Chapitre 34
Un petit mot avant tout :
Un immense pardon encore une fois pour mon très grand retard
La fin arrive bientôt et je vous annonce déjà qu'il y a aura un tome 2 !!!!!
Merci infiniment
N'hésitez pas a commenter à chaque paragraphe qui vous interpelle !
Une seule chose à dire : les choses bougent ...
BONNE LECTURE
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Dans le chapitre précédent
Il posa ses lèvres sur mon front et je ne pus m'empêcher de lever la tête pour ensuite poser mes lèvres sur les siennes.
-Quand je t'ai rencontrer, j'étais loin de me douter que tu serais aussi fleure bleu...
-Je ne suis pas fleure bleu ! Me défendis-je en m'écartant de lui.
-Oh si, et c'est pour cela que je ...
-C'est bon vous avez fini les amoureux ?
« Scott ».
-On doit y aller, Serena.
-Ouais, je m'écartais de Lucas en lui serrant la main avant de la lâcher.
On commençait à s'éloigner lorsque Lucas parla à Scott :
-Si il lui arrive quelques ....
-Je m'occuperais bien de ta petite princesse, Lucas !
Point de vue de Serena
-Où va t-on ? Demandais-je à Scott.
-Près de l'étang.
Cela faisait environ dix minutes que nous marchions tout les deux. Engouffrés dans la forêt, Scott devait m'apprendre, selon les autres, des attaques ou je ne sais quelles autres bricoles.
Personnellement, je me méfiais de Scott. Quelque chose chez lui me donnait l'impression qu'il n'était pas celui qu'il laissait paraître.
-L'étang est au Sud et Isabelle nous avait dit d'aller au Nord.
-Et bien nous changeons de lieu.
-Tu les as prévenue au moins ? Lui demandais-je.
-Ils sont bien trop occupés avec les Représentants du Conseil, ça ne sert à rien de les déranger pour cela.
-Je pense qu'il faudrait quand même leur dire, parce que ...
-Avance et ferme là, tu veux !
Ma respiration se coupa par la surprise de ses mots. Il s'était arrêté brusquement et s'était retourné vers moi. Sa voix d'habitude hautaine et charmeuse, avait tourné cour pour un ton froid et autoritaire.
Je fronçai les sourcils et fis un pas en arrière, sentant qu'il était beaucoup trop près de moi.
Son visage changea du tout au tout lorsqu'il prit conscience de ce qu'il venait de se passer. Il sourit nerveusement.
-Excuse moi, ce que je voulais dire, c'est qu'ils ont déjà énormément de choses à gérer alors cela n'est pas la peine de les gêner dans leurs tâches, tenta t-il de se rattraper.
Il se rapprocha de moi, le plus surprenant fut que je n'eus pas le moindre mouvement de recule ni même la force de détourner mon regard de ses yeux.
Pendant qu'il continuait à me sourire et à s'avancer vers moi comme si rien ne s'était passé, une voix résonnait dans ma tête et m'ordonnait de me convaincre qu'il avait sans doute raison.
C'était comme si je n'avais plus le contrôle de mes décisions.
Sa main se posa sur mon avant bras et me sortit de cette transe.
-Pouvons nous continuer ?
-Oui.
Point de vue de Lucas
-Avez vous une idée de qui aurait pus faire cela ?
-Les Frères de Lunes examinent le corps à l'heure qu'il est.
-Victor !
Notre accompagnateur se retourna.
-Vous devrez continuer seul. Lorsque vous arriverez un homme sera devant la porte, dite lui que vous étiez accompagné par moi même, Victor Walter.
Il s'en alla rejoindre sa meute.
-Jamais je ne pourrais travailler avec des loups-garous, même s'ils font parti du Conseil.
-Et bien, tu devras faire une exception aujourd'hui. Essaye de ne pas trop te faire remarquer pour une fois.
-« Me faire remarquer » ?
-Comporte toi simplement comme un futur héritier des West.
-Si pour être « un héritier West » , il faut que je ferme ma gueule alors non merci. Donne ce statu à quelqu'un d'autre.
-Lucas !
-Puisque je ne ferme toujours pas ma gueule, j'aimerais savoir pourquoi tu accorde tant de confiance en Scott ?
Il soupira.
-Ce n'est pas question de confiance dont il s'agit. On doit seulement arriver à mettre le passé derrière nous et avancer ensemble.
-Comme c'est touchant...
-Change de ton avec moi Lucas !
« Le Conservatoire Surnaturel » voilà comment ils avaient appelé cette endroit. Il y a maintenant des années que je n'avais pas remis les pieds ici. Dix ans depuis la mort de Valentina. Ce lieu était destiné à protéger le patrimoine des humains, mais aussi d'entrepôt des corps surnaturels ayant été tué.
Mon père et moi avions été chargé de venir nous entretenir avec les Frères de Lunes sur le meurtre d'Élise, la Présidente du Conseil. Mais clairement, la seule chose qui me préoccupait le plus, n'était pas Élise mais Serena. « Parfois je me dis vraiment que si ... si j'arrêtais tout, plus personne ne serait blessées... » , comment avait-elle pus penser cela ! « plus personne ne serait blessé... » plus personne à par moi. Jamais je ne pourrais la perdre. Autrefois, je n'aurais jamais pus avouer que ma vie ne dépendait plus que d'une seule personne, mais aujourd'hui tout à changé. « Âme sœur » les mots de ma mère me revinrent à l'esprit.
Je décidai alors de l'appeler en laissant quelques pas entre mon père et moi.
Elle me répondit à la deuxième sonnerie.
-Salut toi !
-Tu vas bien ? Mon ton était plus grave que je ne l'avais voulu, mais après tout, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour elle.
-Je vais bien. Et toi avec ton père ?
-Je te laisse imaginer l'ambiance...
-Je suis désolé.
-Tu n'y est pour rien, et en plus ce serait plus tôt à moi de me faire pardonner. Je n'aurais jamais du te laisser aller avec ce vampire.
-Et bien, si tu veux tout savoir, il n'a pas l'air très motivé à faire ce pourquoi il est là.
-Comment ça ?
-Scott m'a abandonné pour son téléphone. Je me retrouve seule à l'attendre aux pieds d'un arbre.
-Il est parti ? Je vais me le faire, je te ...
-Tout doux cow-boy ! Il n'est pas loin. D'ailleurs, je peux l'entendre d'ici.
Je n'entendais plus sa voix au téléphone.
-Et ma belle, tu es toujours là ?
-Chut ! Attends bouge pas.
Sa voix avait l'air inquiète.
-Serena, qu'est ce qu'il se passe ?
Elle ne me répondit pas, alors j'essayais de distinguer, en me concentrant sur la vitesse de sa respiration. Je n'arrivais toujours pas à entendre ses battements de cœur, mais à force de passer du temps avec elle, je réussissais à savoir se qu'elle ressentait. Par exemple quand je l'embrassais, j'arrivais à la mettre dans un état dans lequel elle perdait tout ses moyens et laisser enfin tomber son bouclier, qu'elle utilisait pour se protéger des autres. Sa voix résonna de nouveaux, m'arrêtant dans ma démarche avant que je ne comprenne ses sentiments.
-Tu peux me dire le nom que le Conseil a employé pour parler des membres de Derek.
Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir, mais je répondit à sa demande.
-« Le Cercle » pourquoi ?
-Parce que je, ...
-Où en étions nous ? Dit une voix au loin dans le téléphone.
-Je te rappelle, Lucas.
-Attends, Serena !
Elle avait déjà raccroché.
-Merde, lâchais-je.
-Que se passe t-il ? Me demanda mon père.
-Il se passe un truc bizarre avec Serena.
-Ne t'inquiète pas, Scott remplit la mission que nous lui avons confié et tout se passera bien. Concentre toi sa ta propre mission.
-J'espère pour toi que tu as raison.
Arrivé devant la porte , où se « cher Victor » devait nous amener, un homme comme il l'avait dis se trouvait devant.
-Nous étions avec Victor Walter, mais il a dut nous laisser pour sa meute, s'exclama mon père.
-Je sais qui vous êtes pas la peine de vous donner autant de mal. Votre odeur vous a trahi depuis que vous êtes entré dans le couloir.
-Notre ... odeur ? Demanda mon père.
-L'odeur des buveur de sang !
-Et bien je préfère boire du sang que d'avoir l'envie de renifler le derrière de tout mes congénères.
Il me regarda férocement.
-Quoi je me suis trompé ?
-Lucas ... me gronda mon père alors que les yeux de l'homme commençaient à trahir sa colère.
-Ouais, je paris qu'un certain ... Bob ? ... non, Bradley ? .... attends attends .... Blake ? ... oui c'est ça ! Je paris que Blake adore ça pas vrai ?
-Nous vous attendions Messieurs West ! Veuillez me suivre.
Je lança un dernier coups d'œil à l'autre avant de suivre mon père.
Le corps d'Élise était allongé dans un lit. Quatre Frères de Lunes l'entouraient et récitaient des mots un latin les répétant sans cesse. Deux représentants du Conseil étaient, bras croisés, en face d'une fenêtres.
-Ont-ils découvert quelques chose ? Demanda mon père.
-Toujours rien, mais c'est la troisième fois qu'ils recommencent.
Point de vue de Serena
-Tu peux arrêter de tripoter ton téléphone, s'il te plaît Scott !
-Je dirige un groupe de Vampire, et je suis un Vampire alors mes affaires sont d'abord ma priorité avant les tiennes.
-Oui et bien « ta priorité » dure depuis près, je regardai ma montre, de vingt minutes.
-Reste ici, m'ordonnait-il, je dois passer un coup de fil.
Il s'éloigna, me laissant seule appuyée contre un arbre.
Je n'en pouvais plus. Scott était étrange depuis que nous étions partis. Il était plus froid et autoritaire, et quand il réagissait de façon trop brusque, il tentait de se rattraper d'une façon qui n'avait aucun sens. Je me laissai tomber par terre, aux racines de l'arbre.
Mon téléphone sonna.
-Salut toi !
C'était Lucas. Instantanément, ce moment pénible m'a parue plus agréable en entendant sa voix.
-Tu vas bien ?
Je voyais bien à sa voix, qu'il appelait pour que je le rassure.
-Je vais bien. Et toi avec ton père ?
-Je te laisse imaginer l'ambiance...
Avec son père, c'était compliqué. Il m'avait raconté leurs difficultés à s'entendre, mais moi ce que je voyais c'était un père qui voulait voir son fils reprendre leur héritage familiale, à savoir celle de la plus grande famille de Vampire.
-Je suis désolé, lui ai-je dis.
-Tu n'y est pour rien, et en plus ce serait plus tôt à moi de me faire pardonner. Je n'aurais jamais du te laisser aller avec ce vampire.
-Et bien, si tu veux tout savoir, il n'a pas l'air très motivé à faire ce pourquoi il est là.
-Comment ça ?
-Scott m'a abandonné pour son téléphone. Je me retrouve seule à l'attendre.
-Il est parti ? Je vais me le faire, je te ...
Je rigolai à son ton soudain menaçant. Il grognait presque son envie de meurtre.
-Tout doux cow-boy ! Il n'est pas loin. D'ailleurs, je peux l'entendre d'ici.
Je me levai et tendit l'oreille. Même si je ne distinguais pas tout ce qu'il disait, la tension imprégnait sa voix. Il parlait par intermittence comme si la personne avec qui il était au téléphone lui donnait des ordres :
-Je sais bien... évidemment... elle sera là... bien... disait Scott.
-Et ma belle, tu es toujours là ? Résonna la voix de Lucas au téléphone.
-Chut ! Attends bouge pas.
Je tentai de m'avancer de quelques pas.
-Ce n'est pas la peine. Elle sera là ! ... Le Cercle sera au complet.
« Le Cercle » ?
A ce nom je fis demi tour pour me cacher derrière l'arbre sur lequel j'étais précédemment assise.
-Serena, qu'est ce qu'il se passe ?
Lucas me fit sursauter. J'avais presque oublié le téléphone collé à mon oreille.
-Tu peux me dire le nom que le Conseil a employé pour parler du groupe de Derek. Lui demandais-je.
-« Le Cercle » pourquoi ?
-Parce que je, ...
-Où en étions nous ? Scott venait de revenir m'interrompant dans ma phrase et me fit sursauté.
-Je te rappelle, Lucas.
Il protesta mais je raccrochai.
Scott me regardait.
Point de vue de Lucas
-Il semblerait que ce soit un vampire qui a fait ça, conclu un des Frères de Lunes.
-Un nom ? Un groupe ?
-C'est pour cela que nous avons retenté plusieurs fois. Il y a un blocage.
-Un blocage ? Vous voulez dire qu'un sorcier y a également participé ?
-Non, ce type de magie n'est exercé que par les fées.
-Nous n'avons rien pus en tirer de plus.
-Nous vous remercions. Dirent les représentants
Les Frères partirent.
Je suivais les représentants et mon père, qui se dirigeaient vers le corps inerte d'Élise.
-Heureusement pour nous, les accords ont été signés avant sa mort, c'est pour cela que toutes les races travaillent ensemble en ce moment, mais il est clair que celui qui a fait cela avait pour but de les empêcher.
Quelque chose en apparence me semblait familier. Sa mort, le comment de sa mort.
-Elle est morte comment ?
En levant la tête, tout le monde me regardait.
-C'est quoi cette question Lucas ? Demanda mon père.
-La cause de la mort ?
-D 'après ses marques aux poignets, elle a été accroché et ensuite il ou elle lui a tranché la gorge.
-Une lame en fer de Lunes ?
-Exact. Je ne vois que cette explication.
-Quand vous êtes arrivé, elle se vidait de son sang ? Demandais-je.
Les représentants furent surpris de ma question et le visage de mon père se décomposait à mesure où mes questions fusèrent.
-Euh... oui. Mais enfin pourquoi toutes ces questions, vous ...
-Mais la quantité de sang retrouvé au sol était inférieure à celle qui manquait dans son corps ?
-Je n'en sais rien.
Je me dirigeai vers le seul représentant, qui depuis tout à l'heure me répondait.
-Est-ce que à votre avis, celui à la tué à pris ne serait ce qu'une petite quantité de son sang ?
Il jeta un regard à ses collègues.
-Nous le pensons.
A ces simples mots, je sortis de la pièce. Je déambulais dans les couloirs à la recherche de cette sortie. Il faisait cela tout le temps. Cette méthode ! Il n'y avait qu'une seule personne pour la faire, même à son ancien meilleur ami.
-Lucas ! Attends !
C'était mon père. Je ne m'arrêtai pas.
-C'est Scott ! Lui criais-je. C'est lui qui est derrière tout ça. Je pris mon téléphone en composa le numéro de Serena. Elle ne répondit pas. Merde !
-Quoi ? ! Mais ...
-Le déroulement de la mort d'Élise ... C'est déjà arrivé par le passé.
-Je comprends pas !
-Je t'avais dis qu'il n'était pas fiable ! Je t'avais dis qu'il n'avait pas changé !
Un silence.
-C'est son rituel ! C'est exactement comme ça qu'il procède. Il regarde ses victimes, avant de leurs trancher la gorge et de prendre leur sang.
-Tu nages en plein délire...
-Non c'est toi qui ne vois pas les choses en face. Personne, à par toi et Peter, ne le pensait sincère. Tu t'es obstiné à n'en faire qu'à ta tête et à ignorer les preuves sous tes yeux. Vous avez travaillé avec un membre de Derek.
Nous sortîmes et cette fois se fut moi qui pris le volant de la voiture.
-Scott, un membre du Cercle. Murmura mon père.
« le Cercle » ... Serena venait de comprendre elle aussi, lors de notre appel.
-Je suis vraiment navré fiston. J'aurais du croire en toi.
Trop en colère, je ne répondis pas.
-Elle est seule avec lui maintenant. Appel les autres qu'ils se mettent en chemin pour la retrouver.
Il s'exécuta.
-Je te jure que je le tuerais de mes propres mains, grondais-je.
Point de vue de Serena
-A qui tu parlais ? Me demanda t-il.
Je ne répondit pas. Ma main dans la poche intérieur de mon blouson, j'étais prête à sortit ma dague.
Il se rapprocha doucement. Chacun de ses pas faisait trembler mon corps. Jamais je ne m'étais sentis aussi menacé.
Il croisa ses bras et posa durement son regard sur moi.
-Serena ! Avec qui parlais tu ?
-Je pourrais te poser la même question.
Il me sourit à me donner des frissons.
-Pourquoi me donner ce mal, puisque tu le sais déjà...
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A SUIVRE ......
(Ce n'ai pas encore la fin ... mais presque)
Je vous aimes.
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