Chapitre 1
Bonjour... ou bonsoir! Oui, je suis en vie, chose étonnante malgré mes partiels et le temps que j'ai pris pour poster un nouveau chapitre. Vous m'en voulez? Moi aussi. (LOL)
Je pense que c'est la sortie de DMC5 qui m'a en quelque sorte obligé à me souvenir d'une fanfic que j'ai commencé (oups). Perso j'ai adoré DMC5, et vous?
Ne me tuez pas SVP, sinon vous n'aurez pas la suite (pas que cela vous intéresse XD). Et merci à ceux qui ont suivi et mit en favori ce crossover qui n'a absolument aucun sens, on peut l'affirmer.
Bref, je vais pas vous tenir plus longtemps en haleine, le disclaimer est le même que celui du prologue.
Enjoy !
« Je t'ai cru mort.
– Il semblerait que non.
– Tu étais tombé dans le gouffre sous mes yeux.
– Tu connais Sherlock Holmes ?
– Arrêtes ça Verg', je pensais t'avoir tué. Et pas qu'au gouffre. »
Vergil eut la décence de fixer les draps blancs dans un semblant de honte. La tête basse, ses cheveux étaient, pour une fois, non maintenu par un gel invisible. Il cherchait visiblement à faire quelque chose de ses mains. Son frère ressortait de captivité, c'était clair : des mèches trop longues et irrégulières, la peau trop blanche, maigre à en faire peur, et des cernes aussi noires que la nuit. On aurait dit un mort vivant des jeux vidéos.
Dante pensait avoir tué son frère. Une fois, pendant l'affaire du Temen-ni-gru, et la deuxième fois, pendant qu'il combattait un démon. Démon qui était en réalité son jumeau, forcé de se transformer dans une forme non humaine, et sous la coupe de leurs plus vieil ennemi, Mundus. Le démon qui avait tué leurs parents. Si Dante avait un espoir que Vergil soit en vie après qu'il soit tombé dans les enfers, il était persuadé de l'avoir définitivement tué avec l'explosion qui avait carrément désintégré son corps, ne laissant que l'amulette de son frère sur les lieux.
De ce fait, Dante ne savait pas quoi faire. Il n'avait jamais su vraiment quoi faire avec Vergil. Son frère était froid, intouchable, distant, son opposé complet. Même pour les couleurs ils n'étaient pas en accord. Une rivalité qui les avaient séparés dès leurs enfance et qui avait presque tué l'un d'eux. Mais ils étaient comme ça, toujours à se battre pour savoir qui était le plus fort, puisque personne ne les avaient battus et ne pouvaient les battre.
Soupirant, Dante s'assit sur une chaise mise à disposition pour les visiteurs et observa son frère qui était toujours aussi silencieux. Voyant qu'il n'avait pas l'air décidé à parler, il prit les devants.
« Comment ? Le regard interrogatif de son frère l'ébranla plus qu'il ne voulait le faire croire. Comment es-tu en vie ? J'avais... Je t'ai vu exploser devant mes yeux.
– Comme tu t'en doutes, j'ai perdu mon combat contre Mundus aux enfers. Il a... Il chercha ses mots. Extirpé mon âme de mon corps, le laissant dans une prison en enfer. Il m'a ensuite effacé la plupart de mes souvenirs pour mieux me contrôler et m'a placé dans une marionnette qui s'est adapté en fonction de notre sang démoniaque. Quand tu m'as battu, mon âme est juste retourné dans mon corps d'origine.
– Tu es resté enfermé aussi longtemps ? Sans chercher à t'en sortir ? Demanda Dante incrédule, retenant du bout des lèvres « le frère que je n'ai jamais pu garder auprès de moi ? ».
– Je suis resté dans un état de semi-conscience pendant tout mon passage dans les prisons des enfers. Répondit Vergil en haussant les épaules. Et les rares fois où j'ai tenté de sortir... Son regard s'assombrit. Disons que Mundus aime faire varier ses tortures.
– Mais comment tu es revenu sur Terre ?
– Il... Mundus, il a décidé de... »
Un bruit de pas derrière eux le coupa dans son élan. Dante en pesta intérieurement. C'était la première fois que Vergil s'ouvrait aussi facilement à lui, il ne voulait pas perdre le possible seul moment de sociabilisation de son frère. Et il voulait connaître le fin mot de cette histoire. Il ne voulait pas d'un autre Temen-ni-gru. Il se retourna cependant pour voir qui était l'idiot qui venait les importuner.
C'était Albus Perceval, et plein d'autres prénoms, Dumbledore, directeur de l'école de magie au nom à s'écrouler de rire par terre, Poudlard. Il était habillé d'une robe bleu ciel scintillante, sa barbe se balançait au gré de ses pas. Ses yeux bleus, derrière ses lunettes en demi-lune, étaient inhabituellement sérieux mais il affichait toujours un sourire jovial. Il convoqua une chaise et s'assit aux côtés de Dante tout en les saluant. Son regard restait quand même fixé sur Vergil.
« Comment allez-vous ?
– Bien mieux depuis la dernière fois, professeur. »
Le ton de Vergil était redevenu froid, évitant de montrer ses émotions. Il s'était de nouveau replié sur lui-même. Le regard du directeur le détailla de haut en bas avant qu'il ne se réinstalle plus confortablement dans son fauteuil.
« Je comprendrai que vous ne vouliez pas en parler mais... Il fit une pause. Comment t'es-tu retrouvé poursuivi par des mangemorts ? »
Dante sursauta visiblement et fixa son frère. Il semblerait qu'il ne soit pas au courant de tout dans cette affaire. Vergil se raidit, ses longues mèches blanches cachant ses yeux. Il semblait peser le pour et le contre en parlant de ce qu'il s'était passé. Finalement, il inspira un grand coup, avant de regarder le jardin de Poudlard.
« C'est ce dont je voulais te parler Dante. Il se tourna vers lui, ses iris bleu ciel le transperçant. Mundus, il a fait un contrat avec Voldemort.
– Tu te fous de moi ? Cria presque le plus jeune en se relevant.
– J'aimerais te dire que non, mais Mundus m'a utilisé comme marchandise pour prouver sa bonne foi à Voldemort. Il a dû être au courant de ton bref passage chez l'Ordre du Phénix pendant nos années d'études. Il a dû miser sur notre ressemblance. Et ça a marché, il n'a pas arrêté de m'appeler Dante pendant ma captivité.
– C'est pas vrai ! Furieux, Dante fit les cent pas sous le regard incrédule de Dumbledore et fatigué de Vergil. Cela veut dire que ce salop à l'intention de revenir en grande pompe. Mais. Il se tourna vers lui. Comment t'as fait pour t'échapper ? Connaissant ce sadique, il aurait dû te torturer puis te tuer.
– Je te prierais de ne pas faire d'hypothèses à ce propos. Répliqua son jumeau la mâchoire serrée. J'ai bien cru y rester pour de bon cette fois-ci. Cependant, Voldemort ne connaît pas notre véritable lignée, il pensait que j'avais juste fait un pacte avec un démon. Il suffisait d'attendre le bon moment. »
Dante s'arrêta et se jeta dans les bras de son frère toujours alité, hurlant des « t'es un génie ! » et des « je le savais que tu t'en sortirais ! » à tout va, tandis que son frère tentait de le frapper pour qu'il le laisse tranquille. Le vieil homme, lui, analysait l'histoire de Vergil. Secrètement, il espérait que les deux adultes rejoignent l'Ordre ; ils étaient talentueux et puissant, la force de l'Ordre serait décuplé. Et il ne pouvait définitivement pas laisser Voldemort tranquille en sachant ce qu'il avait fait de l'un de ses anciens élèves. Cependant...
« Qui est Mundus ? Mes connaissances sur la démonologie est très pauvre à mon grand regret. »
Les jumeaux, qui avaient recommencé à se battre gentiment, s'arrêtèrent en entendant la question. Le regard de Dante s'assombrit tandis que celui de Vergil se fit lointain. Ce fut le premier qui prit la parole.
« Mundus est un démon très puissant.
– Considéré comme le prince des Ténèbres et roi des Enfers. Renchérit Vergil, solennel.
– Notre père, Sparda, était son... allié autrefois. Quand il s'est rebellé contre les siens, et fermé le portail permettant de passer du monde des humains aux enfers, Mundus est entré dans une rage folle, jurant de se venger. Comme la plupart des démons d'ailleurs.
– Il a tué notre père d'abord, avant d'envoyer des troupes chez nous. Notre mère, Eva, est morte en nous protégeant. »
Un silence s'abattit sur les deux frères qui étaient retournés dans une époque bien sombre.
« On avait neuf ans je crois.
– Huit. Le corrigea Vergil.
– Ouais... P'pa nous avaient offert des armes à notre anniversaire cette année. Pendant l'attaque, j'ai pris Rébellion et je me suis planqué. Quand je suis ressorti, Vergil avait disparu et m'man... M'man était dans une marre de sang, sa baguette brisée.
– J'avais été pris par des démons qui m'avaient emmené dans les Limbes. Heureusement, j'avais pu récupérer Yamato, et je les aient tués. J'avais ensuite erré jusqu'à pouvoir ressortir, j'avais découvert à ce moment comment Yamato pouvait trancher les dimensions. J'ai ensuite vécu comme j'ai pu jusqu'à recevoir la lettre de Poudlard.
– Ouais, cette lettre avait été un choc ! J'avais déjà vu m'man faire de la magie mais je n'aurais jamais cru que j'en avais moi-même. C'est à ce moment-là qu'on s'est retrouvé, hein Verg' ? »
L'aîné claqua de la langue et ne dit rien. Pendant leurs années à Poudlard, ils avaient été séparés par leurs maisons. Si Dante était un gryffondor pur et dur, Vergil, lui était allé à Serpentard suite à son passage dans les Limbes et l'objectif qu'il s'était fixé. Il avait même refusé de faire sa septième année pour pouvoir poursuivre ses recherches, tandis que son frère ne se doutait de rien. Ils s'étaient revus un an plus tard, sur l'affaire Temen-ni-gru.
Dante, voyant qu'il ne tirerait plus rien de son frère pour le moment, reprit la parole :
« Finalement, après la disparition de Verg', je me suis battu contre Mundus il y a quelques années. Le combat avait été difficile, mais je l'ai battu. De toute façon, il n'y a que Verg' qui puisse m'égaler au combat, n'est-ce-pas frérot~ ? Il eut un silence pour seule réponse. Dans tout les cas, il avait juré de se venger. Je n'aurais jamais cru qu'il le ferait par l'intermédiaire d'un mortel. »
Un silence s'installa dans la salle, songeur ou inquiet, cela dépendait entièrement des hommes. Finalement, Vergil, qui avait réussi à se sortir de l'emprise de son frère toujours à ses côtés, croisa les bras et soupira. Fermant les yeux, il semblait endormi, et personne n'aurait osé le réveiller, il avait l'air épuisé. Cependant, il rouvrit les yeux, le regard déterminé. Il observa d'abord Dante, puis Dumbledore, avant de revenir sur son frère.
« Je veux me venger. »
Dante se retint de justesse de tomber par terre.
« Wow, la prochaine que tu veuilles dire honnêtement les choses, préviens-moi avant.
– Je ne serais apaisé que quand j'aurai battu Voldemort et renvoyé tout ce que Mundus m'a fait dans sa putain de face. Continua son frère sans prêter attention à la demande de son jumeau.
– Verg', ton langage est trop cru, cela va choquer les lecteurs.
– De quoi tu parles ? Demanda-t-il en fronçant élégamment les sourcils.
– Oups, ma faute. Dans tout les cas, cela ne te ressemble pas de parler ainsi. »
L'aîné se tut mais garda son regard déterminé fixé sur Dante, attendant visiblement quelque chose de lui. Celui-ci soupira, sentant qu'il ne pourra pas facilement débarrasser Vergil de son objectif. Amusé, Dumbledore prit la parole :
« Et si vous deveniez des professeurs ? Le regard incrédule des deux adultes fit pétiller son regard. Ainsi, Vergil, vous pourrez préparer et accomplir votre vengeance, et vous Dante, vous pourrez gardez un œil sur lui, et même l'aider, si besoin est.
– Ce serait une bonne idée... Qu'est-ce qu'en t'en penses, Verg' ?
– A quels postes nous serions attribués ?
– Les défenses contre les forces du Mal pour vous, Dante.
– Quoi ?! Mec, la malédiction va s'abattre sur moi ! Vous voulez me tuer ?
– Et vous Vergil, je me vois mal vous mettre à un poste d'assistant pour la durée de votre séjour. Que diriez-vous d'être à mi-temps ? Le froncement de sourcil de Vergil le poussa à continuer. Voilà bien longtemps que j'aimerais créer une matière pour sensibiliser un peu plus les étudiants, mais je n'en ai jamais eu la possibilité, le poste étant peu orthodoxe. L'histoire et l'apprentissage des forces du Mal. Vous n'enseignerez, bien sûr, qu'à partir de la cinquième année. Pour vous, Dante, je vous ferai livrer un programme pour chaque année, et vous, Vergil, je pense que vous pourrez en faire un vous-même, aidé de votre frère, il me semble que vous ayez une expérience plutôt importante dans ce domaine. Il se leva et renvoya sa chaise d'un mouvement de baguette. Le secteur restreint de la bibliothèque vous est ouverte vu que vous êtes maintenant des professeurs. Les cours commenceront dans trois semaines, le premier septembre, inutile de vous le rappelez je suppose. Reposez-vous, nous nous reverrons bientôt, je dois m'absenter quelques temps.
– Professeur ! Dumbledore était au pas de la porte et le regardait, attendant qu'il continu. Vu que crâne d'œuf est de retour, est-ce que l'Ordre du Phénix... Il ne finit pas sa phrase, pensant dire une bêtise.
– Ne vous en faites pas, Dante. L'Ordre du Phénix a bel et bien ressuscité de ses cendres. Je vous avoue que je serai heureux si vous décidiez de nous rejoindre à nouveau. Vous êtes bien sûr invité, Vergil.
– Dis oui Verg' ! Les gens sont trop cool là-bas, surtout Lily et James, le couple le plus mignon que j'ai jamais vu ! Ils y sont encore d'ailleurs ?
– L'Ordre a subi de nombreuses pertes pendant la précédente guerre mon petit...
– Vous voulez dire que...
– Lily et James Potter en font malheureusement partis.
– ... Le regard de Dante se durcit. C'est une affaire personnelle maintenant. Je t'aiderai quoi qu'il en coûte Verg'.
– En ce cas, nous rejoindrons l'Ordre du Phénix, bien que j'aimerais que mon existence reste dans l'ombre jusqu'au dernier moment.
– Toi, tu as un plan en tête ou tu n'es plus mon frère. Le regard malicieux de Vergil le fit éclater de rire. Très bien, je te fais confiance, évite juste de retomber dans un gouffre. Il se tourna vers Dumbledore. Alors professeur ? Vous en pensez quoi ?
– Cela devrait être possible... Répondit Dumbledore en souriant. »
Il se saluèrent une nouvelle fois et le vieil homme les quitta, laissant les deux frères se retrouver tranquillement.
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