposé une nappe au sol.
« Tu dis ça tous les 200 ans... » Répondit Plagg en s'installant au sol.
« Je sais mais... j'en sais rien, à chaque fois que nous sommes humains nous ressentons plus d'émotions qu'à notre état de Kwamis. Et quand on retourne dans la boîte, eh bien, je me sens toujours vide au début. »
Tikki admira l'étendue verte du parc avec un regard mélancolique.
« C'est loin d'être mon cas sucrette. » La rousse se tourna vers Plagg en le fusillant du regard pour avoir gâché ce moment. « S'il y a bien une chose qui me manquera après cette excursion est bien évidemment la nourriture à volonté. »
« Tu ne penses vraiment qu'avec ton estomac... »
Le Kwami de la destruction haussa les épaules et attrapa le panier repas qu'il avait lui-même préparé : quiche au camembert avec tartelette aux fromages et tranches de tomates, le tout saupoudré de persils et menthes.
Mais étrangement, le paquet lui semblait plus léger que ce qu'il croyait. Pris d'un élan de panique, Plagg ouvrit avec frénésie le panier et fut plus ou moins soulagé.
« Ah ! Il est toujours là ! » S'exclama le Kwami en tirant son fromage du panier. « Mon précieux camembert ! »
« Pourquoi il ne serait plus là ? » Rigola Tikki, amusée par la réaction de Plagg.
Ce dernier ne répondit cependant pas, perdu dans la contemplation de sa nourriture.
Tikki leva les yeux au ciel en attendant que ses amis se servent dans le panier.
Lorsque vint son tour, son visage se décomposa et elle regarda autour d'elle d'un air désemparé.
« Où sont mes macarons ? »
« Plagg te les a préparés... » Répondit Sass en montrant son ami d'un signe de tête.
« J'ai fait ça ? »
Un silence plana un moment entre les Kwamis. Un oiseau passa au-dessus de leur tête. Sass fut le premier à réagir.
« Quoi ? »
« Quoi ? » Rétorqua Plagg sur le même ton.
« Quoi ? » Demanda Tikki avec un sourire à donner froid dans le dos.
« Oh non... » Déplorèrent Fluff et Pollen en reconnaissant cette expression.
« Je croyais que tu allais te charger des macarons ! » Accusa soudainement Plagg en pointant Sass du doigt.
« Non, on s'était mis d'accord pour que le premier à avoir fini de cuisiner pour
lui-même se charge de cuisiner pour Tikki. » Précisa Sass en se retenant de sauter au coup de Plagg
« Mais pas du tout... »
« Sale chat, je suis sûr que tu n'étais même pas concentré lorsqu'on en a parlé ! »
« J'étais sûrement trop occupé... »
« Ah quoi ?! Reniflé ton camembert ? »
« Ne mêle pas mon fromage là-dedans ! »
« Vous deux ! »
Plagg et Sass furent tous deux parcourue d'un même frisson. Tikki les foudroyait du regard d'une intensité équitable.
« Vous m'avez empêcher d'entrer dans la cuisine et j'ai accepté car je vous faisais confiance. » Lâcha-t-elle avec un timbre de voix peu rassurant au goût de ses amis.
« Minute Sucrette, je tiens à rappeler que Pollen aussi était présente avec nous. Elle est donc tout aussi fautive ! »
« Si je puis me permettre de faire une remarque. » Coupa Fluff en levant la main.
« Pollen était occupé à préparer ma salade avec son plat comme j'aidais avec le rangement des cartons. »
« Affaire classée. » Rajouta Pollen en croisant les bras. « Non coupable. »
Plagg la fusilla du regard avec une mine boudeuse tandis que Tikki fulminait dans son dos.
« Je n'arrive pas à croire que tu essaye de fuir la situation en accusant Pollen... Non, en fait ça ne m'étonne pas : tu es vraiment un irresponsable. »
« Je te demande pardon ?! » S'insurgea Plagg en se retournant vers la rousse.
« Oh oh... » Lâchèrent les autres en s'éloignant.
« Tu m'as très bien compris ! » Poursuivit Tikki sur le même ton. « Depuis notre création, je ne me souviens pas d'une fois où tu as admis que tu avais tort ! »
« Tu exagère Sucrette... » Souffla Plagg avec un sourire confiant. « Je suis la responsabilité même. Qui d'autre que moi aurait pu gérer le pouvoir de destruction. »
« Tu veux vraiment que je te rappelle toutes les catastrophes que tu as causées ? » Menaça Tikki en croisant les bras.
« Là n'est pas notre problème. » S'exclama aussitôt Plagg sur la défensive. « Le problème est qu'il y a eu un léger malentendu et que tu en fais tout un drame pour pas grand-chose. »
« Plagg... Tu-tu es vraiment... »
Tout le monde retient sa respiration lorsqu'ils virent les larmes aux coins des yeux de Tikki. Le Kwami de la destruction baissa les yeux et replaça son fromage dans le panier.
« Je dis ça parce que je vais tout de suite régler cette histoire. »
Le Kwami de la chance releva un sourcil après avoir essuyé ses larmes.
« Ferme les yeux. »
D'abord sceptique, Tikki toisa Plagg avec méfiance avant de se faire avoir par l'étrange douceur dans son regard. Elle abaissa ses paupière en attendant la suite.
« Tu sens cette odeur ? »
Les autres Kwamis ne comprirent pas immédiatement où Plagg voulait en venir au même titre que Tikki. Cette dernière avait pourtant consenti à laisser son odorat la guider au point que les traits de son opposant ne s'adoucissent et qu'un sourire ne se forme au coin de ses lèvres.
« Ça sent... Les viennoiseries ! » S'exclama-t-elle en frappant ses mains l'une contre l'autre.
Les autres membres du groupe s'échangèrent des regard perplexe mais aussi soulager.
« J'ai remarqué une boulangerie près du parc. » Précisa Plagg en relevant la tête avec fierté. « Tu pourrais te chercher quelque chose de là-bas. »
Sass regardait son ami à s'en décrocher la mâchoire. Il était à moitié surpris et à moitié impressionné (mais il ne l'avouera jamais de vive voix).
Tikki, regarda tour à tour ses amis et leur promis de les rejoindre au plus vite avant de filer en direction de la boulangerie.
« Et voilà ! Le problème est réglé ! » S'exclama Plagg d'un air satisfait en s'allongeant au sol les bras derrière la tête.
« Ne dors pas non plus sur tes lauriers. » Prévint Sass en sortant un livre du panier.
« Détends-toi et profite de la vie sans trop réfléchir pour une fois. »
« J'aimerai bien... Mais cela me semble presque impossible. » Il posa le livre au sol avec un soupir à fendre l'âme.
« Et si Tikki venait à avoir une crise de fringale ? »
Tout le monde se retourna vers le Kwami du serpent avec une lueur d'inquiétude dans les yeux. Même Plagg s'était relevé avec une certaine crainte.
« Ne soit pas bête... » Rigola Plagg d'un ton peu convaincant. « Tikki saura forcément se contrôler puisqu'elle est sous forme humaine... »
« Et comment peut-on en être sûrs ? » Répliqua Pollen en écarquillant les yeux.
« Elle a raison, c'est bien trop risqué de la laisser seule. » Approuva Sass en se retournant vers Plagg. « Après tout tu es bien celui qui affirme toujours que nos émotions sont décuplées une fois sous forme humaine. »
« Où est-ce que tu veux en venir Sass ? » Râla le Kwami du chat en se relevant.
« Tu ferais mieux de l'accompagner. » Asséna le Kwami du serpent à la grande surprise de tous.
Plagg éclata de rire tandis que Pollen et Fluff se regardèrent mutuellement dans l'espoir de s'éclipser de cette étrange discussion.
« Je suis sérieux Plagg. Tu es le seul à pouvoir l'arrêter en cas de problème ! »
Le Kwami de la malchance se calma aussitôt et pesa les paroles de son ami. Ainsi, il serait responsable de Tikki ? Cela ressemblait plus à une farce de mauvais goût qu'à une vérité, mais Plagg devait admettre qu'il était curieux de savoir ce que cela faisait d'être au commandes pour une fois.
Ainsi, le Kwami se leva, emporta un morceau de quiche qu'il fourra dans sa bouche et poursuivit Tikki.
« Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?! » S'exclama Pollen lorsque Plagg disparut de son champ de vision.
Sass se retourna vers elle après avoir attrapé son recueil de poèmes et lui lança un court regard avant de ramener son attention à son précieux livre.
« Je n'allais pas accompagner Tikki en vous laissant tous les trois seuls. »
« Mais pour toi, laisser Plagg et Tikki seuls était plus intelligent ? »
« Quoi qu'il arrive Tikki arrivera à veiller sur Plagg. »
« Et si elle fait une crise ? » Paniqua Fluff en écarquillant les yeux, peinant à croire que Sass puisse être si irresponsable.
« Oh s'il te plaît Fluff tu sais bien que Tikki arrive à parfaitement contrôler ses pulsions lorsqu'elle est sous forme humaine... »
« Mais alors pourquoi tu as envoyé Plagg avec elle ? » Questionna Pollen en relevant un sourcil.
Un silence suivit l'interrogation. Sass profita du temps de réflexion qu'il s'était auto-accorder pour attraper les tofus qu'il avait lui-même préparé.
« Il faut que Plagg apprenne qu'il y aura toujours des conséquences à ses irresponsabilités... »
« Tu cherchais une excuse pour te débarrasser de lui. » Devina Pollen d'un regard dépité.
« Plus ou moins, oui... »
Le Kwami de la domination ouvrit la bouche à s'en décrocher la mâchoire, et ce, au même titre de Fluff qui regardait Sass avec étonnement, purement choquée.
« Ne me regardez pas comme ça, j'ai moi aussi le droit de profiter d'un jour de repos. »
Sass conclut la discussion avec cette dernière réplique comme Pollen et Fluff semblaient avoir accepté les raisons de leur ami, voir même empathisaient pour lui. Elles décidèrent qu'au point où elles en étaient elles pouvaient tout aussi bien profiter du calme de cette journée, chose qu'elles n'avaient pas côtoyer depuis le début de leur séjour, et simplement espérer qu'aucune autre bricole ne leurs arrivent.
Plagg n'avait pas prit beaucoup de temps pour retrouver Tikki ; il avait suivi la délicieuse odeurs de viennoiserie qui émanait d'une petite boulangerie. Le Kwami de la chance fut surprise de voir Plagg débarquer derrière elle, mais décida de ne pas se lancer dans de longues discussions étant donné qu'elle était déjà très pressée ; Plagg était certainement venue se chercher un dessert comme jamais rien n'arriverait à remplir le trou noir qui lui servait d'estomac.
« Et surtout ne touche à rien. » Menaça la rousse en fusillant Plagg du regard.
« Ne t'inquiète pas Sucrette, je suis sûrement la dernière personne qui pourrait causer un désastre aujourd'hui. »
Tikki roula des yeux et poussa la porte en verre de la boulangerie. Si l'odeur était déjà prenante dehors, elle n'était en comparée à l'arôme que déjà les douceurs rangé derrière la vitrine. Les couleurs des desserts semblaient irréels et rendait la petite boulangerie si vivante, comme s'il s'agissait d'une boutique de fleurs où les parfums et les pigmentation pastelles se mariaient parfaitement.
« C'est incroyable... » Souffla Tikki d'un ton impressionné.
« Calme-toi Sucrette où tu risques d'y perdre la raison. » Lâcha Plagg d'un ton moqueur.
Tikki ignora le commentaire et avança vers le comptoir. Malheureusement il ne semblait y avoir personne. Le Kwami de la chance se mit sur la pointe des pieds et allongea son coup dans l'espoir d'apercevoir quelqu'un.
« Excusez-moi... Il y a quelqu'un ? » Fini-t-elle par lâcher, prise de peur que les propriétaires aient déserté - ce qui n'avait aucun sens, mais Tikki avait été témoin de tellement de bizarrerie qu'elle s'attendait à tout.
« Pardon ! J'arrive ! » S'exclama une voix provenant de l'intérieur.
L'instant d'après, une jeune fille débarqua des cuisines (du moins c'est ce que supposa Tikki). Cette dernière afficha un air contrit sur son visage et s'excusa encore une fois de les avoir fait attendre.
« Ne vous en faite pas... nous venons à peine d'arriver. » Rassura le Kwami de la chance en souriant dans le but de calmer la panique de la jeune fille qui, apparemment tenait cette boulangerie.
« Ouf, quel soulagement. » Souffla cette dernière en portant sa main à son cœur. « Dite moi en quoi puis-je vous aider ? »
« J'aimerais prendre des macarons... je n'ai jamais eu l'occasion d'y goûter mais lorsque j'en ai entendu parler ça m'a soudainement donné envie... » Expliqua Tikki avec des étincelles dans les yeux.
« Calme-toi Tikki tu risque de lui faire peur avec ton regard affamé. » La taquina Plagg en plaçant son bras sur sa tête comme s'il venait de se poser sur une table.
Tikki ne tarda pas à repousser Plagg en grognant.
« Mais qu'est-ce qui t'arrives aujourd'hui ? » Lâcha la rousse avec un agacement non dissimulé.
Le Kwami de la malchance se contenta d'hausser les épaules et fourra ses mains dans ses poches.
« Euh... excusez-moi... » Balbutia la petite boulangère en relevant la main comme si elle attendait la permission de parler. « Nous... nous sommes en rupture de stock de macaron. » Annonça le jeune fille au grand désespoir de Tikki, mais se rattrapa aussitôt en remarquant la tristesse dans les yeux de sa cliente. « Mais ne vous inquiétez pas, nous aurons pour sûr une nouvelles fournée prête l'après-midi ; vous pourrez passer acheter des macarons plus tard. »
« Je crains que je ne pourrais pas revenir ici, votre boulangerie était ma dernière chance de goûter à des macarons avant de quitter la Capital. Mais merci quand même. » Se désola Tikki avec un sourire triste. « Viens Plagg, rejoignons les autres... Plagg ? »
Tikki eu à peine le temps de se retourner qu'elle entendit un grand bruit provenant de derrière le comptoir. La jeune fille qui les avait accueillis sursauta également et courut vers l'intérieur avec des « oh non... » en répétitions. Tikki ne tarda pas à la suivre et se couvrit la bouche en découvrant Plagg, dont le pantalon était couvert de farine et ce, au même titre que ses chaussures.
« Plagg ! » Réprimanda Tikki. « Qu'est-ce que ? Comment ? » Bégaya Tikki qui était au bord de l'embarras absolus. « Nous sommes sincèrement navré, nous allons payer pour les dégâts mais s'il vous plaît n'appelez pas la police. »Supplia Tikki en se retournant vers la jeune fille qui était restée tétanisée jusqu'à ce qu'elle ait compris ce que sa cliente venait de lui dire.
« Attendez, quoi ? » S'exclama-t-elle en regardant la rousse qui semblait sincèrement inquiète. « Je ne vais pas appeler la police pour un sac de farine. » Lui assura-t-elle avec un léger rire.
Cependant elle affirma qu'il lui fallait un dédommagement pour la farine gâcher et Tikki se hâta de lui rendre son dû.
À la sortie, alors que Tikki et Plagg - qui allait certainement se prendre une douche froide - allait ouvrir la porte de la boulangerie, se firent retenir par la jeune fille. Elle leur tendit un sac en papier, et Plagg l'attrapa sans poser plus de question.
« Plagg ! » S'indigna Tikki mais se calma aussitôt lorsque leur bienfaitrice s'adressa à elle.
« Ce ne sont pas des macarons, mais notre boulangerie est assez connue pour nos croissants alors j'espère qu'ils vous plairont. »
Tikki secoua la tête et afficha une mine déçue.
« Même si j'apprécie votre gentillesse je n'ai plus de quoi payer. » Lui expliqua-t-elle avant de faire comprendre à Plagg d'un signe de tête qu'il devait rendre le cadeau.
« Considérez l'argent que vous m'avez donné pour la farine comme payement et goûtez à ses croissants ; se serait bête d'être venue à Paris sans jamais avoir essayé une des meilleures spécialité de la Capital. » Précisa-t-elle avec fierté.
Tikki allait encore rétorquer lorsque Plagg lui fourra un croissant dans la bouche. Le Kwami de la chance lâcha un commentaire indescriptible avant de d'avaler la première bouché du croissant.
Elle écarquilla les yeux et ces dernier brillèrent d'un éclat inconnu. La pâte feuilletée de la viennoiserie n'avait rien à voir avec celle d'un gâteau ou une tarte.
« C'est délicieux ! » S'exclama le Kwami de la chance en se prenant le visage d'une main... je n'ai jamais rien manger d'aussi bon. »
« Si tu restes sage je te laisserais en prendre un autre. » Lâcha Plagg en regardant de haut sa moitié.
Tikki était sur le point de lui hurler quelque chose au visage lorsque leur hôte l'interrompit dans son élan.
« Je suis contente que vous aimiez. » Souri-t-elle d'un air satisfait.
Tikki la remercia une dernière fois tandis que Plagg prenait la sortie.
« Je suis encore désolée pour les dégâts que nous avons causés. »
« Ne vous en faites plus pour ça. » Continua de rassurer la jeune fille d'un geste de la main. « Je suis moi-même une catastrophe ambulante alors je peux comprendre. »
« Puis-je connaître votre nom ? » Demanda Tikki alors que son ami lui faisait signe de se presser derrière la vitrine de la boulangerie.
« Marinette Du Pain-Cheng. »
« Se fut pour moi un plaisir de faire votre connaissance. »
Sur ces dernières paroles, Tikki rejoignit Plagg en abordant un sourire, heureuse de cette rencontre improvisée. Cependant, elle retrouva un air renfrogné à la vue du Kwami de la destruction, qui semblait encore complètement indifférent au désastre qu'il avait causé.
« Qu'est ce qui t'arrives Sucrette ? »
« Ne m'appelle pas comme ça ! » Ordonna le Kwami de la chance d'un ton tranchant. « Et ce serait plutôt à moi de te poser cette question. »
« Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Tu fais exprès de ne pas remarquer le problème ?! »S'exclama Tikki, frustrée par la nonchalance intemporelle de Plagg. « Tu as été insupportable depuis le début de cette journée et tu n'arrives toujours pas à assumer tes responsabilités ! »
« J'ai été, au contraire, parfaitement responsable. » Rétorqua Plagg sur la défensive. « Grâce à moi, on a évité une de tes crises. »
« Pardon ?! »
« Tu as très bien compris ma chère Tikki, sans moi Paris aurait subi les conséquences de ton incapacité à te contrôler. » Poursuivit Plagg en pointant du doigt la rousse d'un air accusateur.
« Mon incapacité ?! Plagg mes crises n'arrivent que lorsque je suis sous ma forme de Kwami. »
« Tu aurais vraiment pris le risque de retrouver ta forme originelle en plein jour ?! »
« Nos pouvoirs son réduis lorsque nous sommes sous forme humaine je te signal. Ce sont nos émotions qui prennent le dessus en revanche, et toi Plagg si tu m'as accompagné ce n'est pas parce que tu t'inquiétais mais parce que tu n'as pas supporté d'être traité d'irresponsable. » S'étrangla Tikki d'un air outré.
« Peut-être mais moi au moins je n'ai pas utilisé mais pouvoir malgré les interdictions. »
« Et tu voudrais que l'on te remette une médaille peut-être ?! » Lâcha la rousse d'un ton sarcastique. « De toute manière si ça avait été le cas tu aurais sûrement réduit Paris en cendres et débris ! »
« C'est une preuve que je suis la responsabilité même. » Asséna Plagg en balançant le sac de croissants qu'il tenait jusque-là à Tikki.
Cette dernière rattrapa le projectile tandis que le Kwami de la destruction partie de son champ de vision.
« Plagg ? » Appela Tikki d'une voix mis-inquiète mis-coupable. « Plagg ? »
Mais le Kwami s'était complètement volatilisé.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top