Je suis désolée pour ce retard, mais j'ai eu beaucoup de mal à sortir ce chapitre. Avec ma crève, la préparation du marché de Noël de l'APE de mon fils, j'ai eu du mal. J'espère qu'il vous plaira quand même. Par contre je ne ferais qu'une publication par semaine jusqu'au mois de janvier. Avec Noël qui approche, j'ai pas mal de choses à faire. Alors je ne publirais que le mercredi. Bonne lecture. 

La journée était passée très vite, l'entraînement avait été une pure merveille pour tous les joueurs. Ils avaient rigolé, discuté sans se retenir. Ils avaient appris par la même occasion qu'un de leur équipier vivait avec un homme depuis plus de trois ans maintenant mais qu'il n'avait jamais osé en parler à cause de Jonathan. Il leur avait dit qu'il leur présenterait au prochain match. Alec avait vu juste alors, ils n'étaient pas les seuls. Il était content que les joueurs se sentent en confiance entre eux pour se dévoiler ainsi. Ils n'avaient plus peur d'assumer qui ils étaient. Le coach les avait félicités pour leur assiduité pendant l'entraînement et espérait que cela serait tous les jours comme ça. Ils rentrèrent tous chez eux.

Alec arriva chez lui tout sourire. Il déposa ses affaires dans l'entrée et rentra dans le salon seul. Julian avait dû aller discuter avec le patron de l'agence de détective que Ragnor avait engagé. Il n'avait pas dit à Alec le sujet de leur rencontre. Stefan chercha son homme des yeux.

- Julian n'est pas avec toi, demanda le châtain.

- Il avait un truc à faire qui n'était pas prévu, annonça le brun en venant embrasser son amoureux. Ça va mon amour ?

- Oui comme toi, vu ton sourire, sourit l'indonésien en voyant le visage détendu de son homme.

- J'ai passé une excellente journée avec l'équipe, expliqua le brun. L'entraînement n'a jamais été aussi fluide. Si seulement cela pouvait être comme ça tout le temps, ce serait parfait.

- Un peu de patience mon ange et vous serez bientôt débarrasser du parasite, rigola l'indonésien enfin pas trop car il se dit que s'ils arrivaient à le piégé c'est qu'il s'en serait pris à Alec.

Justement Julian arriva à l'agence, il rentra dans le bureau du patron.

- Il y a eu un problème avec la surveillance, demanda Julian sachant qu'il ne l'avait pas appelé pour ses beaux yeux.

- Mon agent l'a perdu quand il est rentré dans une boutique, expliqua le patron mais il n'en est jamais ressorti. Il pense qu'il sait  fait repérer et est sorti par une porte à l'arrière de la boutique.

- C'est pas vrai, alors il a pu faire ce qu'il voulait sans qu'on le sache, hurla le garde. Il a pu aller n'importe où.

Julian faisait les cents pas dans le bureau, il était inquiet. Comme il ne savait pas où il était aller, il pouvait avoir acheter n'importe quoi, de la drogue et même une arme. Tous des incapables pensa le garde. Il salua son interlocuteur et partit à sa voiture. Il était vraiment inquiet, il décida de s'arrêter dans un magasin de vidéo surveillance. Il acheta une petite caméra reliée à son téléphone, il l'installera dans le vestiaire, il informerait le coach. Il ne devrait pas mais là il n'avait pas le choix. Il rentra ensuite chez les deux hommes pour venir récuperer son homme. Quand il arriva Stefan savait qu'il y avait un problème. Discrètement il vint le voir.

- Ça va mon amour, demanda Stefan à l'oreille de son homme.

- On en parle tout à l'heure, répondit Julian. Stefan hocha la tête et ils dirent au revoir aux deux hommes.

Ils rentrèrent dans leur voiture et Julian n'avait pas encore démarré la voiture que Stefan engagea la conversation.

- Bon, que se passe-t-il, demanda inquiet le châtain.

- Ils l'ont perdu toute la journée, on ne sait pas ce qu'il a fait, ni où il ait allé, expliqua le garde. Il a pu acheter n'importe quoi comme une arme.

- C'est pas vrai, hurla Stefan il savait très bien de qui il parlait. Et tu vas faire quoi ?

- J'ai acheté une petite caméra discrète que je vais installer dans le vestiaire, expliqua Julian. Je suis hors la loi, mais je n'ai pas le choix. Je ne peux pas rester dans le vestiaire tout le temps. Je vais appeler Raph ce soir pour savoir mes possibilités.

- Il faut le faire dans les règles, car si il recommence il faut pouvoir utiliser ce que tu auras pour l'arrêter, ajouta Stefan. Il était vraiment inquiet pour le brun. Tu l'appelles en rentrant, sinon je suis sûr que tu vas te retourner dans le lit toute la nuit.

- Oui dès qu'on arrive je l'appelle, annonça le garde.

Ils arrivèrent justement dans leur chambre d'hôtel. Julian alla directement dans son bureau improvisé pour l'occasion et composa le numéro de l'avocat. Celui-ci répondit à la deuxième sonnerie.

- Salut Julian, ça va, demanda l'avocat.

- Salut, non pas trop, commença Julian. Il sentit Raph soupirer. Ils l'ont perdu toute la journée aujourd'hui. Ils ne savent pas ce qu'il a fait ou qui il a été voir.

- Bordel que des incapables, hurla Raph, je suppose que si tu m'appelles c'est que tu as une idée en tête.

- Tu as bien vu, j'ai acheté une petite caméra que j'aimerais mettre dans le vestiaire, expliqua le garde mais je voudrais que ce soit dans les règles pour le coincé en bonne et dû forme. Est ce que tu connaîtrais pas un juge ou un flic qui pourrait nous aider.

- Si j'en connais une inspectrice, annonça Raph je vais l'appeler et lui donner tes coordonnés. Elle s'appelle Maïa Roberts. Je l'appelle de suite.

- Merci Raph, j'attends son appel alors, ajouta Julian en raccrochant.

La policière appela quinze minutes après.

- Allô, dit Julian ne connaissant pas le numéro mais se doutait que c'était elle.

- Bonjour, je suis l'inspecteur Maia Roberts, annonça la jeune femme.

- Bonjour, je suis Julian Castain, répondit le garde. Vous avez eu connaissance de la situation.

- Raphaël m'a tout expliqué et j'ai déjà contacté un juge pour qu'il nous signe un mandat pour l'installation de la caméra dans le vestiaire. Il a été réticent au début mais je lui ai expliqué la situation et il me l'a délivrée. Je vous l'ai envoyé sur votre téléphone. Par contre dès que vous avez les images, vous m'appelez pour que je l'arrête. Ne le faites pas vous même.

- Merci beaucoup, oui je vous tiens au courant dès qu'il a bougé, annonça Julian. Je pense qu'il va vite agir. Le coach l'a mis à pied pour une durée indéterminée donc il est très en colère. Il devrait vite agir.

- D'accord, vous allez l'installer quand la caméra, demande la policière.

- Je vais le faire demain matin de bonne heure, avant l'arrivée des joueurs. Je veux mettre le coach au courant, expliqua Julian.

- Non vous ne dites rien à personne, expliqua Maia, moins de personnes sont au courant mieux c'est. Et puis vous pouvez avoir une taupe qui communique avec lui, on ne sait jamais, finit par dire Maia.

- Très bien, je vous tiens au courant alors, annonça Julian, il l'a remerciée et raccrocha.

Il soupira et posa son dos tendu sur le dossier de sa chaise. Stefan arriva à ce moment-là.

- Alors c'est bon, tu as pu avoir ce que tu voulais, demanda le châtain.

- Oui, je vais le faire avec la loi avec moi, affirma Julian, je suis rassuré. Je veux qu'il agisse vite et dans un sens non car j'ai peur pour Alec.

- Tu seras le protéger mon amour, sourit Stefan en venant s'asseoir sur les genoux de son homme.

- Tu parles, si c'est comme avec Magnus qui a failli se faire tuer sous mes yeux, soupira le garde en repensant à la folie de Raj ce jour-là.

- Il est vivant et tu as su arrêter Raj en le maîtrisant, confirma le châtain. Je sais qu'il est en sécurité et lui aussi le sait. Il vint lui prendre ses lèvres pour le rassurer.

Ils partirent dans le salon pour manger ce que Stefan avait fait monter. Julian était toujours inquiet mais sachant qu'il n'était pas hors la loi le rassura. Ils partirent ensuite se coucher, car Julian devait partir de bonne heure le lendemain.

Nos deux amoureux avaient aussi passé une agréable soirée. Alec avait eu envie de faire plaisir à son homme et lui avait donné du plaisir avec sa bouche. Magnus avait beaucoup apprécié mais était toujours frustré de ne pouvoir rendre l'appareil à son amoureux. Il se promit que dès le début de sa rééducation, il lui ferait l'amour. Ils s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre.

Dans une autre maison , l'ambiance était différente. Jonathan devait trouver un pote qui pourrait le faire sortir de sa maison sans se faire voir. Il avait réfléchi pourquoi il était suivi. Il avait pensé que c'était en relation avec son père. Il était certes un très bon chirurgien mais pouvait aussi rabaisser pas mal de personne dans son métier. Alors c'était certainement une de ses personnes qui le suivait peut-être sans s'en prendre à lui. Il ferait attention et parlerait avec son père quand il rentrerait. Car il était hors de question qu'il soit suivi comme ça. Surtout s'il voulait s'en prendre à Lightwood. Il avait enfin trouver un ami, enfin disons plus tôt une connaissance. Il viendrait le chercher avec sa grosse voiture. Il se cacherait à l'arrière.

Le soleil se leva sur la colline californienne. L'un des amoureux ouvrit les yeux vers 7h. Alec regarda son amoureux avec amour. Il avait été heureux de pouvoir lui donner un orgasme la veille. Il se leva sans le réveiller, alla dans la salle de bain pour se préparer. Une fois fait, il sortit de la chambre en laissant la porte ouverte pour l'entendre l'appeler. Il prépara du café, des pancakes et du jus frais. Il entendit un petit bruit venant de la chambre. Il y retourna et vit son amoureux les yeux grands ouverts.

- Bonjour mon amour, dit Alec en s'approchant pour déposer ses lèvres sur les siennes.

- Bonjour à toi bel inconnu, sourit Magnus en répondant à son baiser. Tu as bien dormi.

- Comme un bébé, j'étais beaucoup plus décontracté par rapport à ses derniers jours, ajouta le brun en prenant son amoureux dans les bras pour le déposer sur son fauteuil.

- Je me doute, mais je suis frustré, annonça Magnus je n'ai pas pu te faire plaisir. Alors j'ai décidé que les quelques jours qu'il me restait, tu ne me toucheras plus tant que je ne pourrais pas te rendre l'appareil.

- Ce n'est pas un problème pour moi mon amour, je suis la pour que tu te sentes bien, expliqua le brun.

- Et moi alors je sers à quoi à rien, si je ne peux pas aussi te faire te sentir bien, s'énerva l'indonésien.

- Mais non mon amour, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, justifia le brun vexé de l'avoir énervé. Je voulais te dire le temps, que tu ne peux rien faire je suis la pour toi. Je sais très bien que si tu pouvais tu me ferais plaisir.

Alec s'accroupit à sa hauteur et vint lui caresser la joue.

- Je t'aime plus que tout, je ne veux pas t'entendre dire que tu ne sers à rien, expliqua le brun, j'ai mal tourné ma phrase et je m'excuse.

- J'ai encore un peu mal réagi, ajouta l'indonésien en baissant les yeux. Il n'osait pas regarder son amoureux après lui avoir fait une crise qui ne servait à rien.

- Regarde moi, je ne veux pas que tu t'excuses pour tes humeurs, tu as le droit d'être en colère, d'être frustré, justifia Alec mais sache que tu es l'homme le plus courageux que je connaisse. Tu as une patience que même moi je n'aurais pas eu. J'aurais baissé les bras plus d'une fois.

- Ne dit pas ça, tu me supportes alors c'est toi le plus patient de nous deux, sourit l'indonésien en regardant cette fois son amoureux dans les yeux. Je n'aurais jamais pu rêver d'un homme aussi bon que toi.

Leur conversation s'arrêta là car on sonna à la porte. C'est Julian et Stefan enfin surtout Stefan car Julian était déjà partit au stadium.

Quand Julian s'était réveillé après une nuit bien agitée, il s'était préparé et était parti de bonne heure. Le médecin lui avait donné les clefs pour qu'il soit là avant lui donc c'était une aubaine de pouvoir rentrer dans le stade avant tout le monde. Il partit directement dans le vestiaire pour évaluer les lieux et savoir ou placer la caméra pour avoir le bon angle sur la place du capitaine dans le vestiaire. Il repéra un endroit parfait. Il connecta son téléphone à la caméra et l'installa. Elle était placée un peu en hauteur et pointée sur le banc du capitaine et sur les douches. Elle était petite mais avec un angle d'image très grand. Il fit les derniers réglages avant d'aller chercher Alec. Il ne voulait pas le laisser arriver tout seul. Il n'avait pas du tout confiance en Jonathan.

Il arriva assez vite chez les deux hommes. Il sonna et Alec vint lui ouvrir.

- Bonjour, ça va tu a l'air contrarié, demanda le brun en voyant la tête de son ami.

- Bonjour à toi, non ça va, ajouta le garde en entrant dans le salon et aperçu son petit ami en pleine discussion avec Magnus.

Stefan le regarda et demanda discrètement s'il avait pu faire ce qu'il avait à faire. Il hocha la tête positivement. Le châtain sourit à son amoureux. Il savait qu'il ferait tout pour protéger Alec.

- On va y aller, annonça Alec en se dirigeant vers son amoureux pour lui déposer un baiser sur les lèvres. A ce soir mon amour, repose toi bien.

- Fais attention à toi, répondit Magnus en caressant la joue de son amoureux.

Julian fit de même avec Stefan. Les deux partirent en suivant. Ils prirent simplement une voiture ce matin, ils revenaient tous les deux le soir ensemble. Quand ils arrivèrent au stadium, Jace et Aiden sortirent de leur voiture.

- Bonjours vous deux, dit le brun en s'approchant de son ami.

- Salut mon pote, répondit Jace avec le sourire.

Aiden regarda son beau-frère et vint le serrer dans ses bras. Julian fut surpris mais répondit à cette étreinte.

- Comment va mon frère, demanda le châtain en se dégageant de son beau-frère.

- Il va bien, il est resté avec Magnus, ajouta le garde en se dirigeant avec les hommes vers l'entrée du hall du stadium.

Ils rentrèrent dans le vestiaire, tous les joueurs étaient en train de se changer pour l'entraînement. Ils espéraient tous que la journée soit aussi bonne que la veille. Alec se changea, il prit discrètement une bouteille ,qu'il mit dans le petit sac de Jace qu'il avait apporté. Il laissa l'autre en évidence sur le banc. ils partirent tous sur le terrain.

Jonathan avait attendu son pote dans la maison. Celui-ci était arrivé vers le coup de 9h. Il avait rentré sa voiture dans le garage comme Jonathan lui avait demandé. Il sortit et vit Jonathan l'attendre devant la porte qui séparait la maison du garage.

- Alors c'est quoi l'histoire, tu me demandes de mettre ma voiture dans ton garage, pourquoi, demanda le jeune homme.

- On me suit, je ne sais pas depuis combien de temps, expliqua Jonathan mais là j'ai pas besoin d'avoir un garde avec moi donc tu vas me faire sortir de chez moi discrètement.

- Et pourquoi on te suit, demanda le jeune étonné.

- Mon père, mentit Jonathan, il n'avait pas envie de rentrer dans les détails, il devait inventer une histoire. Il me fait surveiller quand il n'est pas là, mentit-il encore plus.

- Il a pas confiance en toi, mais si tu sors discrètement c'est pas pour faire une connerie, ajouta le jeune, j'ai pas envie d'avoir des ennuis.

- Mais non t'inquiète pas, j'ai juste besoin qu'il me lâche, rajouta Jonathan.

Jonathan ne prit que le stricte minimum, son portefeuille et surtout le petit sachet de poudre blanche. Il l'a mis dans sa poche de son jeans. Il rentra dans la voiture et se coucha sur la banquette arrière. Il donna la clés automatique pour fermer la porte du garage faisant croire que c'était Jonathan qui était dans la maison qui fermait le garage ainsi que le portail de la cour. Il tourna sur la route en regardant que la voiture que lui avait montrée Jonathan ne démarre pas en même temps que lui. Il roula doucement pour vérifier et quand il vit que personne ne le suivait, il commença par accélérer. Il prit la route que Jonathan lui avait indiqué et partit en direction du stadium. Il le déposa un peu avant car Jonathan ne voulait pas se faire remarquer. Il descendit de voiture sans dire merci à son ami. Il se dirigea vers le stadium en longeant les murs. Il rentra par une petite porte sur le côté. C'était l'entrée des joueurs quand ils avaient match. Il se faufila dans le couloir en regardant si personne n'était dans les parages. Il les entendait rire et discuter sur le terrain.

Il rentra dans le vestiaire. Il espérait trouver la bouteille de son capitaine sur le banc. Il ne voudrait pas devoir revenir une prochaine fois. Quand il vit qu'elle était là, il se dépêcha de la prendre, de l'ouvrir et d'y verser le contenu du sachet. Il la secoua pour que la poudre se répartisse bien dans la bouteille.

- Je ne voudrais pas te louper cette fois, tu vas regretter de m'avoir pris ma place et de m'avoir évincer de mon équipe, dit Jonathan à haute voix. Il ne savait pas que tout ce qu'il faisait et disait était enregistrer.

Julian avait reçu une alerte sur son téléphone pour lui faire comprendre que quelqu'un était entré dans le vestiaire. Il prit son téléphone et regarda les images en direct. Il entendit ce qu'avait dit Jonathan. Il devait attendre la fin de l'enregistrement pour appeler Maia. Il voulait voir toute la scène. Il l'avait vu mettre la drogue dans la bouteille. Il avait tous les éléments pour le faire tomber.

Jonathan reposa la bouteille là où il l'avait trouvé. Il se cacha un moment dans les douches. Julian était venu discrètement voir Alec sur le terrain. Il lui fit signe de venir le voir. Ce que fit le brun.

- Va chercher ta bouteille, par contre tu la prends et tu sors, expliqua son ami. Je te dirai ensuite pourquoi.

Alec hocha la tête et se dirigea vers le vestiaire, il rentra et trouva sa bouteille à la même place qu'il l'avait mise ce matin. Il l'a pris par le bas comme lui avait expliqué Julian la veille. Il fallait ne pas effacer les empruntes de Jonathan, alors il lui avait montré comment prendre la gourde. Il se dirigea vers la porte mais se retourna, il se sentit épier. Il regarda partout mais ne vit rien, il avait dû se faire des idées. Si Julian lui avait demandé d'aller chercher sa bouteille c'est qu'il avait certainement vu Jonathan rentrer dans le vestiaire. Il devait être partit maintenant, il ne serait pas idiot de rester ici. Quand il arriva sur le terrain, il arriva vers Julian qui l'attendait avec un sac pour mettre la preuve dedans.

- Tu as rien vu, demanda le garde en voyant son ami réfléchir.

- J'avais l'impression que quelqu'un m'observait, expliqua le brun, mais j'ai dû me faire des idées.

Julian secoua la tête et il lui montra son téléphone avec la vidéo en direct. Il vit Jonathan sortir des douches avec le sourire aux lèvres. Il le vit se diriger vers la porte l'ouvrir discrètement. Mais ce qu'il ne savait pas c'est que pendant que Alec était parti chercher sa gourde, Julian avait emprunté le téléphone de Jace pour appeler Maia. Elle était arrivée dans les cinq minutes. Elle était venue voir Julian pour qu'il lui montre la vidéo de Jonathan en direct cachée dans les douches. Maïa était juste devant la porte quand Jonathan sortit de là. Elle se planta devant lui et lui dit.

- Mr Morgenstern, je vous arrête pour détention de drogue et atteinte à la vie d'autrui. Vous avez le droit de garder le silence, vous avez droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens on vous en choisira un d'office. Avez vous bien compris vos droits?

- J'ai rien fait, hurla Jonathan en se débattant des mains des deux agents qui le tenaient.

- Avez vous compris vos droits, redemanda Maia.

- Oui j'ai compris mais je n'ai rien fait, je suis juste venu voir mon équipe jouer et récupérer des affaires que j'avais oublié, hurla de plus belle Jonathan.

Les joueurs avaient entendu hurler leur ancien capitaine et étaient venu voir ce qu'il se passait. Quand ils arrivèrent, ils le virent attacher avec des menottes et embarquer par les agents. Jonathan se retourna et hurla à l'attention Alec.

- Tu vas me le payer, hurla-t-il de colère, je te jure que tu vas le regretter.

- Et on peut ajouter menace sur le chef d'accusation, ajouta Maia en regardant Jonathan.

Il se dit qu'il aurait dû se taire, maintenant tout le monde avait entendu sa menace envers Lightwood. Il ne comprenait pas pourquoi elle était là quand il était sorti. Il y avait personne dans le vestiaire, personne ne l'avait vu entrer, ni faire ce qu'il avait fait. Pour lui il n'avait aucune preuve. Comment pourrait-il savoir qu'il avait de la drogue sur lui. Il n'y comprenait rien. Ils l'installèrent dans la voiture et attendirent leur chef pour partir en direction du commissariat.

Dans le stadium, les joueurs étaient choqués de ce qu'ils venaient de voir et surtout pourquoi il avait été arrêté. Alec regarda Julian pour lui demander s'il pouvait expliquer la situation à ses joueurs. Julian hocha la tête.

- Bon les gars, je sais que vous vous posez des questions, dit le capitaine, je vais vous expliquer. Vous vous rappelez de mon malaise la dernière fois. Les joueurs hochaient la tête. Et bien on m'avait drogué à mon insu et c'est Jonathan qui avait mis de la drogue dans ma bouteille. J'ai bien failli y rester. On n'avait pas de preuve pour le faire tomber donc on l'a pris à son propre jeu. J'ai apporté deux bouteilles avec moi et j'en ai laissé une dans le vestiaire car on savait qu'il recommencerait. Et il l'a fait aujourd'hui. Voilà vous savez tout.

Les joueurs n'en revenaient pas que leur ancien capitaine puisse faire une chose pareille. Le coach n'avait encore rien dit. Il encaissait aussi la nouvelle. Même s'il était au courant pour la dernière fois, il ne pensait pas qu'il serait aussi bête pour le refaire. Il dit à ses joueurs que l'entraînement était fini, qu'il pouvait rentrer chez eux. Jace et Aiden ainsi que Simon et Andrew vinrent voir leur capitaine.

- Ça va, demanda Simon, c'est bien fini cette fois.

- J'espère, répondit le brun. J'ai besoin de rentrer chez moi pour prendre Magnus dans mes bras.

- Je comprends, est ce qu'on peut passer vous voir ce soir, demanda Simon. Je pense que Izzy voudra te voir pour être rassuré.

- Oui bien sur passer tous ce soir, ajouta le brun. Je vais me changer et on se voit ce soir. Il ne demanda pas son reste et partit dans le vestiaire et retrouva Julian dehors qui discutait avec une jeune femme.

- Alec je te présente Maia Robert, c'est grâce à elle que j'ai pu installer la caméra dans le vestiaire, explique Julian. Elle nous a été d'un grand secours.

- Et bien merci car grâce à vous deux, je vais pouvoir vivre normalement sans avoir peur que Jonathan s'en prenne à moi, justifia le brun alors encore merci. Julian, on peut rentrer, je voudrais voir Magnus.

- On y va, ajouta le garde, on se tient au courant pour la suite. Vous m'appelez pour me dire quand on pourra venir déposer plainte.

- Je vais d'abord l'interroger et ensuite je vous appelle, expliqua la policière. Elle rentra dans sa voiture et suivit la voiture où était installé Jonathan.

- On y va, dit Julian en voyant son ami trépigner d'impatience. 

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