Chapitre 11

Je regardais Lucas me livrer toutes ses d'atrocités qu'il s'était vu infliger. Comment une telle chose a pu passer sous les yeux du Conseil ? Pour quelles raisons ont-ils dissimulé ses expériences aux yeux de tout les Chasseurs ? N'ont-ils pas penser que ces faits auraient pu se reproduire ?

-Je n'arrive pas à comprendre pourquoi personne n'est intervenu.

-Les Vampires ne sont acceptés que depuis quelques années. Seule les marginaux, ceux qui vivent du crimes et de sang humain, sont chassés. Nous existons depuis que l'homme, que nous connaissons aujourd'hui, à fait ses premiers pas, mais quand les humains ont eu connaissance de l'existence des vampires, nous sommes devenu...

-Des monstres... murmurais-je.

-Sauf que nous ne l'étions pas tous... Je n'étais pas né, mais mes parents l'étaient, en 1492. Les humains pensent qu'il ne s'agissait que de la découverte de l'Amérique, or les vampires s'y étaient réfugiés. Du sang frais venait d'arriver sur les côtes, et je te laisse imaginer la suite... La majorité, de ceux qui ne se sont pas enfuit, ont été brûlé vif, les autres ont subit la famine...

-C'est pour ça que les chasseurs te poursuivaient ?

-Te souviens-tu des photographies sur les murs de ma chambre à Clinton ?

Je hochais la tête sans cesser de le regarder, alors qu'il me tourna le dos et s'éloigna de quelques pas. Il croisa ses mains derrière sa nuque. Il était tendu mais aussi meurtrie. Il se détestait. Il détestait celui qu'il était autrefois, et je doutais d'être la première à le considérer comme un vampire et non une chose buveuse de sang humain. Les vampires, mis à part les marginaux, ne consommaient plus de sang humains depuis un peu plus d'un siècle, lorsque le Conseil et le gouvernement ont signé l'accord qui les a officiellement reconnu comme membres. C'est à ce moment que les Chasseurs se sont arrêter de tous les traquer, pour se concacrer seulement ceux qui refusaient encore l'Union.

Il était devenu compliqué de faire la différence, et beaucoup de bons avaient subi le même sort que les plus mauvais.

-Je ne pouvais pas me contrôler. Je pensais être celui qui devait dominer, celui auquel personne ne pouvait résister. C'est ces expériences qui mon conduit à ce résultat, reprit-il.

-Premier cas positif, tendance agressives, pulsions contrôlées.

Lucas éclata d'un rire franc.

-Ouais, pour eux les « pulsions contrôlées » étaient lorsque nous les percevions de notre côté.

-Comment as tu fais pour revenir à toi ?

-Je n'ai rien fais. Et parfois je me dis que je ne le voulais pas vraiment. On crevait de faim, et pour la première fois, pour la toute première fois je pouvais connaître ce que c'était de vivre.

Je frémis quand ses derniers mots me parvinrent. Comment peut-on imaginer que tuer des innocents puisse être une manière d'exister.

-Je ne voyais rien mis à part ce qu'ils voulaient bien me montrer. Répondit-il à mes pensées silencieuses. J'étais l'esclave de leurs essais scientifiques.

-Ils étaient plusieurs ? Combien ? Demandais-je.

-Une dizaine je dirais, mais Ingrid était la meneuse...

Il s'arrêta et sembla réfléchir à quelque chose.

-Il faut que je te montre un moment de ma vie. Quelque chose que je regrette, et encore plus en te connaissance aujourd'hui. Mais avant...

Il prit mon visage en coupe et colla son front contre le mien.

-Je veux que tu sache tout ce que je ressens, reprit-il. Je ne veux pas que tu interprète mal ce que je m'apprête à te montrer. Il respira et ferma les yeux. Il n'y a personne d'autre. Personne ne peut rivaliser avec l'amour que j'ai pour toi. Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un comme toi, Serena. Quelqu'un qui me fasse ressentir que mon cœur bat toujours.

Il sourit, tandis que j'étais médusée d'entendre toutes ses paroles.

-Je suis mauvais pour mettre des mots sur ce que j'éprouve, alors je vais faire simple. Je t'aime.

Je relevais doucement la tête, ébahie. Il sembla lui même surpris de ce qu'il venait de dire.

-Je t'aime. Je t'aime... reprit-il comme pour s'en convaincre.

En le regardant, mon cœur se serra, et je retrouvais petit à petit mes esprits. Je le pris par la main, désormais seulement préoccupée par son état actuel. Sous la lumière tamisée de la pièce, je vis ses yeux briller d'une lueur. J'étais incapable de répondre, non pas que je n'éprouvais rien, bien au contraire. Mon cœur saignait tellement j'avais mal de rien pouvoir dire.

-Tu sais où j'ai mal ? Me questionna t-il.

Il m'indiqua sa poitrine.

J'étais loin d'être guérie. J'étais sûre que je ne survivrais pas d'avoir connu Lucas West, parce que je ne pouvais désormais plus vivre correctement sans lui. Mais je méritais de savoir pourquoi.

-Je sais et j'ai compris la raison qui ta poussée à ne rien dire au Conseil. Mais pourquoi ne pas m'avoir dit la vérité depuis le début ?

-Serena...

-Si tu me connaissais, tu saurais que je ne suis pas du genre à aller parler au Conseil si cela aurait mis les personnes que j'aime en danger.

Il tressaillit.

-Tu m'aimes ?

Quelques larmes coulèrent le long de mes joues.

-Bien sûr, imbécile ! Lui criais-je un lui donnant un coup sur l'épaule.

Il m'attira contre lui et m'enlaça. Son cœur battait contre mon oreille. La première fois, j'avais été étonnée. Qui aurait pensé que les vampires puisses avoir un cœur vivant ?

Je profitais de ce cour moment de répit, avant de m'éloigner.

-Tu m'as menti, Lucas.

-Que veux-tu que je te dise ? Tu veux que je m'excuse ? C'est déjà fait. Tu veux que je te supplie ? Je le ferai, si c'est ce que tu me demandes. Je ne sais pas comment te dire autrement que ce n'est pas moi qui suis aller vers eux. Tu sais que je n'étais pas moi-même, et que si ça aurait été le cas, je n'aurais jamais fini dans cet endroit.

Il avait raison. Mais il ne répondait pas à ma question.

-As-tu confiance en moi ? Lui demandais-je.

-Entièrement, m'assura t-il sans cogiter.

-Depuis quand ?

Sa mâchoire se crispa.

-Si tu affirmes que tu as confiance en moi depuis le début, je ne te croirais pas, parce que si cela était le cas tu l'aurais fait. Si tu me réponds depuis seulement maintenant, je te croirais. Même si cela ferait mal, je comprendrais ta méfiance et pourquoi tu a refusé de m'en parler, mais les sentiments que tu penses éprouver ne peuvent pas être réels. Tu ne peux aimer une personne si tu ne lui fait confiance.

Il se mordit la lèvre inférieure, et croisa ses mains derrière sa nuque.

-On y arrivera jamais, pas vrai ? Je t'ai perdue. Même si je me plierais en quatre, tu trouveras toujours une raison pour m'éloigner de toi.

-Parce que c'est ma faute, maintenant ?

Il me regardait de son regard pénétrant. Ses sentiments laissaient place à l'agacement.

-Je veux rentrer, affirmais-je.

-Laisse moi ton montrer un...

-Non ! Je ne veux plus rien entendre ni rien voir. Je... je veux simplement rentrer.

-C'est tout ? Tu as déjà fait ton propre jugement ?

-Je ne fais aucun jugement Lucas ! Je ne suis rien pour le Conseil.

-Peut-être pas, mais pour moi tu l'es. Tu es importante !

Je le contournais et commençais a descendre les marches de l'escalier.

-Je t'en prie, attends. Je n'ai pas terminer de te parler, Serena.

-Non. Non, c'est vrai, tu n'as pas finis.

-Alors, la discussion est close ?

-Elle le sera si les vampires décident de ne pas se présenter ce soir au Conseil.

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Alors ? Ce chapitre vous a plu ?

La suite bientôt promis !

Je vous aimes.

Andréa.

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