Pdv Elena

Flashback de 10 ans

Je fouillais dans chaque recoin de la pièce. J’ouvrais tous les tiroirs de tous les meubles. Mais où pouvait-il bien être ? Je ne me souvenais pas de l’avoir enlevé et pourtant il n’était plus autour de mon cou comme à son habitude.

- Tu cherches quelque chose ? me demanda une voix derrière moi.

Je me retournais et vis un jeune homme, adossé contre la porte qui me fixait de ses beaux yeux bleus. Je lui souris et Damon s’approcha de moi. À son poing je voyais une chaîne se balancer au gré de ses pas.

- Mon collier, murmurais-je lorsque le brun fut à mes côtés.

Damon ouvrit ce précieux objet et je me tournais afin qu’il le passe autour de mon cou. Dans le miroir placé face à moi je vis un sourire étirer les lèvres de l’homme que j’aimais. Je déplaçais mes longs cheveux marrons sur le côté pour dégager mon cou. Je sentis les doigts de Damon effleurer ma peau et je ne pus réprimer un frisson. Finalement, la fraîcheur du métal de mon collier me saisit me haut de la poitrine mais la douceur des mains du brun me manquèrent.

- L’histoire se répète non ? demanda-t-il en enserrant ma taille avec ses mains.

Il avait raison. C’est dans une situation similaire que j’avais compris que Damon était celui que j’aimerais à jamais. Il m’avait fallu de temps pour réaliser que j'étais amoureuse de lui mais aujourd’hui j’étais comblée.
Le brun colla son torse contre mon dos et déposa de petits baisers dans mon cou ce qui me fit frissonner. Il savait l’effet qu’il me faisait et savourait sûrement ce moment. Puis, il exerça une pression sur mes hanches et je me retournais.

- Elena ? dit-il gêné.

Je fus surprise de le voir ainsi. Voir le grand Damon Salvatore nerveux face à moi me semblait impensable. Je lui souris pour l’inviter à continuer.

- Je… continua le brun. Je ne sais pas comment te demander cela… Je veux dire cela fait 3 ans déjà que nous sommes redevenus humains et sache que c’est la meilleure décision que j’ai prise dans toute ma vie… Et... Je t’avais promis que mon amour pour toi durerait éternellement et même si cette éternité sera plus courte que prévue je tiendrais cette promesse. Je t’aime tellement, Elena… Alors aujourd'hui cela me semble normal de…

[- Promise me this is forever.
- I promise.]

Damon se gratta la nuque et je commençais à me demander ce qu’est ce qui pouvait lui faire aussi peur pour qu'il craigne de m’en parler. Finalement, il posa un genou à terre et sortit un écrin rouge de sa poche arrière. Il l’ouvrit et  une magnifique bague en diamant m’apparus. Damon me regarda droit dans les yeux, ses orbes bleues brillantes.

- Elena Gilbert me feriez vous l’immense honneur de devenir ma femme ? me demanda-t-il.

Je plaçais une main devant ma bouche et un sourire se forma sur mes lèvres. Mes yeux s'embuèrent de larmes et l’émotion me noua la gorge.

- Tu ferais de moi le plus heureux des hommes, continua Damon. Je… Je crois que j’ai su dès le début que tu étais la femme de ma vie. Et si tu devenais officiellement mon épouse…

Je ne laissais pas finir et l’embrassais passionnément. Ses mains vinrent encadrés mon visage et il décolla lentement nos lèvres tout en laissant nos fronts en contact. De grands sourires étiraient nos lèvres et à travers ses yeux bleus glacier je lisais l’attente d’une réponse.

- Oui, dis-je. Oui je veux devenir ta femme Damon. Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. Je veux vivre cette vie dont j’ai toujours rêvée, avec toi. Tu m’as apporté tout ce que je désirais. Un amour qui me consume. De la passion et de l'aventure. Et un peu de danger. Et je t‘en serais à jamais reconnaissante. Et maintenant je veux simplement profiter de ces soixante années qui nous restent.

Damon sourit et me passa la bague au doigt, au sens propre comme au figuré.

[You want a love that consume you.
You want passion.
And adventure.
And even a little danger.]

Fin flashback

~O~

Assise sur mon grand lit, je relisais les mots inscrits dans mon journal intime. Tous les détails de ce moment m'étaient instantanément revenu en mémoire. Je crois que j'étais la plus heureuse des personne lorsque Damon m'avait demandé en mariage. Je tournais les pages une à une et tombais sur la date de mon union à Damon.

~O~

Flashback de 9 ans

Cher journal,
Je pense que ce seront les derniers mots que j’écrirais… Ce journal me servait avant pour écrire mon ressenti sur tous les événements de ma vie. Je trouvais comme un refuge dans l’écriture et une manière de guérir mes blessures. Mais, je ne pense plus en avoir besoin après cette journée. J’ai trouvé une autre solution.
J’ai trouvé mon havre de paix, celui qui rend heureuse chaque jour. J’ai trouvé mon remède. Damon Salvatore est mon remède. Celui qui me permet d’avancer dans ma vie. Il me pousse lorsque je refuse de bouger et il me soutient quand je manque de m'effondrer.
Il est celui que j’attendais…

- Prête, Madame Salvatore ? me demanda une voix masculine.

Je relevais la tête et croisais le regard bienveillant d’Alaric. J’allais ouvrir la bouche pour le saluer mais l'entrée fracassante de deux fillettes de sept ans m’en empêchèrent.

- Elena ! crièrent Lizzie et Josie en sautant sur le lit de Damon sur lequel j’étais assise.

Je les pris dans mes bras et les serrais contre moi. Alaric était comme un père pour moi pourtant à cause de mes années de sommeil forcé, j’avais très peu vu ses deux adorables filles. Alors aujourd'hui j'essayais de rattraper le temps perdu. Lizzie et Josie étaient mes demoiselles d’honneur et lorsque je leur avais annoncé elles étaient folles de joie. Ric allait jouer le rôle que mon père aurait dû remplir c’est-à-dire m’accompagner jusqu’à l’hôtel où m’attendrais Damon.

- La cérémonie va commencer…, me dit Alaric en me tendant la main.

Je l’attrapais et il m’aida à me relever. Je lissais les plis de ma longue robe blanche et mis mes escarpins couleur neige. Je vérifiais une dernière fois ma coiffure et inspirait un grand coup. Je devais simplement ne pas me ridiculiser en tombant dans les escaliers et tout se passerait parfaitement bien. Je m’accrochais au bras d’Alaric qui posa sa main sur la mienne pour me rassurer. Lizzie et Josie prirent le bas de ma robe sans leurs petites mains et suivirent le mouvement. J’avançais lentement en prenant soin de ne pas glisser. Finalement la grande allée, à l’arrière de la maison des Salvatore, décorée par Caroline pour l’occasion, m’apparut. Le visage de tous les invités se tournèrent vers moi et je ne pus m'empêcher de rougir. Mes deux meilleures amies étaient assises au premier rang et me regardaient un sourire peint sur leurs lèvres. Bonnie était spécialement revenu de son grand tour du monde pour assister à mon mariage et je lui en étais extrêmement reconnaissante. Caroline vivait toujours à Mystic Falls et s’investissait du mieux qu’elle pouvait dans l'évolution de l'école Salvatore.
Je fis mes premiers pas sur le tapis blanc qui recouvrait l’allée et vit des larmes briller dans les yeux de la blonde et je ne savais pas si c’était de bonheur ou de tristesse car cela lui rappelait la perte de son mari quelques jours après leur union. Stefan me manquait tellement. J’aurais aimé qu’il soit présent au mariage de son grand frère. Mon regard se porta alors sur l’homme qui m’attendait au bout de cette allée. Ses yeux bleus océan, qui ressortaient avec son costume et ses cheveux noir de jais, me fixaient et j’y lisais un amour incommensurable. Mes pas me portèrent naturellement vers lui et lorsqu’il me tendit sa main je l’attrapais. Mais Alaric ne me lâcha pas tout de suite le bras.

- Prends soin d’elle, murmura-t-il en se penchant vers Damon. Si tu la fais souffrir je te le ferais payer peu importe que l’on soit ami ou pas.

Le Salvatore acquiesça et serra Ric dans ses bras. L’ancien professeur d’histoire se dégagea et partit s'asseoir avec ses deux filles.
Je me tournais vers mon fiancé qui prit mes mains dans les siennes, puis le vieux prêtre se racla la gorge et la cérémonie commença. Je ne fis pas vraiment attention à ce qu’il disait je préférais contempler l’homme merveilleux qui se trouvait en face de moi. Rien que de penser qu’il m'appartiendrait dans quelques minutes me remplissais de joie. Je n’y croyais toujours pas.
Enfin, le moment de présenter nos voeux arriva. Il était prévu que je commence alors je me lançais :

- J’ai ces derniers jours écrit un beau discours pour ce moment. Je l’ai répété des centaines de fois pour être sûre de m’en souvenir et pouvoir rendre cet instant parfaits. Puis je réalise que c’était inutile. Tu es celui qui rend chaque secondes de ma vie exceptionnelles mais si tu n’as pas toujours été parfait...
Je me souviens qu'un jour, tu m’as dit que tu ne me méritais pas et aujourd'hui j’ose enfin te dire que tu avais tort. Ce n’est pas à toi de décider cela. Je suis tombée amoureuse de la personne qui me rendait heureuse et ce n’est pas l’univers qui y changera quelque chose.
Je pourrais aussi te dire à quel point je t’aime mais il me semble que j’ai toute une vie pour le faire. Même si je commence à me demander si une vie suffira pour te montrer l’étendue de mon amour pour toi. Les mots “Je t’aime” me semblent encore trop faible pour te prouver mes sentiments à ton égard.

[I love you Elena.
And it’s because I love you that… I can’t be selfish with you.
And why you can’t know this.
I don’t deserve you... but my brother does.]

Damon sourit de toutes ses dents. J’avais une terrible envie de l’embrasser mais je devais encore attendre quelques minutes.

- Elena, commença le brun en plongeant ses yeux bleus dans les miens. J’ai crut que ce moment n'arriverait jamais. Dans ma vie, tu m’as échappée tellement de fois que je perdais souvent l’espoir de devenir ton mari. Pourtant, je ne regrette rien. Je ne regrette pas d’être tombé amoureux de toi dès que je t’ai aperçut même si à l'époque, tu en aimais un autre.  Je ne regrette pas de m’être battu pour que tu me voit différemment et commence à m’apprécier, malgré le fait que je sois un petit con arrogant.

[I’m not sorry that I’m in love with you.]

- Alors quand tu m’as répondu “oui” j’étais tout simplement fou de joie. Aujourd'hui, je réalise un rêve que j’avais lorsque j’étais plus jeune et je sais que cette vie tu la désire autant que moi. Je t’aime Elena et je te promets que mon amour pour toi sera éternel.

[The promise that love could be eternal.]

Je regardais Damon et il me sourit. Le prêtre termina son discours afin que notre mariage soit officiel. Puis, il nous fixa un à un et nous demanda de répondre à une simple question. La seule question à laquelle j’avais une réponse.

- Mademoiselle Elena Gilbert acceptez vous prendre pour époux Monsieur Damon Salvatore ici présent ?

- Oui, répondis-je en souriant.

- Et vous, Monsieur Damon Salvatore acceptez vous de prendre pour épouse Madame Elena Gilbert ici présente ?

- Oh que oui, dit-il en me dévorant des yeux.

Finalement le vieil homme prononça les mots que je rêvais d’entendre depuis toujours. Ces simples mots qui me remplissaient instantanément de bonheur.

- Par les pouvoirs qui me sont conférés je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

Les lèvres de Damon se posèrent délicatement sur les miennes mais je sentais toute la passion qui émanait de lui. Il m’aimait tout autant que je l’aimais et ce mariage était l’aboutissement de tout cela. Cette vie à laquelle j’avais tant aspiré m’avais attendu au bout d’un long chemin. Je l’avais entièrement parcouru avec Damon et la dernière étape de notre dur périple était ici. Ici, commençait notre nouvelle vie.

Fin flashback

~O~

Mes yeux ne quittaient pas les mots que j’avais écrit lors de ce jour très spécial. Mais tout avait tellement changé depuis. Certes je suis toujours mariée à Damon et nous ne sommes pas près de nous séparer mais aujourd’hui j’étais devenue médecin et cela me plaisait plus que tout. Bonnie continuait son tour de monde.  Nous avions souvent des nouvelles de la sorcière ainsi que des photos des nombreux pays qu’elle visitait. Alaric vivait comme un célibataire endurci. Ses deux filles étaient ses rayons de soleil même si elles avaient beaucoup grandi. Quant à Caroline, elle était partit à la Nouvelle Orléans. Elle vivait à présent là-bas avec la famille Mikaelson. Surtout avec Klaus. 
Soudain, le matelas du lit s’affaissa sous le poids de quelqu’un s’était installé à mes côtés. Une main passa autour de ma taille et je me collait au corps rassurant de mon mari. Damon embrassa mon front et me demanda :

- Ça va mon amour ?

J’acquiesçais et le brun s’allongea sur le lit en m'emmenant avec lui. Je m’installais confortablement sur son torse et sa main ornée de son alliance, vint s’aventurer dans mes cheveux. Je fermais les yeux et savourais ses caresses. Puis au bout de quelques minutes cela ne me suffisait plus alors je posais mes lèvres sur celles de Damon. Elles s’emboîtaient parfaitement alors notre baiser s’intensifia. Je me retrouvais à califourchon sur mon mari qui passa une main dans mon dos et l’autre caressait doucement mon visage. Nos langues dansaient ensemble comme elles avaient l'habitude de le faire depuis déjà une dizaine d'années.

- Maman ! Papa !

La voix fluette et enfantine qui venait de retentir calma tout de suite nos ardeurs de couple et je me rassit sagement au côté de Damon en rougissant. Cela fit sourire le brun qui embrassa chastement mes lèvres. Puis, il se tourna vers l’adorable petite fille de huit ans qui se tenait au bout du lit. Elle nous fixait avec ses grands yeux bleus océan encadrés par de longs cheveux marrons.

- Viens, ma Lucy, dit-il en tendant ses bras vers la fillette.

Elle ne se fit pas prier et grimpa sur le lit. Puis elle vint se blottir contre son père qui referma ses bras autour d’elle pour lui faire un cocon confortable. Je me rapprochais de Damon et caressait le crâne de ma fille. Un sourire illumina son visage alors je lui embrassais le front. Mon mari passa un bras derrière mes épaules et me serra contre lui. Je me sentais bien ainsi. J’avais tout ce dont j’avais toujours rêvé. Une famille. Ma famille. Celle que j’avais créée.
Je fis de légers va et vient sur les petites mains de Lucy et vit qu'elle tenait quelque chose.

- Qu’est ce que tu as là ma chérie ? lui demandais-je.

Ma fille me dévisagea et je plongeais mon regard dans ses yeux clairs qu’elle avait hérité de son père. Puis, son poings relâcha doucement ce qu’elle tenait. Je le pris délicatement et ce que je vis me fis un choc. C’était une photo. Une photo prise lors d’un mariage. Damon regarda par dessus mon épaule et un sourire triste se dessina sur ses lèvres.

- Où l’as tu trouvé, ma puce ? demanda-t-il en passant son pouce sur le visage de l’homme de l’image.

- Dans ton bureau, répondit la petite Lucy, penaude. Je n’avais pas le droit ?

Voyant le regard gêné de sa fille, Damon sourit franchement et l’embrassa en lui jurant que rien ne lui était interdit. Il était simplement étonné de revoir cette photo. Tout comme moi d’ailleurs. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu ce visage. Ce sourire franc qui le rendait si séduisant.

- C’est qui le monsieur à côté de Caroline sur la photo ? demanda doucement Lucy en nous regardant son père et moi.

Je pense qu’elle avait vu à quel point l’apparition de cette image nous avait troublés. Sa question était légitime après tout elle ne l’avait pas connu.

- Il s’appelait Stefan, commença Damon. C’était quelqu’un de bon, gentil et aimant. Il était l’homme parfait. C’est pour cela que ta mère est tombé amoureuse de lui. Puis Caroline est ensuite tombée sous son irresistible charme. À tel point qu’ils se sont mariés.

Ma fille me regarda avec un air réprobateur en entendant que j’avais aimé Stefan et cela me fit sourire. Je regardais mon mari dans les yeux et lui murmurais :

- Mon amour, tu sais qu’il est mon passé… C’est toi que j’aime et avec vous je veux construire mon avenir.

Je posais mes lèvres sur celles de Damon et lui tentait de lui communiquer tout l’amour que je lui portait. Il prit mon visage dans sa main et approfondit notre délicat baiser.

- Mais alors, où est Stefan maintenant ? dit Lucy. Pourquoi ne vivent-ils pas ensemble comme vous ? Ce n’est pas ce que l’on fait quand on mariés ?

- Ils auraient voulu avoir accès au même bonheur que nous ma chérie, lui dis-je. Malheureusement, quelques jours après cette journée qui devait être la plus belle de leur vie, Stefan… Stefan a eu un accident et en est mort... Alors Caroline ne supportant pas sa perte s’est investi dans le projet d’école pour Lizzie et Josie. Lorsque tout fit parfaitement installé, l’absence de Stefan se faisait encore ressentir alors Klaus l’a aidé à s’en sortir. Il l’a soutenu et aujourd'hui elle vit à ses côtés car il est le seul qui peut la faire de nouveau sourire après la mort de Stefan.

Sur la fin, ma voix se brisa. L’émotion l’emportait sur tout le reste.  Revoir ce visage si familier me rappelait son absence. Je vis des larmes perler aux coins des yeux de Damon qui ne pouvait détacher ses yeux du sourire éclatant de son petit frère. Stefan ne savait pas quel serait son funeste destin et cela rendait cette image d’autant plus belle. Il était simplement heureuse d’avoir épousé la femme qu’il aimait. Sa main était négligemment posée sur la taille de Caroline qui le dévorait des yeux. Leur bonheur était palpable malgré les nombreuses années qui s'étaient écoulées.

- Pourquoi vous pleurez ? fit Lucy en voyant nos yeux brillants de larmes.

- Ce n’est rien ma chérie, dit Damon. C’est juste que Stefan était mon frère et le meilleur ami de ta mère… Et ne plus le voir est comme une plaie béante dans nos coeurs. Il nous manque affreusement. J’aurais aimé qu’il soit là pour notre mariage et qu’il puisse te connaître. Je suis sûr que tu l’aurais aimé ton tonton Stefy.

La première larme coula sur les joues de mon mari puis les autres suivirent. Je me rapprochait de lui et le prit dans mes bras. Je tentais de retenir mes pleurs mais voir Damon dans un tel état de faiblesse était une véritable torture pour moi, si bien que mes yeux brillaient de larmes. J’essuyais les gouttes qui avaient coulées sur le beau visage de mon mari et l’embrassais tendrement. Lucy, nous voyant ainsi, passa ses petits bras autour de nos deux cous. C’était elle, cette petite fille de huit ans qui nous réconfortait, nous qui avions tout vécu. C’était son innocence et sa jeunesse qui nous rassurait, qui tarissait nos larmes. Puis, notre fillette vint se blottir entre le corps de Damon et le mien.

- Pardon, Papa, sanglota Lucy. Et pardon aussi Maman… Je ne voulais pas vous rendre tristes.

Je fixais Damon et dans un même mouvement nous embrassames notre fille sur les deux joues. J’attrapais de mon doigt une larme qui menaçait de tomber de ses yeux et lui murmurais :

- Ne pleure pas ma chérie… Rien, n’est de ta faute. Au contraire cela nous a fait du bien de revoir Stefan…

Damon acquiesça et nous serra toutes les deux contre lui Je me sentais protégée entre l’espace de ses bras comme toujours. Il était mon bouclier celui qui me soutenait dans tous les moments difficiles. Les seules constantes dans ma vie étaient lui et Lucy. Et j'espérais que cela durerait le plus longtemps possible. Mais j’étais certaine qu’une chose resterait immuable. Mon amour pour eux. Je les aime comme au premier jour. Après tout c’est ce que nous étions promis avec Damon, un amour éternel. Et je comptais bien tenir ma promesse.

- Je t’aime, souffla le brun dans mon cou. Pour toujours et à jamais...

[In that moment... I loved him]