Chapitre 70 Enfin

Les deux hommes arrivèrent dans la cour du brun. Alec descendit de la voiture de Julian sans prendre son sac. Il courut vers la porte d'entrée, rentra, jeta sa veste sur la table et partit vers son compagnon. Il s'allongea à côté de lui en le prenant par la taille et déposa sa tête sur les jambes de Magnus. Celui-ci ne comprenait pas ce qu'il se passait. Déjà vu l'heure, Alec devrait être sur le terrain. Il avait dû se passer quelque chose.

- Mon ange, qu'est-ce qu'il se passe, demanda Magnus, tu me fais peur.

Julian regarda la scène avec Stefan qui n'avait pas dit un mot non plus. Il était dans la cuisine quand il avait entendu la porte s'ouvrir à la volée. Cela l'avait fait sursauté et il s'était précipité dans le salon. Il regarda Julian.

- Il y a eu un problème, murmura le châtain à son amoureux. Mais Alec le devança.

- C'est fini, articula le brun en resserrant sa prise sur son petit ami.

- Qu'est ce qui est fini mon ange, je ne comprends pas, ajouta Magnus mais son cerveau fit un 180 degré. Vous avez arrêté Jonathan.

Alec secoua la tête pour faire comprendre à son amoureux que oui. Magnus se tourna vers Julian.

- Explique moi Julian, demanda l'indonésien en regardant son ami avec insistance.

- On a réussi à le piéger, confirma le garde. On a tout enregistré et il s'est fait arrêter en sortant du vestiaire.

- Mais c'est formidable, hurla l'indonésien. Mon ange, regarde moi.

Il leva le menton de son petit ami avec le sourire.

- Vous avez réussi, sourit Magnus, tu n'es plus en danger.

- Je sais, répondit le brun en se replaçant dans la position qu'il était au départ.

Magnus regarda Alec sans comprendre. Pourquoi n'était-il pas content que tout soit fini. il regarda son ami pour avoir la réponse.

- Il faut qu'il digère ce qu'il sait passer. Vous avez tellement vécu dans la peur, que quand tout s'arrête d'un coup, il faut laisser le cerveau assimiler que tout est fini, expliqua Julian en voyant le regard de Magnus comprendre ce qu'il venait de lui expliquer. Laisse lui du temps pour digérer la nouvelle.

- Je comprends, ajouta l'indonésien. Il caressa les cheveux de son amoureux.

Le téléphone de Julian se mit à sonner. C'était Raph qui avait appris l'arrestation de Jonathan par Maia et il pour lui dire qu'il était sur le chemin de l'aéroport pour arriver et être là pour l'interrogatoire de Jonathan.

Après avoir raccroché, il s'approcha de Magnus.

- Raphaël arrive, dit Julian à l'attention de Magnus et Alec. Il veut être là quand Maia va l'interroger. Alec devra venir au poste pour porter plainte quand Raph sera arrivé.

Le brun releva enfin la tête et regarda son ami.

- J'irai, confirma le brun, je veux le voir de mes propres yeux derrière les barreaux. Je veux qu'il paie pour le mal qu'il m'a fait et celui qu'il aurait pu me faire aujourd'hui.

- Je pense que Raph ne sera là qu'en début de soirée, vous irez demain au commissariat mais pour le moment tu devrais te reposer, affirma Julian. Tu as besoin de digérer tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps.

- Allonge toi mon ange, on va dormir un peu tous les deux, annonça l'indonésien. Vous restez là ou vous avez des choses à faire.

- On va vous laisser un peu seul, on reviendra ce soir, ajouta Julian. Je vais aller au commissariat pour discuter avec Maia de la suite et ce soir je vous tiens au courant.

- D'accord, murmura le brun en s'installant convenablement avec son amoureux dans le canapé lit. Il avait besoin de calme et des bras de son homme.

Pendant ce temps-là, un jeune homme n'arrêtait pas de hurler qu'il n'avait rien fait. Il tapait sur les barreaux de sa cellule. Un agent passa par là, il lui demanda d'arrêter sinon il lui attacherait les mains avec une camisole. Jonathan stoppa tout.

- Normalement j'ai le droit à un appel, ajouta Jonathan c'est mon droit d'appeler quelqu'un.

- Oui tout à fait, dit Maia en arrivant à ce moment-là.

Elle ouvrit la porte et le fit sortir pour le conduire dans une pièce avec un téléphone.

- Vous avez 5 minutes, annonça Maia alors profitez-en pour appeler la bonne personne.

Il n'allait appeler qu'une seule personne, son père. Lui pourrait le sortir de tout ce bordel dans lequel il était. Il composa le numéro et Valentin décrocha.

- Allô, dit Valentin, c'est pour quoi ? il ne reconnaissait pas le numéro.

- Papa c'est moi, dit Jonathan, je suis dans la merde, je me suis fait arrêter et je ne sais pas pourquoi.

- Tu as fait quoi, hurla Valentin à l'autre bout du fil. Tu te fous de moi, qu'est ce que tu as fait comme connerie.

- J'ai rien fais, je te promets, confirma Jonathan j'étais juste en train de récupérer des affaires que j'avais oublié dans le vestiaire et je rentrais.

- Et pourquoi tu récupérais des affaires, soupira Valentin, il se doutait du pourquoi.

- Le coach m'a suspendu de l'équipe, murmura Jonathan.

Mais Valentin avait très bien entendu la phrase.

- Et je peux savoir pourquoi, s'énerva son père, n'en pouvant plus de son fils.

- J'ai eu des propos homophobes envers mes coéquipiers et le coach et l'équipe n'ont pas apprécié.

- Mais bordel tu peux pas fermer ta bouche, hurla Valentin et puis je te signale qu'on arrête pas les gens comme ça. Tu as dû encore faire quelque chose de pas net.

- Non je te promets, je comprends pas, confirma Jonathan. Personne ne l'avait vu faire ce qu'il faisait dans le vestiaire, donc il n'avait rien contre lui. Tu peux appeler notre avocat s'il te plait.

- Je vais l'appeler mais je te préviens s'il découvre que tu ne t'ai pas fait arrêter pour rien, tu n'as plus de père. Il est hors de question que ma réputation en prenne un coup à cause d'un fils qui ne fait rien de sa vie. J'ai tout donné pour en arriver là où j'en suis et il est hors de question que je perde tout à cause de toi. Toi qu'as-tu fais à part dépenser l'argent que je gagne. Tu n'es même pas été capable de garder ta place dans une superbe équipe, tu es un bon à rien.

- Dis pas ça papa, sanglota Jonathan car il savait que la carrière de son père passera toujours avant lui. Alors il espérais qu'il n'avait rien sur lui car sinon il était dans la merde.

- Je te laisse, j'appelle notre avocat, et je ne viendrais que quand il m'aura confirmé qu'il y a bien une erreur, hurla Valentin. J'espère que tu n'as pas entaché le nom des Morgenstern. Et il raccrocha.

Jonathan s'était un peu recroqueviller sur sa chaise. Il était dans la merde.

- Pourvu qu'il n'est rien contre moi, en se parlant à lui même.

A ses réflexions, il pensa au petit sachet qu'ils avaient récupéré dans sa poche quand il l'avait arrêté même s'il était vide, il pouvait rester encore des résidus dedans.

- J'aurais qu'à leur dire que j'en consomme, dit-il encore à lui-même.

La porte s'ouvrit sur Maia qui venait le chercher pour le remettre dans sa cellule.

- Vous allez rester en détention, je vous interrogeais demain, expliqua la policière à Jonathan.

- Je vais dormir sur un banc, vous plaisantez, hurla le jeune en se débattant des mains de Maia pour ne pas retourner en cellule. Mon père va vous détruire quand il va savoir que vous avez fait une erreur, rigola Jonathan.

- Mais oui bien sûr, je l'attend avec impatience et votre avocat aussi, ajouta Maia sur d'elle avec les éléments qu'elle avait sur Jonathan.

Jonathan ne dit plus rien. Il trouvait ça louche qu'elle n'ait pas peur de son père et de leur avocat. Mais qu'avait-elle contre lui. Est qu'ils avaient retrouvé la trace de son dealer avec la signature de la cocaïne et qu'il l'ai balancé. Non c'est pas possible, il ne ferait pas ça. Toutes ses questions lui donnaient la migraine. Il ne comprenait pas.

Julian arriva quand Maïa avait remis Jonathan en cellule.

- Alors comment se porte-t-il ? demanda le garde à la policière qui soupira d'énervement.

- C'est vraiment un cas celui-là, répondit Maia. Pour lui, il n'a rien fait.

- C'est normal, il ne sait pas qu'on l'a filmé en train de mettre la drogue dans la gourde d'Alec mais quand il va être au courant il va vite ranger son sourire, confirma le garde. Raphaël arrive ce soir, annonça Julian.

- Très bien, je ne comptais pas l'interroger sans qu'il soit là, confirma la policière. Je vais le laisser dormir en cellule comme ça il va comprendre qu'il ne faut pas se foutre de la loi.

- D'accord, auriez- vous besoin que Alec soit là demain ou pas, demanda Julian.

- Oui demain, il faudrait qu'il vienne déposer plainte contre lui, expliqua la policière, nous devons avoir tout en main pour lancer la procédure. Ou est-ce qu'il pourrait venir maintenant ?

- Non, il a été très affecté par toute cette histoire, expliqua le garde quand il est rentré, il sait blotti contre son petit ami et n'a plus bouger. Il était sous le choc que tout soit enfin fini. Il faut que son cerveau assimile tout.

- Je comprends, alors demain sera parfait, ajouta Maia en repartant à ses occupations.

Julian repartit vers son hôtel pour retrouver son petit ami qu'il avait déposé en sortant de chez les deux hommes. Il monta dans l'ascenseur et appuya sur le dernier étage. Quand les portes se refermèrent sur lui, il soupira un grand coup. Il avait l'impression d'avoir arrêté de respirer depuis qu'il était parti de chez les deux hommes. Quand les portes s'ouvrirent, il rentra dans sa chambre et trouva son petit ami sur le canapé à regarder les informations. Il voulait savoir si l'arrestation de l'ancien capitaine de l'équipe de basket de Los Angeles était déjà connue des médias.

- Ça va bébé, demanda Stefan quand il vit Julian rentrer.

- Maintenant que je suis là oui, répondit Julian en venant s'asseoir avec Stefan sur le canapé.

Ils écoutèrent les infos, mais aucun mot sur son arrestation. C'était une bonne nouvelle, comme ça demain Alec ne serait pas harcelé par les médias quand il irait au commissariat porter plainte. Mais ils savaient tous les deux que cela n'allait pas rester sous silence très longtemps. Surtout que le chirurgien Valentin Morgenstern était connu de tous et dès qu'ils verront le nom de son fils, ils feront tout de suite le rapprochement. Ils restèrent encore un moment comme ça avant d'aller manger un morceau dehors. Ils avaient besoin de s'aérer la tête.

Nos deux amoureux dormaient encore quand le téléphone de Magnus sonna et le réveilla. Il le prit et le mit à son oreille. Il était encore dans le brouillard.

- Allô, dit-il avec une voix endormie.

- Je te réveille, demanda Ragnor au bout du fil.

- Oui mais c'est pas grave, ça va mon frère, ajouta Magnus en se redressant un peu.

- C'est à vous qu'il faut demander ça, j'ai eu Raph au téléphone et il m'a tout expliqué, répondit le frère, comment va Alec ?

- Il a du mal à se dire que c'est fini, annonça Magnus. Quand il est rentré tout à l'heure, il était complètement anéanti. Il s'est endormi avec moi.

- Je vois, et comment va-t-il après avoir dormi, demanda Ragnor.

- Il dort encore, expliqua l'indonésien en parlant tout bas pour ne pas le réveiller. Je vais le laisser encore se reposer. Raph arrive tout à l'heure.

- Il m'a appelé de l'aéroport, annonça l'aîné. As-tu besoin qu'on vienne ?

- Non, vous en avez déjà assez fait, tu ne vas pas encore reprendre l'avion, justifia l'indonésien. Raph vient c'est déjà bien et normal puisque c'est notre avocat.

- Tu me le dis si tu as besoin qu'on vienne, rajouta l'aîné et n'hésitez pas d'accord.

- Oui je le promets, si on a besoin je t'appelle, confirma Magnus. Je vais te laisser Alec se réveiller.

- Ok embrasse-le pour moi et je t'embrasse et n'hésite pas, répondit Ragnor et raccrocha.

Magnus pose son téléphone sur la petite table et regarda Alec ouvrir les yeux.

- Coucou mon ange, bien dormi, demanda son amoureux.

- C'est pas un rêve, c'est vraiment fini, questionna le brun en regardant son petit ami.

- C'est fini, confirma Magnus en caressant la joue de son petit ami. On va pouvoir reprendre notre vie normalement. J'espère simplement que son père ne va pas jouer de son influence pour le faire sortir.

- J'espère aussi, renchérit Alec en se redressant sur le lit et venir mettre la tête sur l'épaule de son amoureux. Je veux pouvoir sortir sans avoir peur de me faire agresser et puis je veux rendre leur vie à nos amis. Ils sont là depuis bien trop longtemps, ils ont droit eux aussi à leur vie.

- C'est sûr, confirma l'indonésien par contre ils vont me manquer, j'aime bien quand ils sont prêt de nous.

- Je sais qu'on les reverra bien vite, ajouta le brun.

- Je le souhaite aussi, annonça Magnus. Je meurs de faim, pas toi.

Alec leva les yeux plein de désir sur son amoureux.

- Moi aussi je meurs de faim, taquina le brun en s'approchant de lui pour l'embrasser.

- Alors mon ange tu redescends, je te l'ai dit, tu ne me feras rien tant que je ne pourrais pas aussi te faire plaisir, expliqua Magnus avec un clin d'œil. Par contre, je meurs de faim et de nourriture.

Alec fit la mou, il ne pourrait plus toucher son petit ami. Bon il ne lui restait qu'une semaine avant le début de sa rééducation. Il pourrait être patient.

- Ok mais par contre j'espère que nos retrouvailles seront explosives, sourit le brun en se levant et partit vers la cuisine pour rassasier son homme de nourriture.

- La dessus fais moi confiance, hurla Magnus pour se faire entendre de son homme.

Alec sortit de la cuisine avec le sourire aux lèvres. Ils savaient que quand Magnus retrouvera l'usage de ses jambes, toutes les pièces de la maison seraient baptisés par leur amour. Il prépara à manger pour eux deux et vint avec le plateau sur le lit. Magnus avait allumé la télé pour regarder les infos. Il voulait aussi savoir si l'affaire faisait déjà les gros titres. Quand ils seront que Alec Lightwood était encore la cible, ils s'en donneraient à cœur joie de couvrir l'affaire et de reparler de l'affaire de New York. Mais pour l'instant, il n'y avait rien pas un mot. Il soupira de soulagement, ils avaient encore du temps pour eux sans être dérangés par les journalistes.

La soirée était déjà bien entamée quand on frappa à la porte. Alec se leva du canapé. Ils n'avaient pas fait attention au coucher du soleil et surtout à l'heure. Quand, il ouvrit la porte, une tornade brune lui atterrit dans les bras.

- Doucement, mon petit cœur, n'oublie pas que tu as mon neveu ou ma nièce dans ton petit ventre, annonça le brun en embrassant le front de sa sœur.

- Désolée, j'étais tellement inquiète pour toi, répondit la brune. Comment vas-tu ?

- Je vais mieux, confirma le brun. J'ai dormi et cela m'a fait un bien fou.

Au même moment, d'autres personnes étaient sur le pas de la porte. Jace, Aiden, Julian et Stefan étaient arrivés en même temps. Ils étaient chargés de paquets. Ils s'étaient doutés que les deux hommes n'auraient pas pensé à faire à manger, alors ils s'étaient occupés de prendre au traiteur. Quand Alec les regarda, il était gêné. Andrew et Imasu arrivèrent dix minute plus tard avec le dessert.

- J'ai complètement oublié que vous veniez, justifia le brun. Je me suis rappelé quand j'ai vu Izzy devant la porte.

- On s'en doutait, c'est pour cela qu'on a tout apporté pour ce soir, répondit Jace. T'inquiète pas on s'occupe de vous.

Jace partit dans la cuisine avec Stefan et Aiden pour préparer les plats et mettre de couvert. Julian vint voir les deux hommes sur le canapé. Alec était parti s'asseoir avec Izzy pendant que Simon aidait en cuisine.

- J'ai vu Maia, Jonathan est une vrai plait, annonça leur ami. Elle lui a dit qu'il dormirait en cellule et il était furieux et la menacer en disant que son père la détruirait. Mais elle lui a dit qu'elle les attendait, rigola Julian. Enfin, elle l'interrogera demain quand Raph sera là.

En parlant de lui, on sonna à la porte, Alec se leva pour aller ouvrir mais Stefan avait été plus rapide. Il fiit rentrer Raphaël après l'avoir salué. Il rentra dans le salon et vit le sourire de son frère de le voir.

- Salut, vous deux, dit l'avocat en venant prendre les deux hommes dans ses bras. Comment allez-vous ?

- Ça va, confirma l'indonésien, on arrive à réaliser maintenant que tout est fini, surtout Alec. Cela à été un peu dur quand il est rentré mais maintenant il va mieux. Il regarda son amoureux discuter avec Jace et il avait le sourire.

- Tant mieux, bon demain on va mettre un point final à cette affaire, annonça l'avocat et en plus s'il pouvait inclure Raj dans son interrogatoire ce serait parfait.

- Je pense que Maia va pouvoir le faire parler, expliqua Julian, je ne sais pas mais cette femme ne lâchera pas l'affaire. Elle ira jusqu'au bout pour les faire tomber. J'ai vraiment une bonne impression avec elle.

- Maia a une résolution de crime impressionnante, c'est pour cela qu'à son jeune âge elle est passée inspectrice, expliqua Raphaël.

- Et comment tu l'as connais, demanda Magnus curieux de l'histoire.

- Elle est de New York et on a eu une petite histoire ensemble, ajouta Raph en voyant l'expression de surprise de son frère.

- Tu ne m'en a jamais parlé, dit l'indonésien en voulant en savoir plus.

- Tu sais cela n'a pas duré longtemps, expliqua Raph, on était à la fac.

- Le plus important c'est qu'elle fasse bien son travail, ajouta Julian pour clôturer la conversation sur la vie privée de Raphaël.

- Izzy comment vas-tu ? demanda Magnus en se tournant vers la brune, tu as vu ton gynéco.

- Lundi et tout va bien, il m'a dit que j'étais enceinte de trois mois, expliqua la brune.

- Trois mois, cria Magnus de surprise et tu n'avais pas de symptôme à part le retard de tes règles dernièrement.

- Non, en plus j'avais mes règles tout le temps même si elle n'était pas abondante, à part ce mois-ci, confirma Izzy. C'est pour cela que je me suis un peu affolée.

- Je suis content que tout se passe bien, ton frère était un peu inquiet même s'il essayait de me le cacher, expliqua l'indonésien.

Au même moment Stefan annonça que tout était prêt et qu'il pouvait venir à table. Tous se levèrent, Alec vint prendre Magnus dans ses bras pour le mettre sur une chaise. Il ne voulait pas que son homme mange seul sur le canapé. Même si la dernière fois, il avait un peu abusé, il voulait l'avoir avec lui.

Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils avaient tous retrouvé un semblant de bien être. Ils n'étaient pas encore à 100% dans l'euphorie mais presque. Ils devaient attendre la lendemain pour vraiment se dire que tout allait rentrer dans l'ordre et qu'ils allaient pouvoir vivre. Une chose qui faisait le plus plaisir aux joueurs autour de la table, c'est que Jonathan ne remettrait plus les pieds sur le terrain et cela était une nouvelle qui enchantait les garçons.

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