Chapitre 17

Dernier chap! Maintenant, la fanfic est officiellement en pause!

Bonne Lecture!
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– Quoi ? Quand ?
– Ce soir.
– Ce soir ?
– Oui.
– Mais personne n'est prévenu ! Je dois y aller.
– Et les mauvaises herbes ? Me demande Inojin.
– Il s'en rendront pas compte ! Je crie en m'éloignant.

Je me précipite voir Sarada, elle discute avec Shikadai.

– Yoona, tu tombes bien. Le Kazekage...
– Oui je sais, il arrive ce soir. Comment ça se fait ?
– Apparemment, sa femme aurait fait des pieds et des mains pour arriver plus tôt.
– Ben tiens ! Je soupire. Et ils arrivent à quelle heure ?
– 19h pétante.
– Mais il est quelle heure ?
– 14h56 pourquoi ?
– Ça va, on a encore le temps de prévenir Temari et de ranger la chambre.
– Mon coté est ranger ! Proteste Shikadai.
– Ranger ? Je m'étouffe. Tu plaisantes j'espère ! Tes caleçons traînent partout. Temari t'as mis une panière à linge, elle fait office de décoration !
– Côté ? Relève Sarada, que nous n'entendons pas.
– Et t'as vu ton lit ? Argumente Shikadai. Tu ne le fais jamais. Tes vêtements traînent tout autour et tu ne sais jamais où sont tes chaussettes de nuit.
– Tu as des chaussettes de nuit ? S'étonne Sarada.
– Pour l'hiver. Je réponds. Et en ce qui concerne le lit, tu pourrais le faire toi aussi de temps en temps ! J'ai dû faire le tien la dernière fois.
– Je ne t'avais rien deman...
– C'est bon ! Ça suffit ! Nous interromps Sarada. Arrêtez de vous battre et allez ranger vos chambres.
– Oui maman ! Je plaisante en lui tournant le dos.

Nous rigolons avant de partir. Shikadai et moi ne parlons pas sur le retour. Je me demande qui viendra. Oji-chan et Obaa-san ne seront sûrement pas là. Obaa-san est malade et se fatigue vite. Un voyage à Konoha ne serait pas une bonne idée. Nous arrivons bientôt à la maison et j'entre la première. Après avoir crié à la ronde que nous sommes rentrées, nous expliquons les changements à Temari. Elle me prend avec elle pour aller faire les courses et ordonne à Shikadai de ranger la chambre.

Le trajet jusqu'au supermarché se passe en silence mais dès que nous sommes dedans, elle se tourne vers moi.

– Alors Yoona, ça avance avec Shikadai ?
– Quoi ? Je m'étouffe.
– N'essaie pas d'esquiver la question. Shikadai s'attache de plus en plus a toi. Comptes tu retourner à Suna ?
– Je ne sais pas. Pour Suna, je veux dire. Je... Ma place est là-bas. Auprès de Gaara-sensei, d'Onee-sama, de Neillym et de Shinki.
– Donc tu comptes y retourner.
– Non. Enfin... si... Je ne sais pas ! Je ne sais plus où j'en suis. Dis-je en m'attrapant les cheveux. Je ne veux pas quitter Shikadai et vous, je suis bien ici. Personne ne me regarde mal, au contraire. Je... J'ai beaucoup d'amis ici. Sarada, Boruto, Chocho et surtout Inojin et Shikadai. Et... Et qu'est-ce que je ferai sans eux ? Hein ?
– Je sais que tu dors avec Shikadai. Sort elle comme ça, d'un bloc.
– C'est pas ce que tu crois. De base...
– Je sais, je sais. Rit-elle. C'est ma maison. Je ne rate rien de ce qui s'y passe.
– Ah, je...
– Pourquoi continuer ?
– Euh... Il me rappelle Suna. Et puis, j'ai pas froid quand il est là. C'est pas un froid physique. J'ajoute quand elle me lance un regard étonné. C'est pas un froid comme pourrait me le faire ressentir la neige ou le vent. C'est sous la peau, dans le cœur. Je ne suis pas totalement chez moi à Konoha. Bon oui, je connais les rues par cœur maintenant et je connais mieux Konoha que Suna. Mais... Il me manque toujours cette petite étincelle qui fait que Konoha, c'est chez moi.
– Et cette étincelle, c'est Shikadai.
– Oui. Je ne sais pas comment l'expliquer. J'ai un vide quand il n'est pas là. Et puis...

Je m'arrête. Je ne compte pas finir ma phrase. En me rendant compte de ce que je viens de déballer, je rougis. Ce village m'a beaucoup trop attendri. Il faut que je me durcisse plus.

– Et puis il a des bras confortable, non ?

Cette fois, je sens mon visage battre des records de température. Je tourne les yeux vers Temari et vois qu'elle sourit jusqu'aux oreilles.

– Vous êtes au courant ?
– Tu plaisantes ? Vous avez une si belle complicité. Et puis, il faut dire aussi que tu n'es pas très discrète quand tu le reluque dans le jardin.
– Hein ?
– Je t'ai vu. Dès qu'il a le dos tourné, tes yeux se dirigent automatiquement vers lui.
– Ok, d'accord. On va arrêter le massacre ici.
– Le massacre de qui ? Et qui regarde qui ? Intervient la voix de mon blond préféré.
– Inojin ! Ino-san ! Qu'est-ce que vous faites ici ?
– Ce pour quoi le supermarché a été créé, Yoona. Me répond Inojin sur un ton moqueur.
– C'est ça, moque toi. Alors la bannière ?
– Tout est prêt, nous attendons juste le feu vert de Sarada.
– Et vous comptiez la faire sans moi ?
– Non mais tu n'étais pas chez Shikadai.
– Alors c'est pour ça que tu m'a proposé de m'accompagner. S'exclame sa mère. Tu savais que tu trouverais Yoona ici.
– Oui.
– Bon on vous laisse. Je dis en prenant Inojin par le bras.
– Ne sort pas du magasin, je vais avoir besoin de toi Yoona. Me dis Temari.
– Oui oui.

Nous nous écartons et j'amène Inojin dans le rayon des vêtements pour femme. Je regarde les chemises de nuit pendant qu'il me questionne sur la petite conversation entre Temari et moi. Une fois que je lui ai répondu que les victimes, ce sont Shikadai et moi, il se mit à rire. Parce que, ça c'est un mystère. Mais pourquoi, c'est une bonne question

– Ok beau blond, dis moi pourquoi tu ris.
– Tu vous considère comme des victimes ?
– Oui pourquoi ?
– Parce que la victime, ce sera Shikadai si ton frère apprend pour...
– Oui oui je sais. Neillym est jaloux comme.... Je ne sais pas comme quoi d'ailleurs.
– Heureusement que tu n'es pas comme ça.
– Non je suis pire. Dit-je en lui donnant deux robes.
– Vraiment ?
– Pour être exact, je suis possessive. Maladivement possessive.
– Pas sûr que ce soit une bonne idée de vendre tes défauts.
– Ça aurait été le cas si c'était de toi dont j'aurais été amoureuse.
– C'est vrai. Admet-il en me prenant 4 autres robes. Tu compte essayer tout ça ?
– Oui. Et tu vas m'aider.
– A quoi ? Demande-t-il, pâle comme un mort (Enfin, si c'est possible).
– Calme toi. Dis-je en lui prenant le tout. Tu vas juste me conseiller sur ce qui me va et ce qui ne me va pas.
– Ouf.

Je lui lance un regard noir et entre dans la cabine. Je me déshabille et commence à enfiler la première robe. Elle est de toutes les couleurs. On dirait que j'ai peins avec. Inojin réengage la conversation alors que je sors pour lui montrer.

– Donc tu voudrais quoi pour la bannière ? Demande-t-il en secouant la tête, peu convaincu.
– Qu'il y ai écrit "bienvenue" en noir et grand dessus. Je réponds en refermant le rideau. Peut être avec des arabesques sur les côtés ou une plante qui s'enroule autour des lettres.
– De toutes ?
– Non, seulement autour du « B » et une autre qui rattachent le « U » et le « E » de fin.

Nous continuons de discuter durant l'essayage. Alors que j'essaie le dernier vêtement, j'entends les pas et les voix de Temari et Ino s'avancer. Je finis de mettre ce qui semble être un kimono, je sors. Temari rit en me voyant. Elle me sort un « laisse moi t'aider » et entre avec moi dans la cabine. Elle me met correctement le vêtement et je ressors. C'est kimono noir avec des fleurs de cerisier dessus. Les manches et le bas sont bordés de rose et la ceinture qui le ferme est de la même couleur. Il m'arrive mi-cuisse et Inojin applaudit. D'après lui, c'est le seul vêtement qui me va. Adjugé vendu, je le prend. Je me le paye et nous sortons. J'aide Temari à porter les courses. C'est vrai qu'il y en a beaucoup.
Shikamaru nous accueille quand nous arrivons. Il m'annonce que Shikadai est déjà parti à la gare. Je grogne que c'est beaucoup trop tôt et part me préparer. Je mets le kimono, que j'associe avec de hautes chaussettes blanches. Je me bat avec mes cheveux quand Temari entre dans la salle de bain. Elle rit et vient à ma rescousse. Une fois qu'elle a fini, elle me tourne vers elle.

– Ce n'est pas pour le Kazekage que tu te prépare ainsi, je me trompe ?
– Euh.. je... J'ai pas souvent l'occasion d'avoir la salle de bain sans Shikadai derrière la porte pour me dire de me dépêcher. Et puis, la visite de ma famille au complet est un bon prétexte pour prendre soin de moi de temps en temps, non ?
– Tu ne devrais même pas avoir besoin de prétexte pour ça. Aller va.

Je lui souris et me regarde une nouvelle fois dans le miroir. Elle m'a ramené les cheveux en tresses sur le côté et m'a mis de fausses fleurs de cerisiers dedans. Je regarde l'heure. C'est bientôt le moment. Je mets de petites chaussures noires et part pour la gare. Là-bas, j'y retrouve Shikadai avec Boruto et Mitsuki. En se retournant, Shikadai et Boruto restent bouche bée. Je sens mes joues rosir et les rejoins. Mon ventre se tord de timidité. Sans le prétexte de la fête et de la visite de la famille, je n'aurais jamais osé m'habiller ainsi. Mitsuki est le seul à garder sa contenance et il me sourit.

– Tu es magnifique Yoona.
– Merci. Dit-je timidement. J'ai pas l'habitude de me préparer autant et j'avoue que les réactions de ces deux là me stressent un peu.
– Faut pas Yoona ! Tu es superbe ! S'exclame enfin Boruto, me faisant rire. Tu as quelqu'un à séduire ? Un petit copain de Suna peut-être ?
– Qu'est-ce que tu raconte ? Dis-je en riant. Je n'ai pas de petit ami à Suna, tout le monde me hait.
– Tu n'as jamais eu d'amoureux ?
– Non. Et je ne compte pas me laisser attendrir par les brutes qui composent mon entourage.
– Oh ! La princesse Yoona ne les juge pas dignes d'elle.
– Je ne juge rien. Je réponds en riant encore plus. Mais tu comprendras quand ils arriveront.

Comme pour me donner raison, le train de Suna se gare. Le premier à sortir est Kankuro. Il reste un moment bloqué en me voyant. Puis, sur demande de.... Ben de tous ceux qui sont derrière en fait, il dégage le passage. Gaara sort et me sourit. Onee-sama sort à son tour et sourit de toutes ses dents en me voyant.

– YOONA !!! Dit-elle en me prenant dans ses bras. Comme je suis contente de te voir.
– MON BÉBÉ !!! Hurle une voix que je reconnaîtrais entre mille.

Oncle Kiroy arrive, larmoyant, et me serre contre lui. Il me fait décoller pour que je puisse lui faire un véritable câlin. Bon ok j'avoue, je pleure en passant mes bras autour de son cou. Kiroy fait 1m95, a les mêmes cheveux noirs qu'Onee-sama et les yeux rouges de sa famille. Il est bâti comme une armoire à glace et peu peuvent se vanter de l'avoir battu en combat régulier, a Suna. Mais il n'a jamais réussi à battre Onee-sama.
Un autre cri vient me vriller les tympans quand tante Lyria sort du train pour venir me prendre dans ses bras. Ses longs cheveux neiges me tombent dessus. Ses yeux rouges sont trempés. Lyria fait 1m70 et est mannequin à ses heures perdues. Elle a un corps de déesse, bien formé et généreux aux bons endroits, comme sa sœur aînée. En fait, Onee-sama et Lyria sont presque les mêmes. Si on met de côté l'énorme ventre d'Onee-sama actuellement, elles possèdent toutes les deux un corps souple et puissant, associés a de redoutables techniques de combat et a un esprit intelligent et vif. A la différence que Lyria a de meilleurs yeux et de meilleures oreilles. Elle a de nombreux prétendants mais... elle est lesbienne. Elle ne souhaite pas le divulguer. Je pleure comme une madeleine quand elle me serre contre elle. Je manque de m'étouffer aussi, mais ça c'est accessoire.
Je m'écarte un peu et les regarde tous. Il en manque. Neillym et Shinki, pour être exact. Je les scrute. Ils sourient tous comme s' ils avaient fait une bêtise, sauf Gaara-sensei, qui a l'air de s'amuser. Ils s'alignent tous et me montrent l'entrée du train. J'hésite à entrer. Je jette un regard aux garçons derrière moi mais ils haussent aussi les épaules. Je me retourne vers le train et souris. Shinki en sort et ouvre les bras. Je me précipite vers lui et lui saute dessus. Je me mets a rire comme une idiote en serrant mon petit frère d'adoption le plus fort que je peux.

– Onee-chan... murmure-t-il. Tu m'étouffes.

Je le lâche et le scrute en reculant. Il ne m'appelait plus comme ça depuis ses 8 ans. Là c'est trop, j'éclate en sanglots. Je ne peux plus m'arrêter de pleurer. J'entends un lointain « non non ne pleure pas ! » de la voix de Neillym et reconnaît un « C'est ta faute Shinki » d'Onee-sama. Suivi d'un « Mais je ne sais pas pourquoi elle pleure moi ! » de Shinki. Boruto éclate de rire derrière moi alors que je sens des bras chauds m'entourer et que je reconnais l'odeur de Shikadai. Un mélange de Konoha et de Suna.
Je réussis enfin à me calmer et Shikadai me prend la main comme une enfant pour me ramener à la maison. Il explique ce qu'a d'abord prévu sa mère avant de leurs expliquer le programme de la classe. Je lève la tête en entendant la voix d'Inojin. Il fronce les sourcils en voyant mon visage.

– Tu pleure ? Boruto, qu'est-ce que tu as fait ?
– Quoi ? Mais c'est pas moi !
– C'est rare que ce ne soit pas de ta faute, ces semaines-là.
– Quoi ? Je demande. Non mais vous vous foutez de moi ?
– Bien sûr que non. Me sourit nerveusement Inojin alors que Shikadai rigole. Mais tu comprends...
– Je pleure parce que je suis contente de revoir ma famille.
– Oh c'est eux.
– Non mais c'est quoi cette réaction ?
– Calme toi Yoo. Me dit il en montrant ses deux mains ouvertes devant lui.
– Que je me calme ? Tu te fiches vraiment de moi.
– Non, non, c'est juste que...
– Yoona, laisse le tranquille et viens. Nous interromps Shikadai, visiblement hilare.
– C'est ça, moques toi. Je boude.

Shikadai me tire pour que nous atteignons la maison, qui est au bout de la rue. Nous laissons Boruto, Inojin et Mitsuki dehors. Je vais me mettre aux fourneaux avec Temari, comme tous les soirs. Je joue avec des épluchures de pomme de terre et réussit à faire rire Temari. J'écoute vaguement les conversations qui se déroulent derrière moi. Ils discutent de la fête de l'Academy et assaillent Shikadai de questions. Mais il n'est pas autorisé à répondre et me lance un regard implorant que j'ignore superbement. Il grogne quelque chose et va s'asseoir dans le jardin sans répondre aux adultes. Il boude ?
Temari et moi amenons le repas sur la table et je sers tout le monde. Je ne sers pas ni Shikadai, ni moi, et vais m'asseoir avec mon brun. Il me lance à peine un regard. Nous regardons tous les deux les étoiles, assis au bord de la terrasse.Malgré qu'il soit évident qu'il boude, notre silence n'est pas gênant. Comme souvent avec lui, il n'est pas nécessaire de parler pour nous comprendre. Je sais ce qu'il me reproche. Il déteste être ignoré.

– Désolé.
– C'est pas grave.
– Tu viens manger ?
– J'ai pas faim.
– Si mais tu es contrarié. Viens manger.
– C'est un ordre ?
– Oui.

Il se met a rire et me lance un « t'es pas crédible en meneuse » avant de se lever et de me tendre la main. Je la prends et il me relève aussi. Nous allons nous asseoir à table et commençons à manger en écoutant les conversations déjà en cours. Un bruit de verre me fait sursauter et je me retourne vers Neillym, qui regarde son verre d'un air incrédule. Le contenant lui a explosé dans la main mais il a peu d'égratignures, par chance. Je me lève et l'amène dans la salle de bain pour tout désinfecter et bander.

– Tu es proche de Shikadai ? Me demande-t-il.
– Neillym, je t'ai déjà dit oui.
– Tu ne devrais pas.
– Aux dernière nouvelles, c'est mon instinct que l'on écoute dans ces cas là, pas le tien.
– Je ne le sens pas.
– Non Neil, tu es jaloux. Et je ne sais même pas pourquoi. Tu as peur que je me détourne de toi ? Ne t'inquiète pas, tu restes mon frère aîné adoré.
– Tu te comportes bizarrement avec lui. Tu t'entends plus que bien avec lui, j'me trompe ?
– Écoute-moi bien. Je déteste quand vous me scrutez comme ça et tu le sais parfaitement. Il n'y a que Shinki qui fait ça, et ça me va très bien. Lâche moi, je ne suis plus une petite fille, et tu n'es plus là pour me surveiller 24 heures sur 24.

Je sors de la salle de bain sur cette tirade et me dirige vers le salon où je me rassois. Je discute avec Lyria des chansons que je compte chanter. Neillym revient un peu plus tard mais je ne prends pas la peine de lui jeter un regard. Il me rend la faveur et le dîner se passe sans accroc. Après le dessert, je me lève et passe derrière Shikadai en le gratifiant de deux petites tapes sur la tête.

– Je vais me coucher. Bonne nuit. Shikadai ne tarde pas, nous avons une journée chargée demain.
– J'entends déjà Sarada nous hurler dessus.

Je ris et sort du salon. Je prends mes affaires et vais à la douche.

PDV Shikadai.

Yoona me tape deux fois sur la tête pour me signifier qu'elle va a la douche avant d'aller se coucher. Elle sort ensuite et les conversations reprennent de plus belles, toutes tournées vers Yoona cette fois.

– Elle va se coucher tôt. Commente Lyria. Mais elle avait les cheveux sales...
– Elle va à la douche ce soir.
– Comment tu le sais ? Me demande Neillym. Tu l'y rejoint ?
– Non, c'est parce que c'est le jour de la douche. Je réponds après être resté interdit un temps. Et demain, elle ira au bain. Parce que ce sera le jour du bain. Nous les prenons à tour de rôle.
– Et quand tu dois prendre la douche et elle le bain ? Ou l'inverse ?
– On attend que celui qui est dans la salle de bain ai fini. Pourquoi ?
– Pour rien. Grogne-t-il.
– C'est quoi cette grosse journée que vous prévoyez demain ? Demande Suzuka-san en mettant une tape derrière la tête de Neillym.
– Nous devons disperser des chaises un peu partout sur la pelouse où sera le public. L'après-midi, Yoona entraîne une dernière fois les filles. Nous montons aussi des gradins pour les Kages et leurs familles.

Ils hochent la tête et les conversations dévient. Je vais m'asseoir dans le jardin dès que j'ai fini. Peu de temps après, je sens une présence s'arrêter à côté de moi et une brosse apparaît dans mon champs de vision.

– Tu n'étais pas censé être au lit ?
– Aller au lit, ça implique la préparation pour y aller. Me répond Yoona, les mains sur les hanches. Et le brossage de mes cheveux en fait partie, tu le sais.
– Moi qui espérais y échapper. Je rigole.

Je lui prend la brosse et elle s'assoit devant moi. Je lui brosse les cheveux pendant qu'elle chantonne une de ses chansons préférées. Une fois que j'ai fini, elle reprend sa brosse, souhaite encore une fois bonne nuit et part dans la chambre. Pour se coucher cette fois. Je me décide un peu plus tard à y aller aussi.

PDV Sarada

Retour à l'annonce de l'arrivée du Kazekage, à 14h56 ;

Je les regardes partir sans un mot. Comment ça, « côté » ? Ils n'ont pas parlé de deux chambres différentes. J'appelle Sumire. Boruto est encore avec le Mizukage alors que Sumire est revenu dès qu'il a pris possession de sa chambre d'hôtel. La violette s'approche de moi.

– J'ai une mission pour toi.
– Une mission ?
– Oui. Suis les jusque chez Shikadai et trouve la chambre de Yoona.
– Pourquoi ?
– Ne le dis à personne, mais je crois qu'ils partagent la même chambre. Peut-être même qu'ils dorment ensemble.
– Tu crois ? Bon, je vais faire ce que tu demandes.

Sumire disparaît et je retourne à mes occupations. Je teste les musiques pour savoir si la chanson est entière et a un bon son ou non. En ce qui concerne celle de Yoona, il n'y a que la musique. Pour Suna aussi d'ailleurs. On dirait que les aspirants ninjas de Suna sont en compétition avec elle. J'espère que la jeune fille est à la hauteur parce que, connaissant la voix de Yoona, elle n'a aucune chance sinon.
Je parcours mes papiers du regard en repensant à Yoona et Shikadai. Ils se sont énormément rapprochés récemment. Yoona s'entend bien avec tous les garçons, arrivant à les tenir par sa simple force d'esprit à ses pieds, sans pour autant les oppresser. J'ai trouvé impressionnant qu'ils rient avec elle mais que les conversations ne vont jamais dans un sens défavorable à la rousse. Elle ne parle jamais de son village, ni de sa famille, encore moins de ses capacités. Je l'entend parfois parler quand elle est seule. Mais tout le monde se parle à soi-même. Autre chose me titille à son sujet. Nous savons que le trio Ino-Shika-Cho sera réformé avec la nouvelle génération, elle sera la dix-septième. Je me doute bien, dans un souci de copier nos parents, que Boruto et moi serons dans la même équipe. Je ne sais pas qui sera le troisième. SI c'est Yoona, ce sera sûrement intéressant mais malgré son amitié avec Boruto, il me paraît évident qu'ils ne seront pas dans la même équipe. Alors, avec qui sera-t-elle ? Quand je compte, je me rends compte qu'elle pourrait bien se retrouver seule. Il y a pile poil de quoi faire des équipes de trois. Elle est un peu comme la cinquième roue du carrosse en quelque sorte.
Sumire revient bientôt et me fait signe de venir. Je range les affaires, les mets dans un coin et la suit. Chôchô nous rejoint sur le chemin. Nous arrivons chez les Nara. Nous observons de loin, pour ne pas nous faire repérer. Shikadai prend une panière à linge visiblement pleine et sort de la chambre espionnée. On s'approche et je tente même une petite infiltration. Seul l'un des lits est fait, l'autre n'a ni couverture, ni coussin. La valise de Yoona, ouverte, traîne dans un coin, dégueulant de vêtements, certains familiers, d'autres totalement exotiques. Un bandeau à l'effigie d'un autre village a été jeté grossièrement sur la masse de tissu. Je me précipite dehors quand Shikadai revient, une autre panière dans les mains, pleine elle aussi. En y regardant de plus prêt, nous nous rendons compte que c'est du linge propre. Il vide la panière en le répartissant sur plusieurs tas. Au bout de vingt minutes, il prend une partie des tas et s'approche de son armoire. Il les a rangés selon le type de vêtement. Une fois fini, il va ranger les vêtements qui dégueulent de la valise. Il essaye de les pliés avec plus ou moins de soin et de les ranger correctement. La valise de Yoona est immense et il est facile pour Shikadai de trier les vêtements. Nous rougissons légèrement en voyant qu'il n'hésite pas à ranger les sous-vêtements de Yoona. D'ailleurs, un soutien-gorge lui échappe et il lui lance un regard étonné.
Un bruit de porte retentit et Shikamaru entre dans la chambre peu après. Le brun range le sous-vêtement sans gêne en discutant avec son père de la soirée. Shikamaru nous remarque et fronce les sourcils. Nous nous cachons quand Shikadai se retourne, perplexe. L'adulte secoue la tête en prétendant qu'un chat poursuivait un papillon. Le fils n'ajoute rien. Il annonce qu'il part rejoindre Boruto. Nous partons pour éviter d'avoir des comptes à rendre à Shikamaru et Chocho suit Shikadai. Pendant ce temps, nous restons à tourner autour de la maison. Chocho revient bientôt, déçu. Shikadai a bien retrouvé Boruto et ils sont partis à la gare, attrapant Mitsuki sur le chemin. Yoona rentre bientôt avec Temari. Elle entre dans la chambre le temps de prendre ses affaires de toilettes puis ressort. Elle revient quelques minutes plus tard et passe la main sous l'oreiller le plus proche du mur. Visiblement étonnée, elle la passe sous le deuxième oreiller. Avec un grognement agacé, elle soulève les deux. Il n'y a toujours rien. Elle les repose et met les mains sur les hanches, perdues dans ses pensées. Temari passe la tête par la porte.

– Qu'est-ce qui t'arrive ?
– Il a pris mon gâteau.
– Qui ?
– Ben Shikadai, qui d'autre ?
– Ton gâteau ?
– Oui ! J'avais gardé un gâteau sous mon oreiller parce que parfois j'ai faim la nuit.
– Ah oui ! Il se plaignait que le bruit de l'emballage le gênait.
– Je suis sûr qu'il l'a mangé.
– Va à la douche maintenant. Les invités ne vont pas tarder.
– Ça va j'ai le temps.

Elle ressort de la pièce à la suite de Temari. Peu après, nous entendons l'eau couler. Quelque temps plus tard, Yoona ressort de la maison, splendide. Nous la suivons jusqu'à la gare. Là, notre filature s'arrête. Nous retournons à l'école. Boruto nous rejoint avec Mitsuki vers 19h30.

Fin du PDV de Sarada.

PDV Shikadai.

Le lendemain matin, je me réveille doucement, à peine une seconde avant elle. Elle papillonne doucement des yeux et les plisses en me regardant. Puis elle sourit et les referme.

– Salut. Chuchote-t-elle.
– Salut. On se lève princesse ?
– Mmh ! Répond-elle en frissonnant. J'ai pas envie. Je suis trop bien là.
– Ne tentons pas les diables.
– « Les » ? Qui ?
– Sarada et Neillym voyons. Je ricane.
– SARADA ! S'écrie-t-elle en se relevant d'un coup.

Étant contre le mur, elle saute pour me passer au-dessus et atteindre le sol. Elle se précipite vers ses affaires et je ferme les yeux comme elle s'habille en catastrophe. Une fois prête, elle me tend sa brosse et je la coiffe grossièrement. Elle fait ça à chaque fois qu'elle est en retard, comme ça elle met ses chaussettes en même temps. Je me lève peu de temps après qu'elle soit sortie en catastrophe de la chambre. J'entends un « Salut, j'y vais, bye » lancer à la volée et la porte claquée. Je m'étire avant de me préparer. Je me serais sûrement alarmé si Boruto avait l'habitude d'être à l'heure, mais ce n'est pas le cas. Je passe dans le salon et embrasse ma mère.

– Bien dormi ?
– Oui. Même si le réveil a été un peu bruyant.
– Tu ne te presse pas ?
– Yoona retrouve Sarada, qui est ponctuelle. Moi je retrouve Boruto.
– Tout s'explique. Rigole Suzuka. Faites attention, vous risquez d'être suivi par Neillym. Il est suspicieux.
– Dans ce cas, il va être déçu. Nous ne verrons pas les filles avant ce soir, sur la scène. Nous installons les lumières.
– Qu'est-ce qu'elles font ?
– Le groupe et Yoona s'entraînent. Et les autres s'occupent des Kage déjà présents. Quatre garçons vont aller accueillir le Raikage et la Tsuchikage.
– Je vois. Dis pensivement Suzuka. Si vous avez le temps, passez vite fait à l'hôtel et dites où se trouve la salle de répète à Lyria. Elle a refusé d'assister aux entraînements de notre groupe pour pouvoir aider celui de Yoona sans faire d'histoire.
– Euh.. Bon d'accord. Je n'ai pas vu les danseuses et la chanteuses quand vous êtes arrivés.
– Elles étaient dans un autre wagon et elles sont directement allées à l'hôtel.
– Hum... Je vois. Bon, je dois y aller.

Je me dépêche de mettre mes chaussures et sort en souhaitant un « bonne journée » à la volée. Ce qu'elle m'a dit est intéressant. Ainsi, les danseuses voulaient éviter tout contact avec nous ? Sûrement à cause de la présence de Yoona. Je me dirige vers l'hôtel. Lyria est en train de discuter avec une sunienne blonde.

– Non, je t'ai déjà dit que je ne viendrai pas. Kiroy a peut-être choisi de vous entraîner, mais ce n'est pas mon cas. Débrouillez vous sans moi.
– Lyria-sama, pourquoi soutenir Konoha ?
– Ce n'est pas Konoha que je soutient, c'est Yoona.
– Ah. C'est vrai qu'elle est votre petite préférée. Après tout, tout le monde sait qu'elle n'aurait pas eu son bandeau sans aide...
– AYA ! S'exclame une brune un peu plus loin.

La grande blonde se rembrunit. Lyria, qui venait vers moi, repart vers elle et l'attrape par le col.

– Je vais être claire. Yoona est plus douée que vous ne le serez jamais. Que ce soit en danse, en chant ou en ninjutsu. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'elle travaille et qu'elle ne pleure pas à la première difficulté. Si tu as une réclamation à faire sur sa nomination en tant que chunin, je t'en prie, le bureau du Kazekage est ouvert.
– Lyly, lâche la. Demande Kiroy en posant doucement sa main sur l'épaule de Lyria.

La blanche lâche une jeune fille dont le teint hâlée est devenu blanc. Visiblement, la colère de la famille aux yeux rouges est crainte, vu comme elles regardent Lyria et Kiroy. La jeune femme tourne finalement le dos a son frère et sourit en me voyant, se dirigeant à nouveau vers moi.

– Shikadai. Viens, allons marcher.

Malgré son air gentil, je peux encore voir la colère dans son regard. Elle me tire par la manche et nous sortons. En sortant, je l'entend grogner tous les noms d'oiseaux possibles pour cette fille. Nous commençons le chemin en silence. Elle essayant visiblement de se calmer et moi attendant qu'elle ai fini pour lui dire qu'on ne va pas dans la bonne direction. Enfin, ses épaules se détendent.

– Excuse moi. J'ai du mal à supporter qu'elles insultent Yoona sans la connaître. Elles ne savent pas les semaines qu'elle a passé dans sa chambre à discuter des accords avec ses colocataires ou à apprendre à manier ses pouvoirs. Pas plus qu'elles ne l'ont vu se casser la jambe en entraînement. Elle avait pourtant continué à se battre. Mais Suzuka avait interrompu l'entraînement. Yoona avait été furieuse. Elle avait proclamé que ce n'est pas en chouinant qu'elle progresserait. Et Suzuka lui avait répondu que ce n'est pas en se blessant non plus.
– Je comprends. Ça m'énervait aussi quand les filles l'ont fait au début de l'année. Mais Yoona l'a bien pris. Au fur et à mesure, elles ont arrêté de lui en vouloir et même si on ne peux pas les qualifier de meilleures amies, elles lui font confiance et je pense que c'est réciproque.
– Ça me rassure. Yoona n'exagère pas quand elle dit qu'elle est détestée. Ceux qu'elle appelle son entourage, ce sont les jeunes suniens de son âge. Ils l'appellent le « monstre ». Si elle n'en avait eu qu'un, je pense que la pilule serait mieux passer. Mais qu'elle soit la favorite du Kazekage, ça ils ne l'ont pas accepté. Neillym a été prix en pitié. Et étonnamment, Yoona se fait pas mal draguer par les amis de son frère. Bref. Pourquoi venais-tu ?
– Vous dire que la salle de répète, c'est de l'autre côté.
– Quoi ? S'esclaffe-t-elle. Et tu n'aurais pas pu le dire plus tôt ?

Je souris et nous faisons demi-tour. Nous discutons sur le chemin de la salle. Boruto nous rejoint bientôt. Suivi par Iwabê, Denki et Metal. Iwabê et Metal rougissent en rencontrant Lyria, qui leur fait un sourire d'ange. Inojin ne tarde pas à se joindre à la fête. Nous discutons énergiquement jusqu'à arriver à une sorte de petite salle des fêtes au toit rond. Le bâtiment blanc reflète le soleil et, sur le coté, une petite porte bleu se découpe. J'entre et tiens la porte aux autres. Il y a un étroit couloir juste après la porte puis il y a une grande salle au parquet ciré. Lyria part devant et disparaît de notre vue. Alors que nous allons entrer nous aussi dans la salle, une voix furieuse retentit.

– ET VOUS NE POUVEZ PAS FRAPPER ???? DEHORS !!!!!
– Pardon. Dit Lyria en reculant, revenant dans notre champ de vision. Demi-tour les garçons.

Boruto passe en force, comme d'habitude. Il a tout juste jeté un coup d'œil dans la salle qu'il recule, écarlate. Il nous fait signe de partir. Inojin rouvre la porte au moment où un « Boruto » menaçant nous vient du bout du couloir. Le blond devint aussi livide qu'un mort. Nous sommes éjecté sans aucune douceur et Yoona nous lance un regard noir depuis la porte.

– Ouste, je ne veux pas de garçons dans ma salle de répète.

Nous grognons en nous relevant. Lyria négocie finement pour pouvoir entrer. Sarada finit par intervenir en faveur de la blanche. Yoona nous chasse et nous partons. De toute façon, nous avons nous aussi des choses à faire. Pendant que je retourne à l'hôtel avec Boruto pour nous assurer que les chambres pour les prochains Kages sont réservées, Iwabê et Denki nous fauchent compagnie pour se rendre à la gare. Metal part vérifier pour l'arène de combat.

Fin du PDV de Shikadai.

Les filles acceptent l'aide de tante Lyria mieux que ce que je pensais. D'après ce qu'elles disent, ça se voit que c'est elle qui m'a formé à la danse. Elle n'était pas seule, mais c'est vrai. Tante Lyria commence par leur expliquer que, pour n'avantager personne, elle n'a pas vu l'entraînement du groupe de Suna et ne compte pas le voir. Pas plus qu'elle ne révélerait quoi que ce soit sur le nôtre. Les filles étaient en train de se changer quand tante Lyria est entré. Le fait qu'elle débarque comme ça m'a agacé. L'arrivée de Boruto m'a franchement énervée. J'ai bien entendu tante Lyria lui dire de faire demi-tour. Il faudrait qu'il apprenne à écouter ce que les autres lui disent.

Nous reprenons dès qu'elles sont changées. Étant des ninjas, elles n'ont pas l'habitude des talons hauts. Sans surprise, Chôchô prend vite le plis. Les autres mettent un peu plus de temps. Nous commençons par faire la chorégraphie au ralentit pour qu'elles s'habituent. A la fin de la journée, elles osent enfin danser sans crainte de tomber.

Alors qu'elles se changent, je jette un œil songeur à mon sac. J'ai pris la tenue supplémentaire que j'ai demandée à Onee-sama. Ce n'est pas la tenue de Kimagure Mercy, mais celle de Gokuraku Jodo.

– Met la. Me fait sursauter la voix de tante Lyria.
– Ça ne sert à rien, les filles maîtrisent la danse. Je l'ai demandé au cas ou.
– Tu danses? Demande Namida. En solo?
– Ça m'arrive de temps en temps oui. Je souris.
– Montre nous. Demande Wasabi.

Elles insistent, alors je finis par céder. Bon d'accord, il n'en a pas fallu beaucoup. Je mets ma tenue et vais me mettre au centre de la salle. La chanson s'entame et je constate avec plaisir que je n'ai pas perdu. J'exécutais cette danse minimum trois fois par semaine. Résultat, mon corps la fait presque tout seul. Quand je m'arrête, je tâte mon chignon fait à la vas-vite. Il a tenu. Les filles m'applaudissent. Je souris timidement et enlève mes talons. Ça, par contre, ça ne m'as pas manqué. Sarada déclare qu'en cas de problème, c'est moi qu'elles appelleraient. D'accord, pas de problèmes. Mais techniquement, il ne devrait pas y en avoir.
Nous nous changeons et nous sortons. Nous rejoignons les garçons à l'Académie. Nous avons droit à une olé quand nous arrivons. Nous mettons de la musique. Tante Lyria ne tarde pas à danser en rythme, et je la rejoins. Évidemment, je finis par me prendre un coup de balai d'Inojin. Il balaye la scène. Après quelques protestations, je me remets au travail. Nous sommes en train de tendre la toile. Malheureusement, nous avons tout juste le temps de finir le "Bienvenue" que nous voyons les parents débarqués. Ils sont tous venus nous chercher, sans exception. Même Gaara-sensei est là. Nous laissons tout en plan et nous lançons un dernier regard. Nous sommes d'accord: cette nuit, à minuit !

A suivre....

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