Point de vue de Serena

J'étais partis en vitesse le plus loin possible de la salle, pour m'éloigner le plus possible de ce vampire, et avais ensuite dis un rapide au revoir à Anna et  Nathan. Pourquoi je me sentais si bizarre en sa présence. « Sans doute parce qu'il est sexy ! » me railla ma conscience. « C'est vrai qu'il était ... ferme la Serena ! C'est un vampire ne l'oublie pas ».

Je roulais maintenant dans ma voiture en direction de chez moi, et je repensais à la discussion que j'avais eu avec Carter. Quand ce vampire était arrivé ici, il y deux ans, je lui avais dis que je n'aurais rien contre lui tant qu'il se tenait tranquille. Il m'avait bien sûr ri au nez, mais après avoir réussis à esquiver toutes les attaques qu'il tentait et quand je lui avait fait par d'une démonstration de mon entraînement dans son entrejambe, il avait très vite compris que je ne plaisantais pas. Depuis nous nous parlions de temps à autre. Il était sympa et plutôt drôle pour un vampire.

Flash-back

- D'où est qu'il sort ce West ? Demandais-je à Carter qui était en train de ranger ses affaires dans son casier.

- Bonjour à toi aussi Serena ! Plaisantait-il. Je lui avais pourtant dis de ne pas t'approcher s'il tenait à vivre.

- Ah ah très drôle Carter ! Tu sais que je ne vous fais aucun mal ... !

- Dit çà à mes parties ! Ils se souviennent encore de toi.

Parfois avec Carter Lewis, on pouvait presque oublier qui il était réellement, tant il agissait comme un humain : agaçant.

- Sérieux. Alors qui il est ? Ce vampire est étrange, il est ... il est ...

- Séduisant ?

- Je plaisante pas Carter !

- Moi non plus je te signal ! Je peux lire en toi je te rappel, je sais donc qu'il te plaît. Ca doit être dure pour une Chasseuse comme toi, non ?

- Je ne me battrais pas avec toi ! Qui . Il . Est ? demandais-je en insistant sur chaque mot.

- Je te laisse le découvrir. Je dois y aller, j'ai rendez-vous avec une vampire à tomber par terre, si tu vois ce que je veux dire. Fais pas cette tête et calme toi un peu, rigolait-il. Quelques que chose me dit qui tu saura bientôt qui il est ... même très bientôt ... peut être ce soir qui sait ... ou même quand tu sera chez toi ! Et il partit. J'étais resté figé « Comment çà chez moi ? Ne me dite pas que ! NON ! »

Fin du Flash-back

Un manoir était à vendre en face de là où j'habitais. Il venait d'être vendu quelques jours avant la rentrée, mais nous n'avions jamais vus les acheteurs. « Par pitié ne me dite pas que lui et sa famille en étaient les propriétaires. Pas un vampire ! Ma mère serait dingue ! »

Durant tous le trajet je priais pour ne pas que ce soit ça. Puis lorsque j'arrivais dans la zone de mon quartier, une zone à l'écart de la ville pleine de building qui ressemblait à une petite campagne artificielle pleine de pelouse et composé de plusieurs golfs, mon cœur s'arrêta. Je savais qu'il serait mon nouveau voisin, car mon médaillon brillait. Je vous l'accorde, il pouvait me signaler la présence d'un autre vampire, mais je sentais cette sensation étrange que j'avais eu avec Lucas : anxiété et intrigue mêlé à de la sécurité. Depuis que je fréquentais les vampires, il était le premier qui me faisait ressentir ceci.

Point de vue de Lucas

J'étais rentrée depuis 20 minutes. Mais je ne voulais pas sortir de ma voiture. Je l'avais garée rapidement devant la grande porte blanche du garage, et depuis je regardais fixement notre immense nouvelle demeure : blanche de style victorienne de deux étages, ma mère avait insisté pour qu'elle comporte au moins six chambres. La raison pour laquelle je ne voulais pas en sortir c'était que je venais de sentir l'odeur de Serena, juste devant chez moi. Cette chasseuse habitait là.

J'étais sur le cul. Comment j'allais faire pour supporter sa délicieuse odeur ? Si je rentrais maintenant, ma mère verrais qu'il se passait quelques chose – ma mère avait un dont pour détecter ce qu'il se tramait, sûrement l'instinct maternel. Lui dire qu'une odeur m'avait rendu dingue était une chose. Elle m'aurait sens doute dit « Et bien va la goûter mon fils ». Mais lui dire qu'elle appartenait à une Chasseuse, elle me tuerait. Comment j'avais pus me mettre dans une merde pareille ?

« Qu'est ce qu'elle était belle ! Et puis c'est quoi ces yeux, cette couleur ! C'est criminel d'être aussi bien foutue ! ... Merde, Lucas ! Tu es un vampire de plus de quatre siècles. Tu ne vas pas te laisser embobiner par cette chasseuse banale » tentais-je ne me convaincre.

Le bruit d'une voiture me tira de mes pensées. C'était elle. Sans m'en rendre compte j'étais sorti de la voiture, et je l'a regardais se garer sur l'entrée. Elle aussi savais. Une tension était présente. Il fallait que j'aille mettre les choses au clair entre elle et moi.

- Evans !

Elle s'était retourné lentement et me regarda.

- Je voulais te dire ...

- Que quoi ? Que toi et ta famille vous voulez notre mort ? C'est pour çà que vous avez emménagé ici. Elle pointa ma demeure. Tu pouvais me le dire avant, comme ça la guerre était déjà déclarée. Disait-elle calmement les bras croisés.

Waouh ! Si je m'étais attendu à un tel changement de comportement.

- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je ... je ne sais pourquoi mes parents ont décidé d'acheter cette maison. S'il te plaît crois moi.

- Pourquoi je te croirais, tu es un vampire. Un ennemi.

- Et bien, je pense que ce serait pas très intelligent de s'installer en face d'une famille de chasseur de vampire, tu ne crois pas ?

Elle réfléchie quelques instants.

- Je peux te poser deux questions ?

- Vas-y, mais je ne te garantie pas que j'y répondrais.

- Je tente le coup quand même , répondais-je avec un grand sourire. Pourquoi est ce que tu es si différentes des autres chasseurs que j'ai pus rencontrer ?

- Par « différentes » tu veux dire ?

- Tu n'agis et ne te comporte pas de la même façon.

Plusieurs seconde s'écroulèrent avant qu'elle n'esquisse un sourire.

- Je vois que Carter ne t'a rien dis . Ce qui me rend différentes, c'est que j'ai des amis vampires. Mais par contre ce qui me rend encore plus différentes c'est que je suis la seule à ne tuer aucun vampires.

Encore une fois elle me mettait sur le cul. « Comment elle ne tuait pas les vampires ? C'est ce que font tout les chasseurs qui nous traquent, ils nous tuent c'est leur but »

- Pourquoi tu ne nous tues pas ?

- Disons que je n'approuve pas le système d'extermination de vampires. Je suis plus tôt pour les remettre sur de bonnes bases, qui sont de se nourrir sans ôter la vie des humains.

- Tu te rend compte que c'est particulièrement difficile pour nous de faire çà. Disais-je avec une pointe d'ironie.

- Tu serais surpris de voir à quel point vous apprenez vite !

- Tu peu expliquer ?

- Je crois que çà fait déjà plus que deux questions là ! J'ai des devoirs ! S'exclamait-elle en me tournant le dos avant de partir en direction de la porte.

- Arrête ce n'était pas des questions, c'était de l'incitation à développer ma première question ! Plaisantais-je.

Je voyais bien que j'avais marqué des points car elle rigolait. Avec un sourire qui me fit littéralement chavirer, et je pèse mes mots. Il était unique.

Bizarrement je me sentais bien avec elle. Je ne la redoutais pas, et même si sa savoureuse odeur était encore là, elle mettait plus supportable.

Cela faisait plusieurs secondes – trop à mon goût – qu'elle ne parlait pas. Elle me regardait en réfléchissant. Elle était tellement belle quand elle réfléchissait, ses yeux – grand d'habitude – s'affinaient.

- Pourquoi veut tu savoir tous ça ?

J'hésitais à répondre avant d'enchaîner :

- Je te trouve étrange. Tu n'as pas peur de moi, ni de Carter ... ou de qui que soi. Et tu es même sympas avec moi. La personne vampire que je suis. Je m'avançais petit à petit, doucement, vers elle, jusqu'à me trouver à une distance de moins d'un mettre, pour qu'elle comprenne que je lui faisais confiance. Je voudrais savoir pourquoi tu te donne autant de mal à nous comprendre.

J'avais touché une corde sensible, car son sourire avait disparue laissant place à des yeux – devenu couleur océan – noyées de larmes, mais qui se battaient pour les retenir. Elle ne parlait plus. Son regard était rivé sur moi.

- Qu'est ce qu'il s'est passé, pour que tu décides cela ?

Une larme coula, mais je la rattrapais en lui touchant la joue. Elle avait une peau très douce et chaude. Sa larme sur ma main me fie presque oublier le reste du monde.

- Je ... tu es différents des autres. Me murmurait-elle

- Alors on es deux à être hors normes, plaisantais-je doucement pour ne pas la brusquer.

Elle resta à me fixer quelques secondes, avant de regarder sa porte d'entrée et de dire :

- Ma mère, elle, elle tue les vampires mais elle n'est pas là pendant plusieurs jours. Tu veux rentrer ?

Je fus totalement stupéfait. Cette fille était bipolaire ou quoi ? D'abord, elle était froide, puis elle m'insultait, ensuite me criait dessus, après elle pleurait, et maintenant elle m'invitait à entrer comme si j'étais un ami.

- Il n'y a aucun piège. C'est juste que pour en parler j'ai vraiment besoin de m'asseoir.

- Euh ... tr .... très bien !

Nous étions rentré dans un magnifique hall qui offrait une vue parfaite sur le grand salon moderne très blanc ouvert sur a cuisine ... blanche aussi .

- Ouais, ma mère voulait que tout soit très clair et ouvert chez nous, pour changer de la noirceur qu'on voit tout les jours.

Je fis un geste de tête pour dire que j'avais compris. Elle buvait un verre d'eau et me demanda si je voulais quelque chose.

- Tu as de Whisky ?

- J'aurais du m'en douter, me répondit-elle avec un sourire.

Elle me tendit un verre et une bouteille de Jack Daniel's.

- Serena Evans vient de briser toutes les suppositions que je mettais faites sur les chasseurs. J'imaginais que vous viviez dans un truc totalement à l'inverse de tout çà.

- Te fais pas trop d'illusions ! Beaucoup sont comme tu viens de le décrire : à l'inverse de nous.

Quelques minutes s'étaient écoulé, mais je n'osais pas aborder le sujet de peur de la blesser. Heureusement c'est elle qui y vint :

- Suit moi ! Je crois que je te dois une réponse.

Nous nous asseyions sur un canapé en cuir beige mat, et elle se confia. Elle avait eu les armes aux yeux tout au long et ne m'avait pas regardé une seule fois – contrairement à moi. Toute son histoire était incroyable. Jamais je n'aurais pus pensé à cela. Jamais. Je compris tout de suite pour qu'elle raison cette fille m'était si différente. Elle savait à quel point c'était dure pour certains d'entre nous de se nourrir sur des humains. Et de parfois en faire souffrir ... nos proches. Elle en avait souffert.

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Coucou !

Merci pour vos lectures toujours de plus en plus nombreuses !

Alors que pensez vous que Serena va révéler ? Une idée ;D

La suite est déjà écrite ! J'essaye de prendre de l'avance, parce que pendant les fêtes çà devient compliquer d'écrire.

La suite arrive Mardi ou Mercredi !!!!!

PS = Je tenais a remercier KrystelOuellet pour la très belle publicité !!! MERCI ÉNORMÉMENT (encore)