Chapitre 7
Honteuse, Ava cherchait à se relever, Rashid avait vu la chute de trop loin pour parvenir à elle avant qu'elle ne heurte le sol, il s'était précipité jusqu'à elle, en la découvrant sonnée, les larmes aux yeux.
- vous êtes blessée ? Demanda Rashid en s'agenouillant près d'elle.
Examinant sa femme, il avait découvert ses genoux meurtris par la chute.
- ne soyez ridicule ça suffit ! Gronda Rashid en la stoppant, car elle cherchait désespérément à se relever.
Il avait passé un bras autour de sa taille pour la soulever.
- je peux marcher je vous assure !
- j'en doute !
Rashid réprima la sensation au creux de ses reins qui se révéla au moment même où le petit corps fragile se tenait contre lui.
Elle n'était pas ce qu'il s'était imaginé, méfiant, Rashid tenta d'oublier ses suspicions pour la soigner, après tout elle était sa femme.
- laissez moi regarder. Dit-il une fois qu'il l'avait déposer sur le divan.
La blessure était profonde assez pour y voir des gouttes jalonner son mollet.
Après une demande expresse, il fut en mesure d'avoir le matériel nécessaire pour la soigner. Au premier contact de la compresse sur sa peau elle avait gémis légèrement.
- quelle idiote ! Dit-elle en reculant davantage.
- cessez de bouger s'il vous plaît !
- vous me faîtes mal !
Rashid avait contenu sa rage de la gronder, pour entreprendre des gestes plus doux.
Glissant sa main sur son mollet, il pouvait sentir la douceur de sa peau, soudain il se demandait si le reste de son corps était doté d'une telle douceur. Se rappelant à l'ordre, Rashid serra les dents en écoutant la raison le guider à ignorait l'effet qu'elle lui prodiguait, ignorant sa beauté serait mal venu de sa part, mais la discrétion qu'elle émanait lui disait de se méfier, peut-être qu'elle faisait semblant d'être aussi timide pensa-t-il furieux.
Reprenant tout self contrôle de lui-même, Rashid se releva, une fois soigné, elle l'avait regardé les joues rouges.
- merci.....
Il lui adressa une inclination bref pour s'éloigner d'elle au plus vite en écartant sa main qui portait encore l'empreinte de sa peau.
Ava se sentait étrangement sensible à la froideur de l'homme, comme s'il cachait un lourd fardeau sur ses épaules, mais n'en perdait pas pour autant le nord, rien lui pardonner une telle méprise à son égard, sans la connaître il l'avait jugé, allait-elle devoir subir ça jusqu'à sa mort ?
Boitant jusqu'au lit royal, Ava se demandait laquelle de ses douleurs étaient la plus lancinante, ses genoux ou l'ours des cavernes qui lui servait de mari.
Tremblante, elle avait pris son téléphone pour y voir un appel de son père.
Aussitôt elle l'avait rappelait en espérant l'entendre.
- papa !
- ma chérie mon enfant !
Entendre son père lui avait déchiré le cœur.
- comment tu vas papa ?
Il avait soufflé comme épuisé.
- bien, mais tu me manques ! Comment ça se passe Ava es-tu bien traitée ?
Ava ferma quelques instants les paupières.
- je n'ai pas à me plaindre...
- je viens de voir les photos de votre première apparition.
Ava aurais du s'en douter les paparazzis étaient bien trop rapide pour elle.
- et qu'en penses-tu ?
- tu es magnifique ! Ta mère n'a pas pu s'empêcher de jeter un œil dessus tu l'as connais.
Elle esquissa un faible sourire en serrant son téléphone.
- elle m'en veut toujours ?
Son père resta silencieux, assez pour comprendre qu'elle était toujours dans le viseur de sa mère, Ava aurait voulu l'ignorer mais n'avait pas réussi à retenir ses larmes. Ignorait le mépris de sa mère lui était impossible, une mère ne devait-elle pas consoler son enfant lors d'un chagrin ? Ava n'a jamais pu le savoir et le serait sans doute jamais. Le cœur brisé, elle avait fait semblant de ne pas être touchée pour continuer de profiter de la voix de son père à des kilomètres d'elle.
La fin de journée touchait à sa fin, elle avait mangeait seule puis il l'avait rejoint comme chaque soir.
- votre genou va mieux ?
Sensible à l'affection qu'il avait pour sa blessure, Ava décida de lui répondre.
- oui je vous remercie.
Au pied du lit, il avait jeté un œil sur son genou, elle avait tiré les draps pour qui cesse de faire danser son regard sur elle, ramenant les draps contre sa poitrine, elle étouffa un hoquet quand il s'était déshabillé en la laissant rouge, l'armoire à glace le corps battis dans la pierre, il s'était glissé dans le lit, pour la première fois Ava ressentit une sensation nouvelle, celle d'être avec un homme, sa carrure impressionnante l'obligea à se faxer dans le lit pour ne plus bouger, Ava se risqua à lever la tête pour le voir assis comme un Prince le visage fermé.
Soudain elle espérait qu'un jour au fil des années pouvoir se blottir dans ses bras.
Rien qu'une fois.
- je dois partir demain matin rendre visite au cheikh.
Extirpée de ses rêveries Ava releva les yeux vers lui.
- je dois vous accompagnez ?
- non ce n'est pas nécessaire , c'est pour une affaires d'hommes, de causeries.
Ava se sentait dépouillé de tout pouvoir, allait-elle devoir l'attendre chaque soir de chaque jour sans avoir de quoi s'occuper l'esprit ?
- très bien alors.....
- vous semblez déçue.
- pas du tout au contraire. Avait-elle menti.
- alors bonne nuit Ava.
Sur se dire, il avait coupé la lumière en la plongeant dans l'obscurité, elle avait tremblé puis s'était préparée à passer une nuit agitée.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top