Chapitre 14
Désolé pour le grand retard mais le voilà
"Mieux vaux tard que jamais", comme on dit <3
Jetez un œil au casting pour que vous sachiez à quoi ressemble les nouveaux personnage
BONNE LECTURE
Dans le chapitre précédent
A cet instant ses lèvres m'appelaient, son coup m'appelait, son corps me réclamait. "Merde qu'est ce qu'il m'arrive ?!". Mais ce sentiment fut de courte duré, elle tourna sa tête rapidement vers sa vitre. Je laissais tomber ma tête sur l'appui-tête de mon siège, "Est-ce qu'elle aussi, a sentie cette sensation à l'instant, où c'est juste moi qui devient dingue ?" me demandais-je.
Nous étions sur le trajet, en route vers chez moi - qui se trouvait juste en face de chez elle - pour dîner. Personne ne parlait, je pense que nous étions perturbé. "Il faut que je parle à ma mère de ce qu'il m'arrive, elle, elle sera ce qu'il se passe.
Point de vue de Serena
L'ambiance dans la voiture était pesante. J'étais en colère contre Lucas d'avoir réagit de cette manière devant Nathan, mais cette atmosphère n'était pas seulement dû à ça. Son regard sur moi peu de temps avant, m'avait ... je ne sais pas, mais ce qui était clair c'est que j'avais compris ce qu'il voulait. Heureusement j'avais réussi à m'éloigner de ses yeux bleu ! Même si ma mère semble bizarrement apprécier Lucas, imaginez si elle découvre que entre lui et moi ... enfin pour qu'elle le découvre, il faut avant tout qu'il se passe quelque choses. Ce que je ne souhaitais pas. « Es-tu sûre de çà Serena ? » me demanda ma conscience, je l'ignorais et décidais de me concentrer sur quelque chose qu'il fallait à tous prix que je résolves.
Dans ma tête, désormais une seule chose était présente. Mon père. Ma mère me le cachait-elle vraiment pour ne pas que je découvre qui il était ... « ou qu'est ce qu'il était », ou bien Andrew m'avait seulement dit cela pour me troubler ? En tout cas c'était réussi. Maintenant il me fallait des réponses.
Nous venions d'arriver dans notre rue, et nous défilions devant les nombreuses maisons toutes aussi grandes les unes que les autres. Et je commençais à sourire.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Je me demandais comment est-ce qu'on a pu en arriver là ! Ce que je veux dire c'est que toi tu es un vampire, et moi une chasseuse de vampire ... on est censé être ennemi.
J'ouvris les bras de façon à désigner le lieu.
- Et nous voilà tout les deux dans cette voiture, à parler comme si on était des amis ! Reprenais-je. Tu m'a sauvé la vie et ... enfin bref. Et ma mère ! MA mère est amie avec la tienne ! Sérieusement... soupirais-je.
- Ouais je sais, qu'est ce que tu veux que je te dise. C'est le coup de foudre ! S'écria t-il, tandis que fronçais les sourcils sur ses derniers mots. Désolé je voulais dire ... tu sais ... enfin ...
- J'ai compris ne t'inquiète pas, lui répondis-je en le regardant tout en souriant à sa nervosité soudaine, qui ne me laissais pas de marbre.
Nous étions presque arrivé à destination, et je ne sais pas pourquoi mais je sentais Lucas pressé de mettre fin à notre trajet. Sans doute voulait-il quitté cette ambiance très, mais alors très étrange et troublante qui régnait dans la voiture.
- On dirait que ta mère est déjà là ! S'enthousiasma t-il.
Après avoir garé la voiture dans l'allée près de la Jeep de ma mère, il me lança en ouvrant la porte gigantesque en bois noir :
- Bienvenue dans la maison des vampires, avec un clin d'œil.
Je souris et lui donnais un petit coup sur le bras.
Il m'invita à rentrer.
L'entrée était tout simplement magnifique, mais totalement opposée à la mienne. Les murs étaient d'un beige café au lait. Le sol était un marbre que je n'avais jamais vu. Il était brun, menant à un centre avec du marbre d'autres couleurs, représentant des armoiries. Un piano classique était posé un peu plus loin. Il n'y avait pas un seul mur qui ne portait pas un tableau. Un lustre grand comme dans les plus grand palais, était suspendu au plafond d'une hauteur de plus de six mètres, car il correspondait avec le second étage. Le claquement de fermeture de la grande porte d'entrée me tira ma contemplation.
- Ma mère est très .... luxueuse dans ses goûts. Soupira t-il en s'arrêtant à côté de moi. Elle est restée dans son XVIème siècle en quelque sorte ... plaisanta t-il.
Des bruits de talon et de voix nous parvinrent dans haut. Lorsque trois silhouettes apparurent à l'étage. Ma mère, accompagnée de deux autres personnes qui devaient être les parents de Lucas.
Ils semblaient ne pas nous avoir remarqués, car ils parlaient toujours. Ma mère et celle de Lucas, Isabelle je crois, étaient tellement proche qu'on percevait l'amitié et le bonheur de ces deux là. L'homme, très grand et brun, dont je ne connaissais pas le nom, était plus en retrait mais on remarquait de loin son sourire.
Lucas toussa pour qu'ils tournent leur attention vers nous. Leur discussion stoppa nette, laissant place à un petit cri de joie de Madame West, qui descendait les marches de l'escalier rapidement mais d'une élégance majestueuse, pour venir à notre rencontre, ma mère et Monsieur West sur ses talons.
Le visage doux de Madame West était d'une fraîcheur impressionnante. Si je n'avais pas été au courant qu'elle était un vampire, je ne lui aurais donné pas plus de 35ans. Sous ses grand talons aiguilles c'était une femme étonnamment petite vue la taille de son fils. Mais malgré sa taille, je remarquais que Lucas était son portrait craché : un joli blond centré, des yeux bleu qui vous marque à jamais, et une bouche fine et remplie. Elle se dirigeait directement vers moi d'un pas pressé le regard fixe, en ignorant profondément Lucas, qui lui rigolait de la situation.
Avant que je ne m'en rende compte, deux bras m'enlaçaient tellement fort que je croyais bien que ce jour était mon dernier.
- Alice, que ta fille à grandi !
- Cela va faire maintenant 8 ans, Isabelle, rigola ma mère
- Je ... euh ...
- Chérie je pense que tu devrais la laisser un peu respirer tout de même. Dit Monsieur West. Bonjour, enchanté de te rencontré enfin. Laisse moi me présenter. Michael West, le père de Lucas et le mari de cette femme qui ne parvient pas pour le moins du monde à contenir ses émotions, Isabelle West. Nous avons beaucoup entendu parler ...
- Elle est encore plus belle, que je ne l'aurais imaginé, s'exclama t-elle en regardant Lucas tout en interrompant son mari, Michael.
Je me tournais vers Lucas, qui interrogeait sa mère du regard.
- Excusez moi, je sais que ma mère et vous êtes amis, mais nous sommes nous déjà rencontrées ? Demandais-je.
- Il y a longtemps Serena. Tu n'avais même pas encore 10 ans. Répondit ma mère
- C'était il y a longtemps oui ! Mais je me souviens comme si c'était hier de ton petit visage curieux et d'une telle beauté ! Comme je suis heureuse de vous revoir toute les deux.
- Ta mère et notre famille ont été lié. Disait Monsieur West.
- Je lui ais déjà raconté toute l'histoire papa ! Soupira Lucas.
- Bien ! Répondit-il
- On dirait bien que vous vous confiez tout les deux ! Chantonna Madame West.
- Lucas toussa. Ok, euh ... et si on allait tous s'asseoir ?
- Je te suis fiston ! Alice.
- Allons s'y ! s'enthousiasma ma mère.
- Maman, je peux te parler deux secondes ? s'exclama Lucas.
- Bien sûr, répondit-elle.
Elle se tournait de nouveaux vers moi, me prit les mains et m'adressais quelque mots avant de suivre son fils. Elles étaient à la fois douce et forte comme de la pierre. Elle posa un regard bienveillant sur moi avant de me dire :
- Tu devenu une magnifique jeune fille. Tu es forte, mais en même t'en tellement innocente ! Je suis heureuse que tu sois là ... soupira t-elle comme si elle avait craint de ne plus jamais me revoir.
- Moi aussi je suis enchantée de ... vous revoir en quelque sorte Madame West.
- Appelle moi Isabelle, tu veux bien ? "Madame" cela me vieillit et on peut dire que je ne peux pas me vanter de compter mon âge sur une main. Plaisanta t-elle.
Nous sourions toute les deux, puis Lucas m'indiqua où se trouvait la salle à manger en me faisant un petit clin d'œil d'encouragement. Ce garçon est aussi perturbant que toutes les situations bizarres dans lesquelles je mettais mises.
Point de vue de Lucas
J'étais maintenant seul avec ma mère. Seul. Ce qui signifiait que je pouvais enfin l'interroger sur ce qu'il ne tournait pas rond chez moi.
Ils étaient tous réunis dans la salle à manger, mais pour être absolument certain que personne ne nous écoute, je fis un signe de tête à ma mère pour lui faire comprendre de me suivre jusqu'au jardin.
En ouvrant la porte, un courant d'air frais se fit sentir. Le soleil commençait à se coucher. Ma mère s'assit sur un des fauteuils et je fis de même.
- Alors Madame Evans ?
- Alice est une des meilleurs connaissances que j'ai pu faire dans ma vie Lucas. C'est une joie de la revoir parmi nous. Tu sais je lui ai fait visiter la maison, et quand elle a vu les nombreux trophées de football posés sur les étagères elle était impressionnée... elle m'a raconté ce qu'il s'est passé quand elle t'a vu au chevet de sa fille. Heureusement que tu me ressembles où elle n'aurait pas fait le lien entre nous.
- Ouais c'est sûr ... murmurais-je.
- Très bien ! Que ce passe t-il Lucas ? Je vois bien que tu es nerveux ces derniers jours.
A sa remarque sur ma nervosité, je remarquais que je n'arrêtais pas de me tripoter les mains et de me les passer dans les cheveux.
- C'est juste que ... je soupirais. Ces derniers jours ... soupire.
- Tu ne sais plus ce que tu fais ? Tu perds le fil de tes émotions ?
- Merde, ça se voit tant que ça ? Demandais-je anéanti.
- Je ne sais pas, mais je suis ta mère Lucas. Je te connais mieux que quiconque.
Je me penchais en avant, les avant bras posés sur mes genoux, le regard perdu au fond du jardin. Je réfléchissais aux mots que j'allais utiliser pour lui expliquer mon problème, mais difficile d'en choisir lorsque vous ne savez même pas quel est CE problème !
- Il y a une fille, qui je ne sais elle ... enfin elle ne fait rien, mais ... elle me perturbe. Au départ tout allait bien ! Je veux dire tu sais, oui elle est belle, gentille, ... bref mais rien ... j'étais bien normal ... la plus part de temps. Puis après il s'est passé des choses ... des choses qui m'ont donné un grand sentiment d'inquiétude pour elle ... et c'est là que j'ai commencé à ne plus savoir qui je suis. Petit à petit je me rend compte qu'elle est importante pour moi. A certain moment je perds même le contrôle de mes paroles et de mes gestes. Soupire. Et je me dis « Putain, Lucas pourquoi tu fait ça ? » ou alors « Tu deviens dingue ». Et franchement je commence vraiment à le croire ... Je me passais à nouveau les mains dans les cheveux. Tu sais comment j'étais avant, et jamais , jamais personne ne m'avait fait cet effet ... J'ai l'impression ...
- Qu'il y a un lien ? M'interrompit ma mère.
C'est à ces parole que je compris. Il n'a fallu que d'un seul mot, qui sa baladait sous mes yeux depuis le début pour que je m'en rende compte : « un lien ».
- Tu crois que ...
- Je crois oui. Ton père m'a plus ou moins raconté qu'il avait eu à peu près le même comportement quand nous nous sommes rencontrer.
C'était elle ! ELLE ! Comment j'avais pu être aussi bête ! Aussi aveugle !
- Si c'est vraiment « cette fille », alors je suis prête à parier qu'elle ressent les mêmes choses que toi. Même si elle n'en a pas l'air ...
- Comment tu sais qu'elle n'agit pas bizarrement également ?
- Lucas, écoute . Tu es un vampire avec un grand cœur. Tu es fort, drôle, et j'en passe. Mais une chose est sûre ... Tu es un tout aussi mauvais cachottier que ton père. Ah ah ah !
- Alors tu sais pour ...
- Serena ? Oui. En faite mon instinct de mère m'a mis la puce à l'oreille il y a bien longtemps ... dés que je l'ai vue, toute petite. Mais quand je t'ai vu avec elle. La manière dont tu l'as regarde. Cela m'a sauté aux yeux.
- Qu'est ce que je dois faire ? J'ai l'impression que les secondes passées loin d'elle durent des heures ! Merde, maman ! Je ne fais que penser à elle.
- Tout ce que je peux te dire, c'est que tu dois prendre ton temps avec elle. Connaissant le caractère de ses parents, prend vraiment ton temps.
- D'accord ... merci .
« Prendre mon temps, prendre mon temps, facile à dire quand mon propre corps obéit pas à ma pensée, ... qui elle aussi n'en fait qu'à sa tête. » Quand je repassais, pendant quelques secondes, les paroles de ma mère dans ma tête, je remarqua soudain quelque chose d'étrange.
- Tu as dis que tu connaissais ses parents ? Donc son père aussi ?
Ma mère se leva, mais je vit et senti aux battements irrégulier de son cœur, qu'elle tentait de cacher quelque chose. Soudain, l'envie de connaître la vérité me fit user ma vitesse vampirique pour me placer devant la porte, avant qu'elle ne rentre.
- Lucas que fais tu ?
- Dis moi qui est son père ?
- Ce n'est sûrement pas à moi de te le dire Lucas ! Me gronda ma mère.
- Il a quelque chose à voir avec Derek c'est ça ? C'est ce qui explique l'autre jour avec Andrew, le larbin de Derek ? C'est son père ? Son père est un vampire ?
- Quoi ? Non Derek n'est sûrement pas son père Lucas !!!
Elle fit un pas en avant mais je m'avança plus rapidement.
- Tu n'as pas nié quand je t'ai demandé si son père était un vampire.
Je me concentrais sur les battements de son cœur.
- Ça ne sert à rien que je mente là dessus, apparemment. Elle soupira. Chéri, je t'en pris ne lui dis rien, tu m'entends.
C'était inimaginable. Je savais qu'entre vampire et humain le cas d'avoir un enfant était possible mais quasiment nul. « Elle est unique ! »
- C'est donc pour ça que je ressens parfois son aura, qui n'est pas entièrement humain ?
- Oui. Alice l'amenait chez une sorcière qui faisait en sorte de brouiller son aura, pour que personne ne s'en rende compte. Mais depuis que Derek s'est échappé, il y a 8 ans, c'est devenu plus compliqué. Elle ne réagit plus avec le sort. Alors Alice met tout en place pour que rien ne lui arrive.
- Comme le fait d'éviter les surnaturels ?
- Exactement.
- Mais qui est-il ? Comment il s'appelait maman ? On le connaît ?
Un tapotement sur la vitre nous tira de notre discussion. Mon père.
- Que faite vous ?
- Rien ! Je t'en parlerais plus tard ! S'exclama ma mère. Allons dîner avec nos invitées !
Je n'arrivais pas à le croire. Serena, une Chasseuse de Vampire et une demie surnaturelle. Je savais que ceci aller la détruire. Non pas de l'être, mais plutôt que sa mère le lui est cachée.
Je serais là pour elle quoi qu'il arrive. Dans les bons, comme dans les mauvais moments. Je prendrais le temps et lui laisserais le temps qu'il lui faut, mais une chose est sûr, je serais là pour elle ... à jamais. Pour une simple raison : Elle est mon âme sœur. jn
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Merci pour votre lecture ! <3
Désolé encore pour le retard :S ... aahhhh les examens !
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