Chapitre 31 - Bienvenue en Enfer

Petit message avant le chapitre pour vous avertir des TW : viol, violence, humiliation, langage grossier, torture.

Si vous ne souhaitez pas lire ce chapitre, je le comprendrai parfaitement. Cependant, allez lire la note de fin de chapitre puisque j'y fais une petite annonce.

POV Clarke

Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais enfermée dans cette pièce. J'avais perdu toute notion du temps. Tout était noir autour de moi et je ne distinguais strictement rien lorsque la porte était fermée. J'avais froid, mes vêtements avaient été déchirés dès mon arrivée et me laissaient presque nue. Et si je n'avais pas compris immédiatement pourquoi au début, maintenant j'en connaissais les raisons... Un frisson de dégoût traversa mon corps. J'avais faim et soif. Ils ne m'avaient rien donné depuis qu'ils m'avaient embarquée de force. J'avais mal partout et j'osais à peine bouger. Ils m'avaient frappée car j'avais essayé de me débattre. La force de leur coup avait eu raison de ma volonté de me battre. J'avais régulièrement des visites mais je n'étais plus qu'une poupée de chiffon à leur disposition. L'horreur que je supposais avoir vécue lors de mon agression lors de la célébration du Praimfaya devait être à mille lieues de l'horreur que je vivais ici. Ils se croyaient tout puissant et se permettaient les pires atrocités. Je n'espérais plus qu'une chose, que mon cœur s'arrête pour que tout s'arrête. Je n'espérais même pas qu'on vienne me secourir. Je savais que le Mont Weather était infranchissable. Ma vie allait se terminer dans ce lieu sordide loin des personnes que j'aimais. Loin de Lexa. Mes larmes coulèrent en pensant à cette femme. Cette femme qui, sans le savoir, m'avait permis de retrouver un semblant d'espoir sur la Vie. J'aurai dû savoir que cet espoir était vain. L'absence d'humanité chez certaines personnes démontrait bien qu'il n'y avait plus rien à faire pour sauver cette planète. Quoique l'on entreprenne, il y aurait toujours des personnes pour annihiler tous nos efforts. Je pensais aussi à Octavia qui, si elle avait vécu ce que je vivais actuellement, était bien plus forte que je ne le pensais. Comment était-il possible de s'en sortir après tout ça ? Comment avait-elle fait pour se relever et ne pas sombrer davantage ? Je comprenais aussi que son récit était bien loin de toute la vérité. Les Maunons étaient des hommes cruels, vils et sans cœur. Tout ce qui comptait pour eux était leur soif de satisfaire le moindre de leurs désirs sans penser un instant aux conséquences de leurs actes. Ils étaient de véritables monstres.

J'entendis une clé tourner dans la serrure, signifiant que quelqu'un allait venir prendre son dû. A savoir utiliser et souiller mon corps encore un peu plus.

— Alors ma jolie, comment se passe ton séjour parmi nous ? Tu apprécies les services qui y sont dispensés ?

Je reconnaissais le monstre qui m'avait kidnappé. Il faisait partie de ceux qui venaient le plus souvent me voir. Me voyait-il comme son trophée ?

— J'ai amené un ami. Il n'osait pas venir seul. J'espère que ça te fait plaisir.

Me faire plaisir ? Il était sérieux ? Si j'avais eu la force, je lui aurais craché à la gueule mais même ça c'était au-dessus de mes forces. J'étais complétement à leur merci et je ne pouvais que subir.

— Whitman, vas-y, fais toi plaisir. Si tu veux un conseil, elle suce comme une déesse. Mais si c'est pas trop ton truc, ses autres trous sont pas mal aussi.

J'eus un haut-le-cœur à l'entente de ces paroles. Je savais très bien pourquoi ils étaient là mais ça me dégoutait toujours autant de savoir que mon corps leur était offert et que j'étais incapable de les repousser. J'entendis une fermeture éclair descendre.

— Bah mon salaud, t'es sacrément bien monté ! Si tu aimes quand les nanas crient, prend la par derrière, elle est tellement serrée qu'elle va hurler.

Le lit sur lequel j'étais allongé s'affaissa lorsque mon ravisseur s'assied près de moi. Sa main se posa sur mon visage pour dégager mes cheveux qui s'était collé sur mon visage à cause des diverses substances qui s'y était déversées depuis mon arrivée. Sa paume était râpeuse et n'avait rien d'agréable. De toute façon, rien n'était agréable ici.

— C'est vrai qu'elle est vraiment mignonne. Tu avais raison Emerson. C'est un beau petit lot que tu nous as trouvé là !

Sa main descendit sur mon corps pour atteindre ma poitrine qu'il caressa longuement. Mais rien dans ce geste me faisait réagir un minimum. Je voulais juste que ça se termine rapidement.

— Aller ma beauté, tu pourrais réagir un peu quand même. Ne me dis pas que tu ne ressens rien du tout. Je suis sûr que si je vérifie ta chatte tu seras mouillée comme une salope.

Et le pire dans tout ça c'est qu'il avait raison. Je mouillais mais pas parce que j'avais envie de lui. C'était uniquement une réaction naturelle de mon corps à cause de la stimulation de ce monstre. Et je détestais que mon corps réagisse de la sorte. C'était extrêmement humiliant.

Je sentis sa main descendre pour atteindre mon entrejambe et il se mit à rire.

— Je le savais. Elles sont toutes comme ça... Elles disent toutes non mais leurs corps nous disent le contraire. Toujours. Je sens que je vais bien m'amuser avec toi.

Il se releva pour approcher son membre de ma bouche. Si je n'avais pas peur des représailles, je lui aurai arraché avec mes dents. Mais la dernière fois que j'avais fait ça, j'avais eu le droit de me faire taillader le dos. J'étais même certaines que les plaies s'étaient infectées puisque personne n'en avait pris soin.

— Aller, ouvre-moi ça que je vois si Emerson a raison. Et mets y tout ton cœur sinon tu sais ce que tu risques.

J'essayais de m'appliquer au mieux dans ma tâche. Son membre était vraiment imposant et c'était difficile de la prendre entièrement. J'avais envie de vomir.

— Je suis sûr que tu peux faire mieux que ça ! Je vais t'aider un peu.

Il attrapa l'arrière de ma tête et il s'enfonça jusqu'au fond de ma gorge. Mes yeux pleuraient et j'étais en train de suffoquer mais ce monstre ne se reculait pas pour autant. S'il continuait j'allais finir par m'évanouir. Peut-être que c'était ce qu'il y avait de mieux finalement.

— Oh putain, t'avais raison mec, c'est vraiment une bonne suceuse. Aucune des autres n'avaient réussi à la prendre en entière.

Il ressortit d'un seul coup et je pu prendre une bonne respiration. Il me relâcha la tête et m'obligea à me tourner sur le ventre. Ce qui allait suivre n'allait pas être une partie de plaisir.

— Relève moi un peu ces belles fesses.

J'accédai à sa demande et me mis dans la position qu'il souhaitait. Il claqua avec force une de mes fesses et je réprimai un cri de douleur.

— Après mon passage tu ne vas plus pouvoir t'asseoir pendant plusieurs jours mais l'avantage c'est que ça facilitera le passage des autres.

Je le sentis s'installer derrière moi, son membre se frottant contre mes fesses.

— Ne la ménage pas mec, elle doit apprendre à endurer tout ça. Ce n'est que le deuxième jour qu'elle est là et on est loin d'avoir fini avec elle !

D'un seul coup et sas aucune préparation, Whitmonster s'inséra en moi jusqu'à la garde. Je criai de douleur sous l'écartèlement qu'il venait de créer. Je supposais même qu'il avait déchiré mon anus vu la largeur de son membre. Il enchaîna violement ses va-et-vient sans me laisser de répit. Mes cris se transformaient en hurlements et ça semblait leur plaire.

— Laisse-moi un peu de place que je la prenne par devant aussi. J'aurai dû dire à Langston de venir aussi, on l'aurait remplie de tous les côtés.

Emerson réussit à me pénétrer et je n'arrivai même plus à crier, ma voix s'était éteinte de trop avoir hurler depuis ces dernières minutes. Je sentais que je n'allais pas pouvoir tenir encore bien longtemps, mon corps était en train de me lâcher petit à petit et je su que j'avais eu raison lorsque je perdis connaissance.

Je me réveillai je ne savais combien de temps plus tard. J'étais à bout de force. Je voulais que ce calvaire se termine mais je n'étais plus maître de mon destin. Ma vie leur appartenait désormais.

— Ai haiheda, sis ai au. Ai beja yu daun, chuchotai-je car j'avais toujours mal à gorge. [Mon dieu, aidez-moi. Je vous en supplie]

La porte s'ouvrit et je me recroquevillai aussitôt de peur. Je ne voulais pas qu'ils recommencent... Mais rapidement, j'aperçus une femme que je n'avais encore jamais vue. Elle semblait avoir mon âge. Elle était brune et paraissait être en bonne santé contrairement à moi.

— Bonjour. Je t'apporte de quoi boire et manger.

Elle s'approcha de moi avec un plateau dans les mains et après l'avoir déposé au sol, elle m'aida à m'asseoir. Bouger était un supplice mais m'asseoir l'était encore plus. Ce monstre ne m'avait pas menti. Cependant, l'envie de boire et de manger était plus fort que la douleur.

— Ce n'est pas grand-chose mais c'est mieux que rien. Il y a de la soupe et un morceau de pain. Est-ce que tu veux que j'aille chercher une bassine pour te nettoyer un peu ?

J'acquiesçai de la tête et elle sortit de la pièce en laissant la porte ouverte. Mon regard essaya de capter ce qu'il y avait à l'extérieur mais je ne voyais rien hormis ce qui semblait être un couloir. Et je n'avais pas la force d'aller voir de plus près. Je me reconcentrai sur la nourriture et avalai quelques cuillères de soupe. Mon estomac gronda et je ne savais pas si c'était de satisfaction ou non. Mais peu importe, le goût de la soupe me permettait d'oublier celui que les monstres m'avaient laissé en bouche.

— Je t'ai aussi ramené une couverture.

— Merci, murmurai-je.

Cette femme semblait gentille. J'avais un nombre incalculable de questions en tête mais j'étais terriblement fatiguée.

— Les hommes ne devraient pas revenir avant un moment. J'ai entendu dire qu'une bataille se préparait. C'est pour ça que j'en ai profité pour venir te voir. Je t'ai aperçu lorsqu'ils t'ont amené. Je déteste quand ils font ça.

Je terminai ma soupe et ça avait un côté apaisant. J'avalais aussi le morceau de pain et mon estomac semblait être rempli alors que je n'avais pas mangé beaucoup.

— Tu veux que je t'aide pour te nettoyer ?

Je savais que je n'avais pas assez de force pour le faire moi-même mais pour autant, avais-je envie qu'une nouvelle personne touche mon corps encore une fois ? Comme si elle avait lu dans mes pensées, la brune essaya de me rassurer.

— Je te promets que je ne ferai rien de bizarre. Je déteste ces hommes au moins autant que toi. Ma mère était comme toi... Ils ne m'ont jamais touchée mais je ne cautionne pas ce qu'ils font. Mais je ne peux rien faire pour les en empêcher. Je ne suis qu'une simple femme. Alors à défaut de pouvoir les arrêter, j'essaye de prendre soin de leurs victimes lorsque je le peux. Je sais bien que c'est loin d'être suffisant mais c'est le mieux que je puisse faire.

Son visage semblait triste et elle semblait ennuyée de ne pas pouvoir faire plus. Mais c'était déjà mieux que rien. Ça me prouvait que finalement ceux du Mont Weather n'étaient pas tous des monstres. Y avait-il encore un espoir tout compte fait ?

— Fais le...trop fatiguée...

Elle s'employa à nettoyer l'intégralité de mon corps et comme elle me l'avait promis, elle ne fit rien d'autre que de me laver. Ça me faisait extrêmement de bien. Je me sentais tellement sale avec toutes les agressions. La femme était douce dans ses gestes et aussi invraisemblable que ça puisse paraître, c'était très réconfortant. Je n'étais plus traitée comme une chose, je redevenais une personne sous son éponge. Une fois propre, tout du moins d'un aspect extérieur, elle prit le temps de soigner les plaies qui recouvraient mon corps. Le dos en comptait le plus mais j'en avais aussi sur les cuisses et sur le ventre. J'allais avoir de nombreuses cicatrices qui me rappelleraient jusqu'à la fin de mes jours ce que j'avais subi.

— Voilà j'ai terminé. Je reviendrai demain si je peux pour te remettre de la pommade.

— Merci beaucoup...

— Maya. Je m'appelle Maya.

— Merci Maya.

Elle m'aida à me recouvrir par la couverture et sortit de la pièce. Je me remémorai d'un seul coup ce qu'elle avait dit. Une bataille se profilait ? Etait-ce pour me sauver ? Lexa était-elle à l'origine de tout cela ? Ce fut en pensant à elle que la fatigue m'emporta dans un sommeil que j'espérai sans cauchemar.

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Hello tout le monde ! J'espère que vous avez survécu à la lecture de ce chapitre horrible pour Clarke...

Sinon comment s'est passé votre fin de semaine ? De mon côté, j'ai eu une mauvaise nouvelle, mes collègues sont en arrêt donc à partir de lundi je suis toute seule (au lieu de trois) pendant deux semaines. Ce qui veut dire que je risque de ne pas avoir le temps (ou la force) d'écrire la suite tout de suite. J'essaierai quand même de poster au moins un chapitre par semaine histoire de ne pas vous lâcher complètement. C'est vraiment indépendant de ma volonté et je sens qu'au boulot ça va être chaud... 😥

Alors je vous dis à très vite mais sans préciser de jour. Je posterai le chapitre quand il sera prêt sans respecter mes jours de publications traditionnels.

N'oubliez pas de voter et commenter ! 😁

A bientôt.

Celia

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