On doit sortir d'ici!
- Alors ?
- Alors? Ils n'ont rien eu de moi mec! Annonça triomphalement Dylan qui revenait d'une séance d'interrogatoire.
Les deux nouveaux amis se firent un tchec viril de main et Dylan se rasseya sur la banquette qui leur servait de lit depuis 24heures maintenant. Les deux garçons avaient passé une salle nuit et, comme Dylan était blessé, c'est Thomas qui du dormir par terre. Le pauvre adolescent avait mal partout mais surtout au dos.
Ils attendirent quelques minutes à peine avant d'avoir de nouveau de la compagnie. C'était une dame cette fois ci, elle portait des vêtements très classes, une malette à la main et des petites lunettes rouges qui s'accordaient parfaitement avec ces cours cheveux noirs bouclés.
- Monsieur Sangster, monsieur O'Brien, bonjour, je suis maître Bandens, je serais votre avocat.
- Un avocat pour deux ? Posa Thomas en se levant tout en s'approchant des grilles.
- C'est économique, plaisanta Dylan.
- On m'avait prévenu que vous étiez un petit plaisantin monsieur O'Brien mais si vous voulez sortir d'ici, un petit conseil: écoutez moi et cessez donc de faire le pitre, ordonna-t-elle d'un ton froid.
- Pas la peine, mes parents vont nous faire sortir d'ici, annonça-t-il en s'allongeant sur la banquette.
- Je pense que votre ami a perdu beaucoup de sang et ne sait pas ce qu'il dit, chuchota maître Bandens à l'intention de Thomas.
- Que voulez-vous dire ?
- Ses parents sont morts.
Thomas se retourna surpris vers l'adolescent qui avait les yeux fermés et les bras en dessous de sa tête. Il ne lui avait pas parler de ça et il était navré pour lui.
- Faites moi confiance monsieur Sangster, nous allons vous sortir de là. Tous les deux.
Sur ce, elle quitta le batiment après un dernier regard en sa direction. Thomas souffla et se cogna la tête contre les grilles de fer. Il n'aimait pas les situations gênantes ou embarrassantes comme celle qu'il devrait vivre maintenant. Il se retourna doucement vers Dylan et ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais le jeune homme allongé le prit de court.
- Mes parents ne sont pas mort.
- Qu....comment tu...
- Je suis un loup-garou, t'as oublié ? J'ai une ouïe sur-développée.
Thomas souffla de soulagement et s'appuya contre le mur, une jambe posé sur celui-ci.
- Ils font partis de la meute, ils ont mentis pour ne pas qu'on les cherche. Qu'on...nous foute la paix, expliqua Dylan.
- Donc, ils peuvent nous faire sortir ?
- Difficile si ils sont morts.
- Super...
Ils allaient encore passés une super nuit dans cette petite cellule.
- Hey les gars, fit une voix féminine que Thomas ne connaissait que trop.
- Kristen ?
- Elle-même.
- Où étais-tu passé ?
- On s'est inquièter pour moi ? Minota-t-elle.
- Et je comprend pourquoi, la dragua Dylan en la regardant de haut en bas.
Kristen lui fit un clein d'oeil, ce qui énerva Thomas. Pas parce que Dylan la draguait et qu'elle faisait pareil mais parce qu'elle revenait comme ça sans un SMS ni rien.
- Où t'étais ?
- En ville.
- Pourquoi ?
- Pour voir ma mère, t'es flic ou quoi ? Ah non...t'es en prison oups !
Thomas fut surpris de sa cruauté et de sa méchanceté envers lui. Pour qui se prenait-elle pour lui parler comme ça ? Etre fille d'officier n'était pas une raison valable.
- Bon, ben, je vous laisse les amis.
- Attend Kristen tu p...
- Ecoutes Thomas, fit-elle en se retournant qu'à moitié, j't'aimais bien mais là...sortir avec un tolard...non merci... Laisses tomber. A+ les gars.
Thomas crut se prendre une baffe en plein visage. Pas de la part de Kristen mais de la sienne. Comment avait-il pu tomber amoureux d'une fille comme elle. Heureusement qu'il s'est réveillé à temps parce que sinon, il aurait continuer longtemps à faire l'imbécile auprès d'elle. C'était grace aussi à Jen, sans elle, sans les sentiments qu'il éprouvait à son égard, il n'aurait jamais pu se prouver qu'il n'aimait pas Kristen comme il aimait Jennifer. La seule pensée qu'elle puisse être en danger dehors, rendit Thomas plus inquiet qu'il ne l'était déjà.
- Il faut qu'on sorte d'ici!
- Comment ?
- J'en sais rien, il doit y avoir un moyen! Fit Thomas en s'approchant de la petite fenêtre qui donnait sur le bois.
Les garçons cherchaient partout mais il n'y avait que des briques, pas le moindre conduit d'ahération, rien. Alors la nuit tombée, ils abandonnèrent, jusqu'à ce qu'un bruit les réveilla. Thomas s'en approcha et vit le gardien tomber à terre, inconscient.
- Hey, chuchota Logan en s'approchant de la vitre.
- Logan! Tu es revenu nous chercher.
- On est revenu, tu ne croyais quand même pas qu'on allait te laisser tomber, lui souria Mary-Jane.
- Désolé de ne pas être venu plutôt, on a eu...un peu de mal.
- Grouillons-nous!
Logan ne perdit pas plus de temps et ouvrit la porte libérant ainsi les deux garcons qui sortirent du bâtiment en courant. Les quatres amis se dirigeaient vers le bois quand tout à coup, Thomas se stoppa net.
-Thomas ?
- Je dois faire quelque chose avant, annonça-t-il, je vous rejoindrais.
- Thomas on doit...
- C'est important MJ...je ne peux pas partir sans faire ce que j'ai à faire.
- Bon...ok, on est dans les grottes adjacentes du lac, tu vois ? Grimaça MJ devant le flou de ses explications.
- Ouais, je vois! Je vous retrouve la-bas.
- Ok.
Thomas regarda ses amis partir avant de se retourner, le visage sérieux mais surtout triste. Certes, il était content d'être enfin dehors mais il savait que si il partait, jamais plus il ne pourrait revenir sans se faire arrêter et plonger en prison, cette fois-ci pour de bon. Le jeune adolescent ne voulait pas partir sans dire aurevoir à sa mère. La femme la plus importante de sa vie. Aussi, il se dépêcha de retourner chez lui et trouva sa mère, seule dans le salon entrain de regarder la télévision. Il entra discretement, à l'aide de ses clés et s'avança doucement vers le salon. Lorsqu'elle l'apperçue, sa mère voulut dire quelque chose mais Thomas l'en empêcha.
- Maman...
- Thomas ? Qu'est-ce-que tu fais là ? Tu t'es échappé? Lui demanda-t-elle choquée.
Thoma baissa la tête et sa mère n'eut pas besoin de réponse pour comprendre ce qu'avait fait son fils. Elle reprit place sur le canapé en regardant son fils d'un regard rempli d'incompréhension et d'inquiétude.
- Ecoutes. Maman. Je sais que tout ça est dingue mais je ne le ferrais pas sans une bonne raison, commença-t-il en s'asseyant auprès d'elle, les larmes aux yeux.
- Mais que fais-tu exactement Thomas ? Je ne comprend pas, prononça-t-elle, elle aussi gagné par l'émotion de son fils.
- Je me bats pour la justice.
- Thomas...
- Je sais. Je sais que tu as peur pour moi et moi aussi j'ai peur. Mais la dehors, il y a des gens qui ont besoin de mon aide et certaines personnes plus que d'autres. Sans moi, ils ne pourront pas être sauvés. Tu m'as toujours appris qu'un homme était avant tout honnête et juste et c'est ce que je veux être.
- Je t'ai aussi appris à être raisonnable...
- Je ne pourrais l'être maman... Je...je te demande, juste, de me faire confiance...okay ?
Sa mère le regarda, serra les lèvres pour ne pas laisser paraître ses émotions et posa ses deux mains sur le visage de son fils.
- Je te fais confiance mon Tommy chéri. Je suis juste inquiète.
- Ne le sois pas, répondit Thomas en posant ses mains sur les avant-bras de sa mère.
- Je t'aime de tout mon coeur mon chéri, tu le sais hein ?
- Moi aussi je t'aime maman, sanglota Thomas avant que sa mère le prenne dans ses bras et le serra fort contre elle.
- Oh promets moi d'être prudent, lui demanda-t-elle.
- Je te le promets, jura-t-il en se séparant de son étreinte.
- Bien, souria-t-elle difficilement en séchant une larme du jeune homme.
- Aurevoir maman.
Thomas se retourna et sortit du salon avant de laisser un dernier regard à sa mère et partit en courant rejoindre ses amis.
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