Chapitre XXXIV

Cette journée, qui avait pourtant si bien commencé, virait soudainement au cauchemar. Je courais à en perdre haleine vers ma voiture, ressassant sans cesse, ce que je venais de voir. Joshua, MON Joshua avec une fille, et pas n'importe quelle fille, celle qui l'avait déjà complètement accaparé chez Shelby. Pourquoi était-il ici, avec elle ? Qui était-elle ? Et surtout, pourquoi m'avait-il menti en disant qu'il n'était pas disponible aujourd'hui ?
Certes, il n'était peut-être pas disponible pour moi, mais il l'était pour elle. Et ce rire, ces regards, un lien fort les unissait. J'eus alors une soudaine envie de vomir que je réprimais aussitôt. Arrivée à ma voiture, je montai rapidement et démarrai sans plus attendre. Au bout de quelques mètres, j'entendis mon portable sonner, je fouillai rapidement mon sac et vis s'inscrire le nom de Rachel dessus, je répondis immédiatement, me souvenant que c'était moi qui les avait emmené faire du shopping.

-Tu es où ? Demanda-t'elle, très inquiète.

-Sortez ! Je vous prend à l'entrée ! Lâchai-je, incapable d'en dire plus pour l'instant.

Je raccrochai et me garai devant l'entrée du centre commercial. Elles montèrent alors à bord et je partis, ne laissant aucune chance à Joshua de nous rattraper.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Osa ma meilleure amie, craignant ma réaction.

-Il...était la ! Articulai-je, douloureusement.

-Seul ? Me questionna Shelby, d'une petite voix.

Je mis du temps à répondre, redoutant le moment où ma colère laisserait place à un torrent de larmes et de tristesse.

-Non...la fille de l'autre soir, chez toi, elle était là ! Avouai-je enfin, plus pour moi-même, que pour elles.

Je sentis Rachel se tendre brusquement, je savais qu'elle voulait lui en mettre une et, peut-être même plusieurs. Mais elle n'en dit rien, pour ne pas me briser un peu plus.
Je ne sais pas comment j'arrivais encore à conduire, à parler et même à respirer. Je me sentais vide, hors de mon corps. Mon cœur n'avait cessé de battre la chamade, seule preuve que j'étais toujours, belle et bien vivante. Je me rappelai alors, la peine et la souffrance que j'avais ressenti après la découverte du vrai visage de Liam et de son plan merdique, mais ce n'était, en rien, comparable à ce que je pouvais endurer en cet instant. Cette douleur lancinante et insupportable qui me tordait les tripes et brûler ma peau, me faisait presque suffoquer et je ne souhaitai qu'une chose, ne plus jamais rien éprouver jusqu'à la fin de mes jours.

-Tu la connais cette fille ? J'interrogeai Shelby, espérant apprendre qu'il s'agissait d'une fille quelconque, qu'il ne connaissait que depuis peu.

-Bah...en fait, non ! C'est...lui qui est venu avec ! Balbutia-t'elle, se doutant du mal que cela pouvait me faire.

J'entendis littéralement ce qu'il restait de mon pauvre cœur éclater en un millier de morceaux. C'était un tourment quasiment inhumain, et je ne pouvais en supporter davantage. Je déposai alors Shelby chez elle, sans même lui dire au revoir et m'arrêtai peu après, devant chez Rachel.

-Tu ne descends pas ? Dis-je, au bout d'un moment.

-Non, je reste avec toi ! M'ordonna cette dernière, têtue comme une mule.

-Ne t'inquiète pas pour moi ! Ça va bien aller, j'ai juste besoin de me reposer ! Mentis-je, espérant seulement qu'elle me laisse.

-JE RESTE AVEC TOI ! Et ma voiture est chez toi ! Cria-t'elle alors, ne me laissant pas le choix.

Je démarrai, n'ayant pas la force de protester, puis nous fîmes la route jusqu'à chez moi, dans le silence le plus complet.

Je reconnus immédiatement sa voiture garée devant mon allée. Ma gorge devint soudainement sèche et j'avais du mal à respirer. Que foutait-il ici ? Il ne m'avait pas déjà fait assez de mal ?
Nous descendîmes toutes les deux et j'entrai telle une furie. Ma mère m'accueilli avec un grand sourire, portant un plateau avec des boissons et ses fabuleux petits gâteaux maison.

-Où est-il ? Hurlai-je alors, complètement hors de moi.

Elle n'eut pas le temps de me répondre que je me précipitai dans le salon. Et là, je restai totalement figée. Elle était là, il avait osé l'emmener chez moi, dans ma maison. Ce mec était un grand malade !

-Sors de chez moi, tout de suite !

Je m'avançai dangereusement vers lui et ne pus retenir ma main qui claqua violemment contre sa joue. Choqué par mon audace, il me fixa un moment, puis frotta doucement là où mes doigts avaient laissé une trace. Je sentis rapidement les larmes m'envahir mais je ne voulais pas lui donner ce plaisir.

-Pars d'ici, immédiatement ! Et emmènes ta copine avec toi ! Soufflai-je, meurtrie jusqu'au plus profond de mon âme.

-Kate, laisse-moi te présenter...

-Mais quel genre de malade es-tu, sérieusement ? Le coupai-je, avant qu'il ne puisse finir sa phrase.

Ma mère et Rachel nous rejoignirent dans le salon, spectatrices d'une scène digne d'un soap opéra.

-Kate, ce n'est pas ce que tu crois ?

Je me retournai alors, n'en croyant pas mes yeux, cette fille venait de m'adresser la parole. Pour qui se prenait-elle ? Pouvait-elle encore se regarder dans une glace ? Elle était là, chez moi, auprès du garçon que j'aimais plus que ma propre vie, en train de briser une histoire qui m'avait apporté tellement en si peu de temps et cette petite brunette balayait ça d'un revers de la main, sans même se douter de la souffrance atroce que j'endurais.

-Comment oses-tu m'adresser la parole ?!

Ma voix se brisa et j'éclatai en sanglots, ne pouvant en tolérer davantage.
Josh s'approcha soudain de moi, je reculai instinctivement, mais il m'attrapa et me pris brusquement dans ses bras, je voulus m'écarter mais je n'avais vraiment pas la force de lutter. Je posai ma tête sur son torse, m'empreignant de son odeur, pour la dernière fois.

-Pourquoi ? Réussis-je à dire, entre deux soubresauts.

-Pourquoi quoi, ma beauté ? Demanda-t'il, doucement, tout en me caressant les tempes pour me calmer.

Rachel proposa à ma mère de nous laisser seuls un moment, elle accepta et elles partirent toutes les deux dans la cuisine.

-Pourquoi tu as fait ça ? Tu...sais à quel point je t'aime ? Tu es tout pour moi ! Continuai-je, le cœur en miettes et les jambes flageolantes.

-Peux-tu m'écouter maintenant ? Je voudrais te présenter quelqu'un !

J'acquiesçai, ne pouvant me détacher de lui, malgré tout.

-Je te présente Charlotte Legrand ! Lâcha-t'il enfin, un sourire sur les lèvres.

Je ne réalisai pas tout de suite, trop absorbée par tout ce remue-méninges dans ma tête. Puis, soudain, comprenant ce qu'il venait de dire, j'écarquillai les yeux, incapable de bouger.

-Legrand ?! Répétai-je, abasourdie.

-Oui Legrand, comme moi ! Rien de plus normal pour des cousins, non ?

Je ne fis pas cas du ton ironique qu'il avait employé, bien trop étonnée par ce qu'il venait de m'annoncer.

-Je...je...pourquoi ne me l'as-tu pas dit plus tôt ? Rouspétai-je, énervée et surtout honteuse.

-Disons que ma petite-amie est, un tant soit peu, têtue et a surtout tendance à tirer des conclusions hâtives, sans se demander une seconde si elle ne se trompe pas ! Lâcha-t'il, amusé.

Je le serrai fort dans mes bras, réprimant l'envie que j'avais de m'enfuir à toutes jambes pour ne plus jamais subir une telle humiliation.

-Charlotte, voici Kate, ma petite-amie ! Lança Joshua, en direction de sa cousine, qui me souriait gentiment.

-Enchantée Kate !

Charlotte s'approcha et me serra tendrement dans ses bras. Apparemment, elle ne m'en voulait pas, ce qui était un miracle vu la façon dont je l'avais traité, quelques minutes auparavant.

-Enchantée Charlotte ! Dis-je, timidement.

Je me tournai alors vers Josh et lui demandai pourquoi il ne me l'avait pas, tout simplement, présenté à la fête. Il passa ses mains sur sa nuque, signe que cette question lui déplaisait.

-Vas-y, explique-lui ! L'intima Charlotte.

-En fait, j'adore ma cousine, mais elle a tendance à faire des gaffes et à balancer tout ce qu'elle sait, sans réfléchir aux conséquences !

-Je ne comprends pas ! Quelles gaffes ? Par rapport à moi ? Le questionnai-je, sans réellement savoir de quoi il parlait.

-Il parle par rapport à son cher papa ! Répondit-elle, à la place de son cousin.

-Ton père ?

Je voyais de moins en moins où ils voulaient en venir, tous les deux. Quel était le lien avec son père ? Je tournai les yeux vers Charlotte, qui était plus encline à me parler de tout ça. Joshua, quant à lui, restait complètement prostré, le regard vers le sol, comme si son corps était dénué de toute vie.

-Je t'explique ! Son père est un gros mania de la finance, mais en tant que père, c'est une buse ! Il est super parano, autoritaire, lunatique et en fait, régulièrement, baver à tout son entourage ! Commença-t'elle, tout en s'asseyant dans le canapé.

Je fis de même, laissant Joshua debout, seul, au milieu de la pièce.

-Tu sais que Joshua a perdu un frère, Matthew ! Depuis sa disparition, son père a décidé de tout faire pour que son fils devienne l'héritier dont il a toujours rêvé, qu'il reprenne la boîte et fasse un mariage de complaisance ! C'est pour cela qu'il a emmené Josh en France, pour qu'il apprenne couramment le français, la langue maternelle de son père et qu'il fasse des études de commerce internationale !

Je les regardai tour à tour, complètement perdue et me demandant quel était le rapport avec moi. Joshua vint enfin s'asseoir à côté de moi et me prit la main, délicatement.

-C'est pour ça que tu as l'impression que je m'éloigne, que je te fuis ! Depuis que nous sommes revenus à Boston, mon père a bien remarqué que quelque chose avait changé en moi et ce quelque chose, c'est toi ! M'expliqua-t'il doucement, tout en déposant un baiser sur ma paume.

-Donc, il ne sait pas...pour nous ?

Il hochai négativement la tête, les yeux emplis de tristesse. Je comprenais tout à coup, ce qu'il avait dû endurer, devoir mentir à ses proches pour ne pas attiser la colère d'un homme malade, j'avais connu cela, longtemps.

-Tu aurais pu m'en parler, tu sais ? Lui glissai-je dans le creux de l'oreille.

Il me sourit mais je voyais bien qu'il y avait autre chose qui le tracassait.

-Tu as remarqué que, depuis quelques jours, j'étais distant avec toi, que je t'évitais ?

J'acquiesçai, me rappelant douloureusement, l'inquiétude et la détresse qui m'avaient alors habité.

-C'est à cause de lui ! En aucun cas, je n'ai voulu m'éloigner de toi, bébé ! Ça a été une véritable torture de ne pas pouvoir t'embrasser, ni te toucher ! Avoua-t'il, les mains sur le front, semblant tiraillé entre son amour pour moi et la pression constante que lui mettait son père.

-Pourquoi, à cause de lui ? L'interrogeai-je, tout en prenant ses mains dans les miennes, le forçant à me regarder droit dans les yeux.

-J'ai appris, par ma mère qu'il me faisait suivre par un de ses sbires ! Il veut savoir, à tout prix, ce que je cache ! C'est pour cela que j'ai mis, volontairement, de la distance entre nous ! S'il venait à savoir pour nous deux, il n'hésiterait pas à me renvoyer en France, m'éloignant de toi, pour de bon et ça je ne le supporterais pas ! Finit-il, la tête enfouie dans mon cou.

Je restai silencieuse un moment, réprimant les larmes qui menaçaient de sortir. Cet homme était un monstre ! Il était près à faire souffrir son fils, pour être sûr que son entreprise ne disparaisse jamais. Moi qui me plaignait de mon père ? Le mien avait eu, au moins, la délicatesse de se barrer avant de nous faire plus de mal, qu'il n'en avait déjà fait.

-C'est pour cela qu'il ne voulait rien me dire ! Car il avait peur que, sans le vouloir, je parle de toi à mon oncle ! Acheva Charlotte, un sourire compatissant sur les lèvres.

Je pris alors le visage de mon chéri entre les mains et l'embrassai tendrement. J'étais heureuse qu'il m'ait enfin tout expliqué, avec l'aide de sa cousine, qui se révéla être très gentille.

Ma mère revint alors et proposa à tout le monde de rester dîner. Rachel accepta avec plaisir et Charlotte aussi. Joshua tourna la tête vers moi, attendant mon acquiescement, je déposai alors un baiser sur sa bouche en guise de réponse.

La soirée se passa divinement bien, Rachel était rentrée depuis une heure déjà, ma mère, travaillant tôt le lendemain était, elle aussi partie se coucher. Je restai alors avec Josh et sa cousine, à parler de tout et de rien. J'appris qu'elle était française mais vivait depuis trois ans à New-York, elle avait 20 ans, bien qu'elle fasse bien plus jeune. Nous avions pas mal de points communs avec Charlotte, je m'entendais très bien avec elle et Joshua en était ravi.

-Bon, je t'attends dans la voiture, Josh ! Ne tarde pas trop, je suis crevée ! Kate, vraiment ravie d'avoir fait ta connaissance et désolée pour le malentendu !

Charlotte me fit la bise, j'en profitai pour m'excuser de mon comportement et lui souhaitai une bonne nuit.

-Enfin seuls ! Dit Joshua, d'un ton explicite.

Je m'éloignai rapidement de lui et partis dans la cuisine.

-Tiens ! Ça me rappelle des souvenirs ! Lâcha-t'il, en tapotant le plan de travail.

Je rougis aussitôt à ce souvenir très excitant. Il s'approcha soudain de moi, sa démarche féline m'électrisant sur place. Je voulus m'enfuir mais me retrouvai coincée contre l'évier, en proie à une terrible envie de lui sauter au cou et de céder à toutes nos pulsions.

-Ta cousine t'attend dehors ! Chuchotai-je, alors qu'il s'approchait de moi dangereusement.

-Non, elle est rentrée chez moi !

Je le regardai, incrédule, puis le contournai, pour vérifier ses dires. En effet, la voiture de Joshua n'était plus dans l'allée, elle était belle et bien partie.

-Je lui ai dis de ne pas m'attendre car je ne pouvais pas te laisser ce soir ! Ajouta-t'il, en m'agrippant par la taille.

J'éprouvai alors une joie sans pareille, après tout ce que l'on avait vécu ces derniers temps, j'étais plus qu'heureuse de pouvoir passer la soirée avec lui.

-J'ai tellement envie de te sentir contre moi et de dormir auprès de toi ! Il susurra ces mots, au creux de mon oreille, en y déposant un chapelet de baisers enjôleurs.

Mon corps réagit instantanément et une vague de frissons m'envahit. Je fermai les yeux, savourant ces sensations exquises. Nous restâmes ainsi un moment, savourant nos précieuses retrouvailles.

-Tu veux que l'on aille se coucher ? Lui proposai-je, déçue de ne rien pouvoir faire avec lui, sachant que ma chambre était juste à côté de celle de ma mère.

-Non, je n'ai pas du tout envie de dormir !

-Bébé, arrête ! Rouspétai-je, alors qu'il tentait de passer ses mains sous mon pull.

-Tu n'as pas...envie ?

-Si, très envie ! Mais pas avec ma mère a coté ! Répondis-je, tristement.

-Et si on allait dans le garage ! Me chuchota-t'il, faisant battre mon cœur intensément.

Il me prit soudain par la main et m'emmena vers la cuisine, où se trouvait la porte menant à notre garage. Je rougissais d'avance, sachant exactement ce que nous allions faire. Il ferma la porte à clé derrière moi et me fit avancer jusqu'à la voiture de ma mère.

-J'ai toujours rêvé que je te ferais l'amour sur le capot d'une voiture, même avant que l'on soit ensemble, ma beauté !

Cet aveu me fit complètement craquer, je m'accoudai alors sur le devant du véhicule et commençai a enlever mon pull. Joshua ne me lâchait pas du regard et son excitation était telle, que l'on pouvait voir des flammes dansaient dans ses yeux. Je me déhanchai doucement, faisant grimper d'un cran la température. Mon petit-ami s'approcha alors lentement, tout en jetant sa veste, hors de prix, sur le sol et me souleva énergiquement pour me poser sur le capot.
Il m'ôta rapidement mon tee-shirt, passant délicatement ses mains sur le tissu de mon soutien-gorge et titillant la pointe, par la même occasion. Je me penchai en arrière, avide de ses caresses. Il retira aussi son polo, laissant découvrir un torse finement musclé et parfaitement dessiné, je ne pus résister et embrassai son ventre, lui arrachant quelques gémissements au passage. Je me retrouvai devant lui, un tanga, pour seul rempart à mon entière nudité. Il se recula un peu et me scruta un instant, tout en défaisant sa ceinture, puis fit glisser son pantalon sur le bitume.

-Tu as un corps de déesse, ma beauté ! Dit-il, d'une voix rauque.

Je m'avançai vers lui, aucunement gênée par le fait que j'étais nue devant un homme, aussi beau qu'Apollon, et l'embrassai avec une douceur exquise. Il me prit alors dans ses bras et je mis aussitôt mes jambes de chaque côté de sa taille. Il me posa sur le capot et me caressa avec une tendresse inouïe, ses mains douces et pleines laissant leurs empreintes sur tout mon corps. Je lui appartenais définitivement, tout mon être le réclamait et j'étais complètement moi-même en sa présence, c'était donc ça le véritable amour !
Après s'être protégé, Joshua commença de lents va-et-vient, mes doigts entrelacés derrière sa nuque, je sentis une sensation intense m'envahir, petit à petit. J'haletai, en sueur, dans les bras de l'homme que j'aimais plus que tout et qui me donnait un plaisir inégalable.
Gémissant de plus en plus fort, nos cœurs battant au même rythme, je savais que la délivrance était proche. Soudain, un flot de sentiments démesurés nous submergea et nous jouîmes dans une parfaite apothéose.
Je m'écroulai dans ses bras, épuisée par toute cette journée. Nous restâmes ainsi un long moment, nous remettant de nos émotions, puis Joshua remis son jean, ramassa nos affaires et me porta, à moitié nue, jusque dans ma chambre. Endormie contre son torse, il me déposa, telle une fleur fragile, sous ma couette et se glissa silencieusement, à côté de moi. Je passai la meilleure nuit de ma vie, en tenue d'Eve, blottis contre celui qui avait su me prouver qu'il n'y avait rien de plus précieux que l'amour, sous toutes ses formes.

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