Une simple flamme... (OS)
J'avais décidé de l'inviter. De me faire pardonner.
J'avais tous préparé, m'étais bien habillé, coiffé. J'avais même fait le dîner. Les pizzas de la dernière fois, n'étaient pas les bienvenues .
Je flippais sur le moment, réfléchissant à la manière de lui parler. J'en faisais trop.
Étais ce une bonne idée ? Cette phrase. Je me la répétais en boucle toute la soirée, mais cela ne m'a pas empêché de l'embrasser... Reprenons !
J'étais assis dans le canapé, je regardais une bougie, le seul point de lumière de la pièce. Je la trouvais belle, gracieuse. Elle dansait, gracieusement, sans savoir qu'elle allait mourir demain. En y réfléchissant, je suis comme cette source de lumière qui était face à moi; je vis le jour le jour...
J'avais arrêté de la regarder car la sonnette avait retenti.
Cette silhouette... Elle était des plus reconnaissables. Une simple silhouette mais unique à mes yeux. Elle s'était dirigée vers la table dressée. La bougie au centre, les couverts autour.
Nous étions face à face, têtes baissées. Malgré mon regard centré sur mes chaussures, je pouvais percevoir les larmes couler sur ses joues, dévaler sa mâchoire pour enfin atterrir sur l'assiette devant elle.
Je n'aimais pas la voir pleurer ainsi, par ma faute en plus. Je ne résista pas au fait de croiser son regard bleu acier.
J'avais mis mon pouce sur ses focettes, pour essuyer le fin filet d'eau salée qui malgré tous, inondait sa joue.
Ses mains tenaient sa tête, ses coudes, eux, étaient sur la table.
Moi, je la regardais avec admiration.
"-Une beauté comme toi, n'a pas à pleurer..." c'était à ces mots, que je l'avais pris dans mes bras.
C'est à ce moment là, qu'elle avait relevé légèrement et de façon timide, sa tête. Nos regards se sont alors croisés, tous autour de nous avait disparus. À par cette petite flamme, qui dansait et nous observait.
Nous nous sommes alors embrassés, d'abord timidement puis passionnément.
Sa chaleur et mon désir grandissaient de plus en plus. Nos souffles se mélangèrent. Nos fronts se collèrent après avoir repris, chacun notre souffle.
Nous avions sourient, les yeux dans les yeux. Les miens étaient remplis d'amour, à en déborder. Les siens, demandaient pardon . Elle s'était échappé de mon étreint, avait attrapé son sac au passage pour ensuite partir en claquant la porte derrière elle.
Elle ne m'a pas pardonné...
Cela fait maintenant deux heures que je regarde cette flamme, qui pour moi est un signe que l'amour est toujours présent. Deux heures qu'elle a pris la fuite. Je continu à observer cette douce lumière qui représente la chaleur de mon coeur. Je me dis qu'il y aura toujours une place pour elle ici.
Je vais me coucher, me disant que le cœur de la bougie aura disparu mais le mien rempli d'amour non.
Je me réveille avec le bruit des cigales, je me dis quand même que le sud à ces avantages.
Je vais prendre mon petit déjeuné, devant la télé comme tous les matin à présent, depuis qu'elle est partie.
En pensant à cela, je décide de voir la flamme qui a sûrement dû s'éteindre durant la nuit.
Et bien non ... Elle est belle et bien présente. Elle danse devant moi, me réchauffe mon coeur de glace qu'elle a givré. Et puis, c'est sûrement un signe du destin. Le fait que la flamme soit vivante, veut dire qu'elle m'aime encore, qu'elle m'a pardonné ! Je me réjouis à cette nouvelle et c'est alors que je reçois un message, un message de ma destinée, mon amour. Ça y est, elle m'a pardonné !
Je déverrouille mon téléphone et je regarde le message de ma bien aimée.
~salut, je tenais à m'excuser pour hier, d'être parti en courant mais je pense que j'ai bien fais, car je ne peux pas te pardonner ce que tu m'a fais. Nous ne pouvons plus être ensemble. Désolé de t'avoir donné espoir hier. Adieu.~
Mon monde se décomposa.
Elle ne veut plus de moi. C'est alors que la flamme dansante face à moi, s'éteignit. Cette simple flamme qui représentait mon coeur, mon amour, est morte.
Rien ne sert de la rallumer car elle ne reviendra pas. Je vais donc faire comme cette petite larme de feu. Je vais m'éteindre petit à petit, pleurer toute les larmes de mon corps et puis m'éteindre définitivement, mourir.
Adieu.
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Hey, j'avais décidé de faire un OS de ce style. Ne vous inquiétez pas, je vais très bien. Comme je l'ai dis dans la description, ce n'est qu'une version imagée de ce que je ressens en ce moment. Ce n'est pas ce qui c'est réellement passé. OK ?
Il y avait quelques indices sur ma situation actuelle dans le texte. Si vous l'avez trouvé, déjà bravo mais je vous prévient que je resterai muette sur la réponse, même si quelqu'un la trouvé.
Et bien sur, ce petit OS est aussi là pour vous faire patienter pour le chapitre onze de mon unstiteuf. Sans vous mentir, je suis atteinte du syndrome de la page blanche. Donc voilà...
Kiss... <3
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