PDV Olivier :
Olivier : Tais- toi ! Quand on les as trouvées, tu es resté planté là à rien faire et après tu gueules ! Tu te fous de moi ?
Antoine : Et toi t'as mis la vie d'une petite fille en danger !
Olivier : Calme toi, j'ai pas fait exprès, je savais pas !
Antoine : Et il a deux enfants ! Et ben quel beau et responsable père tu fais !
C'est vrai, j'avais pris un peu peur, elle souffrait et je pouvais rien faire... Je ne réponds pas et sors du vestiaire. Tout le monde était encore autour de la petite. Je les ignore et part au fond du couloir, vers d'autres salles, d'autres couloirs. Qu'est-ce que j'ai fait ? QU'EST- CE QUE J'AI FAIT !
Ma main heurte une nouvelle fois le mur, quelques trace y sont maintenant visible. Je m'en veux, pourquoi je l'ai posé ? Hugo m'avait interdis de le faire !
Olivier : (criant) Pourquoi ?
Je me défoule sur les objets qui traînent et aperçoit un ballon. Je m'approche de lui, et frappe de toutes mes forces dedans. Plus loin, Didier l'arrête du pied et il s'avance vers moi
Didier : Qu'es ce qu'il se passe Olivier ? Pourquoi tu te défoules dans un ballon ? En plus, on t'entend gueuler depuis l'autre côté du stade...
Olivier : J'ai fait une connerie...
Didier : dit moi pas que c'est à cause de toi que les pompiers sont devant l'entrée ?
Olivier : Presque
Didier : Explique-moi tout...
Les pompiers sont arrivés, c'est une bonne nouvelle ça. Bon il serait peut-être temps de lui expliquer, il peux nous aider ou au moins m'aider. Je me sens mal, c'est horrible.
Olivier : Paul et moi on a défendu une fille qu'il subissait les coups de son mari et Antoine a apaisait leur fille. Quand on est revenu au vestiaire, Hugo nous a aider et la mère a perdu connaissance dans les bras à Paul et j'avais la fille dans les miens. Elle a commencé à faire une crise d'asthme ou une crise de panique ou peut-être des deux... Et Hugo m'a interdit de la posé mais je l'avais déjà fait et elle s'est écroulé au sol... Donc je suis retourné aider Paul et Antoine est venu m'engueuler alors qu'il nous avait même pas aidé à sauver la mère. Il m'a accusé d'avoir mis en danger Salomé, enfin leur fille. Mais j'ai pas fais exprès !
Didier : Viens on va les voir...
Je le suis vers le vestiaire et plus personnes n'étaient là, enfin plus devant. Le sélectionneur toque à la porte et rentre. A l'intérieur, tout le monde est présent, même Antoine. Certains se changent, d'autres se reposent un peu ou lisent un sms qu'ils ont reçu. Au moment où Didier et moi rentrons dans la salle, une dizaine de regards noires se lancent en ma direction.
Olivier : Elles sont où ?
Antoine : Et toi t'étais où ? tu t'es barré après avoir foutu ta merde, t'es fier ?
Didier : Antoine ! C'est quoi ces paroles ?
Hugo : Didier, Antoine a raison....
C'en ai trop ! Je passe à côté du coach et sort de la pièce. Ils pensent vraiment ça de moi ? Un lâche ? Je claque la porte en sortant et tout de suite après, Didier commence à les engueuler. Je ne l'écoute pas et part.
Une demi-heure plus tard, mon poignet et mes doigts sont en sang. Je me dirige à l'infirmerie et on me fait entrer. une femme d'une quarantaine d'années pris ma main et l'enroule de bandage. Puis, plus loin, je reconnais la mère de la petite allongée en train de dormir. Ils ne l'ont même pas emmenés à l'hôpital ! Je m'avance vers elle et lui attrape la main. La tête de la jeune femme se secoue un peu mais ses yeux restent fermés.
Olivier : Je suis désolé madame, j'aurais pas dû la poser ! Je m'en veut terriblement.
Elle ne réagit pas et continue de dormir comme si de rien n'était. Je sors de l'infirmerie doucement et traîne dans les couloirs avant le match
Deux heures plus tard, nous sommes tous sur le terrain depuis une bonne demi-heure et le match est très intensif. A la 10 ème minutes environ, Antoine me fait quelques passes et on se joue quelques temps de l'adversaire. Mais Antoine, qui a repris le ballon repart seul contre Neuer et passe la balle à Paul qui tente plusieurs tirs n'aboutissant à rien. Antoine s'énerve de plus en plus et Hugo me fixe de loin guettant la moindre connerie que je ferai pour me le reprocher plus tard. Didier aussi me suit du regard : il cherche des erreurs ainsi que les failles de l'adversaire pour nous avertir à la mi-temps.
Vers la 40 ème minutes, la balle arrive enfin à mes pieds et je m'élance vers le gardien. Mais Howedes, arrive et essaye de me prendre le ballon rond tant convoité. Antoine est seul à droite mais je n'arrive pas à lui faire la passe. Si je lui envoie la balle, l'allemand l'attraperait. Celui-ci me fait un magnifique tacle et finalement le récupère. Le numéro 7 me lance un regard noir et le coach et le capitaine râlent tout seul.
Peu de temps avant la mi-temps, Antoine profite d'un penalty pour marquer. Dans sa frappe, on voyait toute la rage qu'il avait en lui et pourtant, il a réussi à piéger le gardien. Après sa célébration "le téléphone pleure" comme je l'appelle, tous les joueurs sautent sur lui pour le féliciter. J'attends un peu à l'écart et lui dis un simple "bravo" au quel il ne prend la peine de répondre.
Quelques minutes après, l'arbitre siffle la mi-temps et les deux équipes rentrent aux vestiaires. Alors que Didier commence à parler de notre jeu, Antoine n'arrête pas de me lancer des regards noirs.
Didier : Les gars, votre jeu est collectif pas individuel ! Faites vous des passes ! Antoine Arrête !
Antoine : Quoi ?
Didier : Regarde moi plutôt
J'en peux plus, maintenant, c'est Hugo qui me dévisage puis Paul, puis Dimitri et toutes les secondes, une personne, une tête, un regard se tourne vers moi puis repart...
Je me lève et je sors du vestiaire et me dirige vers les toilettes. Quoi de mieux que cet endroit pour se cacher des joueurs, des journalistes, du monde entier même ! Après dix minutes cachés dans ceux-ci et quelques cries qui m'appelaient, je sorts des toilettes et me dirige vers le stade.
Le sélectionneur s'approche de moi alors que je marche dans le tunnel qui se dirige vers le terrain.
Didier : Tu veux jouer ?
Olivier : Oui mais je risque de pénaliser toute l'équipe. Ils ne veulent pas me faire de passes! Et quand j'ai le ballon, un défenseur m'empêche de faire une passe à Antoine par exemple et il m'engueule.
Didier : Bon, je te laisse à ton poste mais si je vois que ça s'arrange pas je te remplace. Ca te vas ?
Olivier : Oui, parfais.
La deuxième mi-temps se passe comme la première, je loupe mes tentatives de frappe, Antoine m'ignore, Hugo me surveille et une fois de plus, le numéro 7 a marqué. Il n'a pas répondu à mon "félicitation" et il est parti avec Paul. Heureusement, Didier me sauve de tout ça en me remplaçant à la 77 ère minutes. Le public m'applaudit. Pourquoi ? Je n'ai rien fait du match. Gignac me tchèque et court sur le terrain.
Je m'assoit sur le banc de touche et attends la fin du match pour partir. Didier me félicite et certains joueurs me parlent. Je leur répond assez vite et me reperd dans mes penser.
L'arbitre siffle la fin du match et tous les joueurs, moi y compris retournent dans les vestiaires. Je me lave sans dire un mot, je me change sans adresser un regard à personne et sort de la pièce. Je me dirige vers l'infirmerie : je voudrais voir la mère de Salomé. D'ailleurs, Didier m'a dit tout à l'heure qu'elle est à l'hôpital avec une kiné de l'équipe. En entrant, mes yeux scrutent la pièce mais je ne vois personne.
Mais où est -elle passé. ?
❤❤❤❤
Comment trouvez vous ce chapitre ?
À votre avis, où est la mère de famille ?
Les tensions envers Olivier vont elles se ternirent ?
Vivement le chapitre suivant, merci à emilietry
MissPayneIrwinGrier
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