Le reste de l'après-midi se déroula sans événements notables, car personne n'était venu généraliser Naina, perchée dans son arbre. Elle pu travailler en paix, et, boostée par son environnement paisible, elle pris de l'avance.
La Grande Archon était en train de régler un problème dû au vol d'un chargement de soie en provenance de Liyue vers Fontaine destiné à l'Archon de l'eau. Elle rédigeait l'autorisation d'envoyer une équipe armée liyuenne à Fontaine. Il fallait savoir que la nation de l'eau était un pays très fermé et qui ne fonctionnait que sur autorisation de l'Archon du pays. Soudain, elle vit une pomme sur ses genoux. Elle sourit :
- Merci Venti.
- Mais de rien, il faut bien que quelqu'un prenne soin de toi et te nourrisse, sinon tu te laisses mourir de faim.
- Peut-être peut-être pas... dit son amie.
Mais, elle savait que dans les propos de son amis, il y avait un fond de vérité. Quand elle travaillait, elle en oubliait presque de vivre. Venti, qui était en lévitation, atterri comme une plume sur la branche de Naina et s'assit en face d'elle. Il sort une nouvelle pomme et croqua dedans. Naina signe le document en y apposant ses deux doigts et le sceau des Archons s'imprime en un blanc lumineux sur le papier. Elle fit ensuite disparaître les documents, sa plumes et l'encrier d'un claquement de doigts sonores. La Grande Archon a pris la pomme que lui avait donné son ami et dis :
- Alors, comment va notre Archon Anémo ?
Et elle croqua dans la pomme.
Naina ouvrit de grands yeux. Venti la regarda avec un regard mi-interrogateur, mi-amusé.
- Où trouves-tu tes pommes ? Exigez la Lalin.
(NDA : J'adore les pommes. C'est siiii bon ! Donc vous moquez pas ok !)
Le barde se mit à rire. Des morceaux de cristal s'entrechoquant dans le vent.
- Je connais les meilleurs marchands de pommes de Mondstat ! Sinon, je vais très bien ! Dit-il dans un sourire qui n'illumine pas ses yeux.
« Traduction : je vais m'oublier dans un verre ce soir. » pense Naïna.
Néanmoins, elle répondis :
- Tant mieux.
Et l'inazumienne tourna son regard vers l'horizon. Le soleil couchant enflammait le paysage. Tout se couvrait d'or et de cuivre. Les murailles de la citée devenait de vermeil. La statue de cuivre et le clocher d'or. Un paysage digne des plus grands orfèvres.
Venti ferma les yeux et offrit son visage au vent et au soleil. Son amie le regarde un instant, c'est si rare de voir le barde millénaire être aussi apaisé. Car derrière son sourire et ses rires, se cachent des centaines d'années de solitude et de sommeil. D'ailleurs, ce visage serein et apaisé lui rappelait celui du Libérateur de l'Ancien Mondstat, le vrai Venti, qui s'était endormi pour l'éternité et qu'elle avait entre-aperçut il y a cinq ans. Une question vint à l'esprit de la mi-dragon : « Est-ce qu' il sait où repose son ami? »
Elle tente le tout pour le tout.
Naina eu un petit sourire triste et en demandant :
- Venti ? Sais-tu par hasard, où dort le Premier Barde de Mondstat ?
L'ami la regarda, une infinie tristesse dans les yeux et une expression de surprise sur le visage. La Lalin de sentait un peu coupable d'avoir gâcher sont moment de paix. Un long soupir franchît les lèvres du viel Archon quand il se tourne vers le paysage incendié par les derniers rayons de l'astre déclinant. Ses yeux se perdent sur la ville à la quelle il avait tout donné pour la protéger et la rendre libre. Que ce soit sa voix sa mémoire ou même son apparence. Et il répondis non avec sa voix habituelle enjouée, mais une voix douce où percevait une immense tristesse, comme la voûte céleste ou s'allumait doucement les étoiles.
- Non... je ne l'ai toujours pas trouvé. J'aurais du rester ! Je n'ai jamais vu son cercueil ! Tu t'en rends compte ? Jamais !
Il avait maintenant les yeux pleins de larmes. Naina posa doucement une main sur l'épaule de son ami :
-Venti ?
- Oui?... répondis le barde en murmurant.
- Viens, nous avons un petit voyage à faire. Lui dit la mi-dragon.
À travers ses larmes, le barde regarde la déesse avec un visage pleins d'espoirs.
Naina saura à terre et pris sa forme draconique. Elle devin un immense dragon argent et noir, avec des yeux automne sillonnés de filaments bleus vifs et argentés. Autour de sa forme droite, s'enroulait une fine ligne rouge-orangé. Ses six ailes étaient les mêmes que d'habitude, juste dix fois plus grandes. Elle était soigneusement repliée sur ses flancs recouverts d'écailles et de plumes. La dragonne se retourne et s'enroule délicatement sa queue autour de la taille de Venti et le posa sur son dos entre deux épines dorsales, à base de son long cou. Elle le laissa s'agripper à une de ses épines dorsales secondaires (qui sont plus petites que les primaires). Elle ouvrit ses ailes qui semblaient remplacées les constellations du ciel par les constellations de plumes noires et argent et se donna de l' élan en poussant sur ses pattes antérieures accompagnées d'une simple poussée de vent. Naina battit des ailes avec vigueur pour s'élever rapidement. Quand l'Inazumienne jugea avoir assez de hauteur, elle ouvrit tout grand ses ailes et se laissa porter par le vent. Comme elle était accompagnée de Barbatos, elle se laissait simplement guider. Naina mit le cap sur l'extrême nord de Mondstat, sur un éperon rocheux immense qui s'étirait au point de vouloir toucher les étoiles et dont le pied était toujours battu par des vagues d'eau froide et salées. Au bout de quelques minutes, ils survolèrent le Domaine de l'Aurore. Naina baissa la tête pour regarder le sol. Comme le soleil était désormais couché, il faisait sombre. Cela n'a gênait pas beaucoup les yeux de dragon de Naina,
« Tiens, Diluc est en train de rentrer. Je n'espère pas le croiser quand j'irai me coucher... si je me couche. » pense Naïna.
Les deux déités remontèrent vers Mondstat. On pouvait la deviner au loin, avec l'imposante cathédrale, les moulins et la statue de l'Archon Anemo.
Venti, qui n'avait rien dit depuis une bonne demi-heure ou plus se mit à jouer de la lyre puis à chanter. Naina reconnue sans peine la chanson préférée du barde. D'habitude, il clamait haut et fort que sa chanson préférée était l'Hymne du Vent (dont il maîtrisait plusieurs variations). Mais Naina savait —il le lui avait dis une fois— que, juste avant l'Hymne de plaçait la légende du Premier Barde de l'Ancien Mondstat. Ce barde, avait été le premier et le meilleur ami des dieux de la Liberté. Et, cette « légende », c'était lui qui l'avait composé, qui l'avait écrite et qui l'avait vécue aux côtés du Libérateur de l'Ancien Mondstat, fils du Premier Barde. C'est d'ailleurs de lui que viens l'apparence et le nom usuel de l'Archon.
« En fait, le nom « Venti » c'est celui de son ami. Le sien est Barbatos... j'ai parfois des doutes quand il s'agit de l'appeler en conseil. » dit Naïna. Puis, elle écoute la voix de son ami lui contre l'histoire du barde Venti et de son compagnon, Barbatos, un esprit du vent. (NDA : C'est parti pour une analyse d'un chant qui n'existe pas!)
« Deux fois seulement, la légende mentionne Venti-Barbatos sous sa forme originale avec :
Ami d'un être, un esprit du vent,
Ses secret, ce dernier lui apprit. »
« On le mentionne aussi vaguement avec un verbe conjugué à la troisième personne de pluriel, déterminé fondamentalement que Venti-Barbatos a toujours été là pour soutenir Venti et le conseiller et le guider. Sur la remarque par le vers :
La voix légère qui le guide.
Qui désigne évidemment Barbatos qui n'a jamais abandonné son ami, même après sa mort. Alors, quand il est devenu Archon, il a pris l'apparence de l'ancien Barde pour le faire traverser les âges ». Cogitais Naina.
Venti-Barbatos entama une seconde fois le chant, Naina joignit sa voix à la sienne.
Alors, suspendus entre Mondstat et le ciel où s'ouvrait la voûte céleste, au son de la lyre, chantait deux voix. Elles racontaient la légende du Premier Barde, qui grâce à ses poèmes et à sa musique, aux vent, au secret de son ami et l'aide de ses alliés, il mena le peuple de l'Ancien Mondstat à se rebeller pour voir la liberté et le ciel de leurs propres yeux. Désormais, la seule ruine qui reste de cette bataille est l'imposante Tour gardée par un dragon bleu à six ailes, qui veille sur le souvenir et la mémoire de cette histoire. Dvalin, le Gardien, la salua d'un profond rugissement. Sous les étoiles scintillantes, sous la laiteuse L'une d'argent
Un Barde-Archon esprit du vent.
Un mi-dragon au trône perché dans le ciel.
Un dragon Gardien d'une histoire.

Chantaient en harmonie l'histoire ancienne de la Cité de la Musique, de la Liberté et du Vent. Leurs voix s'élevaient vers le ciel illuminé et transcendaient la réalité pour toucher un esprit endormi dans la tristesse de l'eau au-delà. Alors, une quatrième voix se joint à eux. Une voix douce, triste et pleine d'espoirs, venue du fond des âges. D'une époque révolue depuis longtemps. La voix du Vent. elles chantaient une histoire qui brisait les chaînes et les malédictions. Une histoire écrite dans les étoile, une légende devenue constellation. Une bénédiction pour un monde portant de nombreuses cicatrices. Bouclier contre le mal. Une histoire qui chantera même après la chute de ce monde.

Le Vent et l'Oiseau

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Coucou tous le monde!

C'est de nouveau Venti qui tiens la plume!

Avez-vous déjà passé la nuit dans une mausolée?

Ah oui! petit info; le mot "Lalin" est en fait le nom d'une petit ville en Espagne. Pourquoi ce nom? Eh bien l'auteure se promenait sur google earth et est tombée par hasard sur cette ville. Elle a trouvé le nom agréable a entendre et a choisit de s'en servir dans son histoire. Ce n'est en aucun cas pour rabaisser ses habitant si le nom de leur ville est utilisé pour une malformation génétique d'une personne. Vous saurez comment ca s'est passé plus tard ... ou pas! Sinon j'enquêterait pour vous!

Bon Vent!

-Venti