Liberté glacé
La neige c'était mise à tomber sur le royaume de France, accompagnant la nuit dans son arrivée. Le ciel était dégagé pourtant. On pouvait y voir les étoiles et la lune, pleine.
Tout était calme, seul les plus attentifs pouvaient entendre les son de la forêt : les bruits de pas des animaux nocturne, les douces vagues du lac, l'écoulement des ruisseaux...
Dans le château, le calme régnait également en maître. Tous dormait, plus ou moins paisiblement.
Mais alors que le royaume était plongé dans la pénombre, dans le domaine, un hennissement se fit entendre, suivit du bruit d'un galop. Un magnifique étalon noir quitta l'écurie. Fière, élégant. Ses muscles lui offrant une poussé tel, que son accélération semblait le faire voler dans la nuit. Le passage de ses sabots dans la neige soulevaient des particules poudreuses en de petits nuages blancs. Emportant loin avec lui, celui qui avait décidé de le monter. Un jeune squelette aux os de porcelaines et au regard solaire. Couverts part une longues capes blanche qui volait derrière lui.
Et malgré l'amertume des larmes de la culpabilité qui coulaient de ses orbites pour finir emporter par le vent, la douceur du goût de la liberté le fit sourire.
- Maman, mon frère, pardonnez moi. Mais, plutôt que de vivre une vie dont je n'ai guère le souhait, je choisis de fuir afin d'avoir peut-être la chance inespérée de vivre tel que vous l'avez toujours souhaitez pour moi. Heureux, et libre de mes choix.
Le très jeune homme filait dans la nuit à tout allure, libre.
Libre.
Libre d'aller où bon lui semble, libre de vivre.
Quel exquise sensation !
Il chevauchait dans la nuit sans plus se soucier de rien. Plus d'ordre à satisfaire. Plus de devoir à remplir. Plus d'obligation.
Il ferma alors les orbites, laissant son cheval le guider dans la forêt. Inspirant longuement toutes ces odeurs qui tournaient autour de lui. Douces, fraîches et si agréables à son conduit olfactif ! Il pencha ensuite la tête en arrière, laissant le vent créé par sa vitesse lui ôter sa capuche, pour sentir les flocons venir se poser sur son visage.
Il rouvrit alors les orbites pour contempler à mis-clos la lune entre les branches. Et alors que ses pensées vagabondèrent, le taquinèrent en lui faisant voir en mémoire les agréables contours du visage de cet aristocrate dont il ne connaissait que l'espèce; il en fut brusquement coupé par une masse noir apparaissant dans son champ de vision. Une imposante créature qui grognait et dont il ne mis pas longtemps à reconnaître la nature. De sa forme, sa couleur, son regard brillant et ses crocs dont la taille et le tranchant était accentuer par les rayon lunaire.
Un loup.
Il ne pu que crier face à cette attaque soudaine. Avant d'être entraîné au sol par la bête qui perdu son équilibre à la réception. Laissant à l'enfant que le répit de voir son animal se cambrer et hennir à la surprise, alors que le reste de la meute approchait, s'attaquant au cheval. N'écoutant que son courage, il attrapa la première branche qu'il trouve, suffisamment épaisse pour s'en servir de masse contre ses attaquant, frappant les loups qui s'approcheraient trop près de sa monture.
Comme il lui en coûta de se tenir si prés de se dernier. Qui, à la vue du mouvement brusque de son maître, ne pût que paniquer de plus belle. Et d'un coup de sabot l'envoya à nouveau au sol, avant de fuir à vive allure dans la nuit. Laissant son jeune maître là, lui, poursuivit par une partit de la meute assez téméraire pour espérer le rattraper.
Il voulu se relevé pour tenter, même s'il savait en vain, de le rattraper. Mais un grognement derrière lui le figea. Se retournant lentement pour découvrir avec effroi trois autres loups se tenant là. Sentant leurs regards brillants sous la lune, fixe, poser sur lui, le sondant, près à bondir au moindre geste. Les babines du plus gros, l'Alpha à n'en point douter, retroussées; montrant ses incisives et ses canines qui luisaient sous les rayons lunaire. Ils se tenaient tout trois droit sur leurs pattes, fières, de toute leurs hauteurs. Le poil de leurs dos dressés, ne les rendant que plus gros et menaçant aux yeux de leurs proie.
Proie qui, ne pensant plus qu'à survivre, se releva vivement pour fuir ses prédateurs qui ne semblaient pas d'avis à ne se contenter que du cheval. Mais à peine fût-il relevé que l'un d'eux lui attrapa le bras pour empêcher sa course, et qu'un second vient à lui mordre la jambe, tout deux tirant pour le faire tomber à genoux. Lâchant une nouvelle plainte plus paniqué que douloureuse, Aube chercha à atteindre sa branche pour les frapper et se défendre. Mais l'Alpha ne l'entendait pas de cette manière. Le jeune homme perdit soudain l'équilibre, se retrouvant forcé de poser sa main libre sans la neige pour ne pas finir le visage dans celle-ci, écrasé par un poids bien plus imposant que le siens.
Ouvrant la bouche pour prier sa survit, ce fût un hurlement strident de douleur qui en sortit, accompagné d'un sinistre craquement écœurant qui ne lui parvint même pas à lui même. Car le loup qui le dominait sur tout les points, venait d'enfoncer ses dents dans son épaules. D'un coup sec et précis. La puissance de sa mâchoire ayant eu vite fait de briser ses fins os encore fragiles. Le liquide chaud de sa magie s'écoulant de ses os pour venir tacher le sol enneigé sous lui.
Cela fut le signal pour les deux autres, qui raffermir leurs prises tout en tirant sur ses membres. Cherchant peut-être à les lui arracher.
Les faibles mouvements défensifs qu'il s'efforçait d'effectuer furent vites annihilé par l'Alpha, grognant, qui déplaçait ses morsures vers sa gorge petit à petit. Ne le lâchant pas lorsque sa proie s'écroula dans la neige coloré de sa propre magie, sur un tapis orangé et faiblement tiédi, semblant au contraire bien plus féroce dans ses gestes. Plantant ses griffes dans ses côtes, prés du petit organes battant rapidement. Trop rapidement pour sa santé fragile, une quinte de toux fit sa monté mais il ne put la laisser sortir, l'air lui manquant cruellement. Ses cries s'affaiblir pour ne devenir que des râles d'une créature à l'agonie.
Sa torture dura de longues minutes avant que son esprit ne dérive peu à peu dans l'inconscience. Son corps lui était lourd, épuisé, et pourtant cherchait encore de ses maigres forces un moyen de se défendre contre ses agresseurs. Il lui sembla voir revenir au loin, d'autres créatures à la robe ensanglanté.
- Eden...
Il ne fut pas capable d'en dire plus. Sa vision se brouilla, enfin, il ne s'en rendit compte que maintenant. Pleurer, ses larmes lui faisaient mal, le froid cristallisant ces perles salines sur ses pommettes.
Et se fut dans un dernier couinement, un dernier soupir, que sa vision devint entièrement noir. Alors qu'il pouvait sentir quelques chose de chaud se reprendre sur son corps désormais froid.
Le mâle Alpha désormais mort, un regard lui suffit pour que la meute reconnaisse sa supériorité et ne tourne des talons pour retourner au cœur de la forêt. Un regard tout aussi glaciale qu'il reporta sur le corps inerte à ses pieds. Gisant là tel un cadavre bon qu'à ravir les charognards de la forêt. Interpellé au premier cris, il avait viré fait de repérer le cheval attaqué mais déjà condamné. Remontant le chemin jusqu'au mortel encerclé. Ayant assisté à cet attaque depuis son perchoir sans intervenir. Ayant observer les bourreaux à l'œuvre de ce spectacle macabre, l'odeur de la magie se rependant abondement sur le manteau neigeux de la Terre l'ayant ravie au plus haut point. Avant que l'expression qu'il observait sur ce visage ne lui rappel celui observé quelques heures plus tôt.
Retirant son épée de la bête, le vampire n'eu aucun mal à l'écarter du mortel qu'il retourna sur le dos d'un adroit mouvement du pied. Observant à nouveau se visage qui avait fini par atterri complètement dans la neige. Des orbites mis-closes dont on pouvait discerner deux pupilles blanchies et étrécies par la panique encore présente en lui. Une bouche entre ouverte d'où s'échappait une coulé de bave issue de ses cries et de son propre étranglement.
Désormais agenouillé à ses côtés, la main du vampire voyagea à l'emplacement de la plaie la plus profonde, celle d'où provenait tout cet écoulement dont l'odeur envahissait ses cavités nasales. Passant ses doigts sur les os brisés, appuyant pour son bon plaisir, observant les mouvements spasmodiques qu'il arraché à cet inconscient. Des mouvements qui l'amusèrent beaucoup, n'étant pas sans lui rappeler ceux de certaines poupées mécaniques, celles qui ne fonctionnaient jamais comme elle le devait. Il eu un mauvais sourire à cet instant, à ces souvenirs passés douloureux, et se permis de briser cette clavicule encore entière de lui même. Tirant cette fois ci un nouvel étranglement de sa poupée du moment. Qu'il installa de côté afin de lui permettre d'évacuer cette accumulation de fluide au fond de sa gorge. Semblant lui permettre de retrouver un faible fil de souffle.
Son regard descendit encore, se posant sur la simple chemise écru qu'il portait. Enfin, tel devait en être la couleur d'origine avant qu'elle ne soit imprégné de sang et d'essence magique. Mais en soit, un habit bien simple et modeste en comparaison de la robe dont il était vêtu plus tôt. Il observa les déchirures causé par les morsures tandis qu'il se léchait distraitement le bout des phalanges, remarquant quelques chose, qui lui fit se permettre de relever l'habit. Ou plutôt de l'arracher, n'en voyant pas l'utilité. Découvrant alors plus nettement les os fracturés et couvert de deux fluides vitaux du petit être dont le corps se mis à trembler faiblement sous l'attaque plus mordante du froid. Mais ce qu'il voulait observait n'était pas les fractures, mais plutôt ce qui couvrait entièrement ses os désormais exposés. Mais les marques noirs qui les couvraient. De fines traces, aussi noir que ses propres os, ondulaient et se courbaient pour venir épouser chaque formes de ses os en des arabesques délicates. De nouveau, dames doigts vinrent glisser contres ses os, retraçant pendant un instant le chemin de l'une d'elle, sans aucune gêne. Une œuvre à son regard, qui atterri sur une faible lueur, provenant de ce petit cœur inversé tremblant et battant péniblement entre ses côtes. Un organe qui ne se gêna nullement de se saisir pour l'observer de plus près. S'arrêtant dans son mouvement en voyant la violente torsion du mortel suite à cela, cette simple prise ayant fait souffrir tout son être. Après quelques seconde d'immobilité, le vampire observa d'un peu plus près cette âme. Lui accordant plus de douceur dans ses gestes, il caressa du bout du pouce la surface lisse de ce cœur dont la couleur n'était pas sans lui rappeler celle du soleil à son levé. Vision quelques peu poétique à observé, illuminé par la pleine lune. Et après quelques seconde d'observation, il compris aisément l'éclair qui avait traversé le jeune noble à la saisie de son âme : l'enveloppe de cette dernière était fine. Bien trop fine pour son âge. La force qu'il avait eu en la prenant, n'a eu que pour effet de comprimé son essence vitale pure. Pas étonnant que son corps ai réagi aussi violemment en dépit de ses blessure.
- I didn't think that you were so weak.
Reprenant doucement ses caresses, il finit par la couvrir entre ses mains pour la réchauffer. L'enveloppant de sa magie pour la forcer à se calmer, voyant le visage du mortel se détendre lentement, au fur et à mesure que son âme se calmait dans ses battements effrénés.
Se décidant à replacer l'âme à sa place, il poussa un soupir. Il n'avait pas prévu de le sauver, ni même d'intervenir.
Retirant sa cape, il redressa le blesser pour le couvrir et l'y enveloppé. Avant de déchirer les lambeaux de chemise pour les enrouler autour de son bras et de sa jambe. Puis, il se rapprocha de la blessure la plus importante, inspirant l'odeur de ce mortel tout en se forçant de faire abstraction de celle du loup. Et après moins d'une minute, il passa délicatement sa langue pour récolter cette magie liquide qui le tentait bien. Il prenait son temps, savourant cette petite gourmandise qu'il se permettait. Se mettant même à sucer ces zones endoloris pour être certain de ne rien oublier.
Quand il entendit un faible gémissement, il releva le regard vers le mortel qui le regardait sans rien dire. Et à en juger par l'éclat coloré qu'avait repris ses pupilles, il avait repris connaissance depuis un petit moment.
- Merci...
Sa voix était faible et un peu pâteuse, visiblement plus qu'affaiblie par toute la perte magique qu'il a subit. Profitant encore quelques seconde de son plaisir, le vampire se redressa.
- Que faisiez vous à cette heure plus que tardive pour vous, aussi peu vêtu pour la saison, ici ? Cherchiez vous à mourir ?
Le jeune enfant pouvait sentir son regard percer le siens, si bien qu'il ne pouvait le détourner. Et la voix qu'il avait employé le fit frissonner par sa profondeur, à moins que se ne soit le vent qui venait de se lever soudainement.
- Je voulais... Être libre pour choisir.
Le vampire haussa une arcade.
- Continuez.
- Je veux pouvoir choisir qui épouser...
Aube, malgré son état, remarqua bien que le vampire ne l'écoutait qu'à moitié, et que son regard était de nouveau posé sur sa plaie. Il n'arrivait même plus à sentir cette zone, mais savait que sa magie s'en échappait encore.
- Vais-je mourir ?
- Un jour, à n'en point douter.
- Mais, maintenant ?
Le vampire le regarda un instant.
- Pas si j'en décidé autrement.
Poussant un faible soupir, le mortel lâcha une nouvelle larme.
- Vous pouvez... Enfin, si vous voulez vous pouvez, e-et bien...
Il fut couper par un pouce sur sa bouche.
- Tais-toi.
Pris de cours par son geste, son langage devenu familier le rendit plus timide et plus docile qu'il ne l'était déjà. Et s'il se colorait déjà d'une teinte discrète et orangé, il gagna une teinte supplémentaire lorsqu'il sentit de nouveau la langue chaude du vampire passer à nouveau sur ses os. C'était si peu, mais si chaud pour son corps glacé, qu'il se détendit complètement dans les bras du vampire. Qui s'arrêta alors que ses dents étaient sur le point de pénétrer, à leurs tours ses os aux teintes de porcelaine.
- Tu n'es donc plus effrayé ?
- Je n'ai jamais eu peur de vous, messire. Mais surpris, je ne peux le nier.
- Tu perds connaissance sous la surprise ?
- Non je, ... J'ai manqué d'air, je n'arrivais plus à respirer.
Le mortel aurait baissé la tête si le début du mouvement ne lui avait pas été douloureux. Et même s'il avait pu le faire, le vampire vient forcer le contact visuel en prenant son menton en otage entre deux doigts.
- Entendus, je te crois.
Il se releva en portant contre lui se petit corps enveloppé dans sa cape.
- Je te ramène chez toi.
Il tourna le dos à l'animal mort, et se mit à marcher en direction du château, suivant simplement les traces de sabot encore visible. Sentant seulement maintenant le froid glisser sur lui, raffermissant sa prise sur le petit noble sans ses bras. Souriant en le voyant dormir.
Mais après quelques minutes, l'inquiétude le gagna. Il n'était pas sur qu'il dormait. Il n'était même pas sûr qu'il survive. Et s'il y a une heure, cela lui était complémentaire égal, il n'en était plus question maintenant.
Il passa rapidement sa main près de l'âme du mortel, la trouvant froide. Trop froide. Et ses battements étaient encore plus faible que tout à l'heure.
Il pressa le pas. Le secouant légèrement tout en attrapant une de ses mains.
- Si tu m'entends, serre ma main.
Il se fit attentif. Et après des secondes lui paraissant interminables, il sentit une faible pression autour de ses doigts, constatant que le petit venait d'entre ouvrir les orbites, pour dévoiler des pupilles bien ternes.
- Nous y sommes presque. Tu seras bientôt au chaud, auprès des tiens.
Aucun regard, aucune parole. Mais une nouvelle faible pression autour de sa main avant qu'elle ne quitte la sienne.
Il savait qu'il ne pouvait plus attendre, que la situation était plus que critique. Alors il déploya ses ailes et, d'un puissant battement, pris une accélération conséquente.
Il pesta d'avoir perdu tant de temps pour le juger. Et d'avoir quitté le château aussi tôt sans même chercher à mieux le connaître. Ils n'avaient échangé aucunes paroles et s'était contenté que d'une réaction. S'il l'avait blâmé pour son impolitesse, désormais c'est lui qu'il blâmait pour sa conclusion plus que hâtive.
Et il se demandait, si son départ n'avait pas provoqué la sienne.
Bien vite, il aperçu le château. Et par chance, repéra la fenêtre grande ouverte d'une chambre d'où flottait légèrement la corde de fortune, improvisé à l'aide de draps.
Il se serait bien attardé sur la poésie de l'instant si il n'avait pas été aussi critique.
Entrant alors dans cette chambre qu'il ne regarda même pas. Posant son léger fardeau sur le lit tandis que, d'un geste de la main, ouvrit la porte de sa magie, sans douceur. Alertant ainsi un garde effectuant sa ronde dans l'étage, qui prévenu les autres garde présent. Réveillant à l'occasion aussi, tout les habitants des lieux.
Le premier à arrivé fut le jeune héritier. En robe de chambre, ayant toute fois apporté sa rapière avec lui, pensant à une attaque. Il découvrit alors la scène qui se jouait face à lui : son frère inconscient allongé sur son lit, sa chemise arraché, couvert d'une cape sombre. Et le vampire, partit quelques heures plus tôt, présent, penché au dessus de lui. Utilisant sa magie pour le soigner. Boréal n'attendit pas plus longtemps, remettant son épée dans son fourreau, il s'approcha de son frère. Montant sur le lit pour le rejoindre, prenant son visage entre ses mains.
- Aube... Répond moi, je t'en pris.
Mais il n'eu pas de réponse. Se mettant à user de sa magie pour soutenir les soins du vampire, l'inquiétude se lisant sur son visage.
- Que lui est-il arrivé pour qu'il se retrouve ainsi ?!
Sa voix tremblait. Il voulait paraître fort, mais lorsqu'il s'agissait de son frère, il ne parvenait pas à mentir sur ses sentiment. Il était une part de lui. Et le voir ainsi le faisait terriblement souffrir.
Le vampire n'eu pas le temps de répondre, que le maître des lieux arriva. S'avançant d'un pas assuré vers le lit de sa fille.
- Boréal, retourne immédiatement dans tes appartements. Vous, il regarda le vampire, je pensiez que vous étiez retourné chez vous.
- Je veux rester à ses côtés, père !
- Ne me répond pas jeune insolent !
- Silence !
Si le plus jeune c'était tût au ton du vampire, le Comte n'en fit rien. Loin d'être impressionné.
- J'exige de savoir ce que vous faisiez encore sur mon domaine, votre départ était il y a plusieurs heures.
Toujours concentré sur les soins, il eu un rire bien amer.
- Is it the way that you have to thank the one who has saved your son from a certain death ?
- "Daugther". Cela n'explique en aucun cas votre présence.
- It would appear that you don't know how it feel to fly more than five hours. But see the positive side; I changed my mind, I would stay to meet him.
- "She". Maintenant dites moi ce qui c'est passé.
- He run away from home, certainly. And he was attacked by a pack of wolves.
- Aube...
Tous tournèrent le regard vers la source de la voix. La Comtesse se tenait debout dans l'encadrement de la porte. Enveloppé dans un peignoir écrue. Deux femmes de chambre entrèrent à leurs tours avec tout le nécessaire de soin pour le blessé. Le vampire et le Comte s'écartèrent alors, mais pas le jeune héritier, qui resta auprès de son frère. Allongé à ses côtés, le gardant auprès de lui pour essayer de réchauffer se corps trop froid. La Comtesse, malgré les ordres incessant de son époux, donner toute les directives. Ainsi, les draps furent remonté et la fenêtre fermé, un feu fût allumé et des habits chauds préparé. Quand les soins furent terminé, et que l'inconsciente fût rhabillée, les domestiques sortirent. Laissant seule la Comtesse, ses enfants et le vampire ; le Comte étant rapidement retourné à ses appartements.
Le plus âgé des deux enfants c'était endormi aux côtés son frère, gardant sa main précieusement dans la sienne, épuisé sur le plan émotionnel. Quand à la mère, elle s'approcha du vampire qui, depuis son arrivée, c'était installé au sol face à la cheminé lorsque le feu fût allumé. Elle s'inclina alors à ses côtés avant de déclarer :
- Jamais je ne pourrai exprimer toute ma gratitude. Je vous suis infiniment reconnaissante d'avoir sauvé mon enfant. Merci.
Il releva alors le regarde vers elle avant de se lever, posant le tisonnier qu'il tenait à sa place. La faisant se redresser tout en douceur, avant de lui répondre :
- Je l'ai jugé trop vite. Vous n'avez pas à me remercier. Si je n'avais pas eu pitié de lui, je l'aurai laissé mourir.
En français, désormais calme, il avait retrouvé le contrôle de ses paroles et de leurs langues. Et malgré la cruel vérité qu'il venait de lâcher face à cette femme aux aires fragiles, elle sourit.
- Peu importe ce que vous aviez pu penser, vous l'avez sauvé et ramené. Je vous en pris, restez donc séjourner. C'est le moins que nous puissions faire.
Il ricanna un peu en regardant la femme.
- Qu'en pense votre époux à ce sujet ?
- Peu importe. Son comportement à rendus mon enfant malheureux au point de vouloir fuir la vie qu'il allait lui imposer.
Elle était sur d'elle. Nul doute qu'elle ne changerait pas d'avis. Peu importe qui essayerait de la convaincre.
- Dans ce cas, j'accepte votre offre avec plaisir. Si ce n'est que je tiens à faire connaissance avec votre fils.
Elle hocha la tête doucement.
- Bien sur. Je pense qu'il en sera ravis.
Elle se tourna vers son fils.
- Lorsqu'il a repris connaissance il a voulu vous retrouver afin de vous présenter ses excuses. Mais vous n'étiez déjà plus des nôtre, hélas. Après une brève discussion avec son père, il c'est enfermé dans sa chambre et n'en est plus sortit. Pas même pour les repas. Ni pour son frère.
Elle c'était rapprocher de son enfant pour le redresser et le tenir dans ses bras. Le reste ne fut pas visible, mais Fallacy pu le ressentir. La magie de la Comtesse se manifesta, et la petite âme fragile de Aube brilla faiblement, tout comme la sienne qui brilla d'une lueur émeraude. Toutes deux relié d'un cordon de magie, qui ramena doucement la plus jeune des deux contre l'autre. L'entourant d'une aura douce, chaude et protectrice. D'une aura aimante et maternelle. Tirant d'instinct un mouvement de l'endormi qui vient se blottir contre la source de cette magie qu'il reconnaissait inconsciemment. Il semblait même qu'il se mit à respirer plus aisément.
Un léger sourire apparue sur le visage du vampire.
- Vos enfants sont chanceux d'avoir une mère aussi aimante et bienveillante que vous.
Il obtenus en réponse un regard et une réponse à son sourire, un langage muet qu'ils comprirent.
- Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Je vais me retirer.
C'est à son tour qu'il s'inclina face à la Comtesse avant de s'en aller sans plus de cérémonie, refermant la porte derrière lui. Laissant cette petite famille dans leurs intimité. Alors que lui marcha dans les couloirs. Visitant en silence les environs de ce petit château français, à nouveau dans le calme.
C'est après une bonne heure qu'il sentit la fatigue le gagner, la tension et l'adrénaline enfin retombé. Il fit alors volte face à la fenêtre, d'où il observait la lune briller entre les flocons de neige. Et se dirigea d'un pas silencieux vers la chambre qui avait été préparé pour l'accueillir.
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