J'émerge lentement, quand je sens soudain un poids s'écraser sur moi. Je n'ai pas le temps de râler contre mon agresseuse qu'elle disparaît de ma vue, absorbée par le couloir. Que fait elle debout si tôt ? Je me lève et me dirige vers le salon. Je prend un fruit et croque dedans. C'est vrai que c'est la rentrée aujourd'hui. Les jumelles sont prêtes pour l'école. La nourrice du petit dernier est arrivée et... JE VAIS ÊTRE EN RETARD POUR LA CEREMONIE !!!!!!!!!!!!

Quelle plaie ! Je m'habille en quatrième vitesse, prend mon sac que j'ai fait hier soir, le fruit que j'ai à peine entamé et sors précipitamment de l'appartement. Je saute de toit en toit et sollicite la moindre parcelle de muscle dans mes jambes pour aller le plus vite possible. Je croise la route du convoi éclair et saute dessus. Bizarre, un des cotés est arraché. Et pourquoi il n'est pas sur les rails ? Je baisse la tête et vois un blond beau gosse et un brun chétif à l'intérieur. Je rentre, sous leurs yeux étonnés.

– Salut ! Vous allez où ?

– A l'Académie. Me répond le blond. Et toi ?

– Moi aussi. C'est quoi ce wagon pourrit ?

– C'est un prototype de la compagnie. M'explique le brun.

– Euh... Deux choses : primo, c'est pas un peu dangereux de rouler dans un prototype ?

– On s'en fout ! Me répond le blond avec un grand sourire.

– Deuxio : TU PEUT ME DIRE POURQUOI VOUS ÊTES SORTIT DES RAILS ?!

– Parce qu'ils ne passent pas devant l'Académie.

– Vous êtes sûr d'arriver a temps ?

– Yep !

– Alors je reste. Je vais être en retard moi aussi.

– Je suis Boruto Uzumaki ! Enchanté. Se présente-il en me tendant la main.

– Yoona Elphyne. De même.

– On arrive ! S'exclame le brun.

Je me met à la fenêtre et là, un spectacle magnifique s'offre à moi. Konoha dans toute sa splendeur. Enfin... jusqu'à ce que je sois propulser sur Boruto par la force de l'« atterrissage ». Je me relève vite, embarrassé de cette soudaine proximité. Mais il ne semble pas remarquer ma gêne et saute hors du convoi pour faire son entrée.

– Pile à l'heure. Dit il, satisfait de lui, avec de s'avancer vers le public de professeurs et d'élèves qui le toise depuis le sol. Uzumaki Boruto est bien arrivé.

Je sors à mon tour sans mal. Je donne une tape dans l'épaule de Boruto.

– T'es un marrant toi. Je sens qu'on va bien s'entendre.

Puis je me retourne pour aider le petit brun à sortir. Ça me fait penser que je ne connais même pas son nom. Alors qu'il va attrapé ma main, je vois du coin de l'œil un ninjas apparaître à coter de moi, derrière Boruto. La surprise me fait violemment sursauter. Jusque là, tout se serait bien passé... Si mon pied n'avait pas glisser ! J'ai juste le temps de voir mes yeux passés du gris du wagon au bleu du ciel que je suis dans le vide. Un petit aperçu du vide en dessous m'annonce que la chute risque d'être rude si je n'arrive pas très vite à me redresser. Le problème, c'est que je ne peut pas faire un seul mouvement : je suis pétrifié de peur. Le monde bouge au ralentit. Je vois mes cheveux roux volés, je sens le vent s'engouffrer sous ma robe et mon regard capte l'expression de surprise mêlée d'horreur qui se peint sur le visage de Boruto. Je le vois rétrécir, aussi bien que je vois chaque détail de la paroi rocheuse à coté de moi. Je cherche en vain un moyen de stopper ma chute. Mais c'est trop tard. La roche est trop loin pour que je puisse m'accrocher. Le sol se rapproche dangereusement. Je ferme les yeux en priant pour un miracle... qui arrive, à ma plus grande surprise.

Je suis rattraper en plein vol par des bras chaud. Qui donc a l'incroyable faculté de voler, au juste ? J'ouvre les yeux pour découvrir un regard vert pale qui me murmure que son propriétaire aurait préféré rester chez lui. Il lève la tête vers un garçon à la peau si blanche que je me demande s'il n'est pas malade.

– C'est bon Inojin, je la tiens.

– Alors on redescend ! Accrochez vous !

Instinctivement, mes doigts se referment sur le bras de « Regard vert ». Nous sommes sur un grand oiseaux blanc qui semble être dessiné. Je me relève et m'appuie sur mon bras. Une fulgurante douleur me traverse le corps en partant de mon coude. Mon avant bras c'est accroché à la roche qui m'as bien entailler, à ce que je vois. L'animal se pose avant de disparaître.

– Merci. Je vous en suis reconnaissante.

– Je suis Inojin Yamanaka. C'est moi qui ai créer l'oiseau.

– Yoona Elphyne. Je me présente en me tournant ensuite vers « Regard Vert ».

– Quelle plaie... grogne-t-il. Je suis Shikadai Nara.

– Enchanté.

Je leurs souris avant de lever les yeux vers le convoi. Une fois la cérémonie d'entrée terminé, mon bras bandé et le convoi retirer du visage du Hokage de roc, Boruto et moi sommes convoqué dans le bureau bureau du blond. Boruto a l'air de s'ennuyer ferme pendant la remontrance de celui qui ai visiblement son paternel. Moi, je regarde le paysage derrière lui. C'est vraiment magnifique. Le Hokage ne s'adresse exclusivement qu'à son fils. Je détaille un peu plus Boruto, à l'occasion. Il a une certaine classe, mine de rien. On devine que c'est un garçon turbulent. Il est fait pour être chef, je le vois bien. Il a l'âme de celui qui est suivi par celui à qui il a mis une raclée. J'ai hâte de le voir en cours.

D'un coup, il remarque que je le fixe. Il met alors les mains dans le dos et fait VISIBLEMENT semblant d'écouter l'autre blond. Dans son dos, ses mains imitent sa bouche. Je ne peut empêcher un sourire amusé de prendre place sur mon visage. Quand le Hokage s'arrête pour lever un sourcil, nous éclatons de rire. La mine frustrée de l'adulte n'arrange pas notre fou rire, qui reprend. Résultat : une belle exclusion de deux semaines. Sympas le vieux ! Je soupire tandis que nous nous dirigeons tous les deux vers la sortie, escorter par un homme brun. Il doit être le père du fameux Shikadai. A ce propos, je me tourne vers mon nouvel ami.

– Dis moi, les élèves semblaient bien te connaître...

– Oui, nos parents font tous partis de la même génération. Affirme-t-il.

– Vraiment ?

– Oui. Et comme nos parents se connaissent, nous nous connaissons donc aussi, naturellement.

– Je vois. Que peux tu me dire sur Shikadai et Inojin ?

– Tiens, tu es tombé sur les plus intéressant. C'est eux qui t'ont rattrapé non ?

– Oui. Me sauvant la vie au passage.

– Eh bien, baille-t-il, je ne suis pas tout à fait ami avec Inojin. Contrairement à Shikadai. Hier encore, nous étions ensemble. Nous sommes aller nous acheter le burgers spécial au piment vert.

– Oui je l'ai goûter. Il arrache n'est-ce pas ?

– Ouais. Pour paraphraser Shikadai, c'est un truc de fou.

– Une véritable arme de destruction massive.

Il éclate de rire. Mon sourire s'élargit.

– Ta mère aussi est une ninjas ?

– Oui. C'est Hinata Hyûga.

– Ah ok ! T'as des frères et sœurs ?

– Oui, une petite sœur.

– Si elle tient de ta mère, elle doit être mignonne.

Il reste silencieux et me fixe un moment, les mains croisés derrière la tête. Il hausse les épaules avant de se tourner devant lui. Il ferme les yeux pour dire la prochaine phrase.

– Si tu le...

– Boruto, atten... (trop tard!)

L'adolescent s'écrase au sol, face la première. Une fois la surprise passé, nous éclatons de rire sous le regard visiblement désespéré du ninjas qui nous raccompagne. A croire qu'on arriveras jamais à la sortie de ce foutu bâtiment. Je l'aide à se relever et nous reprenons notre route.

– On vas avoir du pain sur la planche pour rattraper les cours quand on va revenir.

– Tu parle ! Ma mère va me faire bosser comme un malade pour pas que je me laisse distancer.

Je me perd dans les rares souvenirs heureux que j'ai.

– Yoona ! Yoona !! YOONA !!!

– Hein, quoi ?

Je lance un regard ahuri au blond. Nous sommes au milieu de la rue et Shikadai nous a rejoint.

– Quand est-ce que nous sommes sortit ?

– Dire que je te parle depuis tout a l'heure.

– Désolé ! ^^' Tu disais ?

– Qu'est-ce que tu fais ce soir ?

– Je... On verra ! Pourquoi ?

– Comment ça, « on verra » ?

– Mon emploie du temps se fait au feeling ! Je décide au dernier moment de ce que je ferais ce soir. Nanda ?

– Je voulais te proposer de venir manger chez moi. Pour me faire pardonner du discours de mon père.

– Oïe, tu prend ça pour un des discours du directeur ? C'était censé être une remontrance ! S'exclame le dénommé Shikadai.

– Ça en aurait vraiment été une si elle avait atteint sa cible. Je m'exclame. Mais désolé de te dire ça, que ce soit Boruto ou moi, ça ne nous a fait ni chaud, ni froid !

– De toute façon, ajouta Boruto, il ne sait faire que ça !

– J'aurais bien accepter mais mes sœurs et le petit dernier doivent manger. La nourrice n'est pas là pour leurs faire a manger.

– Viens avec moi !

Les deux garçons commencèrent à marcher en silence. Après avoir soupirer, je les suis. Je rêve ou il ne m'écoute même pas ?

– Au fait, tu as combien de sœurs ?

– Trois. J'ai trois petites sœurs ! Deux d'entre elles sont jumelles. Et un petit frère.

– Elles ont quel âge ?

– 10 et 6 ans. Et le petit dernier a 3 mois.

Le silence revient et devient vite malaisant, les deux garçons me fixant comme si j'allais leur donner le secret de la vie.

– Je peut savoir pourquoi vous me fixez comme ça ? J'ai quelque chose sur le visage ?

– Non. Répond distraitement Shikadai. Mais on ne t'as jamais vu ici !

– Je suis arrivé il y a tout juste trois jours.

– Nous sommes arrivés. Je vais demander a ma mère.

– Quoi ? Attend Boruto, j'ai dis n... Il est déjà partit !

– Ça c'est le pire, quand il n'écoute pas ! Soupire Shikadai.

Mais il faut que je passe à l'hôpital. J'imite Shikadai. Je l'aime bien Boruto, mais là il abuse ! Il revient bientôt, heureux comme un pinson. Je met une main sur la hanche.

– Ma mère a dit que c'est pas grave pour les petits !

– QUOI !? Mais enfin Boruto ! Ça ne se fait pas ! Je ne vais pas arriver avec toute ma clique pour venir manger chez toi.

– Viens, allons les chercher !

– Dis moi que je rêve ! Je regarde Shikadai.

– Non ! Je te présente Boruto Uzumaki !

– Quelle plaie ! Je marmonne.

Je lève les yeux au ciel avant de suivre le blond. Il part devant sans même savoir où j'habite. Je discute donc avec Shikadai laissant Boruto dans ses délires.

– Ton père, il est pas le bras droit du Hokage ?

– Si.

– On l'a rencontrer. Tu lui ressemble beaucoup. Mais tu as les yeux de ta mère !

– Elle aussi, tu l'as vu ?

– Non. Mais tu n'as pas les mêmes que ceux de ton père.

– Ça pourrait venir d'un grand-parent.

– Pas faux. Mais j'ai raison, n'est-ce pas ?

– Oui. Je tient de ma mère.

– Elle est comment ?

– Qui ?

– Ben ta mère !

– Elle est blonde, les yeux vert.

– Au fait Yoona ! Nous coupe Boruto. Tu habite où ?

– C'est que maintenant que tu t'en inquiète ? S'étonne Shikadai.

– Surtout que nous sommes arrivés ! J'ajoute. Ne marchez pas sur la plate-forme.

Je monte les vieux escaliers de fer rouillés. La plate-forme en haut est tellement dégradé qu'il faut sauter jusqu'à la porte. Je rentre et tient la porte du couloir commun ouverte pour les garçons. Shikadai saute a son tour. Tandis que Boruto... Décide de marcher dessus... et passe au travers malgré lui. Shikadai lève les yeux au ciel et me dit de le laisser. « Ça lui apprendra a écouter ce qu'on lui dit ! » J'ouvre la porte de l'appartement et enlève mes chaussures.

– Amy ! Yma ! Myllien ! Tadaima !

– Kaeri Onee-sama !!! s'écrient deux petites voix féminines.

Nous entrons dans le salon et Myllien agite les bras en me voyant. Je lui souris en le prenant. Je le change et le remet sur sa chaise haute. Je fais un sac où je met de quoi changer sa couche, ses bavoirs et de quoi le nourrir. Puis je tourne un regard désespéré vers les deux jumelles. Leurs vêtements sont pleins de boue et de chocolat.

– Bon, avant d'aller chez Boruto, a la douche.

– On va chez qui ? Demande Yma.

– Au bain !!!! s'écrie Amy en partant en courant dans un couloir perpendiculaire à l'entrer.

Point de vue Shikadai.

Nous entrons dans un couloir étroit et sombre. Il doit faire tout juste un mètre de large. Les couleurs rouge, orange et marron n'agrandissent pas vraiment la pièce. Nous enlevons nos chaussures. Au bout du couloir se trouve un salon d'environ 40 m² dans lequel se trouve un imposant canapé, une petite télé, deux consoles de jeux, et une table ronde. Sur la gauche, quand on s'avance, on peut voir une cuisine comme enfoncé dans le mur. D'ailleurs, seul un bar sépare la pièce à vivre de la cuisine. A gauche, un autre couloir, encore plus sombre, s'enfonce dans l'appartement. Je laisse mon regard dérivé sur la plafond. Il est craquelé de partout. Je me demande si elle est locataire. Elle change la couche et le body du dernier avant d'envoyer les jumelles au bain. Elle me demande de veiller sur Myllien avant de disparaître dans les ténèbres. Boruto entre a ce moment là. Il me rejoint et regarde autour de lui. Soudain, nous entendons un grand fracas venant du sombre couloir. Puis, des pleurs retentissent. Nous nous précipitons vers l'origine du bruit. Yoona soupire et essaie de calmer sa petite sœur. Je ne sais pas si c'est Amy ou Yma, mais elle pleure de peur, non de douleur. Nous jetons un coup d'œil effaré au lavabo qui se trouve par terre en mille morceaux.

Yoona nous lance un sourire navré et commence a déshabiller les petites. Nous retournons dans le salon. 20 minutes plus tard, les petites arrivent, lavés, coiffés et habillés. Tandis que Yoona, elle, nous hurle d'aller regarder par la fenêtre et de ne pas nous retourner. Effectivement, le mur a l'opposer du couloir d'entrée est couvert de fenêtres. Nous nous approchons donc et les pas précipités et mouillés de l'adolescente passent derrière nous. Tout juste cinq minutes après, elle nous annonce que nous pouvons nous retourner. Elle finis de mettre la bretelle d'une robe blanche, attirant l'œil sur ses longs cheveux de feu. Je sent mon visage chauffé et un rire lui échappe. Elle met une veste légère d'un rose très pâle. Elle prend Myllien et nous fais signe de la suivre. Elle associe un petit sac en bandoulière et des ballerines avec sa tenue. Ça lui vas vraiment bien. Elle sort et appelle ses sœurs, qui nous passent en courant dans les jambes. Nous remettons nos chaussures, tous les deux aussi rouges l'un que l'autre. Elle sort et ferme la porte. Quand nous la rejoignons, elle a déjà fait passer le trou à sa fratrie.

Fin du PDV de Shikadai.

Nous attendons les garçons en bas des escaliers. Ils arrivent bientôt.

– Tu ne ferme pas ? Me murmure Shikadai.

– La serrure ne marche pas. Je chuchote.

– T'as pas dit avoir trois sœurs ?

– La dernière est a l'hôpital.

Nous prenons le chemin vers la maison de Boruto. Amy me tient la main et Yma celle de Shikadai, son pouce a la bouche. Nous arrivons bientôt. Nous saluons Shikadai qui retourne chez lui. Boruto entre en fanfare dans l'entrée en hurlant a la ronde qu'il a des invités. Sa mère sort de la cuisine est vient nous saluer, tout sourire. Nous enlevons nos chaussures et entrons. Je discute un peu de mon arrivée a Konoha avec Boruto, puis, c'est sa mère qui me pose des questions.

– Alors tu es dans la classe de Ninjutsu avec Boruto ?

– Aye ! C'est juste dommage que nous nous soyons fait expulser deux semaines pile à la rentrée.

– C'est ma faute, gomen. Intervint Boruto.

– Techniquement, je n'aurais pas dû rester. Mais j'ai une sainte horreur du retard. Qu'il vienne de moi ou de la personne que j'attends.

– Il paraît que tu es tomber du wagon ? Reprend sa mère.

– A... Aye... Le Ninjas m'a fait sursauter, et mon pied a glisser. Je n'ai pas réussis à me rattraper. Heureusement que Shikadai et Inojin étaient là.

– Konohamarunii-chan a un don pour surgir quand on ne s'y attend pas.

– Il sera notre professeur non ?

– Aye !

Je souris. Il a l'air intéressant. Nous discutons encore un moment. Au milieu du dîner, mes sœurs se disputent encore. Au bout du troisième avertissement, je commence à me lever. Comme d'habitude, le silence revient, même si il est ponctué de quelques regards noirs. Je les force a s'excuser. La soirée se finit sur ça. Je monte dans la chambre de Boruto avec lui. Il se jette sur son lit et je passe lentement en revue les photos. Sur toutes, on peut voir le Hokage.

– Tu avais l'air proche de ton père...

– C'était avant qu'il devienne Hokage.

– Toi au moins, tu as un père. Je laisse échapper.

Un silence de plomb s'abat sur nous. Je me retourne d'un bond.

– Non, excuse moi ! N'écoute pas. Je ne voulais pas dire ça.

– Tu sais, j'aimais beaucoup mon père. Mais depuis qu'il est devenu Hokage, il ne rentre plus a la maison. Je me suis fait une raison... mais ce n'est pas juste pour Himawari et maman.

Un sourire nostalgique naît sur mes lèvres.

– Tu sais, ton père t'aime. Et je suis sur qu'il regrette de ne pas pouvoir rester plus longtemps avec toi.

– Qu'est-ce que t'en sais ?

– Je n'en sais rien. Mais c'est le sentiment que tous les pères absents ressentent.

– Belle tentative d'auto-persuasion.

– Tu m'as vite cerné à ce que je vois.

– Ton père aussi est absent ?

– C'est plus compliqué que ça.

Il ne dit rien. Je sais qu'il veut que je continue, qu'il attend que je parle, que je me confie. Mais on se connaît a peine.

– Je suis désolé. Ça doit être encore plus douloureux pour toi. Tu le voit en ville, sourire aux villageois, alors qu'il ne rentre jamais et qu'il te remonte les bretelles a chaque fois qu'il te voit.

– Au moins je sais qu'il est en vie.

– C'est a dire ?

– Tu ne sais pas où est ton père, n'est-ce pas ?

– Oui. Mais ça ne veut rien dire. (Tu as beau être perspicace, je ne te laisserais pas tout découvrir! Je préférerais qu'il soit mort, mais je ne te le dirai pas.) Je vais y aller.

Il m'accompagne au salon. Myllien dors profondément, de même qu'Amy. Je sourit faiblement. Boruto me propose de me raccompagner, ce que j'accepte. Pendant qu'il tient la main d'Yma, je porte Amy et Myllien. Après avoir saluer Hinata et Himawari, nous partons. Arriver chez moi, Il m'aide a coucher les filles. Il s'assit a la table le temps que je borde Myllien. Je le rejoint et lui propose une boisson. Nous discutons encore un moment, puis il repars.

Deux semaines plus tard, la sanction est lever. Et j'arrive évidemment en retard. Je me faufile discrètement par la fenêtre et va m'asseoir derrière Boruto, une demi seconde avant l'arrivé du professeur. Il entre et commence l'appel. Il me demande de passer dans la salle des professeurs après les cours. Quand j'arrive, il discute avec une jeune femme rousse dont les couettes partent de chaque coté. Elle me sourie. Quelques minutes plus tard, je constate avec soulagement qu'il me parle seulement des derniers papiers nécessaires a l'école pour être dans les lois. Avant de partir, il me donne les livres que je lui ai demander. Quand je ressors, Boruto, Shikadai, Inojin, le brun de la dernière fois et deux autres garçons m'attendent.

– Quelle comité d'accueil. Et que me vaut cet honneur ?

– Rien de spécial, on voulait juste faire connaissance avec la nouvelle arrivante.

– Enchanté ! Je leur sourit. Je suis Yoona Elphyne.

– Je suis Metal Lee. S'inclina un garçon avec une coupe au bol, et une combinaison verte.

– Je suis Iwabe Yuino. C'est a ma place que t'étais assise.

– Désolé, je suis un peu arrivée en retard ce matin et personne n'était assis là. Je lui fais un sourire d'excuse. En tout cas, sympas le combat avec Boruto. Tu as du potentiel. Essaie de bosser dans les autres matières maintenant.

– Et nous, nous nous connaissons déjà.

– Je suis désolé, mais tu ne m'as pas dit ton prénom.

– Denki. Denki Kaminarimon.

– Enchanté.

– D'où viens tu ? Me demande Inojin alors que nous sortons.

– Je préfère ne pas répondre a cette question.

Je souris, sans pour autant manquer le regard que s'échangent Inojin et Shikadai. Contrairement aux autres garçons, ils semblent plus méfiants. J'ai l'impression qu'il va falloir gagner leurs confiances pour pouvoir vivre tranquillement ici.

A suivre...