Chapitre 3
Voilà maintenant trois jours que je n'ai pas à manger. Mon ventre crie famine et chaque écureuil qui passe à portée de mon arc finit dans mon estomac, mais ce n'est pas un misérable rongeur qui me nourrira. Je sent mes côtes a travers ma peau et chaque petit effort m'épuise au plus haut point. Je cherche toujours un moyen de franchir le fleuve ou de trouver un clan à rejoindre mais aucune solution ne s'offre à moi. Chaque idée qui me traverse l'esprit se voie irréalisable par une contrainte ou une autre.
Un matin, alors que je cherchais des écorces d'arbres pour attirer du gibier, je me suis ouvert la cuisse en passant trop près d'un jeune acacia. Je sentais sous mes doigts que l'entaille n'était pas profonde mais assez longue. Trois jours après, je décidai d'aller chercher des plantes pour appliquer sur la blessure qui me lançait. Puis, à un moment, en pleine forêt, j'ai trouvé un arbre particulièrement large et vieux. Il était noueux et s'élevait minimum à quatre-vingt dix-huit pieds de haut. Il avait une particularité que mes mains ont sentient à travers un trou béant dans l'écorce : Il était creux. Je décidai de m'installer dans le tronc de cet arbre, cela serai une bonne cachette et je serai à l'abri de la pluie. Je retournai vite chercher toutes mes affaires et retournai auprès de l'arbre. Une fois à l'intérieur du chêne, je me sentais plus en sécurité que dehors, un sentiment protecteur m'envahit et je souhaitais rester à jamais contre l'écorce chaude de ce géant de la nature. Je m'endormis avec une sensation chaleureuse dans le ventre.
Le lendemain, je senti qu'un amas de nuages noirs et remplis de la foudre des dieux approchait. L'arbre, qui s'élevait plus haut que tous le autres à l'horizon, serai sûrement frappé par un éclair. Je réfléchi rapidement à la situation : Si je quittais l'univers protecteur de l'arbre, je me retrouverai à découvert et je serais dans un sale état à la fin de la journée, mais si je restai, j'aurai de grandes chances de finir carbonisée. Deux possibilités s'offraient à moi. Mais laquelle était la meilleure ?
Je ne savais que choisir...c'était un dilemme compliqué, mais j'ai pris ma décision. Et je verrai bien si je suis encore en vie demain...
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