Chapitre 5

Je fais un bond en arrière avant de perdre l'équilibre et Boruto intercepte l'homme qui se jette sur moi d'un coup de pied, l'envoyant valser. Il n'a pas le temps de se relever que Shikadai l'immobilise avec sa technique des ombres.


– NON MAIS C'EST PAS BIENTOT FINI OUI ???? Je hurle en me relevant.

– Princesse... articule difficilement l'homme.

– Shikadai, laisse le s'asseoir s'il te plait. Je demande après un petit silence : peu de personnes m'appellent « Princesse ». Il ne peut pas parler dans cette position.


Shikadai défait un peu sa prise. L'homme s'assit et me tend un rouleau. Rouleau que je prend. Il est sceller du symbole de mon professeur.


– Il y a d'autres façon de livrer un message. Relâche le, s'teu plait. Et toi, disparaît de ma vue. Ne reviens pas a Konoha, pigé ?

– A vos ordres. Me répond-il.


Shikadai annule sa technique et il s'exécute. Je sers le rouleau contre moi. Je fais sauter le sceau. Personne ne doit savoir qui me l'a envoyé.


– C'était qui ?

– Un messager.

– Il n'avait pas de bandeau.

– Ordre de l'expéditeur. Personne ne doit savoir d'où vient le message.

– Comment tu sais qu'il t'es adressé à toi ?

– Le sceau de mon professeur. Je rentre. Je te les rendrai demain matin.


Il hoche la tête. J'embrasse Boruto et Shikadai. Je me contente d'un signe de main pour Mitsuki. Une fois dans les petites rues, je me met a courir. La nourrice est aller chercher les petites. Je prend juste le temps de poser mes affaires. Puis je repars. Le rouleau dans la bouche, je m'attache les cheveux en courant. C'est pas la plus facile des tâches, je dois bien l'avoué. J'arrive bientôt dans la forêt avoisinante au village. Je m'arrête deux minutes pour terminer ma queue de cheval. Puis je sers le rouleau dans la main droite et jette un regard en arrière. Konoha est une ville si belle, sous l'obscurité. Et pourtant, ce n'est pas les dangers qui manquent. Rodant ici ou là, attendant l'heure tant attendu. Je regarde devant moi. La nuit est tombée (vous ne l'auriez pas deviné, je pari!), la forêt est peu engageante. Mais peu importe. Je ne veux pas prendre le risque que ce rouleau contienne une information compromettante a mon sujet et que quelqu'un le voit. Je déroule le rouleau et commence a lire.


« Ma chère gamine, comment vas-tu ?

J'espère que tu vas bien et que tu as réussit a retrouver ta demi-fratrie, comme tu l'appelais. Neillym va bien. Il s'est remis de ses blessures, et tu lui manque énormément. Comment vont tes deux colocataires ? Tu dois sûrement nous insulter de tous les noms. Tu dois te dire que nous t'avons trahie. Et j'en suis désolé. Mais il n'en est rien.

Tu manque à tout le monde ici. Je suppose que tu as changer de nom. Notre Kage est très inquiet pour toi, fais au moins l'effort de nous envoyer des nouvelles. Fais le à l'ancienne, si nécessaire. Si tu as un problème quelconque, tu peut aller te réfugier à Konoha. Notre sœur y habite. Dis lui que tu viens de notre part et elle t'ouvrira sa maison. Fais attention, elle peut faire très peur quand elle s'énerve !;)

Nous négocions pour que tu puisse revenir. Mais le Seigneur du Pays est têtu, malheureusement. Comme tous les Grands Seigneurs, tu dirais. Dis nous, le sceau tient-il ? Avons nous réussit ce que nous voulions faire ? Dis nous si c'est le cas et si, en conséquence, tu as trouvé des camarades.

En espérant te voir bientôt. Signé : Tronche de matou. »


J'explose de rire en lisant la signature. Ça fait tellement longtemps que je n'avais pas entendu parler de ce surnom. Mes larmes coulent abondamment et malgré le fou rire de la fin, je n'arrive pas a les endiguer. Qu'est-ce qu'ils me manquent !! Je me roule en boule, je le parchemin coller contre moi. Des souvenirs de ma vie là-bas me submerge et je regrette amèrement ce que j'ai fais. Par ma faute, trois ninjas sont morts. Tout ça parce que je suis une incapable. Je suis une aspirante ninjas confirmé pourtant. J'ai réussis le test avec brio. Même que mon professeur m'a offert son propre bandeau. Dire qu'ils attendaient tellement de moi. Non je ne leur en veut pas. Mais le Seigneur a lancer un avis de recherche sur moi si j'ai le malheur de mettre les pieds dans le Pays. Je finis par me calmer et retourner me coucher.

Le lendemain, j'arrive a l'heure en cours, pour une fois. D'ailleurs, les garçons ne manquent pas une occasion de me le faire remarquer. Je me laisse tomber dans l'herbe. Inojin s'assit bientôt à coté de moi pendant que Boruto et Shikadai m'imitent, à ma gauche. Je me redresse et laisse un moment mon regard dérivé sur les deux amis. Une idée me vient et je souris. Je m'allonge sur les deux. La tête sur le ventre de Shikadai et les jambes au dessus de celui de Boruto. Ce dernier râle d'ailleurs qu'il n'est pas un repose pied tandis que son meilleur ami se contente d'ouvrir un œil pour vérifié qui se sert de lui comme oreiller. Je met une main sur mon ventre et l'autre sous ma tête, les jambes croisés. Boruto s'assoit, faisant tomber mes jambes sur ses genoux. Mais je ne tiens pas longtemps ma position : Shino-sensei commence le cours.

Le soir, en arrivant devant la porte, un bout de papier y est accrocher avec du scotch noir.


« Je suis venu chercher Myllien plus tôt que prévu alors j'ai amené les filles au Dojo. Désolé que t'ai eu a les garder tout ce temps. Merci pour ton aide ma grande. Ta paye est sur la grande table. Je t'aime ma puce a bientôt. Bisous : mamie. »


Je souris et arrache le message d'un geste sec. J'entre et prend l'argent, que je cache soigneusement. Puis je m'écroule sur le canapé et allume la télé. Après avoir constater avec lassitude que les programmes TV sont tous les mêmes, j'éteins finalement l'appareil et m'endors là où je suis. Le lendemain matin, les cours sont annulés. Il paraît que le prof participe a une enquête, d'après ce que j'ai compris. Nous sommes a la fin de la semaine. Je erres donc dans les rues, sans véritable but. Je croise Sarada et sa mère, un clone du Hokage, Hinata et Himawari ainsi que Chocho qui attend sa mère a l'entrée d'un magasin. Je suis censé attendre Inojin devant un certain magasin, mais je ne sais même pas où il est. Quand la mère de Chocho sort, elles ont la gentillesse de me guider jusqu'à lui. Inojin est déjà devant. Je remercie les deux femmes et leur souhaite une bonne journée.

Le magasin que me présente Inojin est une petite boutique de fleurs plutôt mignonne. Nous entrons dedans et je salue sa mère. Le tablier qu'elle porte lui va très bien. Inojin fais les présentations. Nous discutons un moment. Puis elle commence a m'expliquer que les fleurs ont des significations bien précises et qu'elles étaient, et le sont toujours, utilisés pour transmettre des messages, des émotions. Je passe donc toute la fin de la matinée avec eux. J'avoue que je suis passionnée par ce que j'apprends. Je trouve ça fascinant. A la fin de la matinée, avant de nous quitter, l'envie me prend d'acheter un bouquet. Je prend 6 gardénia (symbole d'un amour inavoué), 4 violettes (Honnêteté), 4 branches de lavandes ainsi qu'un pied (représente la fidélité), et une dizaine de Myosotis (amour sincère). Je les saluent et part. Je m'arrête acheter un vase et rentre.

Il y a un petit jardin a l'arrière de la résidence. Je commence par mettre le bouquet dans le vase, que je pose sur la grande table. Puis je vais planter le pieds de lavande. Tiens, et si je prenais soin de ce petit carré de jardin ? Ça me ferai une occupation. 16H approche quand je vois débarquer chez moi des hommes en tenue de travail.


– Bonjour, je peut vous aider ?

– Votre grand-mère nous a demander de rénové le bâtiment. Elle vous a prit une chambre a l'hôtel. Vos meubles vont être précieusement stocker, ne vous en faites pas.

– Vous allez tout détruire ?

– Oui.

– Je peut vous demander quelque chose ?

– Allez y.

– Vous pouvez faire attention au pied de lavande que je viens tout juste de planter ?

– Bien sur, si ce n'est que ça.

– Merci.

– Onee-san ! Me fait sursauter la petite voix d'Himawari.

– Oha ! Je m'avance pour les saluer. Vous allez bien ?

– Oui et toi ? Me répond Hinata. Nous t'avons croisé dans la rue tout a l'heure.

– Désolé, j'étais en retard. Qu'est-ce que vous faites là ?

– Nous pensions t'inviter a dîner ce soir, toi et tes sœurs.

– Mes sœurs sont garder par la famille, désolé. Myllien est retourné chez ma grand-mère.

– Donc tu es toute seule ?

– Oui.

– Mais tu peut quand même venir manger.

– Oui bien sur.

– Tu déménage ? Me demande Himawari.

– Non. Ils vont stocker mes meubles ailleurs pour pouvoir détruire le bâtiment et le reconstruire a neuf.

– Où vas-tu loger ?

– Ma grand-mère me paye une chambre d'hôtel pour la durée des travaux.

– Le propriétaire participe au moins ?

– C'est ma grand-mère la propriétaire.

– Épargnons lui des frais en plus, tu veux venir loger a la maison ?

– Je ne vais pas vous déranger. Je ne sais pas combien de temps les travaux dureront.

– Tu ne nous dérange pas, au contraire. Tu semble avoir une bonne influence sur Boruto. ( Je suis pas sur qu'elle soit au courant de tout!)

– Vous... Vous êtes sur ?

– Oui, ne t'inquiète pas. Allez, va faire ton sac.


Folle de joie, je part faire mon sac. Je prend la seule valise que j'ai et la fourre de tout ce dont j'ai besoin... mouais, j'en remplit a peine plus d'un quart. J'y met toute ma commode, mon plaid et mon coussin. Je sort jamais sans mon plaid et mon coussin ! Et ça rentre. Je ne sais pas comment mais ça rentre. Je met ma brosse a dent et mon dentifrice avant de la fermer et de redescendre. Je prend mon bouquet de fleur au passage. Je remercie encore une fois Hinata et nous partons. Je dut m'installer dans la chambre de Boruto. Mais ça ne me dérange pas plus que ça. Je pose ma valise dans un coin et descend aider a faire le repas. Pendant que ça cuit, je m'assoie a coté d'Himawari et l'aide a lire. Peu de temps après, Boruto rentre. Il s'arrête un moment a l'entrée de la pièce. Himawari ne l'a pas encore vu. Il demande des explications a sa mère. Elle lui explique donc que je vais rester quelques temps chez eux. Boruto hausse les épaules et vient nous saluer. Il prend Himawari dans ses bras et sa sœur commence a raconter sa journée. Nous mangeons dans la bonne humeur quand la porte s'ouvre lentement. Naruto débarque dans le salon.


– Tiens, ça fait longtemps !

– Je vais loger chez vous quelques temps. Je sourit. J'espère que ça ne vous dérange pas.

– Non, bien sur.


 essai visiblement de se convaincre lui-même. Je soupire et baisse la tête. Boruto lance un regard noir a son père. Un silence de plomb dans le salon. J'aime pas cette ambiance, on devinerai pas pourquoi tient !

A suivre...

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