Ils ont tous passé une excellente soirée. Des amitié s'étaient formées et un amour allait fleurir suite à cette nuit.

Izzy avait adoré discuter avec Stefan, ils s'étaient trouvé pas mal de points communs. Ils aimaient tous les deux la mode et surtout un groupe de musique qu'ils idolâtrent tous les deux. Les BTS un groupe de musique coréen. Ils avaient fait exploser leurs voies pendant la soirée en reprenant les titres du groupe. Tout le monde avait apprécié ce petit concert improvisé des deux compères. Ils s'étaient promis que si le groupe passait au Etats Unis, ils iraient le voir ensemble. Julian avait levé les yeux au ciel, connaissant les passions de son amoureux qui étaient parfois envahissantes. Mais il l'aimait tellement qu'il laissait son petit ami dans ses délires de jeunesse.

 Magnus était rentré ravis de toutes leurs nouvelles amitiés et surtout de se rapprochement entre Imasu et Andrew. Il espérait au fond de lui que tout fonctionnerait entre eux. Alec vit le sourire de son homme.

- Pourquoi souris-tu comme ça ? demanda le basketteur, sachant très bien la réponse de son petit ami.

- Pour rien, je suis heureux que tout le monde s'entende bien, a expliqué l'indonèsien en souriant de plus belle.

- Mais oui bien sûr, je pense surtout que tu es contente que Imasu et Andrew se soit bien entendu, soupire Alec en regardant son amoureux sourire de toutes ses dents.

- Pourquoi cela te pose-t-il un problème, demanda le professeur en plissant les yeux, n'aimant pas le ton qu'avait employé son petit ami.

- Et c'est reparti, arrête de penser que Andrew m'intéresse. Je disais ça en pensant à ton collègue c'est tout. J'ai entendu dire que Andrew était plutôt volage, alors je ne souhaite pas que Imasu soit déçu, car je sais que c'est ton ami et que tu ne veux pas le voir malheureux, explique le basketteur à son jaloux de petit ami.

- S'il lui fait du mal, je lui arrache les tripes, tu m'entends, fais lui bien passer le message, hurla l'indonésien en pointant un doigt sur son homme.

Alec explosa de rire en voyant son amoureux aussi sérieux.

- Je lui ferais passer le message, rigola son compagnon en imaginant la scène dans sa tête.

Au fond de lui, il savait que Magnus pourrait être un lion si une personne venait à faire du mal à une personne qu'il aime famille ou ami.

Pourtant Andrew n'a jamais été volage, il avait fait croire cela à tout le monde pour ne pas exploser au grand jour les sentiments qu'il avait développés pour son capitaine. Il savait que Alec ne ressentira jamais de sentiments amoureux pour lui, donc pour ne pas souffrir, il avait fait circuler cette rumeur.

Magnus haussa les épaules et partit dans leur chambre pour se changer. En arrivant dans celle-ci, son sourire disparaît en pensant à sa fratrie. Son amoureux arrive et vit une larme coulée sur la joue. Alec se précipite vers lui et s'accroupit devant lui.

- Ça va pas mon ange, pourquoi tu pleures ? demande Alec peiné de voir son amoureux triste tout d'un coup.

- Non c'est rien, je suis un peu triste d'avoir dû faire semblant de ne pas connaître ma fratrie. J'ai même pas pu trop discuter avec eux sans avoir des gestes fraternels et cela m'a fait mal, sanglote l'indonésien en regardant le visage de son amoureux se décomposer.

- C'est de ma faute encore une fois, dit Alec en se levant pour s'asseoir sur le lit, les mains encadrant son visage.

- Mais non que racontes-tu ? tu n'y es pour rien, essaya Magnus en rassurant son compagnon.

- Mais si, on fait ça pour pas que j'ai de réflexion de mon équipe. Tu sais quoi, dit le capitaine en se levant, lundi je leur avoue la vérité. J'en ai marre d'avoir des secrets avec mon équipe, ce sont mes amis après tout.

- Tu es sûr de toi, je ne voudrais pas que tu aies des problèmes, prononce l'asiatique un peu peur que son équipe le prenne mal.

- Oui j'en ai marre, je veux pouvoir interagir avec ma famille sans avoir à me cacher. J'aime la complicité que j'ai avec ta famille et je ne veux plus que cela reste secret, annonça le capitaine en se levant et venant embrasser son amoureux. Lundi ils seront tous au courant.

Magnus le regarda avec amour, il lui prit sa main et y déposa des multitudes de baisers. Le capitaine partit se changer pour se coucher, il était exténué de cette soirée. Magnus lui parti dans la salle de bain pour se laver les dents et quand il revint dans la chambre, il trouva son amoureux déjà endormi. Il se changea lui aussi et s'installa dans leur lit en mettant bien son fauteuil à côté du lit. La nuit allait être réparatrice, lui aussi se sentait complètement vidé. Il s'endormit sans peine en se blottissant dans les bras de son homme.

Le lendemain matin, Alec s'était bien reposé. Il tendit le bras pour s'aperçoive que la place à côté de lui était froide. Un coup de panique le prit, il se leva en urgence et courut dans l'appartement pour trouver son homme. Il respira un bon coup quand il le trouva dans la cuisine à préparer le petit déjeuner. Il s'approcha à pas de loup et vint déposer un baiser dans la nuque de Magnus qui sursauté au contacte des lèvres de son amoureux.

- Tu m'as fait peur, rigola l'indonésien en se retournant sur son merveilleux petit ami.

- Désolé, pourquoi tu ne m'as pas réveillé, j'aurais préparé le petit déjeuner avec toi, demanda la capitaine en piquant un pancake dans l'assiette qu'avait préparé Magnus.

- Tu dormais tellement bien que je n'ai pas voulu te sortir de ton sommeil réparateur, expliqua le professeur en venant quémander un baiser. Que Alec lui donne avec plaisir.

- Tu es un amour, et cette nuit m'a bien reposé et toi tu es levé depuis combien de temps, car ta place était froide, ajouta le capitaine en prenant place sur une chaise dans le salon.

- Depuis plus d'1H30 environ, confirme Magnus en voyant Alec regarder la pendule dans la cuisine.

- Ah oui, il est 10H, cela faisait longtemps que je n'avais pas dormi autant, merci mon ange, s'exclama le basketteur étonné de sa grâce matinée.

Magnus vint le rejoindre à table avec un plateau sur ses genoux avec deux cafés dessus. Alec le remercia en venant retirer le plateau de ses jambes. Ils discutèrent encore de la soirée d'hier quand la sonnette retentit dans tout l'appartement. Ils se regardèrent un moment, n'attendant personne. Alec se leva et alla ouvrir la porte. Derrière se trouvait un livreur, dans sa main il avait un énorme bouquet de fleurs et un paquet.

- Mr Lightwood, demanda le livreur à Alec.

- Oui c'est moi, confirma le basketteur.

- C'est pour vous, dit le livreur en tendant les présents à Alec.

Alexander les prit avec hésitation car il se doutait de qui cela pouvait venir. Magnus arriva sur ce faite dans le couloir et vit la tête de son homme quand il referma la porte. Lui aussi était devenu blanc, Alec tenait les fleurs et le paquet. Il tremblait, il partit dans la cuisine et prit son téléphone.

- Mme Rolling, c'est Alexander Lightwood, excuse moi de vous déranger un dimanche matin, mais je viens de recevoir des fleurs et un paquet, expliqua le basketteur en s'arrêtant de respirer.

Elle lui dit qu'elle serait là dans 30 minutes. Elle lui demande de ne pas ouvrir le paquet et de le toucher au minimum. Alec acquise et raccrocha. Magnus était tétanisé car il se demandait ce que pouvait encore contenir le présent. Il n'y avait pas de carte sur les fleurs, elle devait se trouver dans le carton. Alexander faisait les cent pas dans le salon.

- Il faut qu'on déménage, c'est plus possible à chaque fois que j'aurais un match, le dimanche on recevra un colis. Non c'est plus possible, hurla le basketteur paniquant de savoir s'il allait s'en prendre à Magnus.

- Non, on ne déménage pas, on ne le laisse pas gagner. Moi aussi j'ai peur mais on ne peut pas, s'exclama le professeur en s'approchant de son amoureux.

- Mais il sait où on habite, il peut venir à n'importe quel moment et s'en prendre à toi, on ne peut pas prendre le risque, hurla de plus belle Alexander.

Il prit son téléphone et appela Raphaël.

- Raph, tu peux venir de suite, j'ai reçu quelque chose. Oui j'ai appelé Dot, elle arrive. Très bien à tout de suite, dit le capitaine en raccrochant son téléphone. Raph arrive aussi, dit-il à Magnus en partant dans la chambre pour se changer.

Magnus le suit, quand il rentre dans la pièce, il vit Alec la tête contre le mur en pleurant. Il se rapprocha et le fit se retourner.

- Ne t'inquiète pas mon ange, si tu veux qu'on déménage, on le fera. Mais je ne veux pas qu'il gagne, c'est vrai que moi aussi j'ai paniqué en voyant le paquet et les fleurs. Je ne veux pas vivre dans la peur, explique Magnus en prenant son amoureux dans ses bras.

Alec laissa exploser toute sa peur et sa peine dans ses bras.

- Je ne veux pas te perdre, j'ai tellement peur qu'il s'en prenne à toi, je ne pourrais pas sans toi, pleura-t-il dans le cou de son homme.

Magnus le fit se redresser et lui prit le visage en coupe.

- Il ne m'arrivera rien, tu m'entends, j'ai toi qui veille sur moi et j'ai aussi Julian, alors ne stresse pas s'il te plait, marmonna le professeur en déposant des baisers sur son visage.

Le professeur alla se changer, il prit lui aussi son téléphone pour demander à Julian de venir. Celui-ci lui dit qu'il arrivait.

Quand, ils furent habillés tous les deux, ils retournèrent dans le salon pour attendre les personnes appelées.

Raj avait décidé d'envoyer le paquet le lendemain du match que de lui donner en main propre. Il préférait lui faire la surprise. Un jour se sera lui qui serait à la porte pour lui donner en main propre. Qu'il avait aimé être dans ses bras. Mais le capitaine avait dû partir de bonne heure, il ne l'avait pas vu s'en aller. Il savait que le présent lui plairait. Il avait flashé dessus quand il l'avait vu. Il s'était dit qu'il le rendrait encore plus beau et tout le monde pourrait voir que son petit ami l'aimait à la folie.

Il était rentré le dimanche sur Los Angeles avec une petite peur au ventre. Il n'avait pas aimé les regards qu'avait fait son amoureux sur l'autre homme. Il lui avait dit que ce n'était qu'un ami mais ils avaient des doutes. C'est pour cela qu'il fallait organiser ses affaires au plus vite pour le retrouver à NY et être avec lui pour toujours.

Dans l'appartement un silence de mort régnait. Les deux amoureux n'avaient pas décroché un mot, tous les deux dans leurs pensées. La sonnerie vint les sortir de leur torpeur. Alec alla ouvrir la porte sur Julian et Dot. Il les fit entrer. Raph arriva 5 minutes après eux.

- Ne perdant pas de temps, ou est le paquet, demanda Dot à Alec.

- Dans la cuisine, lui répondit le basketteur en la conduisant vers celle-ci suivi de Julian et Raph. Vous êtes venu seule, votre collègue ne vient pas.

- Non, nous avons fait le profil de votre harceleur et en avons déduit qu'il ne vous ferait pas de mal, explique l'inspectrice en regardant les deux hommes pour les rassurer.

- Ok c'est vous qui voyez, dit Alec en haussant les épaules.

Dot vint prendre le paquet avec des gants, pris un cutter et ouvrir le carton. Dedans il y avait en premier une carte comme à chaque fois et en dessus se trouvait un écrin de velours bleu nuit. Elle l'ouvrit et y trouva une magnifique chaine en argent chromé noire avec au bout une plaque elle aussi en argent chromé noir avec une inscription sur le dessus " A toi pour toujours" et derrière "Je t'aime". Dot le montra à Alexander et Magnus, les deux hommes n'en revenaient pas, ils étaient frigorifié. Dot prit la carte et l'ouvrit, elle l'a lu à voix haute.

Mon amour

Je voulais encore te remercier pour cette soirée que nous avons passé ensemble. Être dans tes bras est la plus belle chose qui soit. Je ne t'ai pas donné en main propre mon cadeau, car je sais que tu n'aimes pas que je dépense mon argent pour toi. Mais pour qui veux-tu que je le dépense c'est ce n'est que pour toi. J'espère que tu la portera la prochaine fois que je te verrais. J'ai été obligé de repartir pour régler mes affaires, mais bientôt je serai avec toi pour vivre notre amour au grand jour.

Je t'aime tellement.

A bientôt

Ton amour.

Alexander n'avait pas quitté Magnus des yeux pour voir la réaction de celui-ci à la lecture du mot. Il l'avait vu passer par toutes les couleurs et toutes les expressions faciales. Mais l'expression qu'il avait remarquée le plus était la tristesse car tout dans cette lettre aurait fait croire tous les mots qui y étaient inscrits. Heureusement qu'il y avait eu cette soirée au restaurant et que Alexander n'avait pas quitté d'une semelle son amoureux. Même lui aurait pu croire que cela était arrivé.

- Bon je vais amener tout ça au labo. Maintenant, il y a une chose que l'on sait, c'est qu'il va venir habiter sur NY dans pas longtemps. Je pense qu'il vous préviendra quand il sera arrivé. Pour l'instant vous ne risquez rien, mais par la suite il faudra faire attention, expliqua Dot vers le joueur. Mais on aura peut-être son identité d'ici là.

- Tu penses qu'ils seront en danger quand il sera là, demanda Raph à son amie.

- Alexander non, mais pour Magnus c'est une autre histoire. Pour l'instant, il ne doit pas savoir que Alexander est en couple, car personne n'en à parler dans les médias. Hors il faut faire attention quand vous sortez, qu'on ne vous prenne pas trop en photo. Je sais que c'est dur mais c'est pour le bien de Magnus, explique la policière en voyant le visage de la peur sur le joueur.

- Donc il faut qu'on ne vive plus, c'est ce que vous nous dites, explosa Magnus de colère.

- Non, mais il faut que vous fassiez attention, redit la policière. Bon je vais y aller, je vous tiens au courant si j'ai du nouveau. Je sais qu'il y aura des empreintes comme sur l'autre mais nous n'avons aucune correspondance. Donc pas de nom, dit-elle en se dirigeant vers la porte. Elle salua tout le monde et partit.

Quand elle est partie, ils s'étaient tous regardés et ne savaient pas quoi dire. C'est Magnus qui rompra le silence le premier.

- Bon pour l'instant je ne risque rien mais quand on sait qu'il est en ville, il faudra qu'on habite ailleurs. Je pense demander à Ragnor de nous héberger le temps qu'on sache qui est derrière tout cela, expliqua l'indonésien en direction de son petit ami qui n'osait rien dire car il était en faute.

Magnus lit dans les pensées de son homme.

- Arrête de penser que c'est de ta faute, dit Magnus en regardant Alec les yeux étonné que son petit ami ait su à quoi il pensait. Je te connais maintenant, et depuis tout à l'heure tu rumines donc c'est pas difficile à comprendre sur quoi.

- Tu es en danger pas ma faute, hurla le brun devant tout le monde.

Julian vint le voir pour le calmer. Il le prit à part pour lui parler.

- Ce n'est en rien ta faute, regarde quand je protégeais Stefan, jamais son père ne s'est dit qu'il était en cause et pourtant il aurait pu. Puisqu'il construisait un immeuble pour LGBT. Alors arrête de te flageller et va plutôt réconforter ton homme qui en a besoin même si il ne le montre pas, expliqua le garde en revenant avec Alec dans le salon.

Magnus était en face de la baie vitrée à regarder le ciel bleu d'octobre. Il vient de se mettre à côté de lui.

- Je suis désolé, je pense à ce que je ressens mais pas à toi, justifia le brun. Il s'accroupit en face de lui. On va se battre ensemble, on ne va pas le laisser nous faire peur. On va faire comme tu as dit, on partira chez ton frère quand on sera sûr qu'il est là. Je veux juste que tu sois en sécurité. Par contre, il est hors de question qu'on vende ton appartement, ordonne le basketteur. Tu tiens à cet appartement et je ne veux pas te le retirer.

- Tu sais mon ange, je suis chez moi où tu es. Ce n'est que matériel, donc si on doit le vendre, on le vendra, expliqua l'indonésien à son amoureux avec ses yeux plein d'amour.

- Moi aussi tu es mon chez moi, mais je sais que tu y tiens donc c'est non négociable, justifia le brun en lui volant un baiser.

- Je t'aime, susurra le professeur.

- Moi aussi je t'aime, et on est fort ensemble tu te rappelles, soupira le joueur sur les lèvres de son amoureux.

Ils posèrent leur front l'un contre l'autre et dirent en même temps " ensemble".

Ragnor arriva en catastrophe chez son frère, Raphaël l'avait appelé pour lui expliquer la situation. Il était un peu furieux qu'on ne l'ai pas appelé avant. Il alla vers son frère et le prit dans ses bras.

- Tu vas bien, demanda l'aîné en regardant son frère pour savoir s' il y avait eu un orage. Mais à première vue rien, il en était rassuré. Cat ne pouvait pas être là, elle travaillait ce matin, dit-il à l'attention de son frère. Pourquoi c'est Raph et pas vous qui m'avez appelé ?

- Désolé mon frère, j'y ai pas pensé, on était tellement déboussolé encore une fois qu'on n'a zappé, répondit Magnus, désolé d'avoir oublié son aîné.

- Alors c'était quoi cette fois, demanda l'aîné en regardant vers les deux amoureux pour voir qui allait lui répondre.

- Une chaine en argent noir avec une plaque ou il a fait gravé " A toi pour toujours et un "je t'aime" derrière, annonça Raphaël voyant que les deux hommes n'arrivaient pas à ouvrir la bouche.

- C'est de mieux en mieux. Et l'enquêtrice à dit quoi, demanda Ragnor en regardant Julian et Raphaël.

- Elle a tout pris avec elle, elle nous tiendra au courant si elle a du nouveau. Mais comme le fils de pute n'est pas fiché c'est compliqué, s'exprime Raphaël en s'excusant pour les mots grossiers qu'il avait employés.

- C'est sûr que si il est pas fiché cela va être dur de le coincer. Et il y avait une carte aussi je suppose. Elle racontait quoi cette fois, demanda le plus vieux furieux de ne pas pouvoir aider son frère.

- Toujours la même chose, avec un petit plus. Il a dit qu'il viendrait bientôt s'installer à NY pour être auprès de son amoureux, explique Raph en désignant Alec comme l'amoureux.

Ragnor avait bien compris de qui il parlait. Il faisait les cent pas dans le salon. Il s'arrêta et regarda les deux hommes.

- Vous allez vous installer chez moi dès ce soir, ordonna l'aîné en fixant les deux amoureux.

Magnus vint vers lui et lui prit la main.

- Cela ne sert à rien de venir maintenant, la policière nous a dit qu'il le dira à Alexander quand il sera à NY, donc à ce moment-là, on viendra chez toi. Mais pour l'instant, on ne va pas mettre notre vie entre parenthèses à cause de lui, explique l'indonésien pour rassurer son aîné.

- Très bien mais dans la seconde ou vous savez qu'il est ici, vous débarquer chez moi, c'est clair, ordonna le président en regardant son capitaine dans les yeux.

- On avait déjà décidé de venir chez toi dès qu'il arriverait en ville, alors ne t'inquiète pas. On arrivera chez toi, assura le brun à son président en venant le serrer dans ses bras. Merci Ragnor pour tout.

L'après-midi avait été chargé en émotion. Quand tout le monde est parti, les deux amoureux sont restés collé l'un à l'autre. De peur que l'un ou l'autre disparaisse  

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