Chapitre 2
Point de vue de Lucas
-Calme toi !
Mon sang fulminait. Je sentais que le vampire qui somnolait en moi depuis trop longtemps, voulait sortir.
-William ne lui fait aucun mal, Lucas !
Je le savais. Mais depuis que je l'avais retrouvé inconsciente, je ne pouvais supporter que quelqu'un pose la main sur elle. « Elle est mienne... »
Une main se posa brusquement sur ma joue. Fermement, elle me secouait à m'en faire mal. Tant mieux j'avais besoin de cette douleur pour revenir à moi.
Ma vue était meilleure, j'avais donc pris possession de toutes mes capacités vampiriques. J'appuyais sur mes crocs. Ma lèvre inférieure saignait.
Je fixais la porte qu'on venait de me claquer au nez. Cette porte qui me séparait d'elle. Je voyais qu'elle souffrait, son front dégoulinait de sueur, mais elle ne se plaignait pas. Elle était en sommeil, et je connaissais cette sensation. Ce sentiment que touts vos membres se décomposent, que votre corps ne vous appartient pas, cette brûle qui vous ronge de l'intérieur... Elle n'aurait jamais dût connaître cette douleur.
-J'ai besoin que tu restes avec moi, espèce de petit con !
Je pris Carter par le coup, le projetant jusqu'à la cloison d'en face. Il se releva bien vite, et s'affaira avec Nathan à me plaquer au mur.
-Mec, je sais que tu n'as pas envie de devenir celui que tu étais il y a quelques années !
-Lâcher moi bordel !
-Pourquoi ? Pour que tu ailles leurs arracher la tête ? Pour que tu fasses la plus grosse connerie de ta vie ?
Les souvenirs de tant de gens que j'avais tué me revînt en mémoire. Ces années où j'ai passé à fuir, à me battre contre moi même...
Ma respiration se calma et mes crocs se rétractèrent doucement.
-On peux te lâcher ? Me demanda le loup-garou.
Je hochais la tête, avant de glisser le long du mur. Le genoux relevés, les coudes posée et la tête dans mes mains, je tentais de penser à autre chose.
-Tu peux m'expliquer ce qu'il vient d'arriver ?
-Il sait par quoi elle est entrain de passer, lui répondit Carter.
Il se joignirent à côté de moi sur le sol. Aucuns sons ne sortaient de la pièce, fermée par la porte massif en face de nous. Je n'attendais seulement qu'elle s'ouvre.
Après quelques minutes, Nathan prit la parole :
-Est-ce qu'elle souffre ?
Je n'avais pas la force de lui répondre, je ne fis que confirmer par un hochement de tête.
-Comment tu le sais ?
Je soupirais avant d'enchaîner.
-Je n'ai pas toujours été le vampire que je suis aujourd'hui. Ma vie se résumait plutôt au sang et au meurtre il y a plus d'un siècle. J'ai pris la vie de beaucoup de gens, pas tous mais la plupart étaient de simples innocents. J'ai fuis... pendant très longtemps... jusqu'à que je tombe sur Ingrid Novak. Elle ma recueillis chez elle. Entre nous ça a été plus loin. Avant d'être vampire elle était une scientifique. Elle expérimentait ses expériences sur les humains... avant de finalement commencer sur les vampires... Elle m'a injecté du sang de démon... J'étais pour, j'aimais souffrir pour le mal que j'avais causer. Mais si c'était à refaire... Je fis une pause. Je suis un vampire, je m'en remets vite. Serena est une humaine, une humaine particulière, mais elle le reste quand même...
-Et cette Ingrid, qu'est-ce qu'elle est devenu ? me demanda t-il.
-Je n'en sais rien. Peu de temps après, elle a fuit. Je ne sais pas où elle est, avec qui elle est ou même ce qu'elle fait...
Personne ne parla. Je n'en pouvais plus d'attendre, je voulais rentrer. Mais je ne pouvais pas, pour elle. Je devais les laisser gérer la situation seul...
Je me levais, le regard toujours fixé sur cette porte et les mains nerveuses dans les poches.
-Je ne peux même pas prendre une partie de sa douleur... C'est de la magie noire... On ne peut pas procéder ainsi...
Une sonnerie de portable se fit entendre. Celui de Nathan.
-C'est Anna, euh... la meilleure amie de Serena... je lui ai dis qu'elle était parti en voyage avec sa mère, mais elle s'inquiète...
-Vas lui répondre Owen !
Il partit.
Une heure passa, avant que William apparut, le visage fatigué.
-Elle a besoin de repos, fut la seule chose qu'il put dire.
-Je peux la voir ? Demandais-je.
-Vas-y mon grand, m'encouragea son père, Peter.
J'entrais, seul, avant de refermer la porte derrière moi.
Allonger sur un lit, des draps l'a berçants jusqu'au ventre, elle dormait. Ou du moins je l'espérais. Elle était pâle et son visage brillais d'humidité. Je voyais sa poitrine se lever et s'abaisser doucement à un rythme constant. Je n'osais pas m'avancer de trop près, de peur de l'a réveiller.
Alors j'attendis, patiemment, assis sur l'accoudoir d'un fauteuil.
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Ce chapitre vous a plu ?
Une question. Qui est cette Ingrid Novak ? ...
Je vous aimes
Andréa.
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