Chapitre 58 Une rencontre maléfique
Jonathan s'était réveillé tôt ce mercredi matin. Il avait trop hâte de voir Raj pour mettre son plan à exécution. Il ne savait pas encore comment s'y prendre c'est pour cela qu'il espérait que Raj puisse lui dire quoi faire. Il partit prendre un bon petit déjeuner car il n'avait rendez-vous que vers 10 heures avec son parrain. C'est lui qui le mettrait en relation avec le patient. Il arriva dans un café en face de l'hôpital. Il s'installa prêt de la baie vitrée avec le sourire. Une jeune femme arriva vers lui.
- Bonjour, vous avez fait votre choix, demanda-t-elle en regardant Jonathan qui lisait le menu.
- Bonjour, je vais prendre du bacon avec des œufs et un café s'il vous plaît, ajouta Jonathan très poli, ce qui ne lui ressemblait pas.
Mais aujourd'hui, il était de bonne humeur. Son plat arriva rapidement. Il mangea tranquillement en ayant un œil sur l'entrée de l'hôpital. Bientôt, il rentrera dedans pour voir l'homme qui l'aidera à éliminer son ennemi. La jeune femme revint vers lui et lui proposa un autre café, ce qu'il accepta avec plaisir. Jonathan regarda partir la jeune femme, il la trouvait vraiment séduisante. Mais il n'était pas là pour prendre du bon temps. Il regarda l'heure et vit qu'il était presque l'heure. Il partit payer sa note et sortit du café. Il se dirigea vers le hall de l'hôpital. Son parrain l'attendait déjà.
- Ah voilà mon adorable filleul, dit son parrain en venant le prendre dans ses bras.
Jonathan n'aimait pas les effluves amicales mais se laissa faire car c'était grâce à lui qu'il allait voir Raj.
- Ah mon parrain, comment vas-tu ? demanda le jeune homme en s'écartant de lui.
- Bien, et toi, ajouta le plus vieux. J'ai appris qu'on t'avait remplacé à ton poste de capitaine. J'ai été peiné quand ton père me l'a annoncé.
- C'est la vie, ajouta Jonathan en bouillant intérieurement. Je vais tout faire pour le récupérer.
- Je me doutais bien que tu ne resterais pas sans rien faire, c'est le garçon que j'aime voir, combatif et déterminé, dit son parrain. Alors dis moi, pourquoi veux-tu voir Raj.
- C'est un ami de la fac et j'ai appris qu'il avait attenté à sa vie, et je m'inquiétais pour lui, expliqua Jonathan en ayant l'air le plus crédible possible.
- Ok mais tu sais que normalement, il ne doit pas recevoir de visite, annonça le directeur. Je te laisse le voir parce que tu es mon filleul et que je t'aime.
- Merci, parrain c'est gentil, et j'espère que ma présence fera lui du bien, surenchérit Jonathan. Il ne devait pas mettre de doute dans l'esprit de son parrain sur la vraie raison de sa visite.
- D'accord, suis moi, je vais te conduire à lui, dit le directeur. Il est placé dans une zone seule car il a été mis en isolement. Vous serez que tous les deux.
Jonathan en était ravi, ils allaient pouvoir discuter tranquillement de leur plan. Quand il arriva dans l'aile ou était Raj, tout était silencieux. Il n'y avait personne dans cette partie de l'hôpital. Son parrain le dirigea vers une pièce. Il ouvrit la porte et lui demanda de l'attendre.
- Installe toi, je vais chercher Raj, annonça le plus vieux à son filleul.
Jonathan s'installa sur une des chaises appuyer contre la table. Il attendit 5 minutes et la porte s'ouvrit sur lui. Jonathan arriva et le prit dans ses bras.
- Tu m'as fait tellement peur quand j'ai appris que tu avais essayé de te tuer, dit Jonathan en serrant Raj encore plus.
Le patient se demandait ce que faisait Jonathan Morgenstern dans cet hôpital. Car oui il l'avait reconnu. On ne peut pas oublier une personne avec des cheveux aussi blond voir presque blanc. Il se décala de lui mais avant qu'il ne parle.
- Bon je vous laisse, je reviens dans une demi-heure, annonça le directeur en fermant la porte derrière lui.
- Tu veux bien m'expliquer ce que tu fais là, on ne se connait pas, tu ne m'as jamais adressé la parole et surtout on est pas ami, demanda le patient en regardant Jonathan dans les yeux.
- Je sais , mais nous avons un ami en commun, annonça le blond.
- A bon et de qui parles tu, dans mes souvenirs nous ne fréquentons pas les même personnes, ajouta Raj toujours en attente de réponse de sa part.
- Alexander Lightwood, annonça Jonathan en voyant le visage de Raj sourire et se déformer par la peur.
Quand il entendit ce nom, Raj eut un sourire sur ses lèvres. Mais le retira de suite car il savait que Alec n'était pas ami avec Morgenstern.
- Pourquoi tu me parles d'Alec, demanda le patient. Il lui est arrivé quelque chose, il est blessé.
- Mais non, il va bien, je veux justement que tu m'aides à lui faire du mal, annonça Jonathan avec son sourire mauvais.
- Pardon, tu veux que je fasse quoi, redemanda Raj de peur d'avoir mal compris.
- Je veux que tu m'aides à l'anéantir, confirma Jonathan. Je veux que tu me dises par tes mots comment tu as fait pour t'en prendre à lui.
- Je ne m'en suis pas pris à lui, je l'aime et je voulais qu'il le sache, expliqua Raj. On avait une histoire ensemble et il m'a trompé avec cette chose du nom de Magnus, cracha de colère Raj. Il partit dans ses pensées en les revoyant ensemble tous les deux.
- Coucou ici la terre, rigola Jonathan. Et bien justement aide moi à lui faire payer le mal qu'il t'a fait.
- Et pourquoi, il t'a fait quoi ? demanda Raj intrigué.
- Il m'a volé mon poste de capitaine, hurla le blond de colère. Il m'a tout pris.
- Et bien il était tant, ajouta Raj avec le sourire. Attends, il est parti s'installer à Los Angeles. Pourquoi il est parti si loin de moi, murmura Raj en faisant les cent pas.
Mais Jonathan n'écoutait pas ce qu'il disait, il avait simplement entendu le début de sa phrase.
- Pardon, tu as dis quoi ? demanda Jonathan de colère en s'avançant vers le patient.
- Quoi que tu étais nul en tant que capitaine ou pourquoi Alec était parti loin de moi, ajouta Raj avec le sourire.
- Ne redis jamais ça, hurla Jonathan en montrant son poing à Raj.
- Vas-y frappe moi et tu m'accompagneras dans cette aile de l'hôpital, rigola le malade sachant très bien qu'il ne le ferait pas. Mais cela lui faisait du bien de mettre Jonathan dans cet état. Ton équipe était nulle avec toi comme capitaine. Tout le monde le disait, alors ils ont bien gagné au change.
- Tu vas pas m'aider alors, demanda le blond en ayant baisser son poing.
- A faire du mal à Alec physiquement non, mais à l'autre je veux bien, ajouta le malade. Je veux bien que tu t'en prennes à l'infirme.
- Mais je m'en fou de l'autre, c'est Alec que je veux faire tomber, hurla Jonathan de plus belle.
- Réfléchi, si tu fais du mal à l'autre, Alec souffrira et tu auras gagné, rajouta Raj avec de la joie dans sa voie.
- Et toi tu y gagnes quoi, demanda le blond ne comprenant pas le raisonnement de Raj.
- Et bien moi je serais là pour consoler Alec de la perte de son cher et tendre, confirma le malade. Et puis comme ça, il n'y aura plus de charges contre moi, si l'autre disparaît. Alec reviendra à la raison et viendra me chercher et je ferais en sorte qu'on quitte Los Angeles.
- Pas bête, dit Jonathan. Il faut que je m'occupe de l'infirme pour me débarrasser de Lightwood.
- Tu as tout compris, rajouta Raj.
- D'accord, et comment je fais pour y arriver, demanda Jonathan à son complice.
- C'est à toi de voir, je t'ai donné le début à toi de trouver le milieu et la fin, expliqua le patient.
Jonathan allait devoir réfléchir à comment faire pour se débarrasser de son petit ami. La porte s'ouvrit sur son parrain. La demi-heure était passée très vite. Il demanda à Jonathan de sortir et un infirmier vint chercher Raj.
- J'ai été content de te voir Jonathan, dit Raj en lui faisant un clin d'œil. Tu me tiendras au courant de l'avancée de ton projet. Je trouve ça très intéressant.
- Oui, je te tiens au courant, ajouta Jonathan en sortant avec son parrain.
- Alors, il a été content de te voir, demanda son parrain. Il a l'air d'aller mieux.
- J'espère que ma visite lui aura donné du baume au cœur, ajouta le filleul en voyant son parrain sourire.
- Je suis content, dit le plus vieux. Tu veux manger avec moi.
- Désolé parrain, mais j'ai mon vol dans pas longtemps, expliqua le blond. Une autre fois, ou si tu passes à Los Angeles.
Raj fut reconduit dans sa chambre. Il avait le sourire, mais ce sourire n'allait pas durer longtemps pour les deux hommes. Quand la rumeur d'une visite pour Raj avait circulé, un infirmier avait appelé Dot pour l'en informer. Dot avait demandé à son ami qui travaillait dans ce lieu de la tenir au courant de tout ce qu'il se passait concernant Raj, alors quand il avait appris qu'il aurait une visite, il l'avait appelé.
Dot lui avait demandé de mettre discrètement une caméra dans la pièce pour entendre tout ce qu'il se disait. Et elle avait eu raison. Quand Dot eu les images, elle les regarda avec attention et surtout écouta la conversation. Elle comprit très vite que Magnus serait la cible encore une fois. Il fallait qu'elle informa Raphaël.
Jonathan prit son vol pour rentrer chez lui. Il avait réfléchi à comment se débarrasser de l'infirme. Et il se rappela que son père lui avait dit qu'il allait l'opérer ou qu'il l'avait fait. Il ne savait plus, il se renseignerait en rentrant. Pour le moment, il se détendit dans son siège. En arrivant, il mettrait son plan à exécution.
Pendant que Jonathan était à l'hôpital avec Raj. Les garçons arrivèrent au stadium pour leur entraînement. Jace était un peu stressé de se retrouver devant Aiden avec ce qu'il s'était passé hier soir. Ils rentrèrent dans les vestiaires, tous les joueurs étaient là pour se changer. Jace remarqua Aiden assis sur le banc. Il n'osa pas aller le voir. Il s'assit à l'opposé de lui avec Alec. Aiden releva la tête et fut surpris de le voir loin de lui. Il prit son temps pour s'habiller. Alec avait vu son manège.
- Prends ton temps, dit Alec à son ami. Je crois que Aiden veut te voir.
- Tu crois, murmura le blond pour se faire entendre que de son capitaine. Il releva la tête et vit que Aiden prenait son temps pour se changer.
Les joueurs étaient en train de discuter entre eux et pas pressés de se rendre sur le terrain. Alec se leva.
- Allez les gars, on y va, hurla le capitaine à ses joueurs.
Ils sortirent tous du vestiaires.
- Vous avez cinq minutes, dit Alec à l'oreille de son ami.
- Merci mec, murmura le blond.
Quand tout le monde fut sorti, Aiden se leva et se dirigea vers Jace. Celui-ci se leva mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Aiden avait déjà ses lèvres sur les siennes. Il mit ses bras autour de la taille de Aiden pour le rapprocher de lui. Le baiser était aussi bon que celui de la vieille. Il n'avait plus aucun doute. Il aimait cet homme. Quand Aiden mit fin au baiser, il posa son front sur celui de Jace.
- Tu m'as manqué, ajouta le châtain en caressant sa nuque. Tu me rends fou.
- C'est pareil pour moi, soupira le blond. Quand je suis rentré et que je t'ai vu. Je ne savais pas quoi faire. J'étais perdu.
- J'étais pareil, confirma aussi Aiden. Je ne savais pas si j'avais rêvé ou si c'était la réalité le baisé d'hier.
- C'était bien réel, sourit le blond en ouvrant les yeux. Il tomba sur ceux de Aiden et se perdit dedans. Il repris ses lèvres dans un dernier baisé avant de rejoindre les autres.
- On devrait y aller, dit le châtain. Ils vont se demander ce que l'on fait et en plus j'ai un petit problème.
Jace le regarda sans comprendre. Il baissa les yeux et vit de quoi parlait Aiden. Lui n'était pas mieux, mais avec son slip s'était moins voyant.
- Je vais te laisser te calmer, sourit Jace en lui déposant un baiser papillon sur les lèvres. La journée va être dur.
- Je te le fais pas dire, soupira le châtain. Allez va y avant que je succombe et que je te garde dans les vestiaires toute la journée, rigola Aiden.
Il sortit des vestiaires et partit voir Alec qui commençait l'entraînement avec les autres. Il vit arriver Jace avait une tête d'enterrement. Il arriva à la hauteur de son ami.
- Ça s'est mal passé, demanda inquiet son capitaine.
- Oh que non, mais il fallait que je sorte sinon, j'y serais encore, murmura le blond. On n'arrivait pas à se détacher.
Alec sourit de toutes ses dents. Il était super content pour son ami. Il le voyait heureux et amoureux. Ils virent Aiden arriver. Il s'excusa auprès de son coach. Il vint se placer à côté des autres joueurs et commença l'entraînement. Il n'osait pas le regarder sinon il était foutu. La matinée se passa très lentement pour les deux hommes. Quand la pause arriva enfin, Jace souffla tout ce qu'il avait dans ses poumons. Cette matinée était une torture. Il comprenait Alec maintenant quand celui-ci pensait qu'à une chose retrouver Magnus. Mais pour lui c'était plus compliqué car l'objet de son désir était sous ses yeux en permanence.
Le matin à l'hôpital, Magnus se réveilla bien mieux que la fois d'avant. Il avait beaucoup mieux dormi. Il avait ressenti quelques douleurs mais bien moins fulgurante que la nuit dernière. Il put se redresser un peu et se mettre à moitié assis tout seul. Quelqu'un frappa à la porte. Elle s'ouvrit tout doucement sur l'infirmière de jour d'hier. Elle passa la tête. Magnus sourit en voyant son visage stresser de le réveiller encore.
- Vous pouvez entrer, rigola l'indonésien en regardant l'infirmière.
Elle ouvrit la porte en grand et rentra.
- Je suis contente de vous voir avec le sourire, dit-elle. J'avais peur de vous réveiller. Vous avez meilleure mine, annonça-t-elle.
- J'ai pu dormir sans avoir trop mal, justifia Magnus. Il y a encore des petits mouvements qui me font mal, mais c'est supportable.
- Je suis soulagée, ajouta l'infirmière. Je peux retirer la poche de morphine, car vous n'en aurez pas besoin du coup.
- Avec plaisir, soupira l'indonésien. Je suis content d'avoir résister à en prendre. Je n'aime pas les opiacés.
- Je comprends, répondit l'infirmière. Beaucoup en deviennent dépendant mais pour l'instant nous n'avons pas autre chose à proposer pour les douleurs intenses comme vous avez eu.
- Je peux être fier de moi, taquina Magnus en regardant le sourire sincère de la femme.
- Oui, vous le pouvez, sourit-elle. Bon j'ai fini de prendre vos constantes. Voulez vous votre petit déjeuner maintenant ?
- Je veux bien, j'ai faim et il parait que c'est une bonne maladie, répondit l'indonésien en lui faisant un clin d'œil charmeur.
Elle rigola et partit lui chercher son plateau. Elle revint et l'aida à se mettre un peu mieux assis. Il grimaça mais pas autant qu'hier. Il put apprécier son petit déjeuner. Il attrapa son téléphone et vit que Alec lui avait laissé un message.
Mon amour
Je n'ai pas voulu appeler de peur de te réveiller. Tu m'as manqué cette nuit. J'espère que la tienne à été mieux. Je pars au stadium. Je te dis à ce soir. Je t'aime.
Ton ange.
Ce message lui réchauffa le cœur, vu comment il avait été avec lui lundi. Il n'en revenait pas encore d'avoir été horrible comme ça. Il ferait tout pour lui montrer tout l'amour qu'il a pour lui. Hier, Magnus aurait vu être coquin avec son amoureux. Mais le brun lui avait refusé. Il le comprenait en plus l'infirmière était arrivée entre-temps. il rigolait tout seul, si elle les avait surpris. Il n'avait pas entendu la porte s'ouvrir toujours perdu dns ses pensées coquines. C'était encore Izzy qui avait réussi à se faufiler dans les couloirs.
- Un jour tu vas te faire prendre, rigola l'indonésien en voyant sa belle sœur arriver tout sourire pour lui faire un bisous sur la joue.
- Je passe par tout, sourit la brune. Comment vas-tu ? demanda-t-elle inquiète.
- Je vais de mieux en mieux, explique le malade. J'ai mieux dormi. Je suppose que tu as été mise au courant de ma deuxième nuit qui à été particulièrement difficile.
- Oui mon frère m'a tenu au courant, soupira le brune. Et cette nuit.
- Très bien, j'ai encore quelques douleurs, expliqua l'indonésien mais je les supporte de plus en plus. Même qu'hier, je voulais que ton frère s'occupe de moi, mais il n'a pas voulu.
- Attend quoi ? hurla Izzy comprenant ce que son beau-frère voulait dire. Non mais Magnus quand même, tu es dans un hôpital. Tu es vraiment un coquin quand même.
- Je sais mais j'avais tellement envie, soupira Magnus avec les joue rouge. Jusqu'au dernier moment j'ai tenté en lui mettant sa main sur mon intimité. Mais il a dit que je devais me débrouiller tout seul.
- Franchement, et alors tu t'es soulagé tout seul, demanda Izzy curieuse.
- Non, je n'ai pas pu, rougit de plus belle l'indonésien.
- Dans quelques jours tu rentres chez toi, annonça la brune. Tu vas devoir être patient.
Magnus lui sourit, il savait qu'elle avait raison mais avoir l'objet de son désir sous les yeux alors qu'ils sont séparés c'est très dur. Il pensait à Jace que pour lui aussi cela devait être compliqué. Quand tu aimes une personne, et que tu ne peux pas la prendre dans tes bras mais tu ne sais pas ce qu'il ressent c'est insuportable. Il avait eu de la chance avec Alec, même s' il l'avait repoussé. Il savait qu'il aurait pu le prendre dans ses bras à n'importa quel moment. Izzy le regarda en se demandant à quoi il pensait.
- Coucou Magnus, tu es parti loin, demanda la jeune femme.
- Excuse-moi, je pensais à ton frère, répondit l'indonésien sans en dire plus. Il ne devait surtout pas parler de Jace avec la brune.
- Vu les yeux brillant que tu avais je m'en suis douté, expliqua la brune. Bon je vais te laisser avant qu'on voit que je suis là. Je ne pourrais pas te voir avant ton retour car je pars en déplacement. Mais je prendrai de tes nouvelles.
- Pas de problème ma belle, répondit Magnus. Et où pars tu ?
- Je vais à New York pour ma boite et j'en profiterais pour voir Clary, expliqua Izzy.
- Tu lui passeras le bonjour, dit l'indonésien. Prends soin de toi. Et on t'appelle pour te dire quand je serais à la maison. Tu pourrais aller voir ma fratrie et leur donner des nouvelles. Je ne les ai pas encore eu et je m'inquiète un peu.
- Pas de soucis, je passerais les voir, ajouta le brune. Elle l'embrassa et partit discrètement de la chambre.
Magnus se retrouva pour cette fin de matinée tout seul. Après le repas du midi, des coups fusent frapper à la porte. Elle s'ouvrit sur Imasu. Magnus sourit en voyant son ami. Il vint le prendre dans ses bras.
- Je suis content de te voir, dit son ami. J'ai appris que cela avait été dur ces derniers jours. Je n'ai pas voulu te déranger mais tu me manquait trop alors j'ai tenté ? Et je vois que tu vas mieux.
- Merci Imasu, dit Magnus. Je suis content de voir. Je vais de mieux en mieux. La douleur part petit à petit. Et toi comment vas-tu ? Et ta vie de couple avec Andrew ?
- Et bien écoute, tout va bien, annonça l'hispanique. Je suis super heureux et amoureux comme jamais. J'aime cet homme.
- Je suis heureux pour toi, sourit l'indonésien. Et tu as pu voir pour ton poste à l'université.
- J'y suis allé lundi et franchement l'université est super bien, expliqua Imasu. Tout est très moderne et très accessible. Tu n'es pas obligé de courir à droite ou à gauche pour les cours. Non franchement elle te plairait.
- J'en suis ravi, dit Magnus. Je viendrais la voir quand je pourrais me déplacer en fauteuil. Car pour le moment le fauteuil se sera que pour les déplacements mineurs. Pour aller aux toilettes à la douche et c'est tout. Je dois rester en partie alitée jusqu'à mes premières séances de rééducation.
- Pas cool et elle commence quand, demanda son ami.
- Je ne sais pas, je n'ai pas encore vu le kiné, expliqua l'indonésien. Normalement avant ma sortie j'aurais mon planning.
- Et bien tu me diras et si tu as besoin que je t'emmène et que je suis dispo, tu n'hésites pas, annonça Imasu.
La porte s'ouvrit sur l'infirmier. Il lui annonce qu'il devait encore faire un scanner. Magnus se crispa car Valentin lui avait dit qu'il n'y avait pas de soucis.
- Pourquoi, demanda Magnus paniqué. Il y a un problème.
- Non Mr Bane, c'est la procédure, après une opération aussi lourde, à j+4 on repasse un scanner, expliqua l'infirmier. Mr Morgenstern ne vous a pas prévenu.
- Il a du oublié, faut dire que j'en ai passé un dimanche, expliqua Magnus à l'infirmier.
- Je comprends, il a dû oublier de vous parler de celui-là, annonça le jeune homme. Et puis votre kiné veut aussi voir les clichés pour préparer votre planning de rééducation adapter avec votre opération. Toutes les rééducations sont différentes.
- Je suis rassuré, soupira l'indonésien. Merci pour toutes ces informations.
- De rien, je reviens vous chercher dans une demi-heure, ajouta l'infirmier. Il partit et laissa les deux hommes.
- J'ai eu peur, soupira Magnus.
- J'ai vu oui, rajouta Imasu. Bon je vais te laisser tranquille. J'ai rendez-vous et après je rejoins Andrew au stadium.
Imasu avait vu le visage de son ami se fermer.
- Quel idiot, dit-il. J'aurais mieux fait de me taire.
- Non t'inquiète, il vient me voir ce soir, expliqua l'indonésien. Si tu le vois, tu peux lui dire qu'il me manque.
- Bien sûr, et je suis sûr que tu lui manques aussi, ajouta son ami. Je te verrais chez toi. Il l'embrassa sur la joue et sortit de la chambre.
L'infirmier vint le chercher pour faire son scanner. Ensuite il le ramena dans sa chambre. Magnus s'allongea comme une âme en peine devant un film débile. L'après-midi allait être longue. Il s'était assoupi une bonne partie de l'après-midi. Quand il se réveilla, il vit que son petit ami était là. Il sourit en le voyant lire un livre.
- Bonjour mon ange, sourit Magnus en voyant le visage de son homme le regarder avec amour.
- Mon amour, dit Alec en venant déposer des baisers sur ses lèvres. Tu m'as tellement manqué.
- Toi aussi, répondit l'indonésien en serrant Alec dans ses bras. Il n'avait pas pu le faire depuis l'opération alors il en profitait puisqu'il n'avait pas mal.
- Tu n'as plus mal, demanda le brun en le serrant lui aussi dans ses bras.
- Je vais bien aujourd'hui. J'ai dû sentir ta présence et l'envie de tes bras, car je n'ai plus mal maintenant. J'en avais encore ce matin mais là ça va. J'ai encore fais un scanner en début d'après-midi et tout va bien, annonça l'indonésien en voyant le visage inquièt de son homme.
- Je suis soulagé et heureux, ajouta Alec en s'écartant de lui pour l'embrasser.
- Alors ta journée, mon ange, demanda Magnus.
- Très bien, Jonathan n'était pas là, ajouta le brun. Et Jace et Aiden se sont embrassés.
- Non tu rigoles, sourit l'indonésien.
- Non c'est vrai, ils ont eu rendez-vous hier pour un verre. Et Aiden a fait le premier pas. Et ils se sont embrassés et ce matin la tension entre eux était palpable. La journée a été dure pour les deux hommes.
- Je veux bien te croire, les débuts sont toujours passionnés et plein de désir, annonça l'indonésien.
- Pourquoi pour nous s'est fini la passion et le désir, ajouta le brun vexé par les dires de son homme.
- Nous faisons une exception mon ange, répondit Magnus. Notre amour est transcendant. Le désir et la passion ne s'arrêteront jamais.
Il approcha son petit ami et l'embrassa avec passion pour lui faire comprendre ses paroles.
- J'aime mieux ça, ajouta le brun en approfondissant le baiser.
Ils passèrent la soirée à s'embrasser que cela devint très dur de ne pas aller plus loin. Magnus avait essayé mais Alec avait stoppé ses caresses. Il ne voulait pas qu'on les surprenne dans une situation délicate. L'heure de partir arriva trop vite pour les deux hommes. Mais ils allaient bientôt voir le bout du tunnel. Il ne restait que quelques jours encore et ils seraient de nouveau réunis.
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