Ressentir lentement la tension monter.
Anticiper la crise pour ne rien arranger...
Frotter inutilement ses yeux embués,
Jeter un regard à sa feuille, dégoûté.
Ébouriffer sa chevelure, angoissé,
Et de ses heures de loisir culpabiliser.
Respirer lentement afin de s'apaiser,
Se retenir, misérable de renifler
Et puis d'un coup ouvrir ces vannes submergées !
Son échec si frustrant violemment gribouiller !
Laisser ses larmes salées sur ses joues couler,
Tel un vif et terrible torrent déchaîné.
Être incapable maintenant de distinguer
Les mots si perturbants sur ce fichu papier.
Le bout de son crayon vainement mordiller
Et fixer sa copie sans même plus penser.
La rendre enfin, se sentir enfin libéré !
Sangloter alors, complètement dévasté.
Finalement se sentir simplement vidé.