Une vie

Un jour tu cris, un jour tu pleure,

Un jour tu ris, un jour tu as peur,

Soit tu vis, soit tu meurs.

Il n'y a d'autre choix !

Où peut être que si mais je ne le vois pas.

Mon coeur bât.

Tu m'appelle, je ne répond pas.

Où suis je ? Aidé moi!

Tout est lasse.

J'ai beau hurlé personne.....personne ne répond.

Je me demande désormais, pourquoi ?

Pourquoi avoir fait cela ?

Je me repasse encore et encore la raison.

Si ce n'était qu'un choix.

Je me rappelle encore hier.

Je souriais, pour oublier.

Personne ne remarqua que je ne possédais qu'une facettes.

Une seconde, ça m'a traversé l'esprit.

Maintenant mon cœur balance, un stylo à la main, j'écris.

Peut être la dernière fois.

Une larme roule le long de ma joue.

Cette goute d'eau salé, parfaite viens s'écraser sur la feuille, faisant baver l'encre.

STOP!

Je suis là.

Une lame dans la main.

Mon bras déjà striée par le passé, se présente.

Je n'hésite plus.

Je me taille.

Une plaie nouvelle.

Une perle de sang rougeoyante coule le long de mon bras.

Ça course continue.

La perle se brise telle du verre.

J'ai admiré se spectacle.

Magique !

Je recommence encore.

Une fois,

Deux fois,

Trois fois,

....

Je ne compte même plus, je ne sait plus.

J'arrête!

Le sang coule abondamment.

J'admire mon chef d'oeuvre.

Je relève ma tête et vois mon reflet.

Je souris.

Je tend ma main, laisse une trace sur le miroir.

Mon sourire s'accroît.

Je reste debout.

Je l'attend.

Elle viendra, je le sait.

Je vais pouvoir bénéficier de ma liberté.

Ma respiration est difficile, j'ai le tournis mais je dois rester debout.

Elle arrive.

Je m'écroule au sol, dans une marre de sang, mon sang.

Mon cœur ne bât plus, ma cage thoracique ne bouge plus au rythme de ma respiration.

Mon visage est serein.

Un sourire le traverse, les yeux clos.

On pourrait croire que je dors.

Ce n'est pas le cas!

Mon corps sans vie est là.

Mon âme elle, elle est parti.

Je deviendrai poussière.

Un souvenir.

Les gens se demanderons pourquoi ?

Si je pouvais seulement leurs répondre.

Je dirais: c'est mon choix !

On pourrait croire que je suis lâche de faire ça.

Mais eux ne savent pas.

Moi je sais.

Je n'était déjà plus là.

Je vivais pour survivre.

Ce n'est pas ça la vie.

Ayez pitié des vivant pas des morts.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top