Chapitre 17

3716 mots !!!! Chapitre le plus long jusqu'à présent ! mais je ne pouvais pas le couper en deux parties, vous comprendre pourquoi ;)

BONNE LECTURE !

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Dans le chapitre précédent

A peine remis debout, Lucas se jetait de nouveau sur lui. Mais comme au dernier assaut, Derek avait l'avantage, d'autant plus que Lucas avait été affaiblit.

Je n'eus seulement le temps de reprendre mon souffle, que lorsque je releva la tête, Derek n'était plus là. Seul, Lucas étendu sur le sol nageant dans le sang. Son sang.

- Lucas !


Point de vue de Serena


Remis sur pieds, je courus vers Lucas. Les yeux clos, la peau pâle, ... et du sang. Du sang partout autour de lui. Mes mains voulaient le toucher, mais je ne savais pas comment, jusqu'à ce que ma main droite se pose sur sa joue pour relever légèrement sa tête.

Il ne répondit pas à mon contact. Aussitôt mes yeux tombèrent sur une tâche sombre qui rendait encore plus obscure son T-shirt noir. Mes mains se posèrent sur son torse, avant de descendre plus bas pour remonter son haut afin de pouvoir voir la cause de cette tâche. Mon cœur se souleva. Poignardé à plusieurs reprises. Mon arme, utilisé auparavant par moi contre Derek, gisait dans la mare de sang. « Tous ceci est de ma faute ! ». Du sang filait encore à travers ses blessures. « Pourquoi ne cicatrise t-il pas ? » me demandais-je. Ma main se reposa sur sa joue.

- Aller Lucas ! Ouvre les yeux ... je t'en pris ...

Rien. Pour tenter de me convaincre qu'il allait s'en sortir, je mis deux doigt sur son coup pour prendre son pouls. Faible mais présent. « Il es en vie ».

- Lucas, réveille toi ... soupirais-je.

Plusieurs secondes s'écoulèrent, et rien ne se produisait. Ses blessures étaient toujours là et elles n'avaient pas rétrécie. Néanmoins son cœur battait encore, et je m'accrochait à ce fait pour tenir bond. « Il est faible ... beaucoup trop faible pour guérir. » me chuchotait ma conscience. C'était la seule chose qui pouvait expliquer ce qu'il se passait.

Une seule solution pouvait lui donner assez de force pour qu'il puisse reprendre ses esprit. Elle ne m'aurait pas plu si s'agissait d'un autre vampire. Or ... c'était Lucas. A peine décidée, je n'hésitais pas à prendre la lame du poignard et à entailler suffisamment mon poignet pour qu'il en sort un peu de sang. Je positionna mon bras près et au dessus de son visage, et attendis qu'une goutte coule sur ses lèvres. Lorsqu'une tomba, je posa délicatement mon poignet. « Aller Lucas ... » priais-je dans ma tête.

L'entaille commençait à me piquer par la douleur, mais elle redoubla quand force pénétra ma chair. Je ferma les yeux la douleur. Il fallait qu'il vive. Qu'il survit pour que je vis. « Tu l'accepte enfin ! » cria ma conscience. Je l'ignora mais je ne pouvais la contre dire. Je venais d'avouer à moi même qu'il était important pour moi. Désormais, je ne sais pas pourquoi mais je ne me voyais plus vivre sans être à ses côtés. Qu'est ce qu'il s'est passé, pour que je le réalise maintenant ? « Peut-être le fait qu'il puisse mourir, le fait que tu te sente incapable de le laisser ... ».

La sensation de brûlure que j'avais ressenti, laissa place à un doux sentiment d'apaisement et de bonheur. Je sentais que mon énergie diminuait de plus en plus, mais j'étais dans l'impossibilité de stopper ce qu'il se passait. « Il faut qu'il vive ... tout est de ma faute » murmurais-je sans cesse.

Mais alors que la fébrilité de mon corps commençait à m'en porter, je sentais mon autre main, posée sur son front, se réchauffer. Quand j'ouvris légèrement les yeux, une lueur bleu pâle s'en dégageait. Je sentais mon corps changer, comme si toute mon énergie se transmettait à Lucas.

« Qu'est-ce qu'il m'arrive ? ... ».

Le sentiment de perdre pied se répandait dans mon esprit.

N'ayant plus la force de garder les yeux ouverts, face à cette lumière bleu surnaturelle, je me laissais emporter ... « Le M ... pour Miller. Notre famille » - « Peter, tu te crois tellement intelligent, mais n'a pas pensé une seule seconde ce que ta fille pourrait représenté. » Les paroles de Derek ne faisaient que tourner dans mon cerveau. Mon père un vampire ... le surnaturel le plus diabolique n'était autre que mon oncle ... et moi ? Que suis-je ? « Tu ne connais pas l'étendu de tes pouvoirs. »

Je ne sentais plus rien, mis à part mon bras, retombé lourdement sur le sol, et mon corps s'affaisser, jusqu'à ce que deux bras me retiennent.

- Serena ? Hey ... cria une voix que je connaissais bien ... et qui me plaisait.

Mais cette fois, elle peut tapa un peu sur les nerfs. Il criait bien trop fort , et ma faiblesse ne le supportait pas.

- Tu veux bien te taire un peu ... ou arrête de crier ... murmurais-je dans ses bras.

Il me caressa la joue avant de répondre.

- Qu'est ce qu'il t'a pris de faire çà ? J'aurais pus te tuer et ...

- Mais tu ne l'as pas fait ... l'interrompais-je en soupirant. Et je ne voulais pas que tu me laisse seule ...

Il ricana.

- C'est fou comme c'est rassurant de comprendre que le seul motif qui t'a incité à me sauver la vie,, c'est que tu ne voulais pas être seule ici ... Moi qui pensais ...

- Je ne voulais pas, parce que je ne me voyais pas comment revivre sans toi ... prononçais dans un murmure quasi inaudible.

Avais-je vraiment dis cela ? La faiblesse me rendait dingue. Si oui, m'avait-il entendu ? Je l'espérais de tout cœur que non, mais je ne pus savoir car je m'endormis aussitôt la tête sur son torse musclé et humide de son sang.


Point de vue de Lucas


Pour arriver le discret possible dans les rues de New York, il avait fallu que je trouve une voiture au plus vite. Et miraculeusement une Ford Mustang 1967 était garée un peu plus loin. Qui disait ancienne et vieille disait manque de technologie et de sécurité. Cela avait été un jeu d'enfant de la voler. « C'est pas bien Lucas » avait ricané ma conscience.

Après avoir allongé Serena sur le siège avant de la voiture – car il n'y avait pas de place à l'arrière - , je mettais lancé dans une torture épouvantable pour trouver le 237 Pearl Street. Entre feu rouges, taxis insultants, piétons qui ne cessaient de passer sur la route , il m'avait été difficile de ne pas perdre mon sang froid. Mais la respiration régulière de Serena m'aidait.

Désormais arrivé sur l'avenue Pearl Street, il me fallait trouver le n°237.

- Mmmmm ... gémit-elle.

Je ne répondit pas pensant qu'elle dormait, mais elle se redressa.

- Comment tu vas ? Me demanda t-elle.

- C'est plus tôt à toi que je devrais le demander ... Bon sang qu'est ce qu'il t'a prit ... Si je ne m'étais pas arrêté ...

- Lucas ... s'il te plaît ...

Elle posa son coude sur la porte et porta sa main à son front, comme pour faire passer une migraine. Elle allait mal, pas seulement physiquement mais aussi moralement. J'arrêtais de lui faire la leçon.

- C'est là ! Disais-je.

Je me stationna négligemment en face, et descendis de la voiture. C'était une maison victorienne de trois étages en bois ancien. Je tourna la tête de tout les côtés pour vérifié que personne ne nous surveillaient et remarquais au même moment, que toutes les maisons se ressemblaient. « Elle a raison, c'est vraiment un quartier ordinaire de ville ». Un soupir et un claquement de porte me tira de mon étude.

- Viens, je vais t'aider.

Elle était appuyée sur la portière de la voiture, à bout de souffle.

Je mis m'a main sur ses reins pour l'a soutenir. Son débardeur blanc était désormais tâché à l'identique de mon t-shirt : de mon sang et à mes peine du sien aussi. Nous gravîmes les quelques marches du perron. Je pris la clé, que m'avais donné quelques jours plus tôt Alice et ouvris la porte en bois qui grinça.

- Génial on dirait une maison hantée ! S'exclama t-elle.

Au moins ce qui est sûre c'est que tu n'a pas perdu ton humour, plaisantais-je.

Elle n'avait pas tord, la maison était vraiment ... vraiment sombre et poussiéreuse. Aucuns mots ne permettaient de décrire ce lieu.

- Avant de faire le tour de cette merveilleuse maison, ricanais-je, il faut que tu reprenne quelques forces.

Elle acquiesça d'un faible mouvement de tête.

La cuisine qui se trouvait à notre droite, était dans le même état que le reste. Je lâcha prudemment Serena et elle alla s'asseoir sur un des tabourets du bar en marbre – enfin en apparence il s'agissait de marbre.

- Voyons voir s'il y a quelque chose dans ces placards.

J'ouvris les placards du haut, mais sans résultats.

- Tu crois vraiment qu'ils ont laissé quelque ...

- J'ai ! Criais-je d'un air victorieux en brandissant une boîte de raviolis

Je pris une sauteuse et pris pour la plaque cuisson fonctionne. Ce qui fonctionna. Je versa le contenue de la boîte dedans et me retourna vers elle. La tête posé sur sa main, elle fixait l'extérieur de la fenêtre. Je m'approcha d'elle après avoir vérifié que la nourriture ne risquait rien.

- Tu crois qu'ils vont bien ? Me demanda t-elle d'une petite voix.

- Oui. Je ne le crois pas, Serena. J'en suis sûr.

Elle acquiesça, mais elle n'avait toujours pas l'air tranquille. Quelque chose l'a tracassait. « Je ressens les émotions de cette fille comme jamais je les percevais chez les autres. Voilà le dur fardeaux de trouver son âmes sœur ... » ironisais-je.

- Il y a quelques chose d'autre que tu ne me dis pas ...

Elle leva les yeux sur moi, et me regarda.

- Est ce que tu sais ce que je suis ? Elle soupira.

- Écoute ... Je soupira. Aujourd'hui était une longue journée forte en émotions, et je pense qu'il vaut mieux parler de tout çà demain.

- Je veux comprend Lucas ! Explique moi ! Me supplia t-elle.

Ses yeux commençaient à se remplir de larmes. Elle était désespérée.

- D'après ce que j'ai compris, ton père est Peter Miller. C'est une référence que tout les surnaturels connaissent, bon comme mauvais. Il était le Président du Conseil, il y a maintenant quelques années. Lorsqu'il a pris la décision de se destituer, tout le monde le haïssait à cause de ce choix, car son successeur était William Lamar, qui est l'origine de la division des vampires et qui est toujours au poste aujourd'hui. Mais maintenant je sais pourquoi il a quitté son poste ... pour ta mère et ensuite pour toi ...

- Donc je suis quoi ? Une vampire ? Me demanda t-elle paniquée.

- Non. Pour tout te dire je ne sais pas trop ce que tu es, mais je peux te confirmer que tu es une surnaturelle, comme je le pensais.

Je regretta ces dernière paroles.

- Comme tu le pensais ?

- Je ... je ... Ok, écoute. Depuis le moment où je suis rentré chez toi, le jour où tu t'es confié sur ton passé, je savais que tu étais différente des autres, ton aura ...

- Mon aura ? Tu pensais me le dire quand ? Me demanda t-elle en colère.

- Je ne pense pas que ce soi le meilleur moment pour se disputer ... Je suis vraiment désolé de ne pas te l'avoir dis, mais j'avais tellement peur que tu panique ou pire que tu me prenne pour un fou ... disais-je en souriant.

Elle ne continua pas à me questionner. Au lieu de çà elle suivit mon sourire.

- En faite je suis rassurée de ne pas être en vampire. Je n'aime pas la vue du sang, alors tu t'imagine un vampire qui aurait peur de sa nourriture ! Non sérieusement je serai la risée des vampire.

Je me pris d'un fou rire. Elle tentait de retourner la situation sous la rigolade, d'une manière innocente. Je vois ses narines bouger, signe que les raviolis devaient être prêts. Je me leva et remplis deux assiettes de cette mixture, qui était étrange mais qui sentait particulièrement délicieux. En parlant de ''délicieux'', pour qu'elle raison la douce odeur de Serena m'étais aujourd'hui plus supportable que les autres jours ? Bien sur elle était toujours là, à me retourner le cerveaux, mais j'arrivais désormais à me contrôler et à ne plus faire une fixette sur son coup.

Après quelques minutes, et aussi quelques jugement comme « Mmmm... » , « C'est ... étrange » , ou encore « Mais c'est bon » nous avions engloutis tout les raviolis.

Depuis une dizaines de minutes, je n'arrêta pas d'essayer de la convaincre de monter se coucher mais, elle me répondait toujours qu'il lui était impossible de dormir sans avoir des nouvelles de sa mère et aussi de mes parents « Sérieusement, elle s'inquiète pour mes parents alors que moi pas du tout ... » m'étais-je remarqué. Non pas que je ne les apprécie pas, au contraire – même si avec mon père parfois c'est compliqué - , mais ils avaient affronté des situations bien plus compliqué par le passé. Alors pour passer le temps, elle s'était donnée mission de mettre de l'ordre dans cette maison – si on pouvait appeler cela une maison. Je l'a regardais, du haut de mon tabouret, bouger dans tout les sens dans la cuisine, et lorsqu'elle changeait de pièce je l'a suivais – ce qui me valu des remarques de sa part.

- Serena, tu devrais vraiment ...

- Si tu me dis encore de monter dormir, je te jure que ...

- Tu me tue ? Rigolais-je. Franchement ça fait combien de fois que tu me menace depuis qu'on se connaît ?

- Là je pourrais vraiment mettre mes menaces à l'œuvre, répliqua t-elle en me jetant en regard sévère voulant paraître convaincante, mais à la place me fis encore plus rire.

Je voyais bien qu'elle était fatiguée, et même exténuée, mais cela ne l'a ralentissait pas.

- On aura pas de nouvelles d'eux d'ici demain, Serena ... Il vont attendre que tout çà se tasse et vérifier si Andrew et sa bande se sont éloignés. Alors je t'en pris viens !

J'étais monté de deux marches sur l'escalier en bois massif, une main posée sur la rambarde du même matériau et l'autre tendu vers elle. J'attendais sa réponse. Elle me regardait ou plus tôt se concentrait sur moi en réfléchissant. Elle prit ma main, mais ne dis rien. Je pris ça pour en « Oui ».

Point de vue de Serena

Lucas avait raison, il fallait absolument que nous nous reposions. Entre lui qui avait failli mourir, et moi qui venais de voir ma vie se briser par des centaines de mensonges ainsi qu'avoir donner mon sang à Lucas... la journée avait été chargée.

Je lui avais mentis en prétextant le fait de ne pas pouvoir dormir sans avoir des nouvelles de ma famille et de ses parents. La vérité c'était que j'avais peur de me retrouver seule avec lui dans une salle obscure, allongée sur le même lii que lui. Car oui, pendant mon remue-ménage j'avais constaté que malgré les dizaines de pièces, il n'y avait qu'un seul lit. Même s'il m'avait affirmé qu'il me le laisserait, je n'étais toujours pas rassurée.

Depuis en certain temps, entre Lucas et moi, une sorte de climat tendue – dans le sens bizarre du terme – c'était installé. A chaque fois qu'il me touchait, comme par exemple lorsqu'il m'avait aidé à marcher jusqu'à la maison, me corps me faisait ressentir des choses ... étranges. Et il n'arrangeait rien. Il n'arrêtait pas de se comporter d'une manière trop physique, trop proche de moi, et je devais avouer que cela me perturbais. « Mais çà ne te déplaît pas ! » commenta ma conscience. Je l'ignora, sachant qu'elle avait raison.

Nous nous arrêtons devant la porte de cette seule chambre, et Lucas l'ouvrit. J'aurais tellement souhaitée qu'un deuxième lit apparaisse à cet instant, comme par magie. Nous nous avancions à pas lent vers le centre, pendant que ce fameux climat tendue se mettait en place entre nous.

Il commença à retirer une couverture du lit pour la mettre par terre, mais je ne pouvais pas le laisser faire. Certes sa n'allait pas arranger les choses, néanmoins il était hors de question qu'il passe une nuit sur le parquet sol et froid.

- Lucas arrête se lit est assez grand pour nous deux ... soupirais-je d'une voix qui se voulait distante, en rentrant dans le lit après avoir retirer mes bottes - mais pas mes vêtements.

- Tu es sur ? Parce que je préfère ne pas recevoir de coup de pied de ta part pendant que tu dors. C'est vrai ! Ton père est un vampire mais tu reste néanmoins une Chasseuse de Vampire. Ricana t-il avec ce sourire tellement charmeur qui chaque jours ne faisait qu'empirer mon état.

- Ne me fais pas changer d'avis !

Il n'attendit pas une deuxième fois.

Je le sentais dans mon dos, se glisser dans les draps – tout habiller heureusement. "Décidément personne ne se procure du mal de salir les draps !" hurla ma conscience. Je sentais sa respiration sur ma nuque, ce qui était très perturbent. La seule personne avec qui j'avais déjà dormis était pas mère. Ma mère. A cette pensée mon cœur se serra. « Ne pense pas à elle. Ne pensa pas à elle » me répétais-je.

Je bataillais pour réussir à m'endormir, mais je n'arrivais pas. Je me tourna sur le dos et sentis qu'on m'observait. Par on, je voulais dire Lucas. Lorsque je le découvris en train de me regarder, il souria. « Est-ce qu'il me regardait aussi quand j'essayais de dormir ? » me demandais-je.

- Tu n'arrive pas à dormir ?

- Non, rien à faire ... soupirais-je pour lui répondre.

Il se mit dans la même position que moi.

- Moi non plus ! S'exclama t-il.

Je ne pouvais résister à l'envie de poser ma tête sur son torse. Pourquoi avais-je fait çà ? C'était la question. Il ne m'en empêcha pas, et mis sa main sur mon dos, comme s'il voulait me serrer contre lui.

Nous restions ainsi pendant de longue minute – presque à mon sens - sans que personne ne dise un mot.

- Tu sais qu'elle heure il est ? Lui demandais-je.

- Attends. Il pris son téléphone posé sur la table de chevet. 2H26 du matin, soupira t-il plein de désespoir.

- On descend ?

- Pourquoi ? Tu veux continuer ta réorganisation de cette baraque ?

- J'ai vus une bibliothèque dans, ce qui ressemble, être le salon.

- Je vois ! On dirais que tu aime bien les livres. J'en avais vus pas mal dans ta chambre le soir où j'y ais fais une petite apparition. Pour temps, tu n'aime pas beaucoup les cours je me trompe ?

Le faite qu'il ait remarqué mon amour pour la lecture me fis sourire et rougir.

- Ouais j'adore lire, on peu s'échapper de toutes ces merdes qui emmerde notre vie. Ce n'est pas que je n'aime pas les cours, c'est juste que je déteste me lever tôt. Lui répondais-je en me levant.

Je remis correctement me débardeur blanc, et marcha en direction la porte, suivis de près par Lucas.

- Hey attend moi !

- Un vampire qui ne veut pas laisser une Chasseuse de Vampire, tu ne trouve pas çà bizarre. Lui fis-je remarqué en référence qu'il m'avait faite quand je lui avais dis de se coucher sur le lit.

- On dirais que tu n'as pas digéré ma remarque ! Ricana t-il.

- Pas trop, c'est vrai. Je voulais l'énerver un peu

Je marchais devant lui, à une distance prononcée, vers l'escalier. Je descendais quelques marches, lorsque je l'entendis rire et dire :

- C'est ce qu'on va voir !

Arrivé sur le premier pallié, avant de reprendre la deuxième partie des marches, je fis en mouvement de recule pour me retourner, entendant une personne de précipiter dans l'escalier. Mais j'eus à peine le temps, car deux mains me prirent pas la taille pour me soulever, puis pour me chatouiller de partout.

- Ah ah ah ! ... Lucas ! ... ah ah ah ! ... Arrête ! ... ah ah ah ... ordonnais-je pliante de rire.

Il s'arrêta et me souleva une fois de plus pour me mettre sur son épaule. Il tourna sur lui même ce qui me fit rire, mais ne m'empêchais pas de lui donner des coups dans dos pour l'inciter à me  faire redescendre.

Lorsqu'il arrêta tout, il me déposa au sol sans retirer ses mains de ma taille. Son sourire se dessinait jusqu'à ses yeux. J'étais à bout de souffle et j'avais un point de côté par sa faute.

- Ne refait plus jamais çà ! Le suppliais-je.

- Je ne peu pas te le promettre si tu cherche à m'échapper comme çà !

Nos corps se touchaient, ce qui ne fit que monter la température de mon corps. Je leva la tête vers lui pour le regarder dans les yeux. Il n'était pas dans son état normal. Ses pupilles étaient tellement dilatées qu'il n'y avait presque plus de bleu. Je descendis mon regard. Ses lèvres étaient légèrement entres ouvertes. Lorsque je remonta, il fixait mes lèvres.

Mes mains posées sur ses bras, je les sentais se contracter. Il luttait contre quelque chose, mais quoi.

- Serena ... je ...

- Lucas ... je ...

Personne ne continua sa phrase car nos paroles étaient sortis en même temps.

Nous nous regardions, ne sachant que faire « Tu te défile ? » me demanda m'a conscience. Je ne me défilais pas, mais j'étais perdu. Vraiment perdu. Je ne ne supportais pas le fait que notre proximité créait à chaque fois cette ambiance, mais je ne supporterais encore moins le fait que nous nous éloignions. Que faire ?

Contre toute attente de ma part, Lucas retira une main de ma taille et caressa le côté droit de mon visage de son pouce, sans retirer ses yeux des miens comme s'il guettait mon autorisation.

- Je veux juste ... être sur qu'il ne t'arrive rien ... jamais.

Sa main glissa vers mon coup et se pose, mais il laissa son pouce sur ma joue. D'habitude j'aurais répliqué en lui posant des tonnes de questions sur le pourquoi du comment il m'avait dit ces mots, mais je ne fis rien. C'est lui qui mit fin à ma tourmente en posant délicatement ses lèvres sur les miennes. Il n'insistait pas, et je compris se dont il avait peur et pourquoi il luttait en lui : Il ne voulait pas me brusquer, ne pas m'effrayer en m'embrassant.

Je ne rompis pas son baiser, ce qui le fit comprendre que j'étais sur la même longueur d'onde que lui. Son baiser fut plus insistant et je répondis à ces lèvres, ce qui le fit sourire et moi aussi. J'ouvris légèrement ma bouche au même moment que lui.

Un goût de menthe se répandit dans ma bouche. Jamais aucun de mes anciens petits copains ne m'avaient fait ressentir une telle sensation, en m'embrassant, que Lucas. J'oubliais tous. Il n'y avait plus que lui et moi.

Il remit ses mains autre de ma taille et me serra de plus en plus fort contre lui ce qui me fit tourner. Un léger gémissement sorti de nos bouches.

Pendant de longues minutes, aucun de nous ne stoppa se baiser, de peur sans doute de revenir à la réalité.

Je n'étais plus sur de qui j'étais vraiment, mais ce dont j'étais absolument certaine c'était que grâce aux lèvres de Lucas, je m'étais enfin avoué la vérité : j'aimais Lucas.

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Réactions ? :D

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