- Les gars, les gars, les gars !

Léo se précipita vers Jason et Piper.

- Oui man ? demanda le blond à son meilleur ami.

- J'ai mis au point une invention extraordinaire !

- J'ai peur, chuchota Jason à sa petite-amie.

- Cette invention, elle va grave vous aider dans la réécriture des Disney ! leur assura Léo. C'est un stylo-dictaphone. Vous récitez ce que vous voulez écrire et il écrit !

- J'ai vraiment envie d'essayer, dit Piper. Mais il ne va pas faire de fautes ?

- Oui, je l'ai programmé à cet effet. Surtout qu'on est dyslexiques, à quoi ça nous servirait sinon ?

- C'est une idée géniale Léo ! le complimenta-t-elle. On pourrait écrire "Le Léo d'une cathédrale paumée en Amérique qui ressemble à un sombrero" pour le tester.

- Juste une chose, demanda Léo. Vous pouvez caser le personnage principal avec la protagoniste au lieu qu'elle finisse avec le capitaine ? Ou sinon vous me mettez en capitaine.

- Bien évidemment !

- On vient tout juste de spoiler la fin, non ? demanda Jason.

- C'est pas grave, le rassura Léo. Je file : je dois travailler sur mon costume d'étoile-filante.

Piper le regarda en se demandant si ce costume était une bonne idée. Le couple s'installa à une table du pavillon-réfectoire et commença.

Le Léo d'une cathédrale paumée en Amérique qui ressemble à un sombrero :

Gazon : Il était une fois un  Léon qui était drôle et qui vivait dans une cathédrale en forme de sombrero et qui était paumée au fin fond du Mexique.

Pepper : Un Léon, j'en peux déjà plus. Comme Chez Léon.

Gazon : Chez Léon ?

Pepper : Le resto là.

Gazon :  Aaah d'accord. Il note vraiment tout ce stylo ?

Pepper : Je crois que oui.

Gazon : Mais on n'a même pas fait de texte avant !

Pepper : On y va en impro au pire.

Gazon : On va mourir.

Pepper : Donc notre petit Léon, il vivait dans un sombrero mexicain. Et ça s'accompagnait d'un savoir-faire musical venu tout droit et inspiré en tout point des mariachis.

Gazon : Les mariachis ?

Pepper : Mais oui, c'est les Mexicains qui jouent avec leurs banjos et leurs trompettes.

Gazon : Ils s'appellent comme ça ?

Pepper : Tu croyais qu'ils s'appelaient comment Jason ?

Gazon : Des Léos : j'ai l'image en tête depuis qu'il nous a organisé un dîner romantique et qu'il s'y est incrusté avec ses petits maracas.

Pepper : Inoubliable.

Gazon : Léon avait perfectionné ses compétences musicales au fil des années. Avec ses compères et colocataires, Riri, Fifi et Loulou... Pardon : Festus, Buford et...heu...Argo II, il était devenu expert en débats sur les dissertations de leurs places dans l'Univers et la composition de symphonies de maracas en ré mineur.

Niko : Les gars ?

Gazon : TU SORS D'OÙ NIKO ? ARRÊTE DE NOUS TRAUMATISER ! Salut Ostin.

Ostin : Une symphonie, c'est quand on a les 4 familles d'instruments présentes dans le morceau. Et on ne peut pas faire de musiques de ré mineur avec des percussions. Vous êtes stupides.

Pepper : Niko, arrête de te marrer.

Niko : Non, c'est trop marrant. On vous laisse.

Gazon : Ok. Donc ils composaient des rythmes avec des percussions. Mais comment s'étaient-ils retrouvés là ? C'est vrai, comment ils ont atterri là-bas ?

Pepper : Ben dans le disney, je crois que Follon a tué la mère du petit et voulais tuer le petit mais y a un religieux qui l'en a empêché. Donc il a fini par enfermer le bébé dans les tours de la cathédrale.

Gazon : Mais c'est horrible Piper !

Pepper : Exactement. On ne peut pas écrire ça sinon on risque de traumatiser tous les campeurs.

Gazon : On sort de deux guerres.

Pepper : N'empêche qu'il faut les protégeeeer !

Gazon : Ok, donc on dit que Léon était un scout qui jouait de la trompette pour une cause qu'il défendait qui était la lutte contre...tu as une idée ?

Pepper : Le vol des paillassons ?

Gazon : Parfait. Léon, qui n'avait rien demandé de plus, se fit kidnapper par le méchant de l'histoire. C'était qui le méchant déjà ?

Pepper : Chais plus. Au pire on colle Auktafe comme d'habitude.

Gazon : Ça marche.

Pepper : Octave se fit donc kidnapper par Léon. Non ! Le paillasson se fit kidnapper par Léon et Octave.

Gazon : On s'embrouille là.

Pepper : Bref, tout le monde a compris. Ce qu'Auktafe n'aimait pas, c'était les demi-dieux. Malheureusement pour lui, il en était. mais bon comme il s'en foutait, ça passait. Tu t'en rends compte que c'est la pire raison du monde ?

Gazon : Oui et ?

Pepper : Malheureusement pour Léon, il en était un aussi. Malheureusement pour Callipyge, elle ben du coup n'en était pas une.*

Gazon : Mais c'est pas logique !

Pepper : C'est féérique.

Gazon : Ça excuse tout en effet. Grosso modo, Auktafe n'aimait pas Callipyge. C'est pour ça qu'il voulait la tuer. C'est clair et concis au moins.

Pepper : C'est radical surtout.

Gazon : Je me disais aussi que ce n'était pas normal.

Niko : Pour moi si.

Gazon : NIKO ! ON T'A DÉJÀ DIT DE NE JAMAIS APPARAÎTRE COMME ÇA !

Niko : C'est marrant.

Pepper : WII, VIENS RÉCUPÉRER TON COPAIN.

Wii : Chériii !

Niko : Merde. Je vous déteste.

Pepper : Bye bye Niko.

Gazon : Tu es sadique Pep's.

Pepper : Je sais. On en était où ?

Gazon : La rencontre entre les deux tourtereaux. 

Pepper : Un jour, parce que tous les Disneys se passent un jour, Léon fugua de sa cathédrale. Dans les rues, (Quel hasard !), il croisa Callipyge.

Gazon : Elle était magnifique. Le soleil donnait à ses cheveux des reflets bruns dont quelques mèches rebelles qui s'échappaient de sa tresse encadraient délicatement son visage. Ses yeux changeant sans cesse de couleurs pouvaient envouter quiconque s'y perdait. Et ce fut bien évidemment le cas de notre Léon international.

Pepper : Gazon, tu viens de me décrire. Callipyge n'a pas des reflets bruns dans les cheveux, ni les yeux multicolores.

Gazon : Ben ça doit être qu'à chaque fois que je trouve quelqu'un magnifique, c'est toi et uniquement toi.

Pepper : Je t'aime Gazon. Smack.

Gazon : Je t'aime aussi Pepper.

Pepper : Donc Léon et Callipyge batifolèrent ensemble toute la journée se perdant parfois au milieu du dédale des petites ruelles pavées de la ville. Le soir, Léon retourna chez lui, fit semblant de s'être ennuyé toute la journée et demanda à Auktafe pourquoi il le cachait, ce à quoi le méchant méchant répondit : C'est parce que t'es moche.

Gazon : Toi même Auktafe !

Pepper : Gaz'...

Gazon : Ben quoi ? Il est vraiment méchant.

Pepper : Je voulais ajouter qu'il était dégueulasse et un connard de première.

Gazon : Ah. Cool ?

Pepper : Mais le méchant recherchait activement la belle Callipyge, et avec son pote le capitaine que nous ne nommeront pas, ils fouillèrent toutes les rues à sa recherche. En fait, elle se cachait à la cathédrale car euh... C'est sympathique les cathédrales ?

Gazon : La nuit ?

Pepper : Chut. Faut bien trouver un truc pour qu'il lui fasse écouter ses maracas et qu'elle tombe encore plus amoureuse de lui. Bien sûr tout cela sous les conseils des colocataires de Léon.

Gazon : Donc Callipyge écouta Léon jouer des maracas et tomba encore plus amoureuse de lui ?

Pepper : C'est ça. Le lendemain, Auktave et ses méchants potes trouvèrent le jeune couple dans une ruelle, prirent la fille et enfermèrent Léon à nouveau dans sa tourelle de sombrero.

Gazon : Il y a des tourelles dans les sombreros ?

Pepper : On va dire qu'il y a des cheminées dedans.

Gazon : Le méchant organisa ensuite un grand barbecue pour brûler l'amoureuse du protagoniste car c'est ce que les méchants font.

Pepper : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Gazon : Auktave est méchant. C'est une bonne raison.

Pepper : Raison accordée.

Gazon : Léon, ne voulant pas laisser sa belle décéder, décida de - Attends, je viens de me rendre compte qu'on n'a pas expliqué qui était Callipyge.

Pepper : Je viens de me rendre compte que le stylo victimise son prénom et les notres depuis le début.

Gazon : Comment ça ?

Pepper : Callipyge, Callipyge, tu vois ? Gazon, Pepper, Auktave...

Gazon : Ne dit pas ce gros mot juste comme ça par pitié. En tous cas le stylo a compris qu'on se parlait depuis le début. Mais évite de mourir de rire s'il te plaît.

Pepper : J'en peux plus.

Gazon : J'explique : Callipyge est juste une fille random trouvée dans la rue mais qu'Auktave n'aimait pas car elle portait des jeans et pas des jupes et qu'en temps que religieux absolu, il ne pouvait pas tolérer cela.

Pepper : Mais c'est carrément stupide ça !

Gazon : Raison de plus pour le trouver méchant. Bref, Léon se décida de se jeter de la tour en deltaplane fait à partir de paillassons, il emporta sa belle loin des flammes sur le toit du sombrero. Malheureusement, en temps que bon méchant

Pepper : Je crois qu'on a tous compris qu'il était méchant.

Gazon : En temps que bon débile, le méchant très méchant suivit les protagonistes. Ils s'engagèrent dans une bataille sans merci à 10 mètres du sol. Finalement Léon réussit à pousser l'autre. Sauf que le méchant réussit à entraîner notre valeureux héros dans sa chute.

Pepper : Et ? Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? C'est quoi ce silence ?! Pourquoi tu as la mine sombre tout à coup ? Il survit Léon dans le disney de base.

Gazon : Au tout dernier moment, Callipyge le rattrapa ! Elle le tira, non sans difficultés, vers le haut tout en lui criant qu'elle l'aimait et qu'il fallait qu'il tienne bon. Elle finit par le hisser en sécurité, ils s'embrassèrent et regardèrent leur ennemi se déverser de son sang à la lumière du feu.

Pepper : Ouf ! Tout est bien qui finit bien. Nous supposons qu'ils se barrèrent du Mexique, qu'ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants par la suite.

Gazon : Fiiin !!!

Pepper : On est bien d'accord que ce n'est un brouillon ?

Gazon : Absolument.

Pepper : Et sinon, on arrête comment le stylo ?

Gazon : Je vais essayer de le prendre. Aïe. Ouille. Hé mais ça fait mal ! Espèce de stylo impoli !

Pepper : Faudra qu'on touche deux mots à Léon sur les prénoms et l'arrêt difficile surtout. Ça va Gazon. Merde il s'est encore fait assommer. ÉCOUTE MOI STYLO, ARRÊTE TOI MAINTENANT.

NDA : La légende raconte qu'aucun des demi-dieux n'osa retoucher à ce brouillon...

NDA 2 :

Hello, 

Je suis dans la merde.

Ma tête doit surement valoir à cette heure-ci des milliers d'euros, n'est-ce pas ?

J'espère en tout cas que vous ne m'en voulez pas trop pour avoir publié ce chapitre aussi tard (ça va il n'est pas encore minuit).

Pour être Frank (= franche) avec vous, je viens tout juste d'en terminer l'écriture. J'en ai aussi marre de moi-même, procrastinatrice de première. D'ailleurs, on entre dans la partie des chapitres pas finis (ou bien pas commencés comme le 24).

Ceci est un chapitre écrit à la va-vite que j'ai du coup fait passer pour un brouillon. C'est à nouveau la faute à Jason et Piper bien évidemment. Je n'y suis absolument pour rien (*fait une tête d'ange*)

À voir avec vous si ce chapitre vous fait marrer ou pas.

Bonne nuit,
Maria.

PS : Pour m'excuser, je vais publier un tout petit bonus juste après qui va peut-être vous faire un peu souffler du nez.