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Je me lève difficilement. Le réveil sonne l'heure de quatre heure cinquante. Mes yeux restent fermés tandis-ce que je me déplace dans ma chambre.
Je me prend les pieds dans un carton au sol et tombe la tête la première. Mon menton heurte le sol.
«Le journée commence bien.»
Ma chambre, qui ressemble plus à long couloir d'appartement, à un lit se trouvant au bout en dessous d'une fenêtre. La douche et la cuisine en face à face. C'est petit mais peu chère.
Je me relève et m'appuie sur mes jambes avant d'aller prendre une douche, je m'habille, prend un petit déjeuner et sort de ma chambre me rendant directement sur le pallier.
Jeme suis acheté cet appartement après avoir annoncé à mes parents que je préférerais les garçons aux filles. Ils n'étaient pas furieux ni désespéré, seulement triste de n'avoir qu'un seul fils et aucun petit enfant dans l'avenir.
Je range les clés dans ma poche et y range mes mains par la suite. Un bruit de sifflement se propage dans les couloirs de l'appartement, plus grand que ma chambre à mon plus grand désespoir, je me retourne pour essayer de l'apercevoir.
Il n'y a rien ni personne. C'est vraiment étrange, j'accélère le pas et sort de l'immeuble après quelques marches et le détour aux boîtes aux lettres.
Comme il fait toujours nuit, l'air est frais. Il y a peu de voiture mais assez pour créé un faible bruit de klaxon qui commence à me provoquer un acouphène.
Je me balade dans les rues. L'ai frais balaye mon visage et relève mes cheveux. On est pourtant en pleine été, on dirait que le mois de décembre a décidé de venir plus tôt.
Mon lycée ouvre dans plus de deux heures, qu'est-ce que je fais dehors ? Je visite les rues de New York. Comme mon visa d'étudiant se termine dans près de deux mois, je veux profiter au mieux de la ville.
Je rentre dans un Starbucks qui vient d'ouvrir, commande un café et l'attend en m'asseyant sur une des chaises qui donne sur dehors.
«- Tenez.»
Me dit la serveuse en posant ma commande sur la table à côté de moi avec une petite coupole et la note.
Je sourit puis elle part. Je n'ai jamais aimé la compagnie des gens, leurs voix, leurs visages, leurs fausses gentillesses. Tout ça m'agace.
Je me lève, paye la note et sort en buvant mon café. L'heure sur mon téléphone indique cinq heures trente-quatre.
«Pourquoi je me lève aussitôt ? C'est décevant.»
Alors je me balade à travers les rues, je tombe sur un élève de ma classe assis sur la table d'une air de jeux. Il me remarque et me fait un signe de la main, je me rapproche de lui.
«- Gabriel ! Sa fait plaisir de te voir ! Il le dit avec tellement de gentillesse.
- Pareille.. Chriss..
- Ça va ? T'a l'air fatigué ?»
Quand il dit ça, il pose une main sur mon front pour prendre ma température. Je recule, le visage un peux rougis.
«- Oui ça va.
- Pardon, c'est vrai que t'es pas tactile, c'est tôt pourquoi t'est réveillé ?»
Je détourne le regard. Chriss et tout ce que je ne suis pas. Grand, fort, brun et yeux bleu perçant. Il est populaire au lycée, il est aussi Américain de naissance. La seule chose où je suis mieux c'est mon apparence.
Il a plein de cicatrices sur les bras et quelques petites égratignures sur le visage. Il a était maltraité dans son enfance et mis en orphelinat à l'âge de cinq ans.
«- J'arrivais plus à dormir et toi ?
- Je fais mon tour de course.
- ah ouai c'est vrai.. ton basket. Tous se passe bien ?
- Faut croire que oui.»
Son regard me traverse. Comme si il pouvait voir mon âme. Mon regard fixe ses lèvres. Et je secoue la tête.
«- Tu es un étrange personnage, Gab'.
- On me le dit assez souvent, merci.
- ...»
Son visage a l'air questionné. Il se penche sur le côté posant sa tête sur mon épaule. Je rougis mais reste en appui pour ne pas le faire tomber.
«- putain.. je suis fatigué, je pourrais m'endormir comme ça.
- Je ne suis pas un lit.
- Dommage..»
Depuis quand il ressemble à un gosse ? C'est étrange mais plaisant. Sa fait longtemps qu'on ne m'avait pas traité comme quelque chose d'autre qu'un ado perdu.
À suivre...
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