Chapitre 14
En traversant les villes, nous sommes hué, insulté et je pense que si il n'y avait ni blesser, ni chevaux on nous aurai jeter des pierres. Je peux rien faire d'autre que baisser la tête, ils nous font ça mais ils ne savent rien de se que l'on vit en dehors des murs, ils pensent être les seuls à perdre des amis, des proches ou même de la famille mais nous aussi ont perd des coéquipiers, des camarades, des amis et même de la famille.
Arriver au QG, je rentre Miracle au box m'occupe d'elle, lui donne à manger et vérifie son eau avant de partir dans ma chambre, en chemin je fais attention à ne croiser personne, je ne veux pas parler.
Se n'était peut-être pas une bonne idée de venir ici, la première chose que je vois en rentrant dans la chambre sont les lits de Ayamé et Isabel, sentant que des larmes commence à couler sur mon visage, je m'enfuie de là. Je sais pas où je vais mais je bouscule quelqu'un. Je ne m'excuse pas et continu ma course. Quand je m'arrête enfin, je me rend compte que je suis sur l'un des toits, je m'assoie sur le bord pour laisser mes jambes dans le vide pendant que mes larmes tombent dessus. J'observe les autres qui sont occupé à tout ranger.
???- Tu compte sauter ?
Je sursaute essuie mon visage, puis regarde de qui il s'agit puis retourne contempler les autres.
???- Eh ! Je te parle.
Moi- Que me veux-tu Livaï, je suis pas d'humeur à discuter.
Livaï- Je venais pour te faire t'excuser de m'avoir bousculé, mais je vais laisser couler. En tout cas c'est rassurant de te voir pleurer.
Qu'es qu'il raconte ? Je n'ai pas du tout envie de parler et encore moins de plaisanter. Il vient s'asseoir à côté de moi, je tourne mon regard vers lui avant de reprendre la parole.
Moi- Pourquoi tu racontes ça ?
Livaï- J'ai bien crus que tu ne ressentait aucune émotion vu comment tu as réagis pendant l'expédition, je pensais que tu était inhumaine.
Moi- Je ne suis pas inhumaine, j'ai juste déjà vécu se spectacle.
L'heure du repas sonne, Livaï se lève et comment à se diriger vers la porte. Il me demande se que je fait et pourquoi je ne bouge pas, je lui répond sans bouger que je n'ai pas faim et que je préfère rester ici. Je perçois un soupir suivit de bruis de pas. Quand il se rassoie à côté de moi, je suis assez surprise pensant qu'il était parti. Mais le geste de me faire poser ma têtes sur son épaule me surprend d'avantage.
Moi- Que fais-tu ?
Livaï- Ce qu'Isabel voudrait que je fasse, prendre soin de sa première véritable amie.
Moi- Comment ça ?
Livaï- Elle nous parlait souvent de toi, comme quoi tu étais une personne sympa avec qui elle pouvait discuter sans être juger et qui en plus avais la même passion des animaux.
Moi- Je
Livaï- Laisse moi finir. J'ai toujours détesté le fait que tu essayais de l'éloigner de nous. Mais je réalise que grâce à toutes ces fois ou tu lui a fait découvrir de nouvelles choses , ça la rendait heureuse. Je pensais qu'on aurait le temps de le faire une fois notre mission accomplie, mais ça ne pourra jamais se faire. Alors merci, de lui avoir fait découvrir plein de nouvelle chose avant cette expéditions.
Moi- Pour être franche, je pensais qu'en lui faisant découvrir la vie en dehors des Bas-fonds, Isabel ne voudrait plus participer à cette mission. Plus ça aller et plus je l'appréciais, en tout cas quand elle n'était pas avec vous. Je suis triste de ne pas pouvoir apprendre à mieux la connaître.
Livaï- Comment ça, quand elle n'était pas avec nous ?
Moi- Elle était différente quand elle était avec ou sans vous. Isabel était douce, joueuse et vraiment une vrais gamine alors que quand elle était avec vous, elle devenait plus agressive et sur la défensive.
Livaï- La première description, c'est la Isabel qu'elle était dans le bas-fond.
Moi- Livaï Si on faisait la paix, maintenant que tu n'as plus envie de tuer qui que se soit et que nous avons perdu une personne en commune, autant ne plus se faire la guerre.
Livaï- C'est d'accord, ne nous détestons plus.
Je me redresse et tend ma main vers lui, il la regarde puis moi, enfin quand il comprend ou je veux en venir, il prend ma main et la serre, je lui fait un petit sourire triste. Alors que je pensais qu'il allait me lâcher la main, il se lève et me tire avec lui vers la porte.
Livaï- Allons manger.
Moi- Si tu veux. Je te pensais pas si attentionné et doux.
Livaï- Rêve pas, c'était la première et se sera la dernière fois que tu me verra comme ça. Et je t'interdis de répéter se qui vient de se passer à qui que se soit, sinon tu ne pourrais même pas imaginer se qu'il pourrait t'arriver, c'est bien compris.
Moi- Oui, c'est compris, je ne parlerai pas de ton côté sensible à personne.
Livaï- Rubis, au passage, j'ai trouvé le nom de l'étalon.
Moi- Ah oui, ça y est, c'est quoi ?
Livaï- Cheval.
Moi- Cheval ? Mais
Livaï- Rapide, simple et ça ne lui changera pas trop.
Moi- Oui et tu peux même rajouter unique.
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