Le fantôme de Briswick
Le fantôme de Briswick
C'était un matin brumeux. Je marchais sur la plage pour m'éclaircir les idées. J'avais des frissons en pensant à ce soir. Esmée, ma petite amie, et moi allions au manoir inhabité pour vérifier la légende du fantôme de Briswick. Distrait, je trébuchai sur un énorme objet que je pensais être un tronc d'arbre.
Quand je constatai que c'était bien un arbre, je me relevai pour partir. C'est alors qu'un objet scintillant capta mon regard. Toutefois, plus je m'approchais, plus j'étais troublé. Cet objet semblait être une lettre phosphorescente. Je l'ouvris et lus :
«Ne vous approchez point de ma maison. Si ce soir, je vous surprends, je vous tue tous les deux. Parole de Briswick.
-B.»
Cela était sûrement une farce de la part de mon ami.
Le soir venu, j'allai chercher Esmée chez elle. Elle me prit la main et nous nous dirigeâmes vers le manoir Briswick. Ses mains étaient froides et ses mouvements, raides. Elle était glacée par la terreur. Je sortis ma lampe de poche et nous entrâmes dans le noir. Nous nous déplaçâmes dans la chambre des maîtres. Où était le «fantôme de Briswick». Arrivés dans celle-ci, la porte se verrouilla seule et ma lampe de poche s'éteignit. Esmée me cria de la rallumer, mais j'en étais incapable. La panique s'empara de moi alors qu'un chuchotement commença à se faire entendre. Nous étions pris au piège.
Après quelques minutes, les chuchotements étaient devenus des ricanements. Une ombre noire apparut dans le coin de la chambre. Il dégageait une odeur infecte. L'hideux personnage souleva sa main et Esmée fut envoyée au plafond. Elle lâcha un cri qui me déchira le cœur quand elle retomba lourdement au sol. L'homme tenait une épée qu'il lui planta dans le cœur. La haine s'empara de moi. Je fonçai yeux fermés sur ce monstre, mais m'aperçut trop tard que c'était une mauvaise idée.
Quand je me ruai sur lui, rouge de colère, il reprit son épée et me coupa les deux jambes. Je fermai les yeux, affolé, et il me trancha la tête. Le dernier son que j'entendis fut mon propre hurlement. J'allais quitter ce monde.
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