Chapitre 6




Je pensais ne jamais assister à cela, mais je n'aurais jamais imaginer être spectatrice de la disparition de l'alliance avec les Vampires. Notre allié principal.

Il y a quelques jours, je n'aurais pas hésité à me battre avec eux, à les défendre et à les soutenir, mais aujourd'hui... aujourd'hui je ne sais plus. Je ne peux plus fier à eux.

Mario, le nouveau représentant du Conseil à la suite de la mort d'Élise, et Victor, le représentant du Conseil des Vampires, parlaient du conflits qui se présentait à nous : la découverte d'une liste complète des participants aux expériences d'Ingrid Novak.

Le Conseil de New York a formé une assemblée pour déterrer le vrai du faux. Lorsque Mario a expliqué la situation, personne n'a démenti, et la sentence est vite tombée.

-Si dans vingt quatre heure, un membre du comité des vampires se présente pour des pourparlers nous établirons un vote, dans lequel nous serons indulgent, pour mettre fin à cette situation. A l'inverse, si personne ne juge opportun de venir s'exprimer, le Conseil devra juger de votre violation à la loi fondatrice. En d'autre terme, la Confrérie des Vampires sera radier du Conseil.

Des exclamations grondèrent, une majorité de cris de colère. Certains huèrent, d'autre gesticulaient en criant à l'injustice, pendant que je fixais le centre de la pièce. Le cercle, gravé sur le marbre noir, entouré des symboles que chaque confrérie. Une lune pour les loups, un arbre pour les fées, un serpent zigzagant autour d'une croix pour les sorciers, deux dagues se croisant devant une étoile pour les chasseurs, et afin une étoile à cinq branches.

Dans quel catégories suis-je ? Mon père est un vampire et ma mère une chasseuse, alors cela fait-il de moi une personne qui chasse sa propre espèce ?

Sans baisser mon regard, je sentis ma mère se lever et parler à Peter, mon père. Dans mon champ de vision, j'imaginais cette étoile s'effacer sur le sol, laissant un vide avec les autres symboles. Un vide. Si les vampires disparaissaient du Conseil, notre poids serait moindre face à mon oncle, Derek.

Mais d'un autre côté, serait-il préférable de cohabiter avec eux ? Eux, qui ont préféré se taire, plutôt que de nous aider à comprendre. Ils savaient qu'il y avait des traites parmi nous, ils savaient que nous les cherchions, mais nous étions loin de se douter qu'il s'agissait d'eux même.

Je sais que cela est la bonne décision. Notre priorité est d'arrêter le carnage de Derek, mais suis-je vraiment prête à voir le monde dans lequel je suis né se diviser ?

La voix de Mario transperça le chaos :

-Rentrer chez vous ! Nous reprendrons demain à la même heure, d'ici là, il désigna Victor, faite le bon choix.

Des personnes se levèrent et des portes claquèrent. 

-C'est exactement ce que Derek veut. S'exclama Michael qui venait d'arriver. Ce n'est pas le moment judicieux pour que le Conseil se fracture.

-Et bien, essaye de motiver les noms inscrit sur la liste. Peut-être qu'entre vampires des révélations seront faite.

-Qu'est-ce que ça veut dire Alice ? Mon nom n'est pas écrit ! Je ne suis pas un traître !

-Donc tu admets que les autres de ton espèce le sont ?

-Alice, nous sommes conscient de la gravité de la situation, mais tu ne peux pas t'en prendre à tout les vampires, seule une minorité en fait parti, intervenais Isabelle.

-Une minorité ? Isabelle, des membres des Confréries de tout pays, ainsi qu'une grande partie de la population vampirique a été cité. Ton fils en fait parti.

Le visage d'Isabelle se crispa, et les yeux de Michael devinrent plus sombre.

-En tant que membre du Conseil je ne peux qu'encourager cette décision.

Ils continuèrent à se lancer des piques les uns aux autres, sans que personne n'explique cette liste de noms.

-Je suis d'accord. Intervenais-je en me levant. On ne peut pas cohabiter avec des personnes qui ne nous font pas confiance et qui visiblement ne veulent pas nous aider.

Je contourna ma mère et me dirigea vers la sortie, en ignorant Michael qui m'appelait.

*

-On peux te parler ?

Je ne répondis pas et pour la première fois, depuis maintenant deux mois, je ne voulais pas le voir, et encore moins lui parler. Entendre sa voix n'arrangeait rien au sentiment que je ressentais.

Des bruits de pas se rapprochaient. Assise sur le rebord du toit, je contemplais la ville de New York. La ville dans laquelle j'ai vécu, celle où j'ai passé la plupart de mon temps à m'entraîner. M'entraîner pour devenir une Chasseuse de Vampires. Des Vampires que je n'avais jamais considéré comme des ennemis. Aujourd'hui j'avais l'impression de me mentir à moi même. Avais-je fais fausse route ?

Lucas s'assit à mon côté en soupirant.

-Je sais ce que tu penses...

-Non...non, tu ne sais pas. Parce que si tu le saurais, tu ne m'aurais pas mentis, tu n'aurais pas jouer avec moi en me manipulant pour m'éloigner de la vérité...

-Je ne jouais pas avec toi, Serena !

-Mais tu m'as manipuler.

Je tournais le dos à la ville et sautais du muret.

-Reconnais-le Lucas ! Il ne t'ai jamais passer par la tête de me parler de cette Ingrid Novak !

-Si ! Le soir où Scott t'a injecté du sang de démon, je te jure que j'en avais envie...

-Alors pourquoi ? ! Tu pensais que si j'apprenais que tu faisais parti de cette liste, j'en conclurais que tu étais de mèche avec mon oncle ?

-Pas toi. Mais les membres du Conseil, oui.

-Oh arrête Lucas ! Tu sais qu'ils auraient été indulgent, ils auraient simplement réclamer des explications.

Je marchais vers la porte, mais il utilisa sa vitesse de vampire pour se mettre sur ma route, m'empêchant de continuer.

-Il n'y a pas que moi. Des centaines de gens sont dans cette affaires, Serena ! La décision ne revenait pas qu'à moi !

-Très bien. On en a finit, concluais-je.

-Qu'est-ce qu'on a finit ? On a rien commencer !

-Si. Tout ça... nous... stop, okay !

Je vis la détresse sur son visage, et pendant un instant je faillis regretter mes mots.

-Jamais de ma vie, je ne me suis sentis aussi trahie.

-Serena...

-Ça fait mal, d'accord... Va voix se brouilla par mes larmes qui affluaient. J'ai fais en sorte de te faire confiance, d'agir comme je pensais devoir le faire. Mais pour obtenir quoi ? Des mensonges ? J'aurais du suivre ma mère et ne pas en faire qu'à ma tête, en pensant que l'ai vampires n'étaient pas ce que tout le monde pensait.

-Donc tu penses comme eux ? Que nous sommes avec Derek.

Il s'avança, ses yeux commencèrent à changer de couleur.

-Qu'est-ce que tu va faire ? Utiliser ta force de vampire sur moi ?

Il se calma aussitôt. Je le contournais et partis vers la porte.

-Alors tu es de leur côté ? Tu crois que c'est ce qu'il y a de mieux, que les vampires soit radier du Conseil ?

-Ce que je pense ne compte pas.

-Merde, pour moi si ! Tu compte à mes yeux... plus que tout.

Il marcha jusqu'à moi et tendit la main pour me toucher mais je tressaillis.

-Tu as peur de moi ? Il parut confus.

-Il y a une différence entre la méfiance et la peur. Je... j'y vais maintenant.

-Tu te méfie de moi ? Depuis quand ?

-Depuis que je connais la vérité. La vérité que tu m'as caché, même après cette nuit !

-Merde Serena... Écoute ce que j'ai à te dire.

-Ne te fatigue pas Lucas.

-Serena ! Laisse moi t'expliquer !

-Ce n'est pas à moi que tu dois des explications !

Je courus dans les escaliers jusqu'au couloir. Une fois arriver à ma chambre, je pris appuie contre le mur en me laissant glisser tout le long. Les larmes coulèrent sur mes joues.

Dès le plus jeune âge, ma mère m'avait appris à ne pas me laisser avoir par mes sentiments, mais avec Lucas tout était différent. Et pour la première fois, je pensais pour me fier à quelqu'un sur mon monde.

« Il faut que je parte d'ici ». Cette chambre, bien qu'elle ne soit la mienne que depuis quelques jours, contenait trop de souvenirs. Des souvenirs vec lui.

Téléphone à la main, je composais le numéro de la seule personne qui ne connaissait ma vie. La seule qui ne me jugerait pas.

-Coucou toi ! Je pensais que tu étais morte ! Ricana telle.

Je reniflais essayant de retenir mes larmes.

-Hé tu vas bien ?

-Oui... oui ça va.

-Comment se passe ton « mystérieux » voyage avec ta mère ?

Je mis quelques secondes à me remémorer, les paroles de Nathan m'expliquant ce qu'il lui avait raconté.

-Bien, euh... je suis rentrée. On peux se voir ?

-Okay, tu veux que je vienne chez toi ?

Je me levais et fouilla dans un tiroir, où j'en sortis quelques dollars pour prendre un taxis.

-Non, je ne suis pas chez moi. Je pense être chez toi d'ici trentes minutes c'est bon ?

-Ouais ma belle. Tu m'as manqué.

Cela me fit un bien fou que d'entendre des mots sincères.

-Anna ?

-Oui ?

-Je t'adore.

-Oh.. c'est mignon... aller ramène tes fesses pour que je puisses te demander au mariage.

Je ricanais.

-J'ai des histoires de mecs à te raconter.

Une vie normale c'est tout ce que je demandais.

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A SUIVRE....

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