Une jeune fille d'à peine seize ans vivait dans une maison au milieu de la forêt avec ses trois chevaux. Elle était heureuse de sa vie mais se sentait quelque peu seule. Elle était fille unique et sa mère, dernière survivante de la famille après l'épidémie de grippe, était décédée l'année dernière. Cela faisait donc un an maintenant qu'elle vivait seule avec les animaux comme seuls compagnons de vie.

Un matin de printemps, sa saison préférée, notre jeune demoiselle avait décidé d'aller se balader dans la forêt à cheval. Elle scella donc Tornado, son frison noir, et commença sa balade...

En se promenant, elle tomba sur un pont traversant un magnifique cour d'eau, trois grands cerisiers se dressaient de chaque côté de celui-ci, c'était magnifique à voir...
Elle descendit de Tornado pour se rapprocher du pont et vis alors un autre cavalier se trouvant de l'autre côté. Le cavalier en question était un jeune garçon qui ne devait pas être beaucoup plus vieux qu'elle. Il descendit de son magnifique cheval à la robe isabelle afin de rejoindre notre jeune fille qui était, elle, intriguée par le nouveau venu. Tous deux commencèrent a traverser le pont afin de se voir de plus près. Notre jeune homme d'environ dix- huit ans était brun au yeux marron, rien de plus normal mais il possédait un sourire charmeur qui fit rougir notre petite fille qui avait, elle, les cheveux noir et les yeux d'un rouge rubis. Ils se regardèrent dans les yeux pendant une dizaine de minute avant que le garçon ne prenne la parole :

- Mon nom est Léo et toi ?
- Moi ? Euh et bien... hum Lila.

Lila n'avait eu aucun contact avec les autres personnes depuis un an et ne savait comment réagir face à ce bel inconnu.

- Que fais-tu ici ? Et quel âge as-tu ? continua-t-il de l'interroger.
- Et bien j'habite pas très loin. Et... J'ai seize ans et toi ? lui répondit-elle d'un ton peu assuré.
- Moi j'en ai dix-huit. Tu habites où ?
- De l'autre côté, après la forêt mais avant les montagnes. C'est une petite maison. Tu veux voir ?

Le garçon avait fait un hochement de tête à la jeune fille. Chacun se dirigea vers sa monture et ils se rejoignirent pour prendre le chemin vers la maison de Lila.
- On fait la course ? demanda Lila d'un air enfantin.
- Pourquoi pas...

Chacun s'élança au galop, le chemin étant tout tracé, Léo n'était en aucun cas obligé de rester derrière Lila et son étalon noir mais Tornado était bien trop rapide pour la monture de ce dernier et c'est Lila qui arriva la première. Une fois arrivé à destination, chacun descendu de son fidèle destrier et le laissa avec les autres chevaux déjà dans le pré.

-Tous ces chevaux sont à toi ? demanda Léo intrigué.
- Oui. Le noir c'est Tornado, mon frison. Le gris/blanc c'est Tempête, la jument qui appartenait à mon père et pour terminer le bai (marron) c'est Ouragan l'étalon de ma mère. Comment il s'appelle le tien ?
- Le mien s'appel Spirit. C'est vraiment beau chez toi tu sais.

Lila souri à la remarque du jeune garçon et lui proposa d'entrer pour aller se rafraîchir. Une fois à l'intérieur elle lui servi un verre d'eau qu'il bu d'une gorgée. Après qu'elle eu terminé son propre verre ils ressortirent. Ils se promenèrent tranquillement sous le soleil couchant qui annonçait la fin de la journée en discutant. L'air commença à se rafraîchir.

- Nous devrions rentrer avant d'attraper froid. dit Lila.

Alors qu'elle s'apprêtait à rebrousser chemin des lucioles commencèrent à virevolter autour d'eux jusqu'à les encercler. Léo attrapa le bras de Lila.

- Je pense qu'elles ne veulent pas rester seules. Pourquoi ne pas leur tenir compagnie encore un peu ?

Lila réfléchi un instant avant de sourire à Léo, celui-ci commença donc à la tirer vers lui jusqu'à la prendre dans ses bras.

- Qu-qu'est ce que tu fais Léo ?
- Je te réchauffe...

Lila rougis à la réponse de son interlocuteur. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de chose et cela la gênait malgré le fait qu'elle appréciait le câlin qu'on lui offrait. Léo voulu reculer afin de se détacher de Lila mais trébucha sur une branche d'arbre égarée par ici et n'ayant toujours pas lâché Lila l'entraina dans sa chute.

- Je-je suis désolé. bredouilla Lila qui commençait à se relever gênée.
- Ce n'est pas ta faute, lui répondit Léo tout en le retenant. Quelqu'un t'as déjà dit que tu étais magnifique ?
- Hein ?...

Lila fut gênée par les paroles de Léo et une fois de plus commençait à rougir. La main de Léo vint alors se poser sur sa joue et il rapprocha ses lèvres de celle de la jeune fille. Lila restait tétanisée devant les actions de Léo et se laissait faire. Le baiser que ce dernier était en train de lui donner lui réchauffa le cœur. Lorsqu'enfin il se détacha d'elle, il lui murmura un "Je t'aime" que Lila voulut confirmer par un second baiser...


26/01/2016
Alice