Chapitre 7
Moi: Est-ce que tu sais où il habite ?
Polux: Oui, mais s'il a déménagé...
Moi: Eh bah, s'il a déménagé, on verra ce qu'on fera.
Polux: Bon... Il faut prendre son courage à deux pattes et y aller !
Nous partons vers les collines, un endroit que je n'avais jamais encore exploré, même si je savais que la caverne électrique se trouvait par là-bas. Mon oncle avait l'air de connaître le chemin par cœur, car il ne se trompait jamais quand il bifurquait. Nous arrivions enfin sur une petite esplanade, protégée du vent grâce à deux murs végétaux, qui avaient été édifiés par un Pokémon. Ils avaient également été consolidés par des pierres, qu'on pouvait voir alignées en bas. Il n'y avait personne. Mon oncle se mit à renifler le sol et me dit avec soulagement:
Polux: Il habite toujours là ! Il est parti depuis 3 heures environ.
Moi: Super, mais que vais-je dire à Maman et Papa ? Ça fait longtemps que je suis partie... Et l'excuse du Crabagarre ne va pas être crédible maintenant...
Polux: Ne t'inquiète pas, des excuses, j'en ai plein, puisque que je t'ai dit qu'à ton âge j'étais pareil que toi, aussi curieux qu'un Fouinar ! Et il fallait bien justifier mes longues escapades.
Moi: Alors je peux te faire confiance, tu me trouveras une excuse ?
Polux: Mais oui, aller viens t'allonger, il ne risque pas de revenir avant deux heures au moins.
Moi: Au moins deux heures ?! Mais c'est trop long !
Polux: Eh bien aujourd'hui tu vas apprendre une chose fondamentale dans la vie: La patience.
( Deux heures et demi plus tard... )
Toujours rien. Que c'est long ! Bon, ça m'a permis de mieux connaitre mon oncle, c'est déjà ça ! Et finalement, on a beaucoup de points communs. Soudain, nous entendons un bruit, comme des pattes griffues qui raclent le sol en marchant. Mon oncle se lève, reconnaissant ce bruit entre mille: Les pas d'un Lougaroc sur un chemin caillouteux. Je me lève aussi, impatiente de voir ce qui allait ce passer. Maintenant, je peux apercevoir Silex, qui avance en traînant un peu les pattes. Puis, il se met à renifler l'air, sentant peut-être notre présence. Je vois une lueur d'espoir dans son regard, mais qui s'éteint d'un coup, comme s'il avait cru que s'était son imagination qui lui rappelait l'odeur de mon oncle. Il continue de monter, en secouant la tête et en murmurant pour lui même:
Silex: Ohhhh... Pourquoi des fois j'ai l'impression de le sentir ? Pourtant, cette fois, j'ai vraiment cru qu'il était là, comme avant...
Il arrive enfin sur l'esplanade. Et ce n'est que maintenant qu'il relève la tête, et nous voit, enfin, voit surtout son ami. Il balbutie:
Silex: P-p-olu...Polux ?!
Polux: Eh oui vieux frère, c'est bien moi.
Silex se met à courir vers lui, manquant de le renverser. Il lui donne un grand coup de langue sue la joue, et lui dit:
Silex: Polux, je n'y crois pas...
Polux: Et pourtant, je suis bien là, en chair et en os.
Silex: Tu as réussi à venir jusqu'ici, alors que tu me déteste ? Mais pourquoi ?
Polux: Parce tu es mon pote, mon meilleur ami, et que quelqu'un m'a fait comprendre que si je pensais que c'était de ta faute, alors jamais je ne pourrai arrêter de gâcher ma vie. Silex, il faut que tu sache, ce n'est pas ta faute, c'est de la mienne.
Silex: Mais c'est moi qui t'ai emmené dans cette grotte, c'est moi qui ai insisté pour que tu viennes...
Polux: Oui, mais c'est moi qui ai accepté. Et c'est moi qui ne me suis pas accepté en tant que Voltali. J'étais trop obnubilé par mon évolution, que j'en ai oublié l'essentiel: Vivre.
Silex: Alors, tu me pardonne cette fois ?
Polux: Oui, et j'aurai déjà du te pardonner bien avant.
Puis ils se mettent à pleurer, chacun sur l'épaule de l'autre. Moi, j'ai presque les larmes aux yeux. Ils se séparent une minute plus tard, les yeux et les joues encore baignés de larmes. C'est à ce moment que Silex me remarque (enfin). Il me dit:
Silex: Qui es-tu petite Evoli ?
Moi: Je m'appelle Plume, et je suis la nièce de Polux.
Silex: *S'adressant à Polux* Tu as une nièce toi ? Depuis quand ?
Polux: Depuis qu'Edelweiss a eu des petits avec Cosmos.
Silex: Woh woh woh... Attends, je récapitule: Ta petite sœur est avec Cosmos, et ils ont eux des petits, dont celle-là.
Polux: Oui.
Silex: Attends...Ça veut dire qu'elle a évoluée ! Et Cosmos aussi ! En quoi ?
Polux: Edelweiss, en Givrali. Et Cosmos, en Phyllali.
Silex: Et ils ont eu cette boule de poils trop mignonne ? Mais c'est super !
Polux: Ils ont eux aussi un fils, Sky, et une autre fille, Livy.
Silex: Super ! Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?
Polux: Eh bien, tu vois la personne qui m'a ouvert les yeux ? C'est elle.
Silex: Elle ?! Mais elle a quel âge ?
Moi: J'ai 3 lunes.
Silex: C'est tout ?! Mais tu es super jeune !
Polux: Et surtout très perspicace: En trente minutes, elle a trouvé mon problème. Et c'est grâce à elle si je suis là avec toi, et si je t'ai pardonné.
Silex: Merci Plume. Merci du fond du cœur.
Il fronce les sourcils, comme pour réfléchir, puis il se tourne vers mon oncle, et lui chuchote quelque chose que je n'arrive pas à entendre. Il lui répond par un hochement de tête. Je me demande bien ce qu'ils se disent...
Polux: Silex, il faut qu'on rentre maintenant. Est-ce que tu veux venir avec nous ?
Silex: Venir avec vous ? Mais bien sûr que oui !
Moi: Et mon excuse ?
Polux: Ton excuse, tu l'a devant toi.
Moi: Silex ?
Polux: Exactement. Je suis sûre que tes parents seront trop ravis de revoir Silex qu'il ne nous gronderons qu'un peu X)
Moi: Espérons !
Nous repartîmes donc chez nous, le cœur léger et joyeux. Surtout Polux, car pour la 1ere fois depuis son "accident", il était de nouveau heureux.
Et voilà un autre chapitre pour la route !
J'en publierais sûrement un autre aujourd'hui, mais ce n'est pas sûr ;)
Kiss ;3
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